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Auteur(s) : Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2024
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le
point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le
syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Les sources syriaques qui nous sont parvenues émanent dans leur grande majorité des élites ecclésiastiques et savantes. Il était donc naturel que les études syriaques se focalisent d’abord sur les doctrines et les pratiques normatives promues par ces auteurs. Au sein de ce champ d’étude, une autre veine historiographique s’est concentrée sur la magie et les sciences occultes. L’adjectif « populaire », entendu dans ces deux acceptions de « répandu » et de « relatif au peuple », est appliqué ici à la notion de religion afin de proposer un autre angle de vision : à travers des textes mais aussi des fresques, des graffitis et des objets magiques, les auteurs mettent en lumière la religion d’un monde mal connu, celui des chrétiens ordinaires de tradition syriaque. Des acteurs tels que les femmes et les paysans, souvent illettrés et donc exclus de la culture ecclésiastique savante et, de ce fait, en grande partie négligés par les chercheurs contemporains, parviennent pourtant à prendre corps au fil des chapitres de ce volume. Les différents contributeurs démontrent qu’« illettré » ne signifiait pas « ignorant » et que « populaire » ne rimait pas nécessairement avec « subversif ». Un autre rapport à l’écrit, à la piété et aux pouvoirs surnaturels émerge plutôt de l’examen des sources, souvent inédites ou sous-exploitées. Enfin, des rituels parfois en marge de la liturgie des Églises institutionnelles sont étudiés ici comme certains rites funéraires, des pratiques magiques et différents aspects du culte des saints.
La multiplicité des approches et des sources convoquées offrira aux syriacisants mais aussi aux historiens et aux folkloristes spécialistes d’autres domaines une première exploration de la religion chrétienne telle qu’elle était vécue au Proche-Orient, de l’Antiquité tardive à la période ottomane. La bibliographie chrono-thématique qui clôt le volume leur permettra de s’orienter dans ces champs encore nouveaux pour les études syriaques.
ISBN 10 : 2705341312
ISBN 13 : 9782705341312
Collection :
Études syriaquesPages : 450
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
études syriaques ,
magie,
sciences occultes,
religion,
Proche-Orient,
christiannisme
Autour du manuscrit Supplément turc 1200 d’Antoine Galland
Auteur(s) : DIAB-DURANTON Salam, DURANTON Henri
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2022
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Il n’est guère besoin de vanter l’apport d’Antoine Galland à la tradition des échanges entre Orient et Occident avant la Révolution. Sa traduction des Mille et une Nuits – roman qu’il était le premier à faire connaître au public européen – n’a cessé d’être rééditée du début du xviiie siècle à nos jours. Sur cette réputation universelle et ses nombreux travaux, il fut tacitement admis qu’il était un modèle d’orientaliste et à ce titre maîtrisait parfaitement arabe, turc et persan.
Nous avons voulu le vérifier à partir d’un curieux manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France, et à ce jour jamais exploité. Enregistré sous le titre Supplément turc 1200, il constitue la première étape d’une anthologie de proverbes arabes, turcs et quelques-uns en persan, qui n’a jamais vu le jour.
La double originalité de ce manuscrit, et qui en fait la valeur unique pour les spécialistes, c’est qu’il propose à chaque fois un proverbe arabe, turc ou persan, et la traduction de Galland au-dessous. De la sorte, il permet de tester les aptitudes linguistiques réelles du traducteur des fameuses Mille et une Nuits, ce que de nombreux travaux antérieurs n’avaient pas réussi à faire et également de suivre, sur le vif, un traducteur au travail.
Chemin faisant, l’enquête s’est élargie. La tentative de Galland a été replacée dans une tradition qui remonte à l’époque humaniste. Par ailleurs, elle permet de mieux comprendre le désir novateur de cet érudit d’instaurer un dialogue entre deux univers culturels se rejetant souvent l’un l’autre parce qu’ils ne se connaissaient pas ou très mal.
Salam Diab-Duranton est professeure des universités en Linguistique arabe à l’université Grenoble Alpes. Ses recherches portent principalement sur la lexicographie et la lexicologie de l’arabe standard et dialectal. Ses domaines d’investigation scientifique s’étendent également à la littérature populaire du Mashreq, notamment l’étude des proverbes. Elle a publié aux Éditions Geuthner Proverbes et locutions figées : description et catégorisation et Substitution et créativité lexicales en arabe : compilation, théorisation, restructuration.
