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ou la Méthode à l'usage des étudiants
Auteur(s) : IBN HINDU Abu al-Faraj 'Ali ibn al-Husayn
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2014
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Le livre des clés pour la médecine ou la méthode à l'usage des étudiants est l'œuvre d'un contemporain du grand Avicenne, le logicien et médecin Ibn Hindû (ca. 954-1019 ou 1029). Natif de Rayy, il compta parmi ses maîtres Abû al-Khayr ibn al-Khammâr (m. 1017) pour la médecine, et Abû al-Hasan 'Alî al-Amirî (m. 992) pour la philosophie. Son intérêt marqué pour la transmission du savoir et ses talents de pédagogue contribuèrent grandement à établir sa réputation au point que ses cours étaient très suivis. Dans le présent traité, sorte d'introduction à l'art médical destinée aux étudiants, l'auteur va à l'essentiel, en martelant des vérités qui lui semblent indiscutables : la médecine est une science rationnelle, son argumentation repose sur la logique, ses liens à la philosophie sont évidents, mais son champs d'intervention demeure plus étroit car si la philosophie inclut la médecine, l'inverse ne se vérifie pas, elle est un des arts les plus nobles puisqu'elles s'intéresse au plus noble des êtres : l'homme.
Floréal Sanagustin est titulaire de l'agrégation d'arabe et d'un doctorat d'Etat ès lettres arabes. Il est professeur de langue et civilisation arabes à l'Université Lumière-Lyon 2 et chercheur à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon. On lui doit plusieurs ouvrages sur l'histoire des sciences arabes et les rapports entre philosophie et médecine.
ISBN 13 : 9782705338886
Traduction : Floréal Sanagustin
Collection :
VariaPages : 174
Format (mm) : 125x200
Poids : 200g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
médecine,
philosophie,
logique,
pharmacie,
Auteur(s) : MASSON Michel
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2014
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Un singe. Un singe qui est un chat. Qui est un hibou. Mais aussi un insecte, un androgyne nymphomane et adonné à la boisson, un monstre nocturne enfantin et balourd, un redoutable magicien porteur de chance et de malchance, supplié, supplicié. Tel est le Maimone, cette puissante entité dionysiaque que l’auteur nomme le Dieu garou et qu’il nous fait progressivement découvrir.
Partant de faits apparemment confinés à la Sardaigne, il montre qu’ils relèvent en fait d’une réalité bien plus générale, celle d’un ensemble de croyances attestées dès l’Antiquité et qui ont perduré au moins jusqu’au Moyen âge dans un espace coïncidant en gros avec celui de l’Empire romain.
Cette contribution à l’anthropologie est étayée par une analyse linguistique minutieuse qui met principalement en jeu les langues romanes et quelques autres.
Linguiste, auteur de plusieurs ouvrages, Michel Masson est professeur émérite à l’Université de Paris-3.
ISBN 13 : 9782705338800
Collection :
VariaPages : 296
Format (mm) : 160x240
Poids : 480g
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
étymologie,
anthropologie,
Sardaigne,
Italie,
arabe,
ivresse,
sexualité,
animal,
tradition populaire
Destins croisés
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 15 €
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Parution : 2014
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L’histoire de la présence diplomatique française à Alexandrie et à Massaoua retrace l’aventure des consuls installés dans ces ports mythiques de la Méditerranée et de la Corne de l’Afrique. Cette histoire commença en 1182, lorsqu’un marchand de Montpellier, installé à Alexandrie, fut nommé fondé de pouvoir du comptoir commercial de sa ville, et prit le nom de consolat de mar. Puis, l’évolution de la fonction consulaire dans l’Empire ottoman et son emprise géographique dans les marges du royaume d'Abyssinie constituèrent autant d'accroches de l'étude de l'influence française dans cette partie du monde.
Jean-François Faü, historien et diplomate, est actuellement directeur du département « Culture et patrimoine » de l’Université internationale Senghor à Alexandrie et chercheur associé au Centre Français des Études Éthiopiennes d’Addis Abeba. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages concernant les minorités en Orient, aux débuts du monde musulman.
ISBN 13 : 9782705339043
Collection :
VariaPages : 90
Format (mm) : 130x200
Poids : 120g
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Égypte,
Alexandrie,
Diplomatie,
France,
capitulation,
consul
Une vie ou L'humble vérité
Auteur(s) : HAMIDOVIĆ David
Prix (TTC) : 12 €
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Parution : 2014
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Une femme juive au IIe siècle de notre ère au prisme de l'histoire culturelle.
