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péninsule Arabique
VIe- XIVe siècles
Auteur(s) : FAÜ Jean-François
Prix (TTC) : 21 €
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Parution : 2020
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Dès la fin du Ve siècle, les deux grandes religions abrahamiques implantées dans la péninsule Arabique s’affrontèrent autour de deux points focaux : la concurrence missionnaire et l’exercice politique. Défait militairement en 525, le judaïsme amorça un repli religieux et identitaire au profit des nouveaux pouvoirs, tout d’abord chrétien puis musulman.
Si les mécanismes de la christianisation du Ve siècle diffèrent des processus d’adhésion à l’islam à l’époque de l’hégire, il est cependant possible d’identifier les articulations de ces deux mouvements, d’en saisir les conséquences qui se traduisent tant par un repli communautaire que par l’abandon de l’espace public. Les conversions au christianisme furent douloureuses, imposées et révocables ; celles à l’islam étaient choisies, proposées et exclusives, hormis certaines périodes précises pendant lesquelles le pouvoir imposa, dans un laps de temps plus ou moins long, la conversion à cette religion.
Historien, Jean-François Faü exerce actuellement la fonction de Directeur du département Culture à l’Université internationale Senghor à Alexandrie. Il est également membre du CéSor-EHESS, laboratoire du Centre d’études en sciences sociales du religieux, où ses recherches portent sur l’histoire religieuse et sociale de la péninsule Arabique et de la Corne de l’Afrique.
ISBN 10 : 2705340483
ISBN 13 : 9782705340483
Pages : 182
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
religions abrahamiques,
péninsule Arabique,
politique,
judaïsme,
religion,
chrétien,
musulman,
histoire
(VIe s. av. J.-C. – IIe s. apr. J.-C.)
Auteur(s) : GIRARDIN Michaël
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2020
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Culture archéologique du judaïsme ancien
Cette collection se conçoit comme un ensemble d’études thématiques circonscrites aux traces archéologiques du judaïsme ancien et leurs interprétations. Chaque volume cherche à ordonner le matériel archéologique exhumé sur un sujet donné afin de contribuer à caractériser la culture d’hommes et de femmes qui se perçoivent et/ou qu’on perçoit comme juifs ou juives dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
La collection s’inscrit dans la perspective de la culture archéologique, c’est-à-dire l’étude d’un ensemble d’objets jugés significatifs et présentant une récurrence d’un site archéologique à l’autre, à une époque donnée plus ou moins longue et dans un ensemble géographique à définir, qui caractérise une société ou un groupe humain. Chaque volume constituant un pan matériel de la culture du judaïsme ancien.
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » : cette phrase bien connue des Évangiles s’éclaire d’un jour nouveau à mesure que se poursuivent les enquêtes historiques portant sur la fiscalité en Judée du tournant de notre ère.
Cette première synthèse complète sur la fiscalité de Judée invite à se demander si cette matière froide et technique ne serait pas, au contraire, une matière brûlante, « éveilleur de révoltes », à la fois un reflet et un condensé des complexités économiques, politiques, sociales voire théologiques ?
Quels sont les impôts prélevés ? Quels sont les moyens de paiement ? Est-il vrai que le temple de Jérusalem n’acceptait que les shekels de Tyr ? Pourquoi l’impôt romain dérangeait-il les contemporains de Jésus ? Quelle est la place des relations financières dans l’histoire politique de la Judée ? Ces questions, parmi tant d’autres, reçoivent ici une réponse à la fois à jour des découvertes les plus récentes et accessible au public spécialiste autant que curieux.
Michaël GIRARDIN est agrégé d’histoire et docteur en histoire ancienne. Il est maître de conférences en histoire ancienne à l’Université du Littoral depuis 2019. Ses travaux portent sur la situation fiscale et sur les enjeux sociaux, politiques et théologiques de la fiscalité en Judée au tournant de notre ère.
ISBN 10 : 2705340544
ISBN 13 : 9782705340544
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
fiscalité,
judaisme,
archéologie,
antiquité,
moyen-age,
finances,
shekels,
histoire,
théologie
Auteur(s) : MÉZIN Anne, VIGNE Catherine
Prix (TTC) : 60 €
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Parution : 2020
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Si des Français sont attestés à Constantinople bien avant sa conquête par les Ottomans en 1453, leur communauté ne s’y structura qu’à partir du règne de François Ier. Des marchands et artisans français s’y établirent dans les quartiers européens, y firent parfois souche et créèrent des comptoirs commerciaux. À leurs côtés, des religieux capucins, jésuites et autres lazaristes installèrent des missions et prirent en charge des paroisses catholiques. Une liaison maritime directe s’organisa à partir de Marseille, doublée par une navigation de cabotage entre les différentes échelles du Levant. Toutes sortes de Français, y compris de nombreuses femmes, se rendirent dès lors à Constantinople, pour le service du roi de France, le négoce, la navigation, la religion, les arts et sciences. Ils y demeurèrent plus ou moins longtemps, dans le cadre juridique de la « résidence au Levant ».