Henri Duranton est maître de conférences retraité de l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Sa participation à l’édition d’Antoine Galland est dans la suite logique de sa publication, en trois volumes, des voyages de Paul Lucas qui fut le contemporain de Galland, et qu’il a dû croiser sur les routes de l’Empire ottoman qu’ils ont tous deux sillonnées.
Nicolas Vatin est historien de l’Empire ottoman, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EPHE, PSL.
ISBN 10 : 2705340940
ISBN 13 : 9782705340940
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
proverbe,
Antoine Galland,
Orient,
Occident,
orientalisme,
Supplément turc 1200,
Mille et une Nuits
De la Perse et de l’Égypte antique au Moyen-Âge
Auteur(s) : CRÉPIN Denis
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2022
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Si l’alchimie ne saurait être une science permettant, grâce à quelques recettes, de fabriquer de l’or, c’est véritablement un art sacré. L’adepte qui s’y livre vit une relation de type mystique avec la matière. Il y perçoit la trace du Créateur à travers la mise en évidence d’une présence immatérielle, germe de l’unité, caché dans le chaos. Pour l’alchimiste, l’Œuvre est à la fois travail intérieur, chemin spirituel tortueux vers l’unité et travail extérieur, symbolisé par l’activité en laboratoire qui peut prendre toute forme. La base du processus alchimique où lumière et ténèbres sont complémentaires, est l’union des contraires. La matière est considérée comme un substrat passif qui renferme une puissance agissante, l’âme, miroir du divin, qui sollicite la participation de l’alchimiste au dessein du Créateur.
Cet ouvrage se base sur les écrits des anciens alchimistes, de la Perse et de l’Égypte antique au Moyen-Âge musulman et chrétien. Le processus du Grand Œuvre y est décrit, ainsi que les principes mis en avant dans les écrits : les astres, les quatre éléments, les substances matérielles et les symboles. Une grande place est donnée à l’âme considérée comme une force vitale endormie dans la matière et grâce à ce subtil intermédiaire, l’union des opposés que sont l’esprit et la matière est rendue possible. La totalité, symbiose de l’esprit, de l’âme et du corps, donne alors accès à la Pierre philosophale.
Denis Crépin, docteur vétérinaire, homéopathe, licencié en théologie et médiéviste, est passionné par la recherche historique des cheminements spirituels qui permettent d’ouvrir une brèche pour une meilleure connaissance du mystère de l’être humain. Il a publié aux éditions Geuthner deux ouvrages sur le catharisme : le premier sur son origine Aux sources du catharisme, Genèse et développement d’un mouvement hétérodoxe, en 2014, l’autre sur la réaction de l’Église et sur l’Inquisition Les Frères Prêcheurs et le catharisme albigeois, en 2017.
ISBN 10 : 2705340889
ISBN 13 : 9782705340889
Pages : 254
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
Alchimie,
mystique,
lumière,
divin,
Perse,
Egypte,
moyen-age,
pierre philosophale
Embargos et blocus au Moyen-Orient
de 1948 à nos jours
Auteur(s) : ANDRÉ-DESSORNES Carole
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2022
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De Troie à Jérusalem en passant par Babylone, Tyr, Carthage ou Constantinople : blocus, embargos et autres sanctions s’égrènent et se succèdent dans la région du Moyen-Orient et du pourtour méditerranéen. Depuis 1948, ils concernent désormais les États : de l’Iran à la Syrie en passant par l’Irak et jusqu’en Libye.
Contre le vacarme des anciens assauts, c’est bien le silence de nos sociétés en quête de sensationnalisme qui domine – d’où le choix du titre « Guerres silencieuses ». Pas d’effusion de sang, d’explosions, de bombardements, mais les conséquences de ces blocus ou embargos n’en sont pas moins terribles.
Cet ouvrage n’est pas exhaustif. Il a le mérite d’offrir une vue d’ensemble doublée d’une analyse critique des politiques quasiment contreproductives quant aux objectifs premiers mais aux effets ô combien dévastateurs pour les populations.
Carole André-Dessornes est géopolitologue, spécialiste des rapports de forces & violences au Moyen-Orient et zones limitrophes.
Chercheure associée à la FRS, chargée de cours à l’Institut Catholique de Paris, elle est conférencière en géopolitique depuis 2001. Elle intervient sur la géopolitique du Moyen-Orient à l’EMSOME (État-major pour l’Outremer et l’Étranger) depuis 2009.
Elle forme également le personnel soignant et médecins des hôpitaux psychiatriques (EPS de Ville-Évrard, GHU de PARIS Psychiatrie & Neurosciences) sur la géopolitique, les violences et conséquences traumatiques sur les civils et militaires et a déjà publié plusieurs autres ouvrages sur la Géopolitique et le Moyen-Orient.