ISBN 13 : 9782705338930
Collection :
VariaPages : 32
Format (mm) : 125x200
Poids : 50g
Illustrations : 1 carte + 1 fac-similé de contrat
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
bible,
leçon inaugurale,
judaïsme,
juif,
mariage,
droit,
foncier
Journal au Liban et au Moyen-Orient (1959-1964)
Auteur(s) : LEBRET Louis-Joseph, MALSAGNE Stéphane
Prix (TTC) : 37 €
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Parution : 2014
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De 1959 à 1964, le Journal du père Lebret (directeur de la mission IRFED) au Liban et au Moyen-Orient est un témoignage exceptionnel enfin publié sur la tentative d’édification d’un État libanais moderne sous la présidence du général Fouad Chéhab.
« Les journaux annoncent la démission prochaine du ministère. En fait, c’est fait. J’ai donné ma conférence "Le Liban au tournant" dans l’auditorium — la salle de cinéma — du Phœnicia, 500 à 600 personnes avec une centaine debout. Je n’avais pas beaucoup de voix, malgré l’absorption des comprimés de chlorure de potasse. Vive les hauts-parleurs, car j’ai quand même pu me faire entendre, par un auditoire tendu qui ne toussait pas. Au fond, c’était mes adieux au Liban et j’avais eu le trac toute la journée, craignant d’échouer. Il fallait faire comprendre avec beaucoup de nuances, tout ce que comportait la révolution Chéhab, révolution en profondeur et en douceur, sans toucher à la politique tout en ne faisant que cela. Mon plan était de caractériser la politique chéhabiste : consolider une nation, créer un État, réaliser le grand Liban mondial sans visées impérialistes, mais il fallait aussi en montrer les exigences économiques, sociologiques et éthiques. Bref, un peu sur la corde raide en disant tout l’essentiel sans "mettre en boule". C’est fait et la portée sera peut-être plus grande que celle des conférences de 1960 et 1962, magie du verbe, si importante en Orient, avec les politesses de la civilisation méditerranéenne et les rigueurs d’une critique nécessaire. Assez dit pour faire comprendre et pas assez choquer en profondeur. Tout ça dans un état grippal qui continue, mais Dieu aide ». (Journal du 20 janvier 1964)
Né en 1970, Stéphane Malsagne est agrégé d’Histoire-Géographie et docteur en Histoire (Université de Paris I). Il a consacré ses recherches depuis plusieurs années à l’Histoire du Liban, de l’indépendance à la guerre civile. Il est l’auteur d'une biographie de l’ancien président libanais Fouad Chéhab (1902-1973). Après avoir enseigné quelques années l’Histoire du Moyen-Orient contemporain à l’Inalco et aux Universités de Paris I et Paris IV, il poursuit actuellement ses travaux sur l’Histoire de l’armée et des élites libanaises.
ISBN 10 : 2705339081
ISBN 13 : 9782705339081
Publication : Éd. établie par Stéphane Malsagne
Collection :
VariaPages : 392
Format (mm) : 158x240
Poids : 600g
Illustrations : Quelques illustrations + 1 CD-rom de cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Vie et témoignage depuis 1950
Auteur(s) : MAAMARY Robert
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2014
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Le début de la deuxième moitié du vingtième siècle a été un tournant dans l’histoire de l’Ordre Antonin Maronite. Après un temps de crise, vient celui du renouveau.
De nombreux changements ont eu lieu en l’espace d’un demi-siècle, suite à de grands événements : envoi des jeunes moines antonins à poursuivre leur formation et leurs études à Rome ; réunion du Concile Vatican II et ses effets sur la vie de l’Église, en général et sur la vie monastique antonine, en particulier ; drame de la guerre libanaise qui a ébranlé les fondements de la société et qui a, de même, touché la vie religieuse ; enfin, émergence de la modernité et ses répercussions sur la culture libanaise (mondialisation, matérialisme, individualisme, consumérisme…).
Toutes ces mutations ont eu leurs conséquences sur la vie et le témoignage des moines antonins maronites. On peut souligner, d’une part, un impact positif concrétisé par un renouveau missionnaire, éducatif, pastoral, liturgique et constitutionnel, suite aux recommandations du Concile Vatican II. Mais, d’autre part, une crise a émergé, suite à la guerre et à la grande vague de modernité : un nouveau style de vie monastique critiquable est apparu tant au niveau de la qualité de vie des moines, qu’à celui du vécu des vœux monastiques et de la qualité du témoignage.
Partant de cette situation, et de la présupposée mission des moines antonins qui consiste à témoigner du Christ dans la société, nous nous demandons : sommes-nous encore, dans le monde, un signe prophétique qui renvoie au Royaume de Dieu ?
