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Auteur(s) : Collectif, LESSAN PEZECHKI Homa (dir.)
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2025
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Cet ouvrage pluridisciplinaire dresse un panorama des héritages pluriséculaires et des réalités contemporaines de l’Iran. Fruit de la rencontre entre chercheurs d’horizons et de pays différents il aborde des divers aspects des sciences humaines : histoire de l’art, anthropologie, littérature, islamologie, langue et linguistique.
La perspective historique de l’ouvrage est nouvelle et critique, et elle s’emploie à revisiter les mythes fondateurs, questionner les sources primaires, étudier les textes épiques ou les chroniques en mettant en lumière notamment la place et le rôle de la Perse dans ses relations avec ses voisins.
La littérature et l’art convoquent, dans une approche nuancée, la complexité de la culture iranienne construite sur une identité multiple, un éthos singulier aux contradictions internes, mais aussi sur des représentations et des pratiques faisant de l’Iran un pays à la fois traditionnel et moderne.
L’islam chiite, lieu de tension entre religion mystique et doctrine du pouvoir, est abordé sous des angles originaux. Ses figures tutélaires incarnent les inflexions et mutations du soufisme dans l’Orient musulman.
Enfin plusieurs articles évoquent la singularité des langues iraniennes et notamment certaines catégories grammaticales originales comme l’évidentialité, mais aussi les constructions à verbe support, très importantes dans ces langues, qui se situent à la croisée du lexique et de la grammaire. Enfin l’héritage littéraire extraordinaire des Juifs persanophones, bien trop méconnu, est aussi abordé.
L’objectif de ce panorama académique est de mieux comprendre l’histoire et la complexité de la société iranienne pour en cerner ses enjeux politiques et sociaux.
ISBN 10 : 2705341381
ISBN 13 : 9782705341381
Collection :
CollectifPages : 628
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
iran,
histoire de l'art,
anthropologie,
littérature,
islamologie,
langue et linguistique,
iran,
islam
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2024
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Dans Itinéraire d’un arabisant Georges Bohas avait retracé de manière distanciée l’essentiel de son parcours scientifique, isolément du monde dans lequel il s’inscrivait. Puis, à l’instar de Renan, il a commencé à rédiger ses « souvenirs d’enfance et de jeunesse ». Origines familiales, naissance dans une famille de petits paysans de la Bresse, études secondaires à Trévoux puis à Issoudun, ensuite à l’université de Strasbourg, découverte du monde arabe à l’occasion de son service militaire (comme coopérant au Liban), toutes ces étapes étaient là mais hors du contexte social et intellectuel du monde universitaire des arabisants. Il s’agit, dans le présent ouvrage, de restituer cet environnement en inscrivant la subjectivité constructive de l’auteur et d’esquisser les contours ainsi que l’évolution du monde des arabisants français de 1973, date de son agrégation d’arabe, jusqu’à l’arrêté du 3 août 2007, date de sa nomination à l’Institut universitaire de France.
« Bond en avant » « ascenseur social » ou corde à nœuds ? Le lecteur en décidera.
Georges Bohas, a été directeur de l’Institut français d’études arabes de Damas, (IFÉAD), il est membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas et actuellement professeur émérite à l’ENS de Lyon et chercheur dans l’UMR 5191 ICAR du CNRS.
ISBN 10 : 2705341183
ISBN 13 : 9782705341183
Pages : 214
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
souvenirs,
origines,
monde arabe,
arabisants,
institut universitaire de France
Quand la littérature francophone du Maghreb met en fiction la pensée postcoloniale
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2024
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Si cet ouvrage tire son titre principal du célèbre The Empire Writes Back, publié par Bill Ashcroft, Gareth Griffiths et Helen Tiffin en 1989, Ridha Boulaâbi enrichit ici considérablement cette perspective des postcolonial studies par la révélation de la mise en fiction des orientalismes savants ou littéraires anciens par les autrices et les auteurs du xxie siècle.