ISBN 10 : 2705341015
ISBN 13 : 9782705341015
Pages : 168
Format (mm) : 157x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
embargos,
guerre,
blocus,
Moyen orient,
silence
entre Orient et Occident
Auteur(s) : Collectif, CHEVALIER Marie-Anna
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2020
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La territorialité au Moyen Âge est une vaste question débattue depuis plusieurs décennies par les historiens. Cette thématique n’avait cependant jamais été abordée en tant que telle pour les ordres religieux-militaires dans une étude d’ensemble couvrant une grande partie du monde chrétien médiéval.
Cette œuvre collective, réunissant les travaux d’historiens et d’historiens de l’Art spécialistes des ordres militaires en Orient et en Occident, a pour objectif d’engager une réflexion de fond pour comprendre la relation que les quatre principaux ordres – Temple, Hôpital, Sainte-Marie des Teutoniques, Saint-Lazare – entretiennent avec les territoires qu’ils occupent ou ceux dans lesquels ils s’insèrent. Elle considère la manière dont leur présence s’inscrit dans ces lieux, les rapports qu’ils établissent avec les populations qui y vivent, les réseaux relationnels locaux et régionaux qu’ils établissent, les particularités propres à leurs implantations en fonction de la période, du niveau d’échelle, de la zone géographique et des sociétés envisagées.
Différentes étapes ont marqué la perception de la territorialité au Moyen Âge, avec des périodes de mutation en Occident, entre les xie et xiiie siècles, impulsées par la réforme grégorienne, ou encore à travers les bouleversements provoqués par les croisades en Méditerranée orientale et la création d’États latins dans le Levant, États dont les besoins criants ont suscité l’apparition de ces ordres au caractère spécifique au xiie siècle. Dans ces nouveaux pays sans cesse en conflit et toujours en sursis, l’enjeu principal est la sauvegarde de terres à haute dimension symbolique.
Avec les contributions de
Carlos de Ayala Martínez, Elena Bellomo, Jochen Burgtorf, Damien Carraz, Marie-Anna Chevalier, Loïc Chollet, Nicholas Coureas, Simon Dorso, Joan Fuguet Sans, Sylvain Gougenheim, Rafaël Hyacinthe, Philippe Josserand, Carme Plaza Arqué
ISBN 10 : 2705340506
ISBN 13 : 9782705340506
Pages : 430
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
territorialité,
Moyen Âge,
ordres religieux-militaires ,
chrétien,
histoire,
ordres militaires,
conflit
(VIe s. av. J.-C. – IIe s. apr. J.-C.)
Auteur(s) : GIRARDIN Michaël
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2020
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Culture archéologique du judaïsme ancien
Cette collection se conçoit comme un ensemble d’études thématiques circonscrites aux traces archéologiques du judaïsme ancien et leurs interprétations. Chaque volume cherche à ordonner le matériel archéologique exhumé sur un sujet donné afin de contribuer à caractériser la culture d’hommes et de femmes qui se perçoivent et/ou qu’on perçoit comme juifs ou juives dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
La collection s’inscrit dans la perspective de la culture archéologique, c’est-à-dire l’étude d’un ensemble d’objets jugés significatifs et présentant une récurrence d’un site archéologique à l’autre, à une époque donnée plus ou moins longue et dans un ensemble géographique à définir, qui caractérise une société ou un groupe humain. Chaque volume constituant un pan matériel de la culture du judaïsme ancien.
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » : cette phrase bien connue des Évangiles s’éclaire d’un jour nouveau à mesure que se poursuivent les enquêtes historiques portant sur la fiscalité en Judée du tournant de notre ère.
Cette première synthèse complète sur la fiscalité de Judée invite à se demander si cette matière froide et technique ne serait pas, au contraire, une matière brûlante, « éveilleur de révoltes », à la fois un reflet et un condensé des complexités économiques, politiques, sociales voire théologiques ?
Quels sont les impôts prélevés ? Quels sont les moyens de paiement ? Est-il vrai que le temple de Jérusalem n’acceptait que les shekels de Tyr ? Pourquoi l’impôt romain dérangeait-il les contemporains de Jésus ? Quelle est la place des relations financières dans l’histoire politique de la Judée ? Ces questions, parmi tant d’autres, reçoivent ici une réponse à la fois à jour des découvertes les plus récentes et accessible au public spécialiste autant que curieux.