L’exploitation des fonds des Archives nationales, du ministère des Affaires étrangères, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille, de même que celle des registres paroissiaux, des mémoires, correspondances et récits de voyage, a permis d’identifier plus de huit mille individus et familles. Par nature limité et incomplet, cet ouvrage a pour seule ambition de contribuer à une meilleure connaissance de la présence des Français à Constantinople et de leur action politique, économique, intellectuelle et religieuse.
Anne Mézin est responsable aux Archives nationales des fonds des consulats d’Ancien Régime. Elle est l’auteur de travaux sur le personnel consulaire et d’inventaires analytiques de correspondances consulaires, dont celle des ambassadeurs de France à Constantinople. Elle a publié en particulier Les consuls de France au siècle des Lumières, 1715-1792 (1997) et, avec Vladislav Rjéoutski, Les Français en Russie au siècle des Lumières (2011).
Catherine Vigne, spécialiste de la peinture européenne dans l’ancien Empire ottoman, a notamment réédité en 1989 l’ouvrage de son grand-père, Auguste Boppe, Les Peintres du Bosphore au xviiie siècle. Elle poursuit ses recherches dans ce domaine et a publié des textes de voyage et des études sur l’Empire ottoman.
ISBN 10 : 2705340513
ISBN 13 : 9782705340513
Pages : 886
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
artistes,
autorisation de résidence,
Barbarie,
cabotage,
capitulations,
captifs,
esclaves,
capucins,
chambre de commerce de Marseille,
commerce maritime,
comptoirs,
consulats,
cons
Auteur(s) : TORTEL Christiane
Prix (TTC) : 72 €
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Parution : 2019
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À cause de sa beauté bien sûr, mais aussi parce qu’il déploie sa queue ocellée d’Est en Ouest, s’habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu’il tue, le paon a été porté au plus haut de l’échelle des symboles dans les religions de l’Asie à la Méditerranée. Gardien des Portes de l’Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d’Alexandre, l’oiseau conserve intacte sa valeur d’éclaireur sur les Voies du Salut jusqu’en christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s’avère d’autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains – et seulement certains – des vices qui n’appartiennent qu’à l’homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux.
La question que pose cette incroyable campagne de destruction est donc une question de représentation, mais de représentation de qui ? L’identification par les Textes du personnage le plus exécré en cette période troublée par l’expansion de l’islam permettra-t-elle de neutraliser le réflexe de répulsion éprouvé envers le plus beau des oiseaux depuis des siècles, et cela même
à la seule vue de ses plumes ?
Christiane Tortel est un chercheur indépendant (Dr EPHE Sciences religieuses, diplômée de l’Institut des Langues Orientales et de l’Institut d’Art et d’Archéologie), auteur-traducteur de différents ouvrages sur le Soufisme, elle prend le risque de dépasser les limites de sa spécialité pour mettre en lumière les dérives sectaires des religions. Elle fonde son argumentaire non seulement sur l’analyse des Textes (grec, latin, arabe, persan, etc.), mais aussi – quand les Textes sont muets – sur l’iconographie. Elle offre ainsi au lecteur un dossier illustré d’une richesse prodigieuse à la hauteur de la diversité des couleurs de l’oiseau.
ISBN 10 : 2705339876
ISBN 13 : 9782705339876
Collection :
VariaPages : 494
Format (mm) : 210x280
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Paon,
Art,
Cultes,
Hindouisme,
Bouddhisme (Asie Centrale,
Chine,
Japon),
Achéménides,
Ptolémées/Lagides,
Parthes,
Sassanides,
Colonies grecques de la Mer noire,
Afrique romaine,
du Proche-Orient ancien à l’Occident médiéval
Auteur(s) : Collectif, DEBIAIS Vincent, PALAZZO Eric
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2019
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Issu d’un colloque tenu au printemps 2016 à Ligugé, dans le cadre de la plus ancienne abbaye d’Occident, ce volume réunit les contributions de chercheurs universitaires venus de divers pays et continents, invités à vivre et à travailler ensemble pendant trois journées sur un thème jusque-là peu abordé : celui du voilement et du dévoilement du divin dans l’art et dans liturgie entre Antiquité et Moyen Âge.
Dépassant largement la seule interrogation historique, la problématique proposée utilise de nombreuses approches qui, au fil des pages et des contributions, se révèlent complémentaires. Depuis le voile du Temple de Jérusalem – à la fois limite et lieu de révélation – jusqu’à l’utilisation du « rideau » par les artistes de l’époque classique, la matérialité du voile ne cesse de se rencontrer et de dialoguer avec sa symbolique ; que ce soit dans la littérature patristique, dans la liturgie, dans la vie et la mise des moniales, dans l’architecture et l’ornementation des édifices religieux ou encore dans le « dévoilement » cosmique d’une vision du divin.
Le voilement du « dieu » (ou du lieu de sa rencontre), attesté depuis la plus haute antiquité orientale, n’a cessé de se manifester tout au long de l’histoire des religions, particulièrement du monothéisme. Mais il ne va pas sans l’idée, l’espoir et même la réalisation d’un dévoilement qui veut révéler un invisible pourtant impossible à faire paraître matériellement. Sous ses diverses formes, cultuelles, littéraires, artistiques, ce « voilement/dévoilement complémentaire » traverse l’histoire humaine.
