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Les sciences en syriaque
Auteur(s) : Collectif, VILLEY Émilie (dir.)
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2014
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Ce volume est consacré aux textes « scientifiques » conservés en langue syriaque. Il entend révéler aux historiens des sciences l’existence d’un matériel tout à fait original et souvent plus ancien que celui conservé en grec ou en arabe. Il entend aussi reconstruire un pan de l’histoire culturelle des chrétiens en Orient en se fondant non pas sur des spéculations, mais sur l’étude des sources primaires. Cette histoire commence au vie siècle de notre ère, en contexte miaphysite, avec les fragments de la traduction d’un traité de Galien attribuée à Sergius de Reš‘ayna (m. 536) et une Somme astronomique syriaque anonyme qui s’est transmise dans le monastère de Qennešre en Syrie du Nord. C’est à Qennešre que les œuvres astronomiques et géographiques des savants alexandrins Claude Ptolémée et Théon d’Alexandrie sont transmises en grec et réutilisées dans des ouvrages originaux écrits en syriaque au viie siècle. L’étude des sources syriaques anciennes révèle également que ces savants de langue syriaque entretenaient aux vie et viie siècles des contacts scientifiques étroits avec des érudits établis à Alexandrie, à Constantinople et sur l’île de Chypre et qu’ils s’intéressaient à la médecine, à l’astronomie, à la géographie, mais aussi à la botanique, à l’alchimie et à l’agronomie. Puis au ixe siècle, à Bagdad, dans un tout autre milieu religieux et linguistique, d’éminents savants de langue syriaque tels Thābit Ibn Qurra et Ḥunayn ibn Isḥaq contribuèrent au mouvement de la « renaissance abbasside », qu’ils nourrirent de la multitude de leurs traductions mais aussi de leurs écrits propres médicaux, mathématiques ou astronomiques. Leurs traductions se firent du grec vers le syriaque et vers l’arabe ainsi que directement du syriaque vers l’arabe. Le dernier auteur dont on conserve l’œuvre scientifique en syriaque est le métropolite Grégoire Barhebraeus (xiiie s.) qui fréquenta le fameux observatoire astronomique de Maragha (Iran actuel) du temps du célèbre astronome Nasīr al-Dīn al-Tūsī.
Chaque article présente, par discipline, le matériel conservé et donne la bibliographie scientifique la plus à jour sur les textes grecs conservés en syriaque comme sur les textes scientifiques originellement écrits en syriaque. Le manque d’édition des textes scientifiques syriaques, mais aussi parfois grecs et arabes, restant un frein à notre approche des textes, ce livre se veut aussi une invitation aux étudiants et aux chercheurs philoponoi à prendre part au travail de mise à disposition des sources.
ISBN 10 : 2705339111
ISBN 13 : 9782705339111
Collection :
Études syriaquesPages : 368
Format (mm) : 160x240
Poids : 600g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
mathématique,
agriculture,
médecine,
géographie,
astronomie,
alchimie,
botanique
Journal au Liban et au Moyen-Orient (1959-1964)
Auteur(s) : LEBRET Louis-Joseph, MALSAGNE Stéphane
Prix (TTC) : 37 €
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Parution : 2014
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De 1959 à 1964, le Journal du père Lebret (directeur de la mission IRFED) au Liban et au Moyen-Orient est un témoignage exceptionnel enfin publié sur la tentative d’édification d’un État libanais moderne sous la présidence du général Fouad Chéhab.
« Les journaux annoncent la démission prochaine du ministère. En fait, c’est fait. J’ai donné ma conférence "Le Liban au tournant" dans l’auditorium — la salle de cinéma — du Phœnicia, 500 à 600 personnes avec une centaine debout. Je n’avais pas beaucoup de voix, malgré l’absorption des comprimés de chlorure de potasse. Vive les hauts-parleurs, car j’ai quand même pu me faire entendre, par un auditoire tendu qui ne toussait pas. Au fond, c’était mes adieux au Liban et j’avais eu le trac toute la journée, craignant d’échouer. Il fallait faire comprendre avec beaucoup de nuances, tout ce que comportait la révolution Chéhab, révolution en profondeur et en douceur, sans toucher à la politique tout en ne faisant que cela. Mon plan était de caractériser la politique chéhabiste : consolider une nation, créer un État, réaliser le grand Liban mondial sans visées impérialistes, mais il fallait aussi en montrer les exigences économiques, sociologiques et éthiques. Bref, un peu sur la corde raide en disant tout l’essentiel sans "mettre en boule". C’est fait et la portée sera peut-être plus grande que celle des conférences de 1960 et 1962, magie du verbe, si importante en Orient, avec les politesses de la civilisation méditerranéenne et les rigueurs d’une critique nécessaire. Assez dit pour faire comprendre et pas assez choquer en profondeur. Tout ça dans un état grippal qui continue, mais Dieu aide ». (Journal du 20 janvier 1964)
Né en 1970, Stéphane Malsagne est agrégé d’Histoire-Géographie et docteur en Histoire (Université de Paris I). Il a consacré ses recherches depuis plusieurs années à l’Histoire du Liban, de l’indépendance à la guerre civile. Il est l’auteur d'une biographie de l’ancien président libanais Fouad Chéhab (1902-1973). Après avoir enseigné quelques années l’Histoire du Moyen-Orient contemporain à l’Inalco et aux Universités de Paris I et Paris IV, il poursuit actuellement ses travaux sur l’Histoire de l’armée et des élites libanaises.