Michaël GIRARDIN est agrégé d’histoire et docteur en histoire ancienne. Il est maître de conférences en histoire ancienne à l’Université du Littoral depuis 2019. Ses travaux portent sur la situation fiscale et sur les enjeux sociaux, politiques et théologiques de la fiscalité en Judée au tournant de notre ère.
ISBN 10 : 2705340544
ISBN 13 : 9782705340544
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
fiscalité,
judaisme,
archéologie,
antiquité,
moyen-age,
finances,
shekels,
histoire,
théologie
Héritage et Transmission de -3300 à +1500
Auteur(s) : KHATER Antoine, DJEBBAR Ahmed
Prix (TTC) : 26 €
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Parution : 2020
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Les résultats de nombreuses recherches menées au cours des deux derniers siècles, concernant les sciences développées au Proche-Orient entre le -xxxiiie siècle (av. J.-C.) et le +xve siècle (ap. J.-C.), sont exposés dans cet ouvrage.
La première partie concerne la contribution fondamentale des cultures du Proche-Orient ancien à la naissance et au développement des sciences, entre le -xxxiiie siècle et le +viie siècle. La question de la transmission de ces sciences à d’autres civilisations de la Méditerranée, avant le +viiie siècle, se pose. Sur ce thème précis, les éléments fournis par les sources, sont complétés par l’étude d’hypothèses crédibles sur quelques aspects de cette transmission et semblent apporter un éclairage inédit.
La deuxième partie de l’ouvrage dresse, dans un premier temps, un bilan des connaissances portant sur les héritages anciens, à l’origine de la naissance d’une nouvelle phase scientifique et technologique au Proche-Orient, et ce à partir du +viiie siècle. Un autre, provisoire, éclaire le contenu de la tradition entre le +ixe et le +xve siècles ; période de grand développement scientifique au sein de l’empire arabo-musulman et sa civilisation, avec des prolongements significatifs hors de ses frontières, à l’Est et à l’Ouest.
Ahmed Djebbar est professeur émérite de Mathématiques et Histoire des Mathématiques à l’université de Lille. Ses recherches portent sur l’histoire des activités mathématiques de l’Occident arabo-musulman, en relation étroite avec celle de l’Orient.
Antoine Khater est professeur de Physique théorique, il a travaillé au CEA Saclay et aux universités de Paris VI Jussieu et du Mans. Ses recherches portent sur la Matière condensée et la nanophysique. Il s’intéresse également à l’Histoire des sciences en Mésopotamie.
ISBN 10 : 2705340636
ISBN 13 : 9782705340636
Pages : 220
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
sciences,
orient,
transmission,
connaissances,
héritages,
Proche-orient
Mélanges offerts à Daniel Lançon
Auteur(s) : Collectif, BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Placé sous le signe de « l’aménité des rencontres » entre collègues de France, du Maghreb, des États-Unis, ce volume réunit des contributions qui rendent hommage à Daniel Lançon, professeur des universités émérite à l’université de Grenoble Alpes. Reconnus en France et à l’étranger, ses travaux de recherche sur les transferts culturels entre Orient et Occident, sur les littératures française et francophone contemporaines, ont largement contribué aux débats autour de l’altérité, des identités contrariées, de « l’entre-deux », pour reprendre l’expression de Daniel Sibony.
En s’inscrivant dans le prolongement de ces réflexions, les contributions qui composent ce volume d’hommage viennent rappeler la complexité des rapports entre l’Europe et ses ailleurs linguistiques et culturels, face à une actualité marquée par les crispations identitaires et par la peur de l’autre, désigné comme foncièrement étranger. Faisant entendre de nombreuses « voix d’Orient », cet ouvrage propose des formes de dépassement, permettant de sortir du manichéisme qui nourrit aujourd’hui certaines approches racialisantes. À l’instar de Gérard de Nerval, les contributeurs tiennent à montrer que « l’Orient est moins éloigné de nous que l’on ne pense ».
Ridha Boulaâbi
Avec les contributions de
Yves Bonnefoy, Ridha Boulaâbi, Guillaume Bridet,
Catherine Brun, Christiane Chaulet-Achour, Dominique Combe,
Ralph Heyndels, Kadidja Khelladi, Martine Mathieu-Job, Fouad Mehdi,
Anne-Marie Monluçon, Sarga Moussa, Patrick Née
ISBN 10 : 2705340100
ISBN 13 : 9782705340100
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Daniel Lançon,
Orient,
Europe,
aménité des rencontres,
littérature,
arts,
histoire,
orientalisme
entre confessionnalisme et laïcité
Auteur(s) : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2018
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Huit études sont ici rassemblées. Elles sont autant de facettes inédites de l’histoire du Liban. Elles mettent en avant, et pour la première fois, des personnes dont la pensée comme l’action méritent d’être relatées. Le Liban, et surtout sa capitale Beyrouth, est le personnage central de cet ouvrage : déjà État mais pas encore pays, attentif aux particularismes confessionnels de ses populations, mais aspirant à la mise en place d’un sécularisme tolérant et créatif.