ISBN 10 : 2705340155
ISBN 13 : 9782705340155
Collection :
CollectifPages : 356
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
colloque,
voile,
voilement,
liturgie,
ornementation,
divin,
art,
histoire
Mélanges offerts à Leila Badre
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2019
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Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
ISBN 10 : 2705340278
ISBN 13 : 9782705340278
Collection :
CollectifPages : 446
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
archéologie,
épigraphie,
histoire proche-orientales et méditerranéennes,
Leila Badre
Mélanges offerts à Daniel Lançon
Auteur(s) : Collectif, BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Placé sous le signe de « l’aménité des rencontres » entre collègues de France, du Maghreb, des États-Unis, ce volume réunit des contributions qui rendent hommage à Daniel Lançon, professeur des universités émérite à l’université de Grenoble Alpes. Reconnus en France et à l’étranger, ses travaux de recherche sur les transferts culturels entre Orient et Occident, sur les littératures française et francophone contemporaines, ont largement contribué aux débats autour de l’altérité, des identités contrariées, de « l’entre-deux », pour reprendre l’expression de Daniel Sibony.
En s’inscrivant dans le prolongement de ces réflexions, les contributions qui composent ce volume d’hommage viennent rappeler la complexité des rapports entre l’Europe et ses ailleurs linguistiques et culturels, face à une actualité marquée par les crispations identitaires et par la peur de l’autre, désigné comme foncièrement étranger. Faisant entendre de nombreuses « voix d’Orient », cet ouvrage propose des formes de dépassement, permettant de sortir du manichéisme qui nourrit aujourd’hui certaines approches racialisantes. À l’instar de Gérard de Nerval, les contributeurs tiennent à montrer que « l’Orient est moins éloigné de nous que l’on ne pense ».
Ridha Boulaâbi
Avec les contributions de
Yves Bonnefoy, Ridha Boulaâbi, Guillaume Bridet,
Catherine Brun, Christiane Chaulet-Achour, Dominique Combe,
Ralph Heyndels, Kadidja Khelladi, Martine Mathieu-Job, Fouad Mehdi,
Anne-Marie Monluçon, Sarga Moussa, Patrick Née
ISBN 10 : 2705340100
ISBN 13 : 9782705340100
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Daniel Lançon,
Orient,
Europe,
aménité des rencontres,
littérature,
arts,
histoire,
orientalisme
Le plus antique témoignage sur l’initiation chrétienne : « Onction – Baptême – Eucharistie »
Auteur(s) : MEKKATTUKULAM Jiphy Francis
Collection : Cahiers d'études syriaques
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2019
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L’une des plus anciennes œuvres chrétiennes apocryphes, les Actes de l’apôtre Judas Thomas, est célèbre. Elle met en scène l’apostolat et le martyre de Thomas au pays des rois Goudnaphar et Mazdaï, alors identifié avec l’Inde. Sujet de nombreux débats historiques, elle est aussi considérée pour sa qualité littéraire et la beauté de ses hymnes et prières. Mais sa doctrine promeut la sainteté et l’ascèse en repoussant le mariage.
Comment comprendre ce christianisme syrien du début du IIIe siècle ?
L’ouvrage de Jiphy Francis Mekkattukulam renouvelle profondément la compréhension de son intérêt historique. Il montre que la structure même des Actes de Thomas, organisés en cinq récits, est le reflet de pratiques liturgiques liées au don du « sceau » que les personnages demandent à recevoir.
Il prouve que la structure liturgique est cohérente et remonte aux tout débuts de la liturgie de l’initiation chrétienne procédant en trois étapes unifiées : l’onction d’huile, le baptême dans l’eau et l’eucharistie. Les Actes de Thomas sont ainsi un véritable document historique sur les origines de l’initiation chrétienne. J. F. Mekkattukulam en offre la reconstitution du rituel, dans ses gestes et ses paroles.
Grâce à une comparaison rigoureuse entre la version grecque et la version syriaque, l’ouvrage analyse minutieusement les concepts véhiculés par la catéchèse de l’apôtre et par la liturgie : le ministre, le serviteur, l’apôtre, le sceau (rušmā en syriaque et sphragis en grec), le signe de la Croix, l’huile, la source, l’habitation divine, la puissance, la formule trinitaire, le corps et le sang, la bénédiction eucharistique, l’invocation, la formule de communion... Il propose une datation des différentes strates de rédaction de cet apocryphe et met en évidence son importance historique dans l’évolution de la théologie de l’Esprit-Saint.
Un ouvrage détaillé dans les analyses et rigoureux dans sa synthèse, d’un apport essentiel pour l’histoire de la liturgie et l’histoire du christianisme primitif dans ses pratiques et son développement théologique.
Le père Jiphy Francis Mekkattukulam, prêtre de l’archidiocèse syro-malabare de Trichur au Kérala (Inde) où il est né et où vit sa famille, a fait ses études supérieures à Paris et soutenu sa thèse conjointement à la Sorbonne et à l’Institut catholique. Il est aujourd’hui curé de la paroisse de Valakkavu et professeur au grand Séminaire Marymatha Trichur.
