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Résultats affichés : (1-20)/61
Auteur(s) : FAÜ Jean-François (dir.)
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2023
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Chaque famille de lettrés au Sahel possède sa propre bibliothèque ; le livre y a longtemps été marque d’autorité et de rareté. Ce patrimoine universel est aujourd’hui menacé par les actions iconoclastes des groupes radicalisés et par les intempéries liées au changement climatique. Il est temps d’interroger cette patrimonialisation africaine et arabe, la nature de ses acteurs et les enjeux d’un processus articulant dimensions transrégionales et appropriation communautaire. Par ailleurs, outre l’aspect religieux initial, ces textes livrent un contenu littéraire ou savant qui aborde des thématiques parfois d’actualité, comme les questions environnementales, l’herboristerie, l’astronomie, la philologie ou encore l’historiographie. Si cet inventaire demeure non exhaustif, les manuscrits de l’Afrique subsaharienne et maghrébine, rédigés en arabe et ʿağamī, s’inscrivent avec force dans la longue tradition littéraire et scientifique de cet espace.
Les débats des journées scientifiques d’Alexandrie consacrées aux manuscrits islamiques en Afrique partent de ce constat ; celui de la variété des thématiques de recherche et des supports relevant du domaine culturel musulman et de ses composantes juives et chrétiennes.
Pour y répondre, des universitaires et chercheurs originaires de douze pays francophones et arabophones se sont réunis à l’Université Senghor à Alexandrie pour partager leurs réflexions et débattre de la patrimonialisation des manuscrits sahéliens, maghrébins, éthiopiens et égyptiens.
Préface de Thierry Verdel
ISBN 10 : 2705341046
ISBN 13 : 9782705341046
Pages : 222
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
afrique,
manuscrit,
islamique,
Sahel,
arabe,
débat,
Université Senghor
Leur contribution et leur héritage (1830-1962)
Auteur(s) : BERTRAND-CADI Jean-Yves
Prix (TTC) : 49 €
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Parution : 2022
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Fondées en Algérie pendant la présence française, ces sociétés savantes sont encore dans l’ombre. Au terme d’une guerre violente et fratricide, l’histoire se porta sur les aberrations de la politique coloniale de la France. Les progrès réalisés au cours du siècle précédant l’indépendance restent en grande partie ignorés. En parallèle du patrimoine matériel français, l’Algérie reçut un legs intellectuel considérable. Devenue département français au lendemain de la conquête, la Régence d’Alger et ses territoires du sud étaient peu connus. Civils et militaires entreprirent alors d’en étudier la géographie, l'histoire, d’en améliorer l’état sanitaire et d’en structurer l’agriculture. Des sociétés savantes furent ainsi fondées dès 1845. Identiques à celles de la métropole, leur action s’étendait cependant sur de plus grands espaces. Dans l’urgence de mettre fin à l’état de misère du pays, elles avaient pour tâches d’administrer, éduquer, soigner, fonder une économie moderne.
Cet ouvrage décrit l’histoire de ces sociétés, l’aventure de ces savants de tous bords, civils, militaires ou religieux, épris de leur science et de la beauté de l’Algérie. Leurs travaux conduisirent à des découvertes importantes dans tous les domaines, y compris celui des arts.
Jean-Yves Bertrand Cadi, docteur en droit, magistrat, a vécu une vingtaine d’années en Algérie. Chargé d’enseignement à l’École nationale de la magistrature, il a effectué plusieurs missions de formation dans le monde arabe. Il est l’auteur de deux ouvrages concernant des personnalités musulmanes.
ISBN 10 : 2705340971
ISBN 13 : 9782705340971
Pages : 720
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Algérie,
Société,
Savantes,
Régence d'Alger,
science,
découvertes
péninsule Arabique
VIe- XIVe siècles
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 21 €
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Parution : 2020
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Dès la fin du Ve siècle, les deux grandes religions abrahamiques implantées dans la péninsule Arabique s’affrontèrent autour de deux points focaux : la concurrence missionnaire et l’exercice politique. Défait militairement en 525, le judaïsme amorça un repli religieux et identitaire au profit des nouveaux pouvoirs, tout d’abord chrétien puis musulman.