ISBN 10 : 2705339128
ISBN 13 : 9782705339128
Publication : coédition: Université Antonine
Collection :
VariaPages : 300
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Concile Vatican II,
vie religieuse,
Liban
Auteur(s) : ASSAAD Fawzia
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2013
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Notre histoire est aussi vieille que le vieux fleuve Nil. Une histoire faite de morts et de résurrections, à l’image d’une terre qui tous les ans se dessèche et renaît sitôt que déferle l’inondation. Mort et vie s’incarnaient dans la passion d’un dieu, Osiris. La déesse avait le pouvoir de guérir de la mort. La passion du Christ sur la croix répète le destin mythique d’Osiris ; sa descente aux Enfers répète celle du soleil dans le monde des ténèbres, du grain d’orge dans la terre, et leur retour à la vie et à la lumière.
Hatshepsout, la femme Pharaon a fait représenter sur les murs du temple de Deir-el-Bahari le récit de sa naissance divine, miraculeuse comme celle de Jésus. Elle, Fille de Ra’, Lui, Fils de Dieu, sont baptisés, dans l’eau du Nil ou du Jourdain. L’eau est Vie nouvelle donnée à la terre, donnée au soleil. Et l’inondation est déesse, tombeau et berceau de la terre. Quand elle arrive, le peuple chante Neferet iti ; la belle est venue. Là est le sens du nom de la grande épouse royale Nefertiti dont l’époux, Akhenaton, porte un nom de lumière. Akh n Itn Brillance d’Aton. Un soleil nouveau naîtra de leur mariage comme du mariage de l’eau et de la lumière.
Nos ancêtres ont inventé un auteur à ce mythe, Thot, dieu de la parole et de l’écriture. Un ibis le représente parce que son bec courbé ressemble à un croissant de lune. Il est cette petite lumière du Verbe créateur qui fait exister le soleil en l’absence de l’astre, comme un bateau qui le porterait au travers des Ténèbres vers la lumière. Thot est devenu l’Esprit Saint. Il était le Créateur des langues, don du Christ aux apôtres un jour de Pentecôte. Son livre, inconnaissable, est demeuré le secret de la déesse. Restait la quête de ce livre.
Fawzia Assaad est docteur ès-lettres en Sorbonne. Essayiste et romancière, elle enseigna la philosophie à l’université Aïn Shams du Caire, puis à Taïpeï et à Dunghaï. Par une double approche, philosophique et théologique, elle jette un nouvel éclairage féministe sur les textes. Elle est auteure de plusieurs ouvrages axés sur l’Égypte.
ISBN 13 : 9782705338770
Collection :
VariaPages : 191
Format (mm) : 160x240
Poids : 320g
Illustrations : 19 fig.
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
égypte,
christianisme,
égyptologie
Mémoires d'un Nyanga
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2013
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Le présent ouvrage est un condensé d’une autobiographie, augmentée d’informations ethnographiques et de nombreuses citations directes de Sherungu, barde du pays nyanga (région de l’est du Congo). Le résultat est unique en son genre, un alliage entre deux savoir-dire où ethnologue et barde se relaient pour raconter un peuple en pleine mutation
à l’époque coloniale. « En 1952, lors d’une visite chez les Nyanga, population vivant dans les vastes forêts équatoriales de Walikale, j’ai pu admirer le talent d’un certain Sherungu qui jouait de la cithare à deux cordes et qui chantait en langue hunde. Au cours de sa performance, j’ai découvert en lui un homme aux talents multiples : il était un interlocuteur tout à la fois critique et de confiance qui savait commenter la vie quotidienne, assister aux diverses enquêtes et participer aux danses et aux rites. » Vers la fin de 1955, Sherungu rejoint l’auteur au centre Lwiro de l’Institut pour la recherche scientifique en Afrique centrale, près de Bukavu, afin qu’il raconte sa vie. Il a dicté ses mémoires à ses deux assistants, Messieurs Kubuya et Tubi, deux jeunes nyanga formés à la transcription, linguistiquement correcte, de textes oraux. Le fruit de cette collaboration fut exceptionnel : l’autobiographie de Sherungu, comprenant ses connaissances techniques et littéraires, couvre plus de 2000 pages manuscrites.
Daniel P. Biebuyck est H. Rodney Sharp Emeritus Professor of Anthropology and the Humanities à l’université du Delaware (USA). Il a étudié la philologie classique, le droit et l’anthropologie aux universités de Gand et de Londres. Entre 1949 et 1961, il a effectué des enquêtes de terrain approfondies auprès de différentes populations : les Bembe, les Lega et les Nyanga – dans l’est de l’actuelle République Démocratique du Congo (RDC) – dans le cadre de l’IRSAC (Institut pour la recherche en Afrique centrale). Auteur de nombreuses études, articles et livres sur l’art plastique, la tradition orale, les structures sociales, politiques et identitaires, les traditions et régimes de propriété foncière en Afrique centrale, ses travaux de traduction sur l’autobiographie de Sherungu ont été subventionnés par le National Endowment for the Humanities (Washington, DC) et l’université du Delaware (USA).