De l’archevêque maronite ‘Abdallah al-Bustânî qui réclame pour le Liban la protection de la France à l’émir druze Mohammad Arslân, qui énonce les principes politiques indispensables à une bonne gouvernance en passant par les œuvres sociales des missionnaires occidentaux, des hommes et des femmes agissent. Les francs-maçons, influencés par la philosophie des Lumières, s’essaient aussi à une entreprise nouvelle au Proche-Orient : le dialogue entre les religions mais aussi la rencontre de la foi et de l’esprit laïque. Beyrouth apparaît alors, en cette seconde moitié du xixe siècle et jusqu’à la veille de la Grande Guerre, comme le ferment d’une espérance. Perdure-t-elle aujourd’hui ?
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du xixe siècle dans le monde arabe, notamment sur la province ottomane de Syrie. Il est rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités. Membre de plusieurs sociétés savantes La société historique libanaise, Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association), il a enseigné un an à UCLA (University of California Los Angeles) et a organisé un important colloque pour le 300e anniversaire de la Franc-maçonnerie moderne.
ISBN 10 : 2705339852
ISBN 13 : 9782705339852
Collection :
VariaPages : 220
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Histoire du Liban,
Beyrouth,
Empire ottoman,
Franc-maçonnerie,
Druses,
Missions au Proche Orient,
Mohammad Arslan,
Laïcité
Auteur(s) : Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2018
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Langage universel, la musique constitue l’un des attributs privilégiés de l’espèce humaine. L’histoire étudiée dans ce livre s’étend sur une longue durée puisque deux millénaires séparent Enḫeduanna, la princesse musicienne fille de Sargon d’Agadé et l’auteur du Livre de Daniel. C’est une très large séquence historique, mais dans un cadre géographique constant que l’on peut définir comme s’étendant du rivage méditerranéen à l’ouest aux monts du Zagros à l’est et de l’Anatolie au nord jusqu’au Golfe persique au sud. Les évolutions sociétales, religieuses et techniques advinrent sur le fond commun de la « civilisation des Sémites ».
La musique, aspect capital de cette civilisation, est un bon exemple de la manière dont évolue un art tout en restant dans une pérennité de transmission. On constate une persistance certaine des instruments dont les cordes – lyres et harpes – traversent l’espace et le temps, depuis Sumer au troisième millénaire jusqu’à Jérusalem au premier. Malgré une certaine uniformité de l’art musical dans les lieux et temps qui intéressent notre étude, on perçoit des particularités locales, des spécialisations, des lieux qui étendent leur influence par la formation que l’on y reçoit. Les musiciens répandaient leur savoir et leurs techniques, leur vocabulaire aussi.
Le chant, les instruments, mais aussi la danse comme expres-sion de joie en même temps qu’acte cultuel, nous permettent de mieux comprendre ces civilisations qui ont si profondément marqué la suite de l’Histoire.
Historien, diplômé de l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, ainsi que des Universités de Strasbourg et de Poitiers, Lucien-Jean Bord est vice-président de la Société Mabillon et directeur de la collection Orients Sémitiques.
ISBN 10 : 2705340018
ISBN 13 : 9782705340018
Collection :
Orients sémitiquesPages : 228
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Proche-Orient
Le Liban de 1946 à 1990
Auteur(s) : MALSAGNE Stéphane
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2017
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Pourquoi le Liban est-il le seul pays arabe du Moyen-Orient à n’avoir jamais rompu ses relations diplomatiques avec la France depuis la fin de la Seconde guerre mondiale ? En quoi la relation franco-libanaise si privilégiée et si diverse par son contenu, a-t-elle profondément contribué à fabriquer l’histoire même du Liban contemporain ? Quels regards et contributions les différents ambassadeurs de France ont-ils apporté à la construction de cette histoire ? Pourquoi la France a-t-elle progressivement perdu son image de protectrice privilégiée des chrétiens du Liban au fil des années de guerre ? Quelles furent plus globalement les lignes directrices et les inflexions de la diplomatie française au Liban de 1946 à 1990 ?
Autant de questions majeures auxquelles cet ouvrage, à partir d’archives inédites, tente d’apporter des éléments de réponses.