Si les mécanismes de la christianisation du Ve siècle diffèrent des processus d’adhésion à l’islam à l’époque de l’hégire, il est cependant possible d’identifier les articulations de ces deux mouvements, d’en saisir les conséquences qui se traduisent tant par un repli communautaire que par l’abandon de l’espace public. Les conversions au christianisme furent douloureuses, imposées et révocables ; celles à l’islam étaient choisies, proposées et exclusives, hormis certaines périodes précises pendant lesquelles le pouvoir imposa, dans un laps de temps plus ou moins long, la conversion à cette religion.
Historien, Jean-François Faü exerce actuellement la fonction de Directeur du département Culture à l’Université internationale Senghor à Alexandrie. Il est également membre du CéSor-EHESS, laboratoire du Centre d’études en sciences sociales du religieux, où ses recherches portent sur l’histoire religieuse et sociale de la péninsule Arabique et de la Corne de l’Afrique.
ISBN 10 : 2705340483
ISBN 13 : 9782705340483
Pages : 182
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
religions abrahamiques,
péninsule Arabique,
politique,
judaïsme,
religion,
chrétien,
musulman,
histoire
Auteur(s) : Collectif, FAÜ Jean-François (dir.)
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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Sous la direction de Jean-François Faü
Préface de Thierry Verdel
Cet ouvrage fait suite au colloque PPPN, « De la pierre au papier, du papier au numérique : quels moyens de sauvegarde du patrimoine ? » qui s’est tenu à l’Université Senghor, à Alexandrie, en Égypte, en février 2019.
Les conséquences de la globalisation économique et les aléas d'un terrorisme de plus en plus nihiliste réactualisent les risques de destruction du patrimoine dans les pays du Sud, plus précisément en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. En effet, le contexte international, marqué par le pillage de sites archéologiques au Mali, en Syrie ou en Libye, et lié à la montée des mouvements fondamentalistes, nous rappelle que cette question du rapport au passé constitue un enjeu de société. La protection du patrimoine culturel peut, dès lors, être analysé à l’aune de deux concepts, complémentaires mais parfois opposés : d’une part, la symbolique culturelle et cultuelle des objets mobiliers et ainsi que celle des monuments, et d’autre part, leur valeur, réelle ou supposée, sur le marché de l’art. Ainsi, notre conscience patrimoniale naît à la fois du sentiment de la perte potentielle et de l’urgence induite.
Face à cette réalité, les débats de ce colloque ont porté sur la question de savoir si le numérique pouvait constituer une solution de sauvegarde du patrimoine en péril ?
Pour y répondre, des scientifiques, universitaires, chercheurs et professionnels du patrimoine, provenant principalement du monde francophone et originaires de pays différents, ont partagé leur réflexion sur la sauvegarde du patrimoine, tant matériel qu’immatériel. À partir de cas présentés et de réflexions méthodologiques partagées, cet ouvrage apporte un nouvel éclairage sur les pratiques de conservation durable du patrimoine du Sud, arabe et africain.
ISBN 10 : 2705340629
ISBN 13 : 9782705340629
Pages : 270
Format (mm) : 160x240
Illustrations : oui
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
Conservation,
manuscrit,
technologie,
numérique,
bibliothèque,
Yémen,
Archives
Analytique grammaticale et pensée de l’être
Auteur(s) : TRISTANI Jean-Louis
Prix (TTC) : 22 €
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Parution : 2019
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Signifiance du monde propose une « harmonisation intégrale » entre la linguistique saussuro-guillaumienne des langues naturelles et la pensée phénoménologique heideggérienne de la vérité de l’être en tant qu’alètheia, dans son sens grec de « ce qui sort de la latence » et que Jean-Louis Tristani nomme illatence. En d’autres termes, cet essai donne accès à une compréhension des « relations grammaticales évidentes qui articulent l’être, dans sa vérité, et la pensée, telles qu’elles sont a priori données dans le système linguistique de n’importe quelle langue naturelle ». Cette mise au jour de la co-originarité de la langue et de la pensée corrobore la formule du linguiste français Antoine Meillet, maintes fois citée par Gustave Guillaume, selon laquelle, en ce lieu intelligible de la langue « tout se tient et a un plan d’une pleine rigueur ». Une rigueur qui intègre le système morpho-lexical d’une langue, en tant qu’intégrale des conditions d’effection du discours, avec les conditions existentiales de possibilité du Dasein en tant qu’être-au-monde. D’où Signifiance du monde, ce titre qui annonce la composante linguistique de notre présence au monde.