ISBN 13 : 9782705338794
Collection :
VariaPages : 320
Format (mm) : 160x240
Poids : 570g
Illustrations : 1 carte, 8 photos N&B
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-Droit
Auteur(s) : EL-YAFI Abdallah
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2013
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L’islam est une évolution des mœurs et des mentalités et Mahomet est un réformateur des coutumes de la période préislamique. L’amélioration du sort de la femme, les réformes pour son émancipation et l’acquisition des droits dictées par le souci de respect et de dignité à son égard sont un axe majeur de la nouvelle religion. Écrit au début du siècle dernier, en 1925, cet ouvrage par une analyse audacieuse et bien argumentée, avance que l’islam a mis la femme et l’homme sur un même pied d’égalité dans les deux domaines civil et religieux. S’il fait preuve d’objectivité en reconnaissant que la femme souffre de certaines règles juridiques qui lui sont défavorables, l’auteur met en cause, avec courage, les doctrines rétrogrades de certains jurisconsultes musulmans. Des siècles durant, certains d’entre eux ont dénaturé, modifié, transformé, atrophié le hadīth selon leur propre interprétation. Ceci en particulier dans les domaines du voile, de la claustration,
de la polygamie et de la répudiation. Pour Abdallah el-Yafi, la législation mahométane a consacré l’égalité des deux sexes dans le domaine de l’intelligence et de la raison. Devant l’inégalité des droits entre homme et femme, en termes de succession et de témoignage, il sait nous convaincre, par la subtilité de son raisonnement, de la justesse des préceptes de l’islam.
Premier musulman libanais, docteur en droit de la Sorbonne, Abdallah El Yafi (1901-1986) a été sensible aux libertés et à la démocratie françaises. C’était un nationaliste arabe œuvrant pour l’indépendance de son pays. Pressenti par le président de la République Émile Eddé pour son instruction et sa culture, ce dernier le charge
de former le gouvernement en 1938. Il occupera ce poste par onze fois. Dès 1943, il combat le confessionnalisme politique appliqué au Liban dans la distribution des portefeuilles. Dans sa lutte pour les droits de la femme, il a fait partie d’un groupe d’intellectuels et de juristes qui ont octroyé à la femme, en 1953, le droit de voter et d’être éligible au Parlement.
ISBN 13 : 9782705338855
Collection :
VariaPages : 175
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
droit,
femme,
islam,
anthropologie
Fille de l'alphabet
Auteur(s) : SNEIFER Régina
Prix (TTC) : 23 €
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Parution : 2013
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Dans la cité phénicienne de Byblos, l’alphabet s’éveille, s’étire puis se met en marche. Il devient un chemin qui se trace depuis plus de 3000 ans dans la géographie de l’esprit aux nuances du vivant. Ses vingt-deux traits renvoient à autant de noms dont le sens a glissé avec l’histoire. Les premiers bâtissent la « maison ». Dans un même « souffle » s’affrontent la mort et la vie. Comme des armes, les autres brisent des murs. Un alphabet « source » et « œil », témoin lucide d’une mémoire fuyante où la condition humaine retourne à soi.
Entre les déchirures des terres d’Orient et les rationalités occidentales, l’auteur recompose ces morceaux de notre origine. Fulgurances de mémoire, de vie et d’amour, cette quête ensoleillée dessine aussi une belle réponse aux identités meurtrières.
Diplômée des Hautes Etudes Commerciales (HEC), Régina Sneifer est cadre d'un groupe international et spécialiste d'études géopolitiques et stratégiques. Auteure de plusieurs ouvrages sur la guerre du Liban, elle propose ici un conte humaniste plongeant ses racines phéniciennes dans une connaissance poétique et intime de la lettre et de l'âme humaine.
ISBN 13 : 9782705338923
Collection :
VariaPages : 159
Format (mm) : 140x200
Poids : 170g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
phénicien,
grec,
alphabet,
langue,
Liban
Les premiers romans en français au Liban et en Égypte, 1908-1933
Auteur(s) : HERVÉ-MONTEL Caroline
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2012
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Prix Diane Potier-Boès 2013
Sous l’impulsion de la Nahda et de l’expansion scolaire du français, une littérature romanesque francophone apparaît au début du XXe siècle au Liban et en Égypte lorsque s’affirment les consciences nationales : les identités collectives prennent forme dans des récits qui construisent les imaginaires nationaux en fixant de grands mythes et en débattant des valeurs sociales nouvelles.