« Il nous en apprend aussi beaucoup sur des dimensions méconnues de la diplomatie française au Levant : le rôle des “conseillers orientaux”, des agents recrutés localement, servant sous plusieurs ambassadeurs successifs, aux réseaux d’influence entretenus avec soin (...). Sur tous ces aspects, et bien d’autres, Sous l’œil de la diplomatie française constitue une somme à la fois accessible, dense et nourrie ». Jean-Pierre Filiu
ISBN 10 : 2705339814
ISBN 13 : 9782705339814
Collection :
VariaPages : 338
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Diplomatie,
France,
Liban,
Moyen-Orient
L’invention du temple au Moyen-Orient ancien
Auteur(s) : CHANTEAU Julien
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2017
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Deus ex machina…
C’est au moyen d’un dispositif mécanique caché que surgissaient les dieux dans le théâtre grec. Une astuce dramatique qu’Aristophane raillait pour sa facilité, mais que les sciences des religions auraient tout intérêt à examiner de près. Pour le chercheur, l’analyse de la naissance des divinités dans le champ religieux consiste en effet à repérer, dans les sources achéologiques, l’entrée en scène d’une invention simple et révolutionnaire : le temple, véritable « machine à fabriquer du sacré » dont la structure, curieuse coïncidence, apparaît au Moyen-Orient au moment crucial du passage de la Préhistoire à l’Histoire.
Aussi est-il généralement admis que c’est la naissance des sociétés complexes qui a constitué le transformateur sacral donnant naissance aux premières religions polythéistes de l’Antiquité, dont les foisonnants panthéons sont le plus souvent conçus comme le reflet idéologique d’une organisation sociale de plus en plus diversifiée et hiérarchisée. Mais ne serait-on pas fondé à réexaminer ce schéma issu de l’anthropologie évolutionniste des religions pour lui adjoindre une autre thèse suivant laquelle le temple, par la manière inédite d’organiser le dialogue avec la surnature qu’il opère, serait tout autant un transformateur politique, avec pour horizon la naissance de l’état ?
S’appuyant sur l’étude des vestiges des plus anciens monuments religieux du Moyen-Orient et combinant des approches disciplinaires aussi variées que l’archéologie, l’anthropologie, la sémiologie et la médiologie, le présent ouvrage constitue une enquête sur les modalités concrètes d’apparition de ce monument-message singulier qu’est le temple et sur l’émergence des premières sacralités divines.
ISBN 10 : 2705339807
ISBN 13 : 9782705339807
Collection :
VariaPages : 246
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Divin,
Antiquité,
Moyen-Orient,
Préhistoire,
Histoire,
Archéologie,
Anthropologie,
Sémiologie,
Médiologie
Auteur(s) : AZHARI Valérie
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2016
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Le système « multiconfessionnel » au Liban, est lié au caractère communautaire et à la particularité de ce pays. Les événements historiques qui vont fonder le Liban mettent en avant le caractère complexe de son multiculturalisme et de son système consensuel. Cet ouvrage démontre surtout que les fondations de ce pays sont basées sur des décisions politiques « à chaud ».
Le Liban, terre du Proche-Orient au carrefour des civilisations, forme une sorte de couloir « fertile » entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Terre d’invasions, d’échanges ou de refuge il compose nécessairement avec les forces régionales. Tiraillé entre tendances « libanistes » et « unionistes » il n’a jamais pu prétendre à une société apaisée. Comme toujours dans les pays multiconfessionnels ou multiethniques, le clivage était vertical et la saga nationale, à peine centenaire, est grosso modo un récit de frictions entre divers groupes. L’histoire de la cohabitation et du vivre ensemble connaît trois temps.
Suite aux troubles confessionnels au xixe siècle, le Mont-Liban applique un nouveau système administratif. Druzes et maronites se partagent le pouvoir de la « principauté » sous le régime de la Moutassarifiah. En 1920, le Grand-Liban naît sous mandat français où différentes communautés se côtoient. Entre 1943 et 1946, le Liban devient indépendant. Cette indépendance s’accompagne d’une mise en place d’un modèle de gouvernance original, ou les différentes communautés se partagent le pouvoir et l’administration. C’est le Pacte national qui scelle le système multiconfessionnel déjà existant mais s’effrite jusqu’à éclater au début des années soixante-dix. Le pays devient le théâtre d’une guerre pour les autres ou toutes les communautés vont s’affronter. C’est l’Accord de Taëf en 1990 qui met fin à cet état de guerre et le Liban est a nouveau réuni sous un nouveau pacte du vivre ensemble. Le Liban s’est donc construit et se reconstruit politiquement sur un modèle multiconfessionnel original qui a ses limites. Ce système jusque-là inéluctable est-il une invention libanaise ou le fruit d’une circonstance de faits ?