ISBN 10 : 2705339081
ISBN 13 : 9782705339081
Publication : Éd. établie par Stéphane Malsagne
Collection :
VariaPages : 392
Format (mm) : 158x240
Poids : 600g
Illustrations : Quelques illustrations + 1 CD-rom de cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Fille de l'alphabet
Auteur(s) : SNEIFER Régina
Prix (TTC) : 23 €
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Parution : 2013
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Dans la cité phénicienne de Byblos, l’alphabet s’éveille, s’étire puis se met en marche. Il devient un chemin qui se trace depuis plus de 3000 ans dans la géographie de l’esprit aux nuances du vivant. Ses vingt-deux traits renvoient à autant de noms dont le sens a glissé avec l’histoire. Les premiers bâtissent la « maison ». Dans un même « souffle » s’affrontent la mort et la vie. Comme des armes, les autres brisent des murs. Un alphabet « source » et « œil », témoin lucide d’une mémoire fuyante où la condition humaine retourne à soi.
Entre les déchirures des terres d’Orient et les rationalités occidentales, l’auteur recompose ces morceaux de notre origine. Fulgurances de mémoire, de vie et d’amour, cette quête ensoleillée dessine aussi une belle réponse aux identités meurtrières.
Diplômée des Hautes Etudes Commerciales (HEC), Régina Sneifer est cadre d'un groupe international et spécialiste d'études géopolitiques et stratégiques. Auteure de plusieurs ouvrages sur la guerre du Liban, elle propose ici un conte humaniste plongeant ses racines phéniciennes dans une connaissance poétique et intime de la lettre et de l'âme humaine.
ISBN 13 : 9782705338923
Collection :
VariaPages : 159
Format (mm) : 140x200
Poids : 170g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
phénicien,
grec,
alphabet,
langue,
Liban
Auteur(s) : Collectif, REYNIER Christine (dir.), THERENTY Marie-ève (dir.)
Prix (TTC) : 37 €
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Parution : 2013
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Depuis longtemps source de fascination et d’inspiration des artistes, la Méditerranée est aussi et avant tout un espace inventé, une idée en mutation constante qui a été façonnée au cours de l’histoire par différents acteurs et passeurs, historiens, géographes, hommes politiques, voyageurs ou écrivains. Attirante ou répugnante, lumineuse ou mystérieuse, paysage de carte postale ou terre de mémoire, elle demeure insaisissable et protéiforme.
Si la Méditerranée a suscité de nombreuses études, il est rare que le lien entre cette notion complexe, sa représentation et le support utilisé pour la médiatiser soit exploré. Cet ouvrage s’intéresse aux vecteurs de cette médiation et se penche sur l’empreinte que la Méditerranée a laissée à la fois sur les genres littéraires (les récits de voyage, les romans, la poésie, les journaux intimes et les essais) et les médias qui l’ont représentée (livres, revues, journaux, brochures, radio…). Réfléchir dans cette perspective à la façon dont des écrivains, des journalistes, des penseurs et même des humoristes venant de pays variés mais notamment de France et d’Angleterre ont contribué à façonner l’idée de Méditerranée entre le XIXe et le XXIe siècle, révèle comment cette idée a contribué en retour à réinventer les genres littéraires et les médias qui la portent.
ISBN 10 : 2705338893
ISBN 13 : 9782705338893
Publication : Co-édition MSH-M
Collection :
CollectifPages : 328
Format (mm) : 160x240
Poids : 500g
Illustrations : Qqs illustrations N&B
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
voyage,
journalisme,
nahda,
littérature,
colonialisme,
homère,
tahtawi,
syrie,
durrell,
presse
Les premiers romans en français au Liban et en Égypte, 1908-1933
Auteur(s) : HERVÉ-MONTEL Caroline
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2012
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Prix Diane Potier-Boès 2013
Sous l’impulsion de la Nahda et de l’expansion scolaire du français, une littérature romanesque francophone apparaît au début du XXe siècle au Liban et en Égypte lorsque s’affirment les consciences nationales : les identités collectives prennent forme dans des récits qui construisent les imaginaires nationaux en fixant de grands mythes et en débattant des valeurs sociales nouvelles.