Licencié en théologie et agrégé de philosophie, Jean-Louis Tristani (1935-2012) enseigna à la Sorbonne au Département de Sociologie sous l’égide de Raymond Aron. Il participa au mouvement « Socialisme ou barbarie ». La découverte de la phénoménologie allemande, de la mythologie comparée de Georges Dumezil, puis de la linguistique de Gustave Guillaume le conduisit à s’interroger sur les fondations grecques de l’anthropologie et à s’avancer sur la voie d’une grammaire et d’une anthropologie générales. Enfin, il se voua à une recherche inédite sur la langue balinaise en collaboration avec l’Université de Denpasar.
ISBN 10 : 2705340131
ISBN 13 : 9782705340131
Collection :
VariaPages : 194
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique saussuro-guillaumienne,
langues,
pensée phénoménologique,
relations grammaticales,
linguistique
Actes des 22e Rencontres sabéennes
Paris, 21-23 juin 2018
Auteur(s) : Collectif, BRETON Jean-François, VILLENEUVE François
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Les 22e rencontres sabéennes se sont déroulées du 20 au 23 juin 2018 à Paris. Elles avaient pour thème principal la guerre en Arabie antique. Elles ont réuni historiens, épigraphistes et archéologues travaillant dans la péninsule Arabique ; en Arabie saoudite, dans les îles de la mer Rouge et à Oman. La guerre y a été évoquée sous toutes ses formes ; son vocabulaire, ses représentations iconographiques, ses ravages, sa poliorcétique et ses moyens. Ces chercheurs, d’horizons variés, regrettant de ne plus pouvoir exercer au Yémen, ont exposé leurs travaux antérieurs, évoqué la situation de son patrimoine archéologique ou historique et souligné la tragédie humanitaire que connaît ce pays.
Ont contribué à l’ouvrage
Mounir Arbach, Jean-François Breton, François Bron, Christian Darles, Werner Daum, Serge Frantsouzoff, Michela Gaudiello, Solène Marion de Procé, Christian Robin, Loreto Romolo, Ronald Ruzicka, Mohanad al-Siyani, Paul Yule.
ISBN 10 : 2705340315
ISBN 13 : 9782705340315
Collection :
CollectifPages : 260
Format (mm) : 160X240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
rencontres sabéennes,
guerre,
arabie antique,
historiens,
épigraphistes,
archéologues,
Volume 2
Auteur(s) : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2017
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La linguistique s’est construite contre les grammaires, mais peut difficilement s’en passer. mais ce n’est pas la difficulté qui doit nous empêcher de poursuivre notre tâche : celle de dire les langues, et de les dire en langues. Ce travail — assez exactement théologique — ressemble fort à la recherche de trésors cachés, tellement enfouis, mais tout en surface ! Et il concerne toutes les langues.
Faut-il le redire ? Il n’y a pas de belles langues et des langues… moins belles, de langues riches et de langues pauvres, de langues rationnelles et d’autres irrationnelles. La bénédiction de Babel a été parfaitement équitable, et toutes les langues disent autant, mais pas les mêmes… choses !
Et Saussure me revient toujours « en bouche » :
« … Sans cesse l’ineptie absolue de la terminologie courante, la nécessité de la réformer et de montrer pour cela quelle espèce d’objet est la langue en général, vient gâter mon plaisir historique, quoique je n’aie pas de plus cher vœu que de n’avoir pas à m’occuper de la langue en général… »
ISBN 10 : 2705339746
ISBN 13 : 9782705339746
Collection :
VariaTome : 2
Pages : 230
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
linguistique,
grammaire,
théologie,
terminologie,
controverse
IIIe- XIIIe siècles
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 17 €
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Parution : 2017
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Cet inventaire raisonné des inscriptions coufiques dans le sud de la France trouve ses sources dans les témoignages matériels de la présence musulmane en Septimanie, qui demeurent postérieurs à la constitution de l’Empire carolingien. L’affrontement caractérisa essentiellement les relations islamo-chrétiennes mais cette dimension guerrière ne fut pas l’unique mode de rapports. En effet, du Xe au XIIIe siècle, de part et d’autre des Pyrénées, les contacts et les échanges – commerciaux ou artistiques – prirent le pas sur les engagements militaires. Ils furent à l’origine d’une interculturalité dont nous retrouvons aujourd’hui les témoignages. Ainsi, les objets mobiliers étudiés ont servi de supports à des inscriptions ou à des épigraphies coufiques.
Cet inventaire raisonné n’est certainement pas exhaustif. Il permet de recenser vingt-six inscriptions dans le contexte social et historique du Languedoc et de la Provence du Xe, XIe et XIIe siècles, tout en s’attachant à donner une traduction de ce corpus arabe du sud de la France.