ISBN 13 : 9782705339579
Collection :
VariaPages : 360
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
multiconfessionnel,
Liban,
Mont-Liban,
Grand-Liban,
Proche-Orient,
vivre ensemble
sous la direction de Sabine Mohasseb Saliba
Auteur(s) : Collectif
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2016
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Comment les chrétiens et les juifs firent-ils usage du waqf, cette institution juridique relative aux fondations pieuses du monde musulman,
d’autant que des restrictions législatives entouraient certains bénéficiaires de leurs fondations ? Revenons à cet égard à la définition même de cette institution emblématique du monde musulman et qui fut également adoptée par les chrétiens et les juifs vivant en terre d’islam dès le Moyen Âge.
Si les waqfs ou ḥabūs désignent communément ces fondations charitables et familiales, le terme waqf signifie plus précisément l’acte juridique par lequel un individu constitue une fondation pieuse, à partir d’une propriété bâtie ou agricole, pour soutenir des établissements charitables – religieux ou publics –, et/ou pour garantir la sécurité à des membres de sa famille. Or les chrétiens et les juifs avaient le droit d’établir des waqfs familiaux ainsi que des waqfs charitables au profit des pauvres de leur communauté mais pas d’en établir au profit de leurs lieux de culte et de leur clergé. Cette restriction n’empêchera cependant pas la fondation de nombreux waqfs au profit des lieux de culte et du clergé. C’est ce que nous révèlent notamment les diverses contributions de cet ouvrage qui réunit les actes du premier colloque international portant sur les waqfs des chrétiens et des juifs. Des contributions qui s’interrogent de même sur l’assimilation progressive de l’institution par ces communautés, une question d’autant importante que d’anciennes traditions et institutions juives et chrétiennes, relatives aux fondations pieuses, continuèrent à être adoptées parallèlement au waqf. Couvrant tout le pourtour méditerranéen, ces contributions s’étendent du Moyen Âge à l’époque contemporaine, mettant ainsi à jour la genèse, la consolidation, puis le devenir de cette institution chez les dhimmīs.
ISBN 10 : 2705339623
ISBN 13 : 9782705339623
Collection :
CollectifPages : 348
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Islam,
Moyen Âge. chrétiens,
juifs,
monde musulman,
fondation pieuse,
religieux
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur(s) : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Publication : Coédition: Alqalam
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur(s) : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Publication : alqalam
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
Anthologie de textes de 1700 à 1914
Auteur(s) : LANÇON Daniel, LANCON Cécile
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2015
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Terre d’Orients multiples (hébraïque, chrétien par les ermites et les moines de Sainte-Catherine, arabe musulman, ottoman, colonial européen, égyptien moderne,...), terre des Bédouins mais aussi cœur culturel de l’Occident-Orient des civilisations du Livre, le Sinaï, espace tendu entre Afrique et Asie via l’isthme de Suez et la mer Rouge, tout autant séparation que passage, est un monde sauvage et hostile aux voyageurs jusqu’au début du XXe siècle.
Du Caire ou de Jérusalem au Mont Sinaï, de Jérusalem au Caire (ou l’inverse) par le Sinaï-Nord et l’isthme de Suez et, plus rarement, de Suez à l’Arabie en longeant les côtes de la Mer Rouge, voyageuses et voyageurs effectuent un pèlerinage chrétien (s’interrogeant sur la localisation du Mont Moïse, le parcours de l’Exode, le schisme orthodoxe) ; font partie de missions scientifiques (archéologiques, historiques, géologiques, géographiques) ; découvrent les nombreuses écritures pariétales et des manuscrits anciens ; traversent les déserts, escaladent de rudes montagnes. Ces récits apportent en outre des témoignages très intéressants sur les populations rencontrées (nomades et sédentaires arabes, moines), les réalités de leur vie quotidienne, leurs pratiques sociales et culturelles comme leurs croyances.
Dispersés dans de nombreux ouvrages sur l’Orient, le Levant, la Terre-Sainte, l’Arabie Pétrée, ces récits en langue française du Voyage au Sinaï sont rassemblés ici pour la première fois.
Daniel Lançon est professeur de littératures française et francophones à l’Université Stendhal-Grenoble 3, ses domaines d’étude sont la poésie française moderne et contemporaine, la littérature des voyages, les francophonies proche-orientales.