Ces premiers romans héritent d’une part de la littérature arabe classique constituée en patrimoine culturel national, d’autre part de la littérature française qui fournit de grands modèles esthétiques - roman historique, réaliste et naturaliste - mais aussi des représentations du pays - littérature de voyage, littérature coloniale. Au « Levant », le français est une alterlangue – autre langue possible –, mais les romans sont plus nettement marqués par le contact des langues et des cultures en Égypte, par les normes du français scolaire au Liban. Éditées à Paris, les œuvres sont engagées dans des circuits de reconnaissance différents : les romanciers du Liban sont accueillis par les cercles nationalistes barrésiens, les romanciers d’Égypte par les internationalistes pacifistes et la revue Europe. Sur le plan local, la littérature francophone est intégrée à la téléologie nationale libanaise, car le bilinguisme est impliqué par la vocation de carrefour imaginée pour le Liban par ses premières élites nationales. En revanche, malgré une dynamique bilingue remarquable dans l’entre-deux-guerres, l’espace littéraire égyptien se fracture au milieu des années 1930 lorsque les écrivains francophones s’affranchissent des thèmes purement nationaux.
Agrégée de Lettres modernes et docteur en littérature française de l’université de Paris III-Sorbonne nouvelle, Caroline Hervé-Montel a vécu à Istanbul, Alexandrie et Beyrouth où elle enseigne actuellement dans un établissement de la Mission laïque française. Ses recherches portent sur les enjeux de la migration et la dynamique des espaces littéraires en relation avec les contacts de langues et de cultures, en particulier dans l’aire culturelle du Machrek.
ISBN 10 : 2705338454
ISBN 13 : 9782705338459
Collection :
VariaPages : 604
Format (mm) : 160x240
Poids : 950g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
roman,
littérature,
Liban,
Egypte,
francophonie
Pages d'histoire de l'Iran
Auteur(s) : BAYAT MOSSADEGH Abdol-Majid
Prix (TTC) : 31 €
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Parution : 2012
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Mohammad Mossadegh, Premier Ministre de l'Iran de 1951 à 1953, joua un rôle clef dans la vie politique iranienne du XXe siècle. Cet ouvrage met en lumière sa lutte pour des lois justes dans le respect du droit, des libertés collectives et individuelles, ainsi que sa volonté de délivrer l’Iran de la main mise étrangère, notamment Britannique.
Issu d'une famille de riches propriétaires terriens, il dispose de trois villages agricoles (ou deh) à une centaine de kilomètres de Téhéran. En 1921, il fait construire, en limite de ses terres, un village à l'usage des ouvriers agricoles, auquel il donne le nom de son fils, Ahmad-Âbâd, qui l'a aidé pour la conception des lieux. Ahmad Abad, étroitement lié au destin de Mossadegh, fut sa prison par deux fois, puis son mausolée.
Né en 1925 à Téhéran, Abdol-Majid Bayat Mossadegh est diplômé de l’école des Hautes Finances de Darai, en Iran. Il poursuit des études d’économie politique à l’Université de Genève ainsi que des cours d’architecture à l’École Beaux-arts dans cette même ville. Il dirige, en tant que superviseur, l’hôpital Nadjmieh à Téhéran. En 2000, il crée, à Genève, la Fondation Mossadegh.
ISBN 10 : 2705338586
ISBN 13 : 9782705338589
Collection :
VariaPages : 372
Format (mm) : 160x240
Poids : 600g
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
biographie
Notes sur la Geste hilalienne et ses héros
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 17 €
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Parution : 2012
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« La Geste hilalienne, c’est l’Iliade des Arabes », disait en connaisseur Tâhar Guîga.
Ce récit d’une ampleur exceptionnelle raconte l’histoire des « Fils de Hilâl », un peuple de grands pasteurs nomades originaires des déserts d’Arabie. Répandue sur une aire géographique considérable, la Geste s’est diversifiée ; en témoignent ses modes de transmission fondés sur l’oralité (tradition poético-musicale d’Égypte)
ou, au contraire, sur la lecture d’un manuscrit (Syrie). L’auteur s’attache à la caractérisation de trois des personnages centraux, montrant les préférences que leur accordent traditionnellement, du Mashriq au Maghrib, les amateurs de la Geste.
ISBN 10 : 2705338918
ISBN 13 : 9782705338916
Collection :
VariaPages : 40
Format (mm) : 210x210
Illustrations : illustrations couleur
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Auteur(s) : LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2012
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Là n’est pas le moindre des paradoxes : les deux tiers des noms usuels des étoiles aujourd’hui consignés dans les listes stellaires du monde entier ont une origine arabe mais l’imaginaire que recèlent ces noms est largement méconnu.
Voilà une invite à donner une présentation de l’uranographie arabe. Or celle-ci présente une dualité profonde qui résulte d’un processus historique singulier. C’est seulement au VIIIe siècle de notre ère que les Arabes héritent de l’astronomie grecque avec sa division caractéristique de la voûte céleste en 48 constellations. Mais ils possèdent déjà une uranographie originale, une manière de découper le ciel fondée sur un système qui leur est propre, celui des manāzil al-qamar ou « stations lunaires ». Cette uranographie est elle-même le résultat d’un long processus de formation de figures mythologiques astrales antiques, enrichi d’apports mésopotamiens et araméens, ces derniers contenant à leur tour un fort syncrétisme gréco-mésopotamien. Ce ciel original des anciens Arabes, qui continuera à se développer même après l’adoption du système grec par l’astronomie savante, est à la base d’un ciel arabe traditionnel parfaitement identifiable. Mais vient s’y s’ajouter le ciel hérité des Grecs, dans le cadre duquel se déploie une nouvelle nomenclature stellaire. Cela confère à l’uranographie arabe un caractère mixte, profondément duel. Et ses deux composantes, l’arabe traditionnelle et la gréco-arabe, expliquent chacune pour moitié les appellations stellaires que nous devons aux Arabes.