ISBN 10 : 2705339777
ISBN 13 : 9782705339777
Collection :
VariaPages : 58
Format (mm) : 210x210
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
Epigraphie,
Coufique,
Septimanie,
Pyrénées,
France,
Languedoc,
Le Nouveau Testament en syriaque
Auteur(s) : Collectif, HAELEWYCK Jean-Claude
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2017
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
Le Nouveau Testament a été traduit du grec en syriaque dès le IIe siècle puis à de multiples reprises. La tradition syriaque, qui a notamment transmis l’un des plus anciens témoins du texte, offre un intérêt majeur pour l’étude de l’histoire du texte grec du Nouveau Testament et de ses principales recensions (texte occidental, texte alexandrin et texte byzantin). La tradition syriaque a transmis le Nouveau Testament sous des formes variées. Tatien, au deuxième siècle, a réuni les quatre Évangiles en une seule narration continue : le Diatessaron, utilisé comme texte standard jusqu’au Ve siècle. En parallèle, au moins deux formes dites « vieilles syriaques » ont circulé : la Sinaïtique et la Curetonienne (des vestiges d’une possible troisième forme viennent d’être découverts). Quels sont les rapports chronologiques et littéraires entre ces versions et le Diatessaron ? La Peshitta est le texte reçu par toutes les Églises syriaques. De quand date-t-elle ? Quels sont les principes qui ont conduit à sa réalisation ? Pourquoi a-t-elle été l’objet de révisions ultérieures, en particulier par Philoxène de Mabboug et Thomas de Ḥarqel ? La question du canon, à savoir un ensemble de livres considérés comme normatifs, est donc centrale. Sur ce point la tradition syriaque occupe une position assez originale : les petites Épîtres catholiques et l’Apocalypse ne sont pas unanimement reconnues comme faisant autorité. Pourquoi ce rejet et pourquoi ces livres ont-ils fini par être reçus par certaines Églises syriaques ? Le texte biblique n’est jamais transmis de manière brute. Dans les manuscrits, il peut être divisé en péricopes, être accompagné de notes (« massore ») ou d’illustrations. Tout cela forme le paratexte. Quelles sont les caractéristiques propres des différentes écoles syriaques ?
La tradition indirecte doit aussi être prise en compte. Le texte biblique a été utilisé dans la liturgie. Où en est l’étude des lectionnaires ? Les pères de l’Église syriaque ont cité le texte du Nouveau Testament : ces citations concordent-elles avec les formes textuelles transmises en tradition directe ?
Qu’en est-il enfin des éditions modernes ? Peut-on identifier les manuscrits qui ont servi à la réalisation de la première édition imprimée en 1555 ? Quels en furent les commanditaires et les objectifs ? Comment caractériser les éditions qui ont suivi, en particulier aux XVIe et XVIIe siècles ?
Quelles sont les richesses et les déficiences des éditions actuelles ? C’est à toutes ces questions que le volume veut répondre.
ISBN 10 : 2705339838
ISBN 13 : 9782705339838
Collection :
Études syriaquesPages : 356
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Nouveau Testament,
tradition syriaque,
église syriaque,
théologie,
épîtres catholiques
Auteur(s) : GUREGHIAN Jean V.
Prix (TTC) : 43 €
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Parution : 2016
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Les églises arméniennes comptent parmi les plus anciennes du monde. Les styles de construction sont variés et témoignent d’un haut niveau technique. Leur aspect reste néanmoins dépouillé et à échelle humaine. Les églises arméniennes sont à la base du développement de l’art chrétien. L’architecture est un art dans lequel le peuple arménien a pu démontrer son génie créateur. On dit de l’Arménie qu’elle est un « musée à ciel ouvert » et ses monuments architecturaux tiennent une place honorable dans le patrimoine mondial. Très richement illustré, le présent ouvrage répertorie les principaux monuments architecturaux de l’Arménie, leurs spécificités architecturales, sur un territoire qui s’étend d’Est en Ouest sur plus de 1400 kilomètres. Par une approche globale, il nous expose les différentes étapes d’une architecture multi-millénaire, depuis la préhistoire jusqu’aux derniers essors du XVe au XVIIIe s., en concluant l’ouvrage par la capitale Erevan. Il cite les architectes, sculpteurs ainsi que les tailleurs de pierre les plus célèbres. Né à Paris, Jean V. Guréghian, est architecte de profession. Il a obtenu son diplôme à l’Institut Polytechnique d’Erevan en Arménie, où il a exercé son métier pendant quelques années. Revenu en France, il a continué de l’exercer. Polyvalent, il est aussi connu comme peintre, compositeur, musicien de jazz et écrivain. Il a été également le président fondateur du « Comité du 24 Avril » aujourd’hui CCAF.