ISBN 10 : 2705340230
ISBN 13 : 9782705340230
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 860
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Actes de l’apôtre Judas Thomas,
christianisme syrien ,
pratiques liturgiques,
don du « sceau »,
théologie
Archives françaises commentées
Auteur(s) : BONNENFANT Paul
Prix (TTC) : 68 €
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Parution : 2019
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La fierté de Djedda sʼinvestit notamment dans des records de hauteur. Le plus haut mât du monde pour un drapeau, 170 m de haut, inauguré le 23 septembre 2014 à l’occasion de la fête nationale de l’Arabie saoudite. Le plus haut jet dʼeau du monde, 312 mètres. Quʼon imagine la puissance des canons à eau nécessaires pour envoyer lʼeau à une telle hauteur ! Mais le monument le plus emblématique du futur est sans conteste la « Tour du royaume », rebaptisée « Tour de Djedda », dont la construction devrait sʼachever en 2020. Paroxysme de sa hauteur qui doit atteindre plus dʼun kilomètre, en dépassant toutes les tours du monde.
Djedda a été classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, sur la liste des biens culturels, en juin 2014, comme Porte de La Mecque : pôle spirituel de l’islam du monde entier, vers lequel les musulmans se tournent cinq fois par jour pour la prière, et où les pèlerins affluent désormais, tous les ans, par millions.
Dès le début du XIXe siècle, des voyageurs ont remarqué la hauteur des maisons et la qualité de la décoration en bois ajouré des moucharabiehs, loges en encorbellement sur les façades. Cette architecture aérienne et éolienne s’est épanouie entre 1800 et 1950, époque où la mer Rouge est devenue une des principales voies maritimes du monde, surtout après l’ouverture du canal de Suez en 1869.
Le noyau historique de Djedda est le témoin d’un « style de la mer Rouge », fait d’empreintes croisées de deux sphères d’influence commerciale et artistique : vers le nord-ouest, le monde de la Méditerranée orientale, autour d’Istanbul, du Caire et de Damas ; vers le sud-est, le monde de l’océan Indien, autour de la côte indienne du nord-ouest.
Les archives françaises possèdent de nombreuses photos sur l’architecture domestique de Djedda et des ports de la mer Rouge. Prises durant la première guerre mondiale, elles illustrent abondamment cet ouvrage. Quasi inédites, elles sont riches d’enseignement sur le centre historique de la ville avant les transformations drastiques dues aux retombées de la rente pétrolière.
Ancien directeur de recherche au CNRS affecté à lʼIREMAM, Paul Bonnenfant a passé une trentaine d’années dans les pays arabes. Il s’attache particulièrement à étudier les rapports de l’habitat avec les structures sociales, en privilégiant les recherches sur le terrain. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur la péninsule Arabique, région dont il est spécialiste.
ISBN 10 : 2705340407
ISBN 13 : 9782705340407
Pages : 470
Format (mm) : 240x300
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Djedda,
architecture,
Patrimoine mondial de l’UNESCO,
moucharabiehs,
façades,
style,
histoire,
ville
entre confessionnalisme et laïcité
Auteur(s) : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2018
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Huit études sont ici rassemblées. Elles sont autant de facettes inédites de l’histoire du Liban. Elles mettent en avant, et pour la première fois, des personnes dont la pensée comme l’action méritent d’être relatées. Le Liban, et surtout sa capitale Beyrouth, est le personnage central de cet ouvrage : déjà État mais pas encore pays, attentif aux particularismes confessionnels de ses populations, mais aspirant à la mise en place d’un sécularisme tolérant et créatif.
De l’archevêque maronite ‘Abdallah al-Bustânî qui réclame pour le Liban la protection de la France à l’émir druze Mohammad Arslân, qui énonce les principes politiques indispensables à une bonne gouvernance en passant par les œuvres sociales des missionnaires occidentaux, des hommes et des femmes agissent. Les francs-maçons, influencés par la philosophie des Lumières, s’essaient aussi à une entreprise nouvelle au Proche-Orient : le dialogue entre les religions mais aussi la rencontre de la foi et de l’esprit laïque. Beyrouth apparaît alors, en cette seconde moitié du xixe siècle et jusqu’à la veille de la Grande Guerre, comme le ferment d’une espérance. Perdure-t-elle aujourd’hui ?
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du xixe siècle dans le monde arabe, notamment sur la province ottomane de Syrie. Il est rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités. Membre de plusieurs sociétés savantes La société historique libanaise, Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association), il a enseigné un an à UCLA (University of California Los Angeles) et a organisé un important colloque pour le 300e anniversaire de la Franc-maçonnerie moderne.
ISBN 10 : 2705339852
ISBN 13 : 9782705339852
Collection :
VariaPages : 220
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Histoire du Liban,
Beyrouth,
Empire ottoman,
Franc-maçonnerie,
Druses,
Missions au Proche Orient,
Mohammad Arslan,
Laïcité
La diplomatie allemande dans la Beyrouth ottomane
Auteur(s) : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2018
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De 1878 à 1913, Girgi Dimitri Sursock, drogman au consulat général de l’Empire d’Allemagne à Beyrouth, entretient une correspondance suivie avec Martin Hartmann, orientaliste de renom, établi à Berlin après avoir travaillé au Proche-Orient. Les deux hommes s’apprécient d’autant plus qu’ils partagent un intérêt commun pour les religions, l’histoire et la géographie de ces pays, leurs littérature et philologie, sans oublier leurs arts et techniques. Leur commune appartenance à la franc-maçonnerie renforce leur amitié, vraie fraternité d’esprit tissée au travers de ces pages.