Roland Laffitte s’intéresse tout particulièrement à l’intériorité réciproque des civilisations et des cultures des deux rives de la Méditerranée ainsi qu’au dialogue des sociétés qui s’en réclament. Il mène actuellement, dans le cadre de la SELEFA (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises et Arabes), des travaux concernant d’une part les mots empruntés aux langues arabe et orientales, et se rapportant d’autre part à l’histoire
de la formation de notre voûte céleste, sa nomenclature et son imaginaire,
et cela de Babylone à nos jours.
ISBN 10 : 2705338659
ISBN 13 : 9782705338657
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 292
Format (mm) : 160x240
Poids : 470g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
ciel,
uranographie,
astronomie,
mythologie
Une histoire de la législation
Auteur(s) : SEGRET Guillaume
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2012
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Lorsque s'éffondre, à la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman vaincu, les ambitions des grandes puissances européennes, vainqueurs du conflit mondial, engagent un processus de partage des territoires libérés. De ce partage, négocié entre la France et la Grande-Bretagne dès avant le début de cette guerre, la France recevra la Syrie et le Liban. Validant lors de la conférence de San Remo, le 25 avril 1920, le partage du Moyen-Orient entre Français et Britanniques, la Société des Nations donne mandat au Gouvernement français sur le fondement de l'article 22 du Pacte de la Société des Nations d'administrer la Syrie et le Liban en son nom.
Au titre de cette mission d'aide et de conseil quelle assure auprès des Gouvernements syrien et libanais, la France se voit imposer par la Déclaration de mandat l'obligation d'élaborer une nouvelle législation sur les antiquités. De la sorte, la règlementation des antiquités et l'administration chargée de son application mises en place par l'Empire ottoman dans les territoires sous son autorité, jugées trop peu libérales au goût des Européens, laisseront la place à une législation plus favorable aux intérêts des puissances archéologiques européennes, au premier rang desquelles règnent la France et la Grande-Bretagne. Fallait-il y voir une volonté de leur part de s'emparer de la richesse archéologique du sous-sol des territoires libanais et syrien ?
À l'heure où se multiplient les demandes de restitution et les réflexions sur le statut juridique des collections, le présent ouvrage, loin d'apporter une analyse exhaustive de l'histoire de la législation des antiquités en Syrie et au Liban sous le Mandat français, présente les textes fondateurs régissant le patrimoine culturel de ces pays et leur application, parfois intéressée, par le mandataire franaçais.
Sensibilisé aux préoccupations de protection du patrimoine culturel, Guillaume SEGRET a étudié le droit et l'histoire de l'art à l'Université Panthéon-Sorbonne. Cette étude clôture au parcours universitaire concerné tant par les milieux juridiques et judiciaires que par les institutions culturelles et le marché de l'art.
ISBN 13 : 9782705338626
Traduction : .
Collection :
VariaPages : 263
Format (mm) : 160x240
Poids : 440g
Illustrations : 10pl., 8 cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
droit,
archéologie,
colonisation,
patrimoine,
art
L'anémone pourprée
Auteur(s) : FEVRET Jean-Marc
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2011
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Travaillant sur l’évolution du développement libanais entre le lendemain de l’indépendance (1943) et la veille de la guerre qui a disloqué ce pays (1975-1990), nous avons été renforcé par cette étude dans l’idée de la fragilité d’un processus historique. Celle-ci nous a renvoyé à un « mythe libanais », né entre la Montagne et la Mer, entre les mondes grec, phénicien, égyptien. La métaphore du développement libanais pendant cette période serait peut-être celle de la fleur d’Adonis. L’épanouissement prometteur, récurrent et éphémère de l’anémone s’est nourri d’un dynamisme, d'une volonté et d’une réflexion poussés et convergents. Sa pourpre n’a pu échapper aux contraintes du temps, celles du court terme et du passé. Il s’agit d’une histoire du Liban, d’une période où le pays pouvait encore hésiter entre ce qu’un de ses pères fondateurs, Michel Chiha, a appelé sa vocation libérale et le choix d’un régime plus structuré et d’une économie plus diversifiée, incarné par la présidence de Fouad Chéhab (1958-1964).
Pour éclairer ce débat, toujours crucial dans l’évolution du pays, cette étude a associé l’économie, la géographie ou encore les histoires sociale et politique à l’histoire culturelle. Cela permet de confronter des concepts - comme le développement et l’émergence - et des acteurs - comme les hommes politiques et les intellectuels - à la toile des faits. C’est une façon de tisser l’histoire en dégageant des spécificités multiples, celles d’un pays souvent prisonnier des lieux communs (comme le « miracle libanais » ou « l’âge d’or du Liban »). C’est une façon de rendre hommage aux Libanais en proposant une lecture de leur complexité.