Ces premiers romans héritent d’une part de la littérature arabe classique constituée en patrimoine culturel national, d’autre part de la littérature française qui fournit de grands modèles esthétiques - roman historique, réaliste et naturaliste - mais aussi des représentations du pays - littérature de voyage, littérature coloniale. Au « Levant », le français est une alterlangue – autre langue possible –, mais les romans sont plus nettement marqués par le contact des langues et des cultures en Égypte, par les normes du français scolaire au Liban. Éditées à Paris, les œuvres sont engagées dans des circuits de reconnaissance différents : les romanciers du Liban sont accueillis par les cercles nationalistes barrésiens, les romanciers d’Égypte par les internationalistes pacifistes et la revue Europe. Sur le plan local, la littérature francophone est intégrée à la téléologie nationale libanaise, car le bilinguisme est impliqué par la vocation de carrefour imaginée pour le Liban par ses premières élites nationales. En revanche, malgré une dynamique bilingue remarquable dans l’entre-deux-guerres, l’espace littéraire égyptien se fracture au milieu des années 1930 lorsque les écrivains francophones s’affranchissent des thèmes purement nationaux.
Agrégée de Lettres modernes et docteur en littérature française de l’université de Paris III-Sorbonne nouvelle, Caroline Hervé-Montel a vécu à Istanbul, Alexandrie et Beyrouth où elle enseigne actuellement dans un établissement de la Mission laïque française. Ses recherches portent sur les enjeux de la migration et la dynamique des espaces littéraires en relation avec les contacts de langues et de cultures, en particulier dans l’aire culturelle du Machrek.
ISBN 10 : 2705338454
ISBN 13 : 9782705338459
Collection :
VariaPages : 604
Format (mm) : 160x240
Poids : 950g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
roman,
littérature,
Liban,
Egypte,
francophonie
préface de Georges Corm
Auteur(s) : HAFEZ Ziad
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2012
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Dans un passionnant itinéraire dans la littérature critique d’ouvrages contemporains sur l’Islam écrits par des auteurs arabes, totalement délaissés par l’islamologie européenne et américaine, Ziad Hafez a le double mérite d’expliquer les raisons de cet oubli majeur et de nous brosser un tableau détaillé de l’œuvre souvent considérable de ces auteurs méconnus. Il contextualise, par ailleurs, de façon très précise cette pensée critique, en la replaçant dans la longue tradition intellectuelle d’exégèses critiques, d’interrogations théologiques, philosophiques et politiques que la révélation coranique a suscitée dès son apparition. (Georges Corm)
Économiste, spécialiste du développement des sociétés arabes, Ziad Hafez a exercé son métier dans le secteur privé et au sein d’organisations internationales. Auteur de plusieurs études et analyses, il enseigne à l’Université Américaine de Beyrouth. Secrétaire Général du Forum Nationaliste Arabe, il est également le directeur d’édition, depuis sa fondation en 2007, d’une revue trimestrielle Contemporary Arab Affairs, publiée à Londres sous l’égide du Centre d’Études de l’Unité Arabe.
ISBN 10 : 2705338616
ISBN 13 : 9782705338619
Collection :
VariaPages : 390
Format (mm) : 160x240
Poids : 640g
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Islam,
exégèse,
al-Afghani,
nahda,
Taha,
Shahrour,
al-Qumni
Pages d'histoire de l'Iran
Auteur(s) : BAYAT MOSSADEGH Abdol-Majid
Prix (TTC) : 31 €
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Parution : 2012
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Mohammad Mossadegh, Premier Ministre de l'Iran de 1951 à 1953, joua un rôle clef dans la vie politique iranienne du XXe siècle. Cet ouvrage met en lumière sa lutte pour des lois justes dans le respect du droit, des libertés collectives et individuelles, ainsi que sa volonté de délivrer l’Iran de la main mise étrangère, notamment Britannique.
Issu d'une famille de riches propriétaires terriens, il dispose de trois villages agricoles (ou deh) à une centaine de kilomètres de Téhéran. En 1921, il fait construire, en limite de ses terres, un village à l'usage des ouvriers agricoles, auquel il donne le nom de son fils, Ahmad-Âbâd, qui l'a aidé pour la conception des lieux. Ahmad Abad, étroitement lié au destin de Mossadegh, fut sa prison par deux fois, puis son mausolée.
Né en 1925 à Téhéran, Abdol-Majid Bayat Mossadegh est diplômé de l’école des Hautes Finances de Darai, en Iran. Il poursuit des études d’économie politique à l’Université de Genève ainsi que des cours d’architecture à l’École Beaux-arts dans cette même ville. Il dirige, en tant que superviseur, l’hôpital Nadjmieh à Téhéran. En 2000, il crée, à Genève, la Fondation Mossadegh.