Restées jusqu’à présent inédites, les lettres de Girgi Dimitri Sursock adressées à Martin Hartmann conduisent le lecteur à la rencontre de nombreuses personnalités de premier plan de Beyrouth au tournant du XXe siècle, diplomates et archéologues, négociants, militaires et voyageurs. De nationalités diverses G. D. Sursock est le lien qui les unit. Il est, pour eux, une clef ouvrant sur la compréhension des cultures du monde arabe. Les lettres rendent ainsi témoignage d’une ville en mouvement, Beyrouth, d’une nation en construction, le Liban moderne.
Le présent livre rassemble toutes les lettres répertoriées de G. D. Sursock à M. Hartmann, rédigées en français, en arabe, en allemand, et parfois dans l’une et l’autre langue au gré des paragraphes. Elles sont éditées, traduites en français, analysées et commentées. Elles permettent de cerner les réseaux intellectuels, politiques, diplomatiques et économiques aux seins desquels se situe et agit un membre éminent d’une des plus notables familles beyrouthines, les Sursock.
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du XIXe siècle au Proche-Orient, avec un intérêt particulier pour la province ottomane de Syrie. Rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités, il est chercheur associé à l’Institut Français des Études Anatoliennes à Istanbul (IFEA). Membre de plusieurs sociétés savantes : la Société historique libanaise, la Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association, il a enseigné un an à l’University of California Los Angeles (UCLA). Son livre précédent paru chez Geuthner s’intitule : Beyrouth au XIX‑e siècle, entre confessionnalisme et laïcité.
ISBN 10 : 2705340193
ISBN 13 : 9782705340193
Collection :
VariaPages : 390
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Monde arabe,
Liban,
Beyrouth,
Franc-maçonnerie,
Histoire,
Diplomatie
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 19 €
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Parution : 2017
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« La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c’est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d’idées, de sentiments, d’art de vivre. »
D’une rive à l’autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n’ont cessé de s’exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. à la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l’exogamie, refus de l’inceste, relations au sein de la famille. Mais l’apport crucial de ce petit corpus est aussi – fait rare dans les contes maghrébins – la présence de récits qui s’apparentent étroitement à la mythologie grecque. C’est ainsi, par exemple, que « Le sultan qui ne voulait pas d’enfant » se comporte exactement comme Cronos et que, à l’image d’Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu’éveille en elle la vue des pommes.
Autre domaine en Méditerranée où, d’est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l’art du verre. La récitation des contes s’est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s’inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais œil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l’Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d’un art populaire d’une grande richesse.
ISBN 10 : 2705339760
ISBN 13 : 9782705339760
Collection :
VariaPages : 112
Format (mm) : 210x210
Illustrations : oui
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Algérie,
conte,
mythologie,
Méditerranée,
relations sociales et thèmes facétieux
Préface d’Alain Touraine, Postface d’Edgar Morin
Auteur(s) : Collectif
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2017
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Les trente-sept co-auteurs de ce livre d’hommage, originaires de France, d’Italie, d’Iran, du Liban, d’Algérie, des États-Unis, d’Haïti ou de Turquie, ont collaboré du vivant de Paul Vieille à son projet ancré dans des millénaires d’échanges et d’histoire commune aux rives de la Méditerranée. Son héritage est lié à l’actualité du Moyen-Orient et à ses drames se prolongeant au-delà de la région. Dans les rencontres où est né ce livre, Peuples méditerranéens (1977-1997, 80 numéros parus) a formé un pôle actif tout au long des débats qui ont émané des recherches impulsées par Paul Vieille, pénétrées d’échanges scientifiques ouverts à la subjectivité, à l’interdisciplinarité (sciences sociales, histoire, littérature, féminisme, orientalisme, musicologie), aux échanges noués dans la société civile.
La liberté de parole qui imprègne notre livre d’hommage à Paul Vieille prolonge et interroge ses orientations et ses pratiques, depuis le « lieu méditerranéen de parole » qu’il avait ouvert avec Peuples méditerranéens jusqu’à la recherche de « ce qui donne sens à ce qui est en train de se faire sur les rives de la Méditerranée en dépassant les savoirs particuliers, parcellaires, discrets des sciences sociales ». La Méditerranée devient symboliquement un lieu qui interroge le monde, d’où l’on ébauche une confrontation avec d’autres espaces, dont la Caraïbe, participant ainsi à l’effort de décentrement par rapport à l’Europe auquel s’est consacré Paul Vieille.
Les trente-huit contributions réunies, précédées d’une longue introduction, sont réparties autour de quatre axes :
- Itinéraire de Paul Vieille (Vallauris, 1922 - Paris, 2010). Études et témoignages
- Méditerranée, méditerranéité, sciences sociales
- Politique, religion, mouvement social, guerre
- Culture, globalisation, conviction, liberté.