Docteur en Histoire, Jean-Marc Fevret enseigne en classes préparatoires HEC (à Aix-en-Provence depuis 1988) et à l’Institut Hannah Arendt (depuis 1998 dans des DESS puis des Masters
de Géopolitique de l’Université de Marne-La-Vallée). Il a orienté ses recherches vers une démarche pluridisciplinaire centrée sur l’histoire, dans le laboratoire « Analyse Comparée des Pouvoirs »
de l’Université de Paris-Est Marne-La-Vallée.
ISBN 10 : 2705338497
ISBN 13 : 9782705338497
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-Géographie
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2011
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« Aujourd’hui il n’y a plus d’ailleurs (sinon une forêt fraîchement abattue, ou un livre déniché par hasard),
Marco Polo ne quitterait pas Venise, il apprendrait des langues. », écrit Gérard Macé dans Leçon de chinois.
L’épuisement d’une longue tradition qui s’est construite autour d’un ailleurs essentiellement géographique donnant jour à toute la littérature viatique cède la place à un autre type de voyage dont la destination est une langue étrangère et lointaine. En effet, aujourd’hui, pour de nombreux écrivains français, héritiers de Segalen, de Claudel et de Michaux, les langues orientales représentent des îles nouvelles à explorer, d’une manière réelle ou imaginaire. Si certains écrivains français comme Gérard Macé ou Roland Barthes ont choisi les idéogrammes de l’Extrême-Orient, d’autres, comme Claude Ollier ou encore Louis Aragon ont suivi la caravane de la langue arabe et de ses différents dialectes.
Le résultat est impressionnant : il ne s’agit plus comme au XIXe siècle dans le meilleur des cas de donner la parole à l’étranger ou d’inventer des mots, mais d’ouvrir à un renouvellement des formes linguistiques, poétiques et narratives, à l’éclatement des genres, au brassage des modèles textuels. Si ce détour par l’Orient
des langues dévoile chez certains un Orient secret puisant ses sources dans les souvenirs les plus intimes, il se traduit chez d’autres par une reconquête de la totalité grâce à la recréation d’une Babel heureuse, déculpabilisée et ouverte sur le monde. Cette fascination essentiellement poétique et textuelle, désintéressée pour ainsi dire, permet de nuancer les thèses qu’Edward Said développe dans Orientalism.
Ridha Boulaâbi est docteur en littérature française et comparée de l'Université Jules Verne de Picardie. Ses domaines de recherche portent sur les littératures française, francophone et arabe contemporaines.
ISBN 10 : 2705338462
ISBN 13 : 9782705338466
Collection :
VariaPages : 538
Format (mm) : 155x240
Poids : 780g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
moyen-orient,
francophonie,
orientalisme
Texte arabe et traduction - Préface A. MIQUEL
Auteur(s) : ATHRADĪ (Ibn) Alī
Collection : Textes arabes chrétiens
Prix (TTC) : 24 €
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Parution : 2011
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Au cours de son récit du Banquet des médecins, Ibn Butlān (m.1066) est amené à poser à un jeune médecin qu’il suspecte d’être un charlatan, des questions sur les différentes branches de la médecine, afin d’éprouver
ses connaissances. Totalement ignorant le pseudo-médecin est incapable de répondre aux questions d’Ibn Butlān mais de son côté, celui-ci ne fournit pas les réponses que le lecteur aimerait connaître. Un siècle plus tard, pour palier cette lacune, un médecin de Bagdad appartenant à une importante famille de savants nestoriens, ʽAlī ibn Athradī (m. ca 1160), composa un petit ouvrage intitulé Explication des questions d’Ibn Butlān dans le Banquet des médecins, où il propose ses propres réponses à une quarantaine de questions.
Étant donné son originalité et son intérêt pour l’histoire de la médecine arabe, J. Dagher et G. Troupeau ont choisi d’éditer et de traduire cet utile complément au fameux Banquet des médecins d’Ibn Butlān.
J. Dagher, docteur en linguistique arabe est maître de conférences à l'Institut National des Langues Orientales où il enseigne l'arabe oriental. Il est l'auteur de plusieurs articles sur la linguistique arabe et la littérature proverbiale libanaise. G. Troupeau (?), agrégé d'arabe, professeur des Universités a enseigné l'arabe littéral à l'Institut National des Langues Orientales et la philologie arabe à l'école Pratique des Hautes études. Il est l'auteur de nombreuses publications sur la littérature arabe chrétienne, la linguistique et la médecine arabes.
ISBN 10 : 2705338446
ISBN 13 : 9782705338442
Traduction : J. DAGHER G. TROUPEAU
Collection :
Textes arabes chrétiensPages : 82
Format (mm) : 130x200
Poids : 150g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
littérature,
arabe,
christianisme,
médecine
Auteur(s) : Collectif
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2011
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Figure incontournable de l’orientalisme européen des XIXe-XXe siècles, Ignác Goldziher (1850-1921) est, avec Christiaan Snouck Hurgronje, l’un des principaux fondateurs de l’islamologie moderne.