ISBN 10 : 2705339340
ISBN 13 : 9782705339340
Collection :
VariaPages : 330
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Architecture,
Arménie,
Monuments Arméniens,
Art Chrétien
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2016
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La représentation du judaïsme et des Juifs dans l’art chrétien du Moyen Âge évolua à l’aune de la suprématie de l’Église catholique et de la construction monarchique en Europe occidentale.
Jusqu’aux massacres qui ont accompagné la Ière Croisade (1096-1099) les artistes de l’époque carolingienne, puis romane, n’ont pas stigmatisé le judaïsme ou caricaturé les représentations des Juifs.
Par contre, à partir de l’époque gothique, l’iconographie chrétienne apparait comme le miroir fidèle de la dérive antisémite qui gagne l’Église, le pouvoir royal et la société toute entière. Elle est renforcée encore par les mesures discriminatoires du IVe concile de Latran.
Cette nouvelle forme d’expression artistique aboutit à la maturation de la pensée antijudaïque, générant par là même l’antisémitisme. Dès lors, allégories, caricatures et représentations contribuèrent ensemble à l’expression d’un rejet que le sens commun a eu tendance à oublier n’en gardant que la valeur artistique.
ISBN 10 : 2705339487
ISBN 13 : 9782705339487
Collection :
VariaPages : 150
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
judaïsme,
art chrétien,
moyen âge
Fondation grecque de l’anthropologie
Auteur(s) : TRISTANI Jean-Louis
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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Redéfinir l’anthropologie, c’est d’abord dissiper le malentendu instauré par le modèle galiléen de scientificité appliqué aux sciences sociales contemporaines afin d’opérer un retour à la fondation historique de cette discipline dans l’epistêmê politikê des anciens Grecs.
Trois voies d’accès à ce monde antique se dessinent à partir de trois œuvres du XXe siècle : la première a été ouverte par Georges Dumézil dans ses recherches sur la tripartition possible du panthéon grec ; la deuxième est celle de l’élucidation phéno-ménologique qui trouve son aboutissement dans l’œuvre de Martin Heidegger ; et la troisième s’inscrit dans la perspective encore insuffisamment exploitée par la théorie grammaticale de Gustave Guillaume qui va directement aux processus de pensée constructeurs du signifié sans signifiant qu’est le système de la langue.
L’examen de la co-factualité existentielle grecque se déploie à partir d’un vaste champ qui concerne la philosophie, l’histoire et la médecine. À la lumière de cette enquête minutieuse, se dégage le commencement systématique du penser grec tel qu’il s’esquisse dans les systèmes de libertés que laisse entrevoir la reconquête de la signification grecque du mot aretê, traduit en français par « vertu ».
ISBN 10 : 2705339425
ISBN 13 : 9782705339425
Collection :
VariaPages : 464
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Grèce,
Anthropologie
Destins croisés
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 15 €
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Parution : 2014
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L’histoire de la présence diplomatique française à Alexandrie et à Massaoua retrace l’aventure des consuls installés dans ces ports mythiques de la Méditerranée et de la Corne de l’Afrique. Cette histoire commença en 1182, lorsqu’un marchand de Montpellier, installé à Alexandrie, fut nommé fondé de pouvoir du comptoir commercial de sa ville, et prit le nom de consolat de mar. Puis, l’évolution de la fonction consulaire dans l’Empire ottoman et son emprise géographique dans les marges du royaume d'Abyssinie constituèrent autant d'accroches de l'étude de l'influence française dans cette partie du monde.
Jean-François Faü, historien et diplomate, est actuellement directeur du département « Culture et patrimoine » de l’Université internationale Senghor à Alexandrie et chercheur associé au Centre Français des Études Éthiopiennes d’Addis Abeba. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages concernant les minorités en Orient, aux débuts du monde musulman.