ISBN 13 : 9782705339036
Collection :
VariaPages : 304
Format (mm) : 160x240
Poids : 400g
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Égypte,
Exode,
récit,
voyageur,
Orient,
Suez,
Mer rouge,
Sainte Catherine
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2011
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« Aujourd’hui il n’y a plus d’ailleurs (sinon une forêt fraîchement abattue, ou un livre déniché par hasard),
Marco Polo ne quitterait pas Venise, il apprendrait des langues. », écrit Gérard Macé dans Leçon de chinois.
L’épuisement d’une longue tradition qui s’est construite autour d’un ailleurs essentiellement géographique donnant jour à toute la littérature viatique cède la place à un autre type de voyage dont la destination est une langue étrangère et lointaine. En effet, aujourd’hui, pour de nombreux écrivains français, héritiers de Segalen, de Claudel et de Michaux, les langues orientales représentent des îles nouvelles à explorer, d’une manière réelle ou imaginaire. Si certains écrivains français comme Gérard Macé ou Roland Barthes ont choisi les idéogrammes de l’Extrême-Orient, d’autres, comme Claude Ollier ou encore Louis Aragon ont suivi la caravane de la langue arabe et de ses différents dialectes.
Le résultat est impressionnant : il ne s’agit plus comme au XIXe siècle dans le meilleur des cas de donner la parole à l’étranger ou d’inventer des mots, mais d’ouvrir à un renouvellement des formes linguistiques, poétiques et narratives, à l’éclatement des genres, au brassage des modèles textuels. Si ce détour par l’Orient
des langues dévoile chez certains un Orient secret puisant ses sources dans les souvenirs les plus intimes, il se traduit chez d’autres par une reconquête de la totalité grâce à la recréation d’une Babel heureuse, déculpabilisée et ouverte sur le monde. Cette fascination essentiellement poétique et textuelle, désintéressée pour ainsi dire, permet de nuancer les thèses qu’Edward Said développe dans Orientalism.
Ridha Boulaâbi est docteur en littérature française et comparée de l'Université Jules Verne de Picardie. Ses domaines de recherche portent sur les littératures française, francophone et arabe contemporaines.
ISBN 10 : 2705338462
ISBN 13 : 9782705338466
Collection :
VariaPages : 538
Format (mm) : 155x240
Poids : 780g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
moyen-orient,
francophonie,
orientalisme
(texte arabe et traduction)
Auteur(s) : TARSŪSĪ (Al-) Mardī b. Alī b. Mardī
Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2011
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Écrit dans le dernier quart du XIIè siècle, probablement avant 1187, le traité d'archerie d'al-Tarsusi apparaît dans un vaste ensemble concernant les connaissances militaires de l'époque et destiné à Saladin. Cependant, les pages consacrées à la description du tir à l'arc auraient en fait constitué un texte à part qui a dû être intégré au manuscrit lors de son élaboration.
Loin d'être uniquement une compilation technique, il met constamment en avant la dimension 'spirituelle' de la discipline pratiquée par les archers de l'Islam.
ISBN 10 : 2705338551
ISBN 13 : 9782705338558
Traduction : Bord L.-J., Ibn Hussein A. H. S., Mugg J.-P.
Collection :
Orients sémitiquesPages : 154
Format (mm) : 160x240
Poids : 260g
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
cynégétique,
chasse,
Moyen-Âge
Auteur(s) : SANAGUSTIN Floréal
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2010
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Ibn Buṭlān fut un médecin jouissant d’une certaine renommée dans un siècle, le XIe, où la science arabe prit toute son ampleur. On lui doit notamment un court traité, Le banquet des médecins, dans lequel il fustigeait la corporation des médecins. Dans l’épître qui a servi de base à notre présente étude, il s’intéressa à la médecine appliquée aux esclaves. Son objectif était de mettre en garde l’acheteur potentiel contre les abus et les fraudes
des marchands.
Ce texte, original par sa nature, nous a permis de replacer l’esclavage dans son contexte social et culturel et de préciser sa fonction relativement à l’art médical.
Floréal Sanagustin est titulaire de l’agrégation d’arabe et d’un doctorat d’État ès lettres arabes. Il est professeur de langue et civilisation arabes à l’Université Lumière-Lyon 2 et chercheur à l’École Normale Supérieure de Lyon. On lui doit plusieurs ouvrages sur l’histoire des sciences arabes et les rapports
entre philosophie et médecine.
ISBN 10 : 2705338322
ISBN 13 : 9782705338329
Collection :
VariaPages : 288
Format (mm) : 155x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
médecine,
esclavage,
moyen-âge,
islam