Une formation hors norme le fait passer des études talmudiques et secondaires en Hongrie aux études orientales (à Budapest, Berlin, Leipzig, Leyde, Vienne) puis à un long voyage en Orient (1873-74). Il est l’un des premiers Européens
à assister aux cours de l’Université coranique d’Al-Azhar. Ses recherches, consacrées à l’histoire des religions - en particulier de l’Islam -, étudient leur inscription dans une histoire culturelle plus large.
Venus d’horizons disciplinaires différents, les auteurs de ce volume étudient son œuvre en la replaçant dans divers contextes et en interrogeant la réception qu’elle connaît jusqu’à aujourd’hui. Goldziher est l’une des figures d’un orientalisme d’Europe centrale et orientale, récemment caractérisé comme « orientalisme de la frontière » (Andre Gingrich), et qui reste à découvrir ou à redécouvrir. Sa relation avec Carl Heinrich Becker ou sa « non-rencontre » avec Max Weber invitent à s’interroger sur les relations entre philologie, études orientales, histoire culturelle et sciences sociales naissantes. Son idéal d’universalité, son exigence de rigueur scientifique ainsi que son empathie avec le monde arabe et musulman lient sa conception et sa pratique des études orientales à une critique de l’européocentrisme.
ISBN 10 : 2705338438
ISBN 13 : 9782705338435
Collection :
CollectifPages : 286
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalisme
Revue Internationale de l'Orient Ancien - les résurrections
Auteur(s) : HAMIDOVIĆ David (dir.)
Collection : KBN
Prix (TTC) : 50 €
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Parution : 2011
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En se plaçant dans la filiation de la revue Kêmi (née en 1928), mais en élargissant son propos à l'ensemble de l'Orient Ancient, la revue de Kêmi à Birīt Nāri propose des contributions qui étudient les grandes civilisations de l'Orient Ancient, replacées dans un contexte spatial et temporel plus large, afin de mettre en évidence les événements précurseurs, les interactions et les différents développement qui ont pu en naître.
Sommaire du volume :
-
David Hamidovic,
Éditorial : Origines et premiers développements de la croyance en la résurrection
-
Stéphanie Anthonioz, Du désir d’éternité à l’attente de la résurrection : Is 25,6-9
à la lumière d’un motif littéraire mésopotamien
-
Mihaela Timus, ‘Comme le corail sur les arbres’ - Développements exégétiques mazdéens au sujet de la résurrection
-
David Hamidovic, La vie angélique plutôt que la résurrection pour les membres de la communauté de Qumrân
-
Markus Vinzent, Resurrection in Early Christianity
-
José COSTA, Les attestations rabbiniques sur la résurrection et les autres judaïsmes
-
Paul Ballanfat, L’Islam à l’heure de la résurrection
-
Gérard Roquet, Lambda grec vélarisé en copte : les surnoms de Cyrus de Colchis : Pkawxianos, Pkawxios, Al-Muqawqis
-
Recensions de livres
ISBN 10 : 2705338608
ISBN 13 : 9782705338602
Collection :
KBNTome : 4
Pages : 146
Format (mm) : 210x270
Poids : 400g
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
assyriologie,
égyptologie,
bible,
mésopotamie,
religion,
égypte,
mazdéisme,
perse,
qumran,
christianisme
(texte arabe et traduction)
Auteur(s) : TARSŪSĪ (Al-) Mardī b. Alī b. Mardī
Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2011
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Écrit dans le dernier quart du XIIè siècle, probablement avant 1187, le traité d'archerie d'al-Tarsusi apparaît dans un vaste ensemble concernant les connaissances militaires de l'époque et destiné à Saladin. Cependant, les pages consacrées à la description du tir à l'arc auraient en fait constitué un texte à part qui a dû être intégré au manuscrit lors de son élaboration.
Loin d'être uniquement une compilation technique, il met constamment en avant la dimension 'spirituelle' de la discipline pratiquée par les archers de l'Islam.
ISBN 10 : 2705338551
ISBN 13 : 9782705338558
Traduction : Bord L.-J., Ibn Hussein A. H. S., Mugg J.-P.
Collection :
Orients sémitiquesPages : 154
Format (mm) : 160x240
Poids : 260g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
cynégétique,
chasse,
Moyen-Âge
Une grande dame d'Ėgypte - 1889 - 1979
Auteur(s) : KERYELL Jacques
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2010
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Dans une première partie biographique on découvre Mary Kahîl, cette femme arabe chrétienne, issue d’une famille fortunée qui fut mise en contact dès sa jeunesse, non seulement avec l’aristocratie égyptienne mais aussi avec les milieux cultivés et religieux de son pays et de l’étranger. Cela ne l’empêche pas, bien au contraire, de rester proche des milieux pauvres et défavorisés. Correspondante privilégiée de Louis Massignon, elle s’est consacrée tout entière à son pays et à son peuple. Elle a mis son intelligence, sa foi, son enthousiasme et son dynamisme au service des plus pauvres et des femmes égyptiennes, ses sœurs musulmanes et chrétiennes. Sa vie est un lumineux témoignage.
