Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Enfin un ouvrage consacré aux femmes dans la musique au Liban ! Qu’elles soient compositrices, interprètes ou militantes musicales, comme Myrna Boustani à qui le dernier chapitre est consacré, les femmes jouent un rôle essentiel dans la vie musicale libanaise et portent haut les couleurs de leur pays aux quatre coins du monde, bien qu’elles soient encore sous-représentées dans les programmations. Il était tout de même temps de leur consacrer un opus au sein de la collection Figures musicales du Liban. Un volume pour toutes les femmes ? Oui, mais ce n’est qu’un début. Bientôt d’autres ouvrages suivront et raconteront les parcours de ces battantes, qui ont souvent dû lutter contre une société archaïque et patriarcale afin de pouvoir s’affirmer.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis près de vingt ans à valoriser la musique savante libanaise, les compositeurs ainsi que les interprètes du pays du cèdre. Elle est la fondatrice et la directrice de la collection Figures musicales du Liban, la cofondatrice du Centre du Patrimoine musical libanais, ainsi que du festival Les Musicales du Liban et de la résidence musicale Beit Tabaris consacrée à la jeunesse musicienne libanaise. Elle est également conférencière et chroniqueuse musicale pour l’Orient-le Jour et l’Agenda culturel.
Auteur(s) : KERYELL Jacques
Dans une première partie biographique on découvre Mary Kahîl, cette femme arabe chrétienne, issue d’une famille fortunée qui fut mise en contact dès sa jeunesse, non seulement avec l’aristocratie égyptienne mais aussi avec les milieux cultivés et religieux de son pays et de l’étranger. Cela ne l’empêche pas, bien au contraire, de rester proche des milieux pauvres et défavorisés. Correspondante privilégiée de Louis Massignon, elle s’est consacrée tout entière à son pays et à son peuple. Elle a mis son intelligence, sa foi, son enthousiasme et son dynamisme au service des plus pauvres et des femmes égyptiennes, ses sœurs musulmanes et chrétiennes. Sa vie est un lumineux témoignage.
Dans une seconde partie l’auteur a voulu présenter le moteur spirituel de cette vie hors du commun : la Badaliya, « expatriement spirituel », « amour de compassion ». Déjà présent dans la croyance juive de la théorie des justes comme en mystique musulmane chez les Abdâl, nous retrouvons cette spiritualité dans le Juste souffrant d’Isaï qui sera développé chez Saint Paul. Dans l’impuissance à trouver une solution à tous nos problèmes, notre époque ne serait-elle pas celle de la Compassion ? et de l’Hospitalité ? Là où nous trouvons le sacré au centre du Mystère de nos destins !?
Jacques Keryell étudie l’arabe littéraire au CREA à Bikfaya, Liban. Diplômé du Centre International d’études Philosophiques et Théologiques de Toulouse, il complète sa formation par quatre ans d’islamologie avec Louis Gardet. Il prolonge de trois années ses études à l’Institut Français de Damas sur la céramique arabo-persanne. Membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d’Angers, il a séjourné vingt ans au Maghreb et au Machreq.


Denfert-Rochereau ou Raspail