ISBN 10 : 2705338586
ISBN 13 : 9782705338589
Collection :
VariaPages : 372
Format (mm) : 160x240
Poids : 600g
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
biographie
Notes sur la Geste hilalienne et ses héros
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 17 €
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Parution : 2012
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« La Geste hilalienne, c’est l’Iliade des Arabes », disait en connaisseur Tâhar Guîga.
Ce récit d’une ampleur exceptionnelle raconte l’histoire des « Fils de Hilâl », un peuple de grands pasteurs nomades originaires des déserts d’Arabie. Répandue sur une aire géographique considérable, la Geste s’est diversifiée ; en témoignent ses modes de transmission fondés sur l’oralité (tradition poético-musicale d’Égypte)
ou, au contraire, sur la lecture d’un manuscrit (Syrie). L’auteur s’attache à la caractérisation de trois des personnages centraux, montrant les préférences que leur accordent traditionnellement, du Mashriq au Maghrib, les amateurs de la Geste.
ISBN 10 : 2705338918
ISBN 13 : 9782705338916
Collection :
VariaPages : 40
Format (mm) : 210x210
Illustrations : illustrations couleur
Discipline :
Littérature-Histoire des textes
Auteur(s) : LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2012
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Là n’est pas le moindre des paradoxes : les deux tiers des noms usuels des étoiles aujourd’hui consignés dans les listes stellaires du monde entier ont une origine arabe mais l’imaginaire que recèlent ces noms est largement méconnu.
Voilà une invite à donner une présentation de l’uranographie arabe. Or celle-ci présente une dualité profonde qui résulte d’un processus historique singulier. C’est seulement au VIIIe siècle de notre ère que les Arabes héritent de l’astronomie grecque avec sa division caractéristique de la voûte céleste en 48 constellations. Mais ils possèdent déjà une uranographie originale, une manière de découper le ciel fondée sur un système qui leur est propre, celui des manāzil al-qamar ou « stations lunaires ». Cette uranographie est elle-même le résultat d’un long processus de formation de figures mythologiques astrales antiques, enrichi d’apports mésopotamiens et araméens, ces derniers contenant à leur tour un fort syncrétisme gréco-mésopotamien. Ce ciel original des anciens Arabes, qui continuera à se développer même après l’adoption du système grec par l’astronomie savante, est à la base d’un ciel arabe traditionnel parfaitement identifiable. Mais vient s’y s’ajouter le ciel hérité des Grecs, dans le cadre duquel se déploie une nouvelle nomenclature stellaire. Cela confère à l’uranographie arabe un caractère mixte, profondément duel. Et ses deux composantes, l’arabe traditionnelle et la gréco-arabe, expliquent chacune pour moitié les appellations stellaires que nous devons aux Arabes.
Roland Laffitte s’intéresse tout particulièrement à l’intériorité réciproque des civilisations et des cultures des deux rives de la Méditerranée ainsi qu’au dialogue des sociétés qui s’en réclament. Il mène actuellement, dans le cadre de la SELEFA (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises et Arabes), des travaux concernant d’une part les mots empruntés aux langues arabe et orientales, et se rapportant d’autre part à l’histoire
de la formation de notre voûte céleste, sa nomenclature et son imaginaire,
et cela de Babylone à nos jours.
ISBN 10 : 2705338659
ISBN 13 : 9782705338657
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 292
Format (mm) : 160x240
Poids : 470g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
ciel,
uranographie,
astronomie,
mythologie
Une histoire de la législation
Auteur(s) : SEGRET Guillaume
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2012
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Lorsque s'éffondre, à la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman vaincu, les ambitions des grandes puissances européennes, vainqueurs du conflit mondial, engagent un processus de partage des territoires libérés. De ce partage, négocié entre la France et la Grande-Bretagne dès avant le début de cette guerre, la France recevra la Syrie et le Liban. Validant lors de la conférence de San Remo, le 25 avril 1920, le partage du Moyen-Orient entre Français et Britanniques, la Société des Nations donne mandat au Gouvernement français sur le fondement de l'article 22 du Pacte de la Société des Nations d'administrer la Syrie et le Liban en son nom.
Au titre de cette mission d'aide et de conseil quelle assure auprès des Gouvernements syrien et libanais, la France se voit imposer par la Déclaration de mandat l'obligation d'élaborer une nouvelle législation sur les antiquités. De la sorte, la règlementation des antiquités et l'administration chargée de son application mises en place par l'Empire ottoman dans les territoires sous son autorité, jugées trop peu libérales au goût des Européens, laisseront la place à une législation plus favorable aux intérêts des puissances archéologiques européennes, au premier rang desquelles règnent la France et la Grande-Bretagne. Fallait-il y voir une volonté de leur part de s'emparer de la richesse archéologique du sous-sol des territoires libanais et syrien ?