Dans une seconde partie l’auteur a voulu présenter le moteur spirituel de cette vie hors du commun : la Badaliya, « expatriement spirituel », « amour de compassion ». Déjà présent dans la croyance juive de la théorie des justes comme en mystique musulmane chez les Abdâl, nous retrouvons cette spiritualité dans le Juste souffrant d’Isaï qui sera développé chez Saint Paul. Dans l’impuissance à trouver une solution à tous nos problèmes, notre époque ne serait-elle pas celle de la Compassion ? et de l’Hospitalité ? Là où nous trouvons le sacré au centre du Mystère de nos destins !?
Jacques Keryell étudie l’arabe littéraire au CREA à Bikfaya, Liban. Diplômé du Centre International d’études Philosophiques et Théologiques de Toulouse, il complète sa formation par quatre ans d’islamologie avec Louis Gardet. Il prolonge de trois années ses études à l’Institut Français de Damas sur la céramique arabo-persanne. Membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d’Angers, il a séjourné vingt ans au Maghreb
et au Machreq.
ISBN 10 : 2705338276
ISBN 13 : 9782705338275
Collection :
VariaPages : 236
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Massignon,
badalya,
femmes,
biographie
Préface d'André Miquel
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 60 €
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Parution : 2010
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Ce livre convie le lecteur à la rencontre d’une femme qui traverse le temps : la Sibylle. Exploration passionnante, jalonnée de surprises et d’émerveillement.
C’est d’abord sous la forme d’une voix, mystérieuse et grandiose, qu’apparaît la Sibylle proférant l’oracle. Très tôt, la voix se matérialise et se multiplie jusqu’aux confins du monde grec où sont célèbres la Persique, la Libyque, la Cumaine, d’autres encore. Partout, la Sibylle incarne la divination inspirée. À Rome et à Alexandrie, c’est sa parole écrite qui a valeur sacrée. Avec le christianisme, l’antique prêtresse d’Apollon se voit adoptée en tant que « vraie prophétesse ». Étonnante transformation ! Le rôle de la Sibylle gagne en importance au sein de l’Église médiévale, et l’art chrétien s’approprie la Sibylle païenne – faits qui, étrangement, semblent avoir été occultés par l’Histoire. Au temps de la Renaissance, la Sibylle (voire le « concert des sibylles » en son entier) opère une entrée spectaculaire et triomphante dans les églises : à Sienne par exemple, le somptueux pavement de la Cathédrale présente dix Sibylles comme messagères de la Révélation. Une vogue qui n’est pas limitée à l’Italie.
Cet ouvrage est illustré des plus belles représentations, en France et en d’autres pays, qui marquent cette période exceptionnellement féconde. Après le Concile de Trente, la figuration sibylline ne disparaît pas ; elle se transforme et s’adapte aux courants esthétiques. Toujours perçue comme la femme habitée par l’intuition des choses cachées, la Sibylle fascine et inspire peintres et sculpteurs, romanciers, poètes et musiciens. En pays catalan, le « Chant de la Sibylle » fait, encore aujourd’hui, partie de la tradition liturgique de Noël. Mais à côté de cette image dominante, tout auréolée de sacré, on trouve aussi, rarement, une Sibylle décrite comme magicienne, parfois dangereuse séductrice, parfois irascible rivale de la Vierge Marie ou fière rebelle qui fait songer à Lilith : comme si elle condensait, en une même personne dotée d’une puissance exceptionnelle, tous les traits, positifs et négatifs, de la féminité.
Micheline Galley est directeur de recherche émérite au C.N.R.S. Professeur au Maroc (1957-1960), elle entre en contact avec la tradition vivante des conteurs. Elle acquiert une formation en ethnologie et dialectologie arabe à Paris (1960-1962). Elle enseigne à la Faculté d’Alger (1962-1966) ; déjà, elle recueille, de la bouche d’une conteuse, un important corpus. Elle entre au CNRS fin 1966, comme collaboratrice de Germaine Tillion et passe un doctorat en ethnologie en 1968. Ses travaux portent sur les littératures de tradition orale, au Maghreb et plus largement dans l’aire méditerranéenne. Elle étudie à travers le conte, la poésie chantée, les récits de vie, la situation de la femme dans une société traditionnelle. Elle a publié des recueils de textes et de nombreuses études sur la Geste hilalienne.