ISBN 13 : 9782705339043
Collection :
VariaPages : 90
Format (mm) : 130x200
Poids : 120g
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Égypte,
Alexandrie,
Diplomatie,
France,
capitulation,
consul
La naissance de l'urbanisme au Proche-Orient ancien
Auteur(s) : MARGUERON Jean-Claude
Prix (TTC) : 88 €
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Parution : 2013
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L’émergence des premières villes de l’histoire, en Mésopotamie, à la fin du IVe millénaire, témoigne de la prise de conscience par les fondateurs que le nouveau cadre de vie exigeait une préparation et une organisation destinées à assurer à la fois la longévité et l’harmonie de la construction urbaine.
à l’aube de l’histoire, un véritable urbanisme, totalement différent de celui, postérieur, des cités grecques, fut alors systématiquement mis en place, tenant compte de deux dangers majeurs : la vulnérabilité de l’architecture de briques crues face aux menaces de l’eau et l’instabilité de sols très hétérogènes, impropres à supporter les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
Une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu ressortent des solutions mises en œuvre par les Mésopotamiens. Ils dotent leurs villes de plans géométriques parfaitement adaptés au terrain, capables d'éliminer les eaux de pluie (utilisation de voies radiales, de canaux intérieurs ou périphériques, de “chaussées absorbantes”). Ils aménagent une “infrastructure compartimentée” qui assure toute l’organisation de la ville et de sa voirie, permet d’éloigner le niveau d’occupation de la nappe phréatique et de stabiliser de façon homogène l’ensemble du bâti.
De tels travaux entraînent la fondation de villes neuves. Certaines d’entre elles, fondées au IIIe millénaire, étaient toujours actives mille, voir deux mille ans plus tard, après plusieurs reconstructions complètes. C'est notamment le cas de Mari, Babylone ou Larsa.
Cet urbanisme n'a jamais été transmis par les textes : seule l’archéologie a pu le mettre en évidence par la confrontation systématique d’un certain nombre de sites.
Jean-Claude Margueron, docteur es-lettres, a été pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie de Beyrouth avant d’enseigner l’archéologie orientale à l’Université de Strasbourg pendant 20 ans ; il a ensuite, comme directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, poursuivi et enseigné ses recherches sur les débuts de l’architecture orientale. Il a débuté sa carrière d’archéologue de terrain en 1954 à Mari en Syrie. Puis à partir de 1969, comme directeur de mission, il a conduit des fouilles en Irak, à Larsa, en Syrie à Meskéné-Émar, à Ugarit et, à partir de 1979, à Mari dont il abandonna la direction en 2004.
ISBN 13 : 9782705338701
Collection :
VariaPages : 642
Format (mm) : 210x280
Poids : 2000g
Illustrations : 800 fig. coul. et NB
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Archéologie,
Mésopotamie,
Syrie,
Liban,
fondation,
ville,
urbanisme,
Ugarit,
Mari,
Larsa,
Faqous,
Faq'ous,
Emar
Le luth monoxyle et la musique du yémen
Auteur(s) : Collectif, LAMBERT Jean (dir.), MOKRANI Samir (dir.)
Prix (TTC) : 37 €
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Parution : 2013
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Le luth monoxyle qanbûs ou tarab a joué un rôle central dans la musique du Yémen jusqu’au milieu du XXe siècle. Actuellement en voie de disparition, il présente plusieurs énigmes sur le plan historique, organologique et anthropologique. Selon des hypothèses historiques plausibles basées sur l’iconographie et la philologie, sa genèse remonterait à une forme de luth monoxyle (fabriqué dans une seule pièce de bois). apparue pour la première fois en Asie centrale avant le début de l’ère chrétienne. Cette forme se serait ensuite diffusée dans le monde arabe à travers la Perse sassanide, puis jusqu’au Yémen entre le XIIIe et le XVIe siècle, et de là, dans l’océan Indien, dans le monde malais et le monde swahili, avec l’émigration yéménite. C’est à Sanaa que l’instrument est le mieux documenté, grâce aux témoignages d’histoire orale. Le livre porte une attention particulière à sa description morphologique, ainsi qu’à son analyse organologique et de lutherie comparée. En effet, cet instrument n’est pas seulement monoxyle, mais il est aussi mono-cave (le manche et la caisse ne formant qu’une seule cavité). Enfin, imprégné de la culture des lettrés et des artisans de Sanaa, ce luth fait l’objet de représentations anthropomorphiques qui suscitent de nombreuses questions anthropologiques et d’histoire des mentalités. Mais c’est certainement grâce à sa petite taille et à sa caisse monoxyle que cet instrument a résisté au puritanisme et a traversé les océans.