ISBN 10 : 2705339500
ISBN 13 : 9782705339500
Collection :
CollectifPages : 540
Format (mm) : 158x240
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
France,
Italie,
Iran,
Liban,
Méditerranée,
Méditerranéité,
Algérie,
États-Unis,
Haïti,
Turquie,
Sciences Sociales,
Histoire,
Littérature,
Féminisme,
Orientalisme,
Musicologie
Une mémoire vivante en Asie du Sud-Est / Pala’wan Highlanders Verbal Arts - A Living Memory in South-East Asia
Auteur(s) : REVEL Nicole
Prix (TTC) : 49 €
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Parution : 2017
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FR :
Chasseurs à la sarbacane, cultivant riz, maïs et tubercules dans le champ de montagne, dans l’Asie des Moussons, les Pala’wan vivent selon les principes d’une société égalitaire. Ils habitent au sud de l’île de Palawan dans l’Archipel des Philippines. Un droit coutumier très précis régule la vie quotidienne des membres de chaque hameau. Animistes, très attentifs à la petite musique des choses, à la poésie, aux épopées liées à l’expérience chamanique, ils valorisent diverses modalités de la parole afin d’endiguer toute forme de violence. À l’instar du passé, dans le contexte politique, socio-économique et religieux actuel, cette société pacifique est très vulnérable et menacée. Cet ouvrage multimédia et trilingue présente les « genres du discours » ; nous donne à voir et à entendre les arts de la performance et de la mémoire d’une petite société de forêt du Monde austronésien. Témoignant de la vie, de la pensée et des arts de leurs aînés, il est adressé aux jeunes générations.
À partir d’une longue expérience vécue auprès des Pala’wan et en collaboration avec eux, Nicole Revel a centré cet ouvrage sur la culture des Hautes-Terres, notamment le versant oriental de la cordillère centrale de la grande île. Les Sciences sociales et une initiative pionnière dans les Humanités numériques ont permis de sauvegarder, de mieux comprendre et de transmettre un patrimoine immatériel d’une grande authenticité, mais avant tout, une présence au monde exemplaire.
ENG:
Hunting with the blowpipe and cultivating rice, corn and tubers in upland fields of Monsoon Asia, the Pala’wan inhabit the southern part of Palawan Island in the Philippine Archipelago and live according to the principles of an egalitarian society. Very precise Customary Law regulates the daily life of the people in each hamlet. Animists, they are attentive to the tiny music of things, oral poetry, and epics linked to shamanic experience. They observe various speech manners and value them in order to avoid all forms of violence. As formerly, faced with the political, socio-economic and religious pressures of today’s world, this peaceful society is vulnerable and threatened. This multimedia and trilingual work on the various “speech genres” allows us to see and take part in the perfomances and the art of memory of a small forest society of the Austronesian world. It is a testimony of the life, thought and artistic expressions of the elders, and it is dedicated to the younger generations.
Based on long experience lived close to the Pala’wan and in collaboration with them, Nicole Revel has focused her work on the Highlands culture, particularly on the eastern slopes of the central cordillera. Social Science and a pioneering initiative in Digital Humanities have made it possible to safeguard, to better understand and transmit an intangible heritage of great authenticity, but above all, an exemplary presence in the world.
ISBN 10 : 2705339753
ISBN 13 : 9782705339753
Traduction : Ouvrage trilingue Palawan-Français-Anglais
Collection :
VariaTome : Inlus 5 DVD compatibles MAC / PC
Pages : 320
Format (mm) : 170x200
Discipline :
Ethnologie - Ethnomusicologie - LinguistiqueMots-clés :
Animisme,
Arts de la performance,
Chamanisme,
Genres du Discours,
Littérature de la voix,
Monde Austronésien,
Musique des gongs,
Philippines,
Humanités Numériques (DH)
L’invention du temple au Moyen-Orient ancien
Auteur(s) : CHANTEAU Julien
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2017
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Deus ex machina…
C’est au moyen d’un dispositif mécanique caché que surgissaient les dieux dans le théâtre grec. Une astuce dramatique qu’Aristophane raillait pour sa facilité, mais que les sciences des religions auraient tout intérêt à examiner de près. Pour le chercheur, l’analyse de la naissance des divinités dans le champ religieux consiste en effet à repérer, dans les sources achéologiques, l’entrée en scène d’une invention simple et révolutionnaire : le temple, véritable « machine à fabriquer du sacré » dont la structure, curieuse coïncidence, apparaît au Moyen-Orient au moment crucial du passage de la Préhistoire à l’Histoire.
Aussi est-il généralement admis que c’est la naissance des sociétés complexes qui a constitué le transformateur sacral donnant naissance aux premières religions polythéistes de l’Antiquité, dont les foisonnants panthéons sont le plus souvent conçus comme le reflet idéologique d’une organisation sociale de plus en plus diversifiée et hiérarchisée. Mais ne serait-on pas fondé à réexaminer ce schéma issu de l’anthropologie évolutionniste des religions pour lui adjoindre une autre thèse suivant laquelle le temple, par la manière inédite d’organiser le dialogue avec la surnature qu’il opère, serait tout autant un transformateur politique, avec pour horizon la naissance de l’état ?