L’orientalisme de retour au sein de la création littéraire maghrébine, bien après sa déconstruction saïdienne, signifie ici qu’il y a un enjeu pour ces écrivains à en venir à un « orientalisme au pluriel », à des « expériences et des parcours inédits, des figures peu connues », autant de traces d’une mémoire collective à partager et à discuter – d’où le titre principal – en les insérant dans les fictions afin de requalifier des hybridités culturelles, des minorités « invisibilisées » au sein de rapports croisés de domination (race, classe, genre).
Grand connaisseur de l’histoire de l’orientalisme et des principales figures intellectuelles des xixe et xxe siècles l’ayant incarné en Orient comme en Occident, Ridha Boulâabi explique parfaitement pourquoi et comment, dans ses composantes savantes, politiques, littéraires, l’orientalisme revisité est au cœur de la stratégie d’écriture et de discours des écrivains maghrébins les plus contemporains. Les intertextes orientalistes des xixe et xxe siècles, notamment arabisants, servent à dénoncer des hiérarchies encore imposées et à tenter, pour certaines et certains, de puiser dans les traditions écrites et orales pour une réconciliation postcoloniale des langues et des cultures. C’est incontestablement un apport majeur de ce livre.
Daniel Lançon
Enseignant-chercheur en littératures française et francophone à l’Université Grenoble Alpes, Ridha Boulaâbi est notamment l’auteur de L’Orient des langues au xxe siècle : Aragon, Ollier, Barthes, Macé (Éditions Geuthner, 2011) et de Nedjma de Kateb Yacine (Champion, coll. « Entre les lignes/littératures Sud », 2015). Il a par ailleurs dirigé aux Éditions Geuthner les collectifs : Les Orientaux face aux orientalismes (2013) et Voix d’Orient – Mélanges offerts à Daniel Lançon (2019).
ISBN 10 : 2705341220
ISBN 13 : 9782705341220
Pages : 534
Format (mm) : 160x280
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Orientalisme,
Maghreb,
littérature,
pensée postcoloniale,
stratégie d’écriture et de discours,
écriture
Éléments pour une refondation
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2024
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Le premier objectif de l’auteur est de montrer que depuis Nöldeke et Duval les linguistes et grammairiens se sont fourvoyés dans le traitement de la spirantisation des bgdkpt en syriaque. Les uns ont tenté de résoudre le problème en injectant dans les représentations sous-jacentes des voyelles empruntées aux langues voisines (/ketâbâ/>ktâbâ), d’autres ont implanté en syriaque le shewa de l’hébreu (ex. bəgherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu’ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère « en surface », sans recourir à ces artifices.
Le deuxième serait d’attirer l’attention sur l’intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l’histoire des théories linguistiques.
Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les œuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s’agit bien là de propositions pour une refondation !
Georges Bohas, arabisant, a commencé l’étude du syriaque en suivant les cours du Pr Guillaumont à Paris, puis il a approfondi ses connaissances auprès de divers ecclésiastiques qui maitrisaient toujours cette langue, comme Mgr Gigawi à Damas et Mgr Bahnan Hindo pour la version occidentale à Hassaké, Mgr Petros Youssif pour la version orientale chaldéenne et Giwargis Athniel pour la version orientale assyrienne. Il s’est également perfectionné auprès du père Graffin à Paris et de Mgr Feghali au Liban. Il enseigne chaque année le syriaque à l’Université d’été en langues de l’Orient organisée par l’université de Lausanne à Venise (San Servolo).
ISBN 10 : 2705341251
ISBN 13 : 9782705341251
Pages : 316
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
spirantisation des bgdkpt,
syriaque,
grammaire,
linguistique,
théorie linguistique,
phonologie,
arabe
De 1574 aux derniers vestiges post-ottomans
Auteur(s) : BECHRAOUI Mohamed-fadhel
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2024
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La situation de la langue turque en Tunisie a été dans son ensemble fonction de l’interaction entre trois grands acteurs politiques : la Sublime Porte, la France et les autorités locales. La Sublime Porte, loin de souscrire à une politique de turquisation, s’est contentée en tant que puissance suzeraine d’imposer l’usage de la langue turque dans la rédaction des traités que la régence devait conclure avec les puissances européennes. Après la conquête d’Alger, la France parvient à modifier le protocole diplomatique et interdit au Bey de rédiger désormais sa propre