Contributeurs : Pierre d’Hérouville, Nizār Ghānim, Werner Graebner, Larry F. Hilarian, Muḥammad al-Jumā‘ī, Jean Lambert, Samir Mokrani, Christian Rault.
ISBN 13 : 9782705338749
Collection :
CollectifPages : 400
Format (mm) : 160x240
Poids : 290g
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Yemen,
musique,
luth
Dans la France du XIXe siècle
Auteur(s) : Collectif, SAMINADAYAR-PERRIN Corinne (dir.), OLESEN Niels Henrik, BACQUE-GRAMMONT Jean-Louis, KALUS Ludvik
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2012
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La Méditerrannée telle que nous la percevons aujourd'hui - paysages, histoire, "identités" - est une invention du XIXè siècle. La littérature de cette période (fictions, essais, récits de voyage) élabore, croise et confronte discours et représentations "méditerranéens" : on y découvre une constellation d'images et d'idées en permanente évolution, où les mêmes lieux communs peuvent se trouver recyclés dans des visées très diverses. Une constante s'impose cependant : à partir de la conquête de l'Algérie, le fait colonial cristallise la charge impérialiste restée jusque là sinon virtuelle, du moins désactivée dans les figurations de l'Orient comme berceau de la civilisation judéo-chrétienne.
ISBN 10 : 270533856X
ISBN 13 : 9782705338565
Collection :
CollectifPages : 264
Format (mm) : 160x240
Poids : 430g
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Volume 1
Auteur(s) : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2012
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La tâche de l’Université n’est pas de se mettre à la mode, ni de plaire au Pouvoir ni de courir après le buzz ou les honneurs, d’ailleurs bien en vain! L’Université ne doit pas être une entreprise. Son devoir est la critique, et, en particulier, la critique du supposé savoir. La linguistique s’est construite contre les grammaires, et pour en montrer les limites : mais on n’enseigne ni les unes ni l’ « autre » à ceux qui vont enseigner les langues : on préfère – c’est d’époque – l’enseignement de techniques de colmatage ou de maquillage intellectuel. Ce petit texte dit pourquoi nous ne pouvons plus accepter un héritage impossible sans trahir nos engagements.
Étudiant à Montpellier, où il a validé quelques maîtrises (philosophie, psychologie, ethnologie, sociologie, lettres et linguistique), complétées par des études de théologie et de langues diverses, Jean Loubatières a obtenu un doctorat de IIIème cycle sur la langue des Gitans ; il a ensuite soutenu sa thèse de doctorat sur les terminologies linguistiques occidentales. Jean Loubatières enseigne la linguistique et la langue française à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales et à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès au Maroc.
ISBN 10 : 2705338810
ISBN 13 : 9782705338817
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 252
Format (mm) : 160x240
Poids : 400g
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
afrique,
controverse
Sémiotique et psychocognition des monodies modales
Auteur(s) : Collectif, ABOU MRAD Nidaa (dir.), MEEUS Nicolas, LAMBERT Jean, MAATOUK Toufic, BECHEALANY Bouchra, CHICHOUNE Nadjib, SALAH Fethi, ROYER-ARTUSO Nicolas
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 15 €
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Parution : 2012
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Ce numéro contient :
- Nicolas MEEUS, Dans quelle mesure les monodies modales sont-elles redevables d'un sémiotique?
- Jean LAMBERT, Le 'quanto syllabique' : métrique poétique arabe et rythmique bichrone au Yémen
- Nidaa ABOU MRAD, La singularité stylistique de 'Abd al-Hayy Hilmi (1857-1912)
- Nidaa ABOU MRAD et Toufic MAATOUK, Sémiotique modale des chants maronites du Vendredi saint
- Bouchra BECHEALANY, La perception des unités sémiotiques modales chez les enfants libanais de 8 à 12 ans
- Nadjib CHICHOUNE et Fethi SALAH, Pour une sémiotique du timbre dans la caractérisation des styles algériens de la musique héritée d'Al-Andalus : proposition d'hypothèses
- Nicolas ROYER-ARTUSO, Une approche réaliste du phénomène hétérophonique (Quelque chose dépasse...)