À l'heure où se multiplient les demandes de restitution et les réflexions sur le statut juridique des collections, le présent ouvrage, loin d'apporter une analyse exhaustive de l'histoire de la législation des antiquités en Syrie et au Liban sous le Mandat français, présente les textes fondateurs régissant le patrimoine culturel de ces pays et leur application, parfois intéressée, par le mandataire franaçais.
Sensibilisé aux préoccupations de protection du patrimoine culturel, Guillaume SEGRET a étudié le droit et l'histoire de l'art à l'Université Panthéon-Sorbonne. Cette étude clôture au parcours universitaire concerné tant par les milieux juridiques et judiciaires que par les institutions culturelles et le marché de l'art.
ISBN 13 : 9782705338626
Traduction : .
Collection :
VariaPages : 263
Format (mm) : 160x240
Poids : 440g
Illustrations : 10pl., 8 cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
droit,
archéologie,
colonisation,
patrimoine,
art
Volume 1
Auteur(s) : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2012
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La tâche de l’Université n’est pas de se mettre à la mode, ni de plaire au Pouvoir ni de courir après le buzz ou les honneurs, d’ailleurs bien en vain! L’Université ne doit pas être une entreprise. Son devoir est la critique, et, en particulier, la critique du supposé savoir. La linguistique s’est construite contre les grammaires, et pour en montrer les limites : mais on n’enseigne ni les unes ni l’ « autre » à ceux qui vont enseigner les langues : on préfère – c’est d’époque – l’enseignement de techniques de colmatage ou de maquillage intellectuel. Ce petit texte dit pourquoi nous ne pouvons plus accepter un héritage impossible sans trahir nos engagements.
Étudiant à Montpellier, où il a validé quelques maîtrises (philosophie, psychologie, ethnologie, sociologie, lettres et linguistique), complétées par des études de théologie et de langues diverses, Jean Loubatières a obtenu un doctorat de IIIème cycle sur la langue des Gitans ; il a ensuite soutenu sa thèse de doctorat sur les terminologies linguistiques occidentales. Jean Loubatières enseigne la linguistique et la langue française à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales et à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès au Maroc.
ISBN 10 : 2705338810
ISBN 13 : 9782705338817
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 252
Format (mm) : 160x240
Poids : 400g
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
afrique,
controverse
Musique et musiciens de villages en Turquie méridionale
Auteur(s) : CLER Jérôme
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2011
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Les Yayla sont les estives où les yörük, nomades et semi-nomades turkmènes, mènent leurs troupeaux au mois de mai, dans de longues transhumances ; et c’est plus souvent, désormais, le lieu où ces nomades ont fini par se sédentariser. Ainsi, au sud-ouest de la Turquie, non loin de la Méditerranée, dans quelques yayla du Taurus occidental, des musiciens répètent à l’envi de petites musiques formulaires pour inciter des parents ou amis à danser. Ceux-ci enchaînent les figures bras levés, en tournoyant, sur un cycle de quatre pas, dont un suspendu. La musique du lieu révèle son charme discret, mais irrésistible : une métrique boiteuse omniprésente, des mélodies dont l’ambitus ne dépasse guère une sixte, et qu’il est difficile au premier abord de distinguer entre elles, tant les lois combinatoires de leur formation sont subtiles. Ainsi ces anciens nomades suspendent-ils le temps, en l’enfermant dans le cercle de la répétition, de la ritournelle.
L’ethnomusicologue, venu là d’abord pour apprendre les secrets du bağlama, petit luth emblématique de cette société, y rencontre l’amitié indéfectible des maîtres de musique, derniers témoins de la vie pastorale d’antan. Ensemble ils interrogent le devenir et les mutations de cette société, depuis le passé préservé dans les mémoires, jusqu’au présent ethnograhique ; en s’immergeant dans le temps vécu, en épousant ses rythmes, l’ethnomusicologue apprend à capter les vibrations et les intensités qui traversent ce territoire, à saisir les enjeux esthétiques et politiques qui s’y expérimentent. La monographie qui en résulte part de ce petit pays de danseurs, de ses conceptions musicales, de ses habitus, en explorant les concepts de rythme, de territoire, de minorité. Interrogeant la nature profonde de ce monde rural qui reste fort peu étudié par l’anthropologie, l’auteur propose une « géomusicologie » : car la musique est ici non seulement objet d’étude, mais aussi trait d’union entre un paysage et les hommes qui l’habitent.
Après des études littéraires - agrégation de Lettres Classiques - et des premières recherches dans le domaine du Moyen-âge byzantin, la rencontre d’un grand maître du saz turc, Talip Özkan, et l’apprentissage de cet instrument ont peu à peu conduit Jérôme Cler à séjourner en Turquie pour accéder aux « sources vivantes ». Il en fait sa profession d’ethnomusicologue. Il est actuellement maître de conférences en ethnomusicologie à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris 4).