S’appuyant sur l’étude des vestiges des plus anciens monuments religieux du Moyen-Orient et combinant des approches disciplinaires aussi variées que l’archéologie, l’anthropologie, la sémiologie et la médiologie, le présent ouvrage constitue une enquête sur les modalités concrètes d’apparition de ce monument-message singulier qu’est le temple et sur l’émergence des premières sacralités divines.
ISBN 10 : 2705339807
ISBN 13 : 9782705339807
Collection :
VariaPages : 246
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Divin,
Antiquité,
Moyen-Orient,
Préhistoire,
Histoire,
Archéologie,
Anthropologie,
Sémiologie,
Médiologie
Auteur(s) : CHARLOUX Guillaume, SCHIETTECATTE Jérémie
Prix (TTC) : 55 €
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Parution : 2016
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Il y a quarante-cinq ans, le Yémen est sorti d’une longue période de conflits et d’isolement. Dans le domaine culturel, cette renaissance s’est accompagnée d’un important volet archéologique, d’abord centré sur l’époque antique, celle de la civilisation sudarabique, puis rapidement étendu aux périodes préhistorique et islamique. Cet ouvrage retrace plus de quarante années de recherches archéologiques françaises, coordonnées à partir de 1982 par le Centre français d’Études yéménites, devenu le Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales de Sanaa. Bien que brutalement stoppées par les conflits récents, les découvertes effectuées par les nombreuses équipes d’archéologues et d’historiens permettent de retracer les grandes étapes de l’évolution d’un pays légendaire, le pays de la reine de Saba. Cette terre a vu l’émergence de royaumes et de cités dont le développement fut le résultat d’une maîtrise avancée de l’agriculture irriguée et de l’accroissement du commerce caravanier puis maritime des résines aromatiques, des chevaux et du café. Par la monumentalité de son architecture, le raffinement de ses arts et la fascination qu’exercent ses inscriptions, la civilisation de l’Arabie du Sud apparait désormais bien différente de l’image trompeuse d’une Arabie désertique parcourue par les seuls nomades.Émission autour du drame patrimonial qui se joue au Yémen diffusée samedi 28 mai 19h30 sur les ondes et ensuite accessible en podcast. http://www.franceculture.fr/emissions/le-salon-noir/le-salon-noir-samedi-28-mai-2016
ISBN 10 : 2705339395
ISBN 13 : 9782705339395
Collection :
VariaPages : 294
Format (mm) : 280x210
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Yémen Archéologie civilisation sudarabique Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales de Sanaa Arabie du Sud
Auteur(s) : ZEROUALI Basma
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2016
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Dans le Beyrouth des années 1910-1920, deux hommes et deux femmes, ayant en commun des origines grecques et le métier d’écrivain-journaliste, voient leurs destins
se croiser autour du mouvement arabiste. Considéré aujourd’hui comme martyr de la Nation libanaise, Petro Paoli (1882-1916) est condamné en raison de ses écrits par le tribunal ottoman d’exception de Aley et exécuté le 6 mai 1916. Constantin Yanni (1885-1947) échappe au même sort et se rend au Hijaz où il prend part à la Grande révolte menée par le Chérif Hussein. Marie Ajami (1888-1965), fiancée tragique de Petro et Marie Yanni (1890-1975), sœur de Constantin, mènent un double-combat en faveur de la cause féministe et de l’indépendance nationale. Ce livre suit le cheminement de la quête d’un Quatuor qui entraîne l’auteur dans le dédale des identités multiples, entre mémoire et oubli. Le temps de la recherche rythme le récit.
Les carnets de bord tenus par Basma Zerouali tissent une trame dans laquelle viennent s’insérer compte-rendu historique, documents d’archives, photographies et entretiens réalisés lors d’enquêtes de terrain. L’actualité d’alors s’y dessine par petites touches, de la France au Liban en passant par la Grèce des années de « crise » ou le Damas du dernier été avant la guerre. Membre scientifique de l’École française d’Athènes, Basma Zerouali y dirige depuis 2012 le programme de recherche La Grèce et le monde arabe. Elle a collaboré durant plusieurs années aux recherches du Centre d’études d’Asie Mineure à Athènes et a enseigné à l’Université de Chypre. Elle est l’auteur de nombreux travaux portant sur le cosmopolitisme
et le métissage culturel en Méditerranée orientale.