ISBN 10 : 2705338365
ISBN 13 : 9782705338367
Collection :
VariaPages : 210
Format (mm) : 210x280
Poids : 930g
Illustrations : 118 figures en couleurs
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
femme,
Grèce,
Rome,
méditerranée,
mythologie,
Egypte,
paganisme,
religion,
christianisme
Voyage initiatique dans l'Orient chrétien du IVe siècle
Auteur(s) : TORTEL Christiane
Prix (TTC) : 23 €
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Parution : 2010
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Quelles tribulations les reliques de Thomas l’Incrédule n’ont-elles pas connu au cours de l’Histoire ?! Autrefois conservés à Édesse, les restes de l’Apôtre n’attiraient pas seulement les pèlerins mais aussi toutes sortes de marchands de rêves et de talismans qui vivaient à leurs dépens. C’est en interrogeant ce genre de personnages que Talma, une jeune chrétienne de Gaule narbonnaise, va mener une enquête sur leur origine et se laisser séduire par le démon du doute…
L’action se situe vers la fin du IVe siècle, époque où l’Empire d’Orient est rongé à l’intérieur par les dissensions doctrinales qui déchirent l’Église, et à l’extérieur par les revendications territoriales des Perses. En entremêlant contes orientaux, poèmes mystiques et récits oniriques à son récit, l’auteur parvient à percer cette trame historique où son héroïne étouffe pour la transporter dans une Inde - qui n’est pas celle que l’Apôtre est supposé avoir évangélisée - mais une oasis merveilleuse que chacun porte en soi et que le Passeur de l’Euphrate lui fait découvrir à l’issue du voyage. Une manière vivante et originale d’approcher l’Histoire de l’Église et d’attirer l’attention sur des problèmes religieux comparables à ceux qu’une guerre économique éffrénée fait surgir dans le monde d’aujourd’hui.
Titulaire d’un doctorat en Sciences religieuses, diplômée de l’Institut d’Art et d’Archéologie et de l’École des Langues Orientales, Christiane Tortel est une spécialiste du soufisme d’expression persane. Le recul qu’elle a pris vis-à-vis de l’expérience mystique au cours de ses recherches personnelles lui a permis de donner aux personnages de ce roman une dimension de modernité qui transportera le lecteur dans un monde affranchi de toute forme de confessionnalisme.
ISBN 10 : 2705338292
ISBN 13 : 9782705338299
Collection :
VariaPages : 160
Format (mm) : 145x200
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
monachisme,
érémétisme,
euphrate,
christianisme,
Femme, sainte et poétesse du Rajasthan
Auteur(s) : MANDALA Patrick
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2010
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Découvrir l’Inde, c’est découvrir l’aventure intérieure. Si l’Inde, tel un guide spirituel, éveille toutes les potentialités, Mīrā-Bāī en est une illustration parfaite. Elle est un symbole fort de courage, de don de soi, de sagesse et d’amour : d’intelligence du cœur. Elle naquit au Rajasthan, le Pays des Rois où les femmes ont une force de caractère peu commune : un feu brûlant les habite. Certaines furent guerrières ou rebelles, d’autres poétesses accomplies, femmes remarquables ou encore saintes. Mīrā-Bāī fut tout cela.
Dans l’extrême dépouillement de ses chants - simplicité que cette traduction s’est attachée à respecter - transparaît à chaque ligne un sens profond de détachement, de beauté et d’amour. Si les chants de Mīrā-Bāī, expression de son vécu avec le Divin, sont pour le lecteur une découverte de l’Inde, ils pourront aussi éveiller un intérêt différent selon chacun : enseignement spirituel vivant, pratique du yoga, exemple d’altruisme, don de soi, mais aussi découverte de la pensée indienne médiévale.
Patrick Mandala est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les arts d’Orient et la spiritualité indienne et tibétaine. Orientaliste, il étudie le sanskrit et le népâli, la poésie, la musique, les miniatures indiennes et les thangka tibétains qu’il pratique. Il a notamment traduit et commenté les grands textes de l’Inde comme la Bhagavad-Gîtâ, le Yoga-Vâsishtha, la poésie mystique indienne, des biographies de maîtres indiens et tibétains, leurs enseignements, des romans et chroniques. Il dirige depuis 1985 un Centre d’Aide Sociale en Inde du Sud.
ISBN 10 : 2705338314
ISBN 13 : 9782705338312
Collection :
VariaPages : 220
Format (mm) : 155x240
Illustrations : 11 miniatures couleurs
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
poésie,
inde,
miniature
Auteur(s) : SANAGUSTIN Floréal
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2010
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Ibn Buṭlān fut un médecin jouissant d’une certaine renommée dans un siècle, le XIe, où la science arabe prit toute son ampleur. On lui doit notamment un court traité, Le banquet des médecins, dans lequel il fustigeait la corporation des médecins. Dans l’épître qui a servi de base à notre présente étude, il s’intéressa à la médecine appliquée aux esclaves. Son objectif était de mettre en garde l’acheteur potentiel contre les abus et les fraudes
des marchands.
Ce texte, original par sa nature, nous a permis de replacer l’esclavage dans son contexte social et culturel et de préciser sa fonction relativement à l’art médical.
Floréal Sanagustin est titulaire de l’agrégation d’arabe et d’un doctorat d’État ès lettres arabes. Il est professeur de langue et civilisation arabes à l’Université Lumière-Lyon 2 et chercheur à l’École Normale Supérieure de Lyon. On lui doit plusieurs ouvrages sur l’histoire des sciences arabes et les rapports
entre philosophie et médecine.
ISBN 10 : 2705338322
ISBN 13 : 9782705338329
Collection :
VariaPages : 288
Format (mm) : 155x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
médecine,
esclavage,
moyen-âge,
islam