ISBN 10 : 2705338500
ISBN 13 : 9782705338503
Collection :
VariaTome : livre + cd
Pages : 354
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Musicologie
L'anémone pourprée
Auteur(s) : FEVRET Jean-Marc
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2011
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Travaillant sur l’évolution du développement libanais entre le lendemain de l’indépendance (1943) et la veille de la guerre qui a disloqué ce pays (1975-1990), nous avons été renforcé par cette étude dans l’idée de la fragilité d’un processus historique. Celle-ci nous a renvoyé à un « mythe libanais », né entre la Montagne et la Mer, entre les mondes grec, phénicien, égyptien. La métaphore du développement libanais pendant cette période serait peut-être celle de la fleur d’Adonis. L’épanouissement prometteur, récurrent et éphémère de l’anémone s’est nourri d’un dynamisme, d'une volonté et d’une réflexion poussés et convergents. Sa pourpre n’a pu échapper aux contraintes du temps, celles du court terme et du passé. Il s’agit d’une histoire du Liban, d’une période où le pays pouvait encore hésiter entre ce qu’un de ses pères fondateurs, Michel Chiha, a appelé sa vocation libérale et le choix d’un régime plus structuré et d’une économie plus diversifiée, incarné par la présidence de Fouad Chéhab (1958-1964).
Pour éclairer ce débat, toujours crucial dans l’évolution du pays, cette étude a associé l’économie, la géographie ou encore les histoires sociale et politique à l’histoire culturelle. Cela permet de confronter des concepts - comme le développement et l’émergence - et des acteurs - comme les hommes politiques et les intellectuels - à la toile des faits. C’est une façon de tisser l’histoire en dégageant des spécificités multiples, celles d’un pays souvent prisonnier des lieux communs (comme le « miracle libanais » ou « l’âge d’or du Liban »). C’est une façon de rendre hommage aux Libanais en proposant une lecture de leur complexité.
Docteur en Histoire, Jean-Marc Fevret enseigne en classes préparatoires HEC (à Aix-en-Provence depuis 1988) et à l’Institut Hannah Arendt (depuis 1998 dans des DESS puis des Masters
de Géopolitique de l’Université de Marne-La-Vallée). Il a orienté ses recherches vers une démarche pluridisciplinaire centrée sur l’histoire, dans le laboratoire « Analyse Comparée des Pouvoirs »
de l’Université de Paris-Est Marne-La-Vallée.
ISBN 10 : 2705338497
ISBN 13 : 9782705338497
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-Géographie
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2011
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« Aujourd’hui il n’y a plus d’ailleurs (sinon une forêt fraîchement abattue, ou un livre déniché par hasard),
Marco Polo ne quitterait pas Venise, il apprendrait des langues. », écrit Gérard Macé dans Leçon de chinois.
L’épuisement d’une longue tradition qui s’est construite autour d’un ailleurs essentiellement géographique donnant jour à toute la littérature viatique cède la place à un autre type de voyage dont la destination est une langue étrangère et lointaine. En effet, aujourd’hui, pour de nombreux écrivains français, héritiers de Segalen, de Claudel et de Michaux, les langues orientales représentent des îles nouvelles à explorer, d’une manière réelle ou imaginaire. Si certains écrivains français comme Gérard Macé ou Roland Barthes ont choisi les idéogrammes de l’Extrême-Orient, d’autres, comme Claude Ollier ou encore Louis Aragon ont suivi la caravane de la langue arabe et de ses différents dialectes.
Le résultat est impressionnant : il ne s’agit plus comme au XIXe siècle dans le meilleur des cas de donner la parole à l’étranger ou d’inventer des mots, mais d’ouvrir à un renouvellement des formes linguistiques, poétiques et narratives, à l’éclatement des genres, au brassage des modèles textuels. Si ce détour par l’Orient
des langues dévoile chez certains un Orient secret puisant ses sources dans les souvenirs les plus intimes, il se traduit chez d’autres par une reconquête de la totalité grâce à la recréation d’une Babel heureuse, déculpabilisée et ouverte sur le monde. Cette fascination essentiellement poétique et textuelle, désintéressée pour ainsi dire, permet de nuancer les thèses qu’Edward Said développe dans Orientalism.
Ridha Boulaâbi est docteur en littérature française et comparée de l'Université Jules Verne de Picardie. Ses domaines de recherche portent sur les littératures française, francophone et arabe contemporaines.
ISBN 10 : 2705338462
ISBN 13 : 9782705338466
Collection :
VariaPages : 538
Format (mm) : 155x240
Poids : 780g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
moyen-orient,
francophonie,
orientalisme