ISBN 10 : 2705339562
ISBN 13 : 9782705339562
Collection :
VariaPages : 326
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
École française d’Athènes,
La Grèce et le monde arabe,
Petro Paoli,
Constantin Yanni,
Marie Ajami,
Marie Yanni,
Quatuor,
cause féministe,
indépendance nationale
Auteur(s) : GROSS Antoine-Frédéric
Collection : Les Abbayes
Prix (TTC) : 19 €
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Parution : 2016
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Le chartier et les archives de l’abbaye poitevine de Maillezais (évêché au début du XIVe siècle) ont malheureusement été détruites par un incendie peu après leur transport à La Rochelle, à la suite de la sécularisation du chapitre de Maillezais et du transfert du titre épiscopal de la presqu’île vendéenne au port charentais que venait de reconquérir les armées de Louis XIII. Il ne reste donc que peu de témoins de ce que fut la vie conventuelle à Maillezais et, des quatre livres des constitutions mentionnés dans un inventaire du XIIe siècle, ne nous est parvenu que le livre troisième, d’abord dans une copie manuscrite de la fin du XVe siècle, puis dans une recension de cette dernière réalisée dans le second XVIIe siècle. L’intérêt de ce texte – qui concerne principalement les officiers du monastère et la liturgie propre – réside non seulement dans le fait qu’il est un bon témoin de la diffusion du coutumier clunisien rédigé par Udalric (Ulrich de Cluny, c. 1018/29 †1093) mais aussi, et c’est sans doute là le plus important, par ses divergences d’avec ce dernier. En effet, près de la moitié du texte qui nous a été conservé est propre à Maillezais et prend en compte les usages particuliers de l’abbaye qui, au moment de la rédaction primitive de son coutumier, n’était pas encore évêché (il s’en faudra de deux siècles) et se trouvait dans la mouvance de la grande abbaye bourguignonne sans pour autant appartenir formellement à l’Ordre de Cluny. Jusqu’à présent, ce texte n’avait connu qu’une publication partielle, sans traduction ni apparat critique. Le présent volume se veut un apport à la connaissance du monachisme bénédictin médiéval dans le Centre-Ouest de la France.
ISBN 10 : 2705339456
ISBN 13 : 9782705339456
Collection :
Les AbbayesPages : 132
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
abbaye poitevine de Maillerais,
Liturgie,
Coutumier,
Monachisme bénédictin médiéval
Kléber contre Bonaparte (1798-1799)
Auteur(s) : ABOU-GHAZALA Abbas
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2016
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Ce livre met en lumière un événement peu connu de l’expédition d’Égypte et de l’ascension napoléonienne ; il pointe les rapports entre un général, Bonaparte, et une ville, Alexandrie.
L’armée d’Orient débarque à Alexandrie en 1798. En s’emparant de cette ville, l’ambitieux Bonaparte, à l’égal des grands capitaines de l’Antiquité, inscrit sa geste dans l’histoire de la Méditerranée. Il marche ainsi dans les pas du grand Alexandre, fondateur de la cité, et dans ceux du conquérant César rêvant d’un vaste empire. Jusqu’à la fuite de Bonaparte en août 1799, sa conquête est marquée par la tentative de faire d’Alexandrie le banc d’essai de sa politique moderniste en Égypte. Mais les deux batailles d’Aboukir, et surtout la seconde, en juillet 1799, témoignent d’une désinvolture certaine de Bonaparte, de son ambition personnelle et de sa rivalité avec Kléber. Basée sur la concertation et le respect de la population locale, la politique de Kléber contraste avec la violence de Bonaparte.
L’auteur montre comment le conquérant corse, en réveillant l’Égypte assoupie, a tracé la voie à l’entreprise de modernisation du macédonien Méhémet Ali. Il s’appuie sur des documents historiques et iconographiques, en particulier sur les mémoires des ingénieurs et les correspondances des officiers de la campagne d’Égypte en ajoutant ainsi sa pierre à l’histoire prodigieuse d’Alexandrie.
ISBN 10 : 2705339494
ISBN 13 : 9782705339494
Collection :
VariaPages : 352
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Alexandrie,
Napoléon,
Bonaparte,
Kléber,
Histoire,
Histoire de la Méditerranée
Préface et prologue de Nidaa Abou Mrad
Auteur(s) : MAATOUK Toufic
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2016
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Le corpus traditionnel d’hymnes syriaques monodiques modales de l’office divin constitue le noyau générateur de la liturgie de l’Église maronite. Ces hymnes s’inscrivent dans la continuité du syncrétisme qu’a réalisé Saint Ephrem de Nisibe au IVe siècle entre la poésie prédicative chrétienne et des mélodies populaires de caractère dansant rural et communiel. Ce métissage esthétique a marqué de son sceau la facture musicale des chants syriaques et notamment leur morphologie rythmique. Celle-ci se marie de diverses façons à des mélodies-types de nombre restreint que l’on retrouve en sous-jacence des strophes de tête (rīš qōlōs) des hymnes maronites. C’est à l’étude de la composition musicale de ces rīš qōlōs dans une perspective grammaticale musicale générative que s’attelle ce livre. Il part du matériau musical de référence que le Père antonin Maroun Mrad, maître de cette tradition, a enregistré vers 1967. Cet essai applique à ce corpus la procédure d’analyse et de modélisation sémiotique modale que Nidaa Abou Mrad a établie pour les monodies traditionnelles du Levant, à partir de la théorie arabe de l’arborescence grammaticale modale, de l’analyse schenkérienne, de la théorie des vecteurs harmoniques (Nicolas Meeùs) et de la grammaire chomskyenne.
ISBN 10 : 2705339647
ISBN 13 : 9782705339647
Publication : coédition: Université Antonine
Collection :
VariaPages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
hymnes syriaques,
hymnes maronites,
Saint Ephrem de Nisibe,
Père antonin Maroun Mrad,
Musicologie