ISBN 13 : 9782705338831
Publication : co-édition EUPAs
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMTome : 1
Pages : 133
Format (mm) : 235x165
Poids : 230g
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique
L'anémone pourprée
Auteur(s) : FEVRET Jean-Marc
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2011
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Travaillant sur l’évolution du développement libanais entre le lendemain de l’indépendance (1943) et la veille de la guerre qui a disloqué ce pays (1975-1990), nous avons été renforcé par cette étude dans l’idée de la fragilité d’un processus historique. Celle-ci nous a renvoyé à un « mythe libanais », né entre la Montagne et la Mer, entre les mondes grec, phénicien, égyptien. La métaphore du développement libanais pendant cette période serait peut-être celle de la fleur d’Adonis. L’épanouissement prometteur, récurrent et éphémère de l’anémone s’est nourri d’un dynamisme, d'une volonté et d’une réflexion poussés et convergents. Sa pourpre n’a pu échapper aux contraintes du temps, celles du court terme et du passé. Il s’agit d’une histoire du Liban, d’une période où le pays pouvait encore hésiter entre ce qu’un de ses pères fondateurs, Michel Chiha, a appelé sa vocation libérale et le choix d’un régime plus structuré et d’une économie plus diversifiée, incarné par la présidence de Fouad Chéhab (1958-1964).
Pour éclairer ce débat, toujours crucial dans l’évolution du pays, cette étude a associé l’économie, la géographie ou encore les histoires sociale et politique à l’histoire culturelle. Cela permet de confronter des concepts - comme le développement et l’émergence - et des acteurs - comme les hommes politiques et les intellectuels - à la toile des faits. C’est une façon de tisser l’histoire en dégageant des spécificités multiples, celles d’un pays souvent prisonnier des lieux communs (comme le « miracle libanais » ou « l’âge d’or du Liban »). C’est une façon de rendre hommage aux Libanais en proposant une lecture de leur complexité.
Docteur en Histoire, Jean-Marc Fevret enseigne en classes préparatoires HEC (à Aix-en-Provence depuis 1988) et à l’Institut Hannah Arendt (depuis 1998 dans des DESS puis des Masters
de Géopolitique de l’Université de Marne-La-Vallée). Il a orienté ses recherches vers une démarche pluridisciplinaire centrée sur l’histoire, dans le laboratoire « Analyse Comparée des Pouvoirs »
de l’Université de Paris-Est Marne-La-Vallée.
ISBN 10 : 2705338497
ISBN 13 : 9782705338497
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-Géographie
La tradition en question
Auteur(s) : DURING Jean
Prix (TTC) : 27.5 €
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Parution : 2010
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Durant des siècles, la musique s’est située dans la culture iranienne au même niveau que la poésie, la miniature, les arts décoratifs qui, à l’instar de la langue elle-même, rayonnaient du Bosphore à l’Inde et à l’Asie centrale. À l’époque moderne qui s’annonce il y a plus de deux siècles, elle semble se reterritorialiser sur son espace ancestral pour y puiser une nouvelle inspiration, avant d’émerger à nouveau sur la scène impériale en présentant des formes à la fois nouvelles et immémoriales. C'est au milieu du XIXe siècle que se cristallise la musique « classique » persane qui a encore cours de nos jours. Mais avec l’accélération de l’histoire, la tradition régénérée a produit une prolifération de formes, de genres et de styles.
Face à cette diversité, le terme même de tradition musicale, ainsi que ses qualificatifs de persane, classique ou lettrée, ne peuvent plus s’appliquer sans précaution. Si tout a l’air de changer, il faut saisir dans quels cadres, à quelle échelle et sous quels facteurs dominants cela se produit, et pour évaluer la portée du phénomène, il faut identifier des invariants aussi bien que des régimes et des vitesses de changement. Pour tenir ce cap, l’auteur prend en compte la diversité et les contrastes du paysage musical de l’Iran dans son ensemble, en privilégiant toutefois la composante ancienne et lettrée, avec un souci constant de pertinence que reflètent la sélection et l’interprétation d’une abondance de données soigneusement documentées.
Jean During est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages et d’une quarantaine de CD sur les musiques de l’Asie intérieure, leur forme et leur contexte culturel, en particulier dans leurs rapports avec la société, la pensée et la mystique musulmane. Au cours de longues années en Iran, il a étudié la pratique de la musique persane avec les plus grands maîtres. Parallèlement à ses activités de recherche au CNRS, il a donné de nombreux concerts lui-même et s’est attaché à faire découvrir les meilleurs artistes d’Asie intérieure.
ISBN 10 : 2705338284
ISBN 13 : 9782705338282
Collection :
VariaPages : 348
Format (mm) : 155x240
Discipline :
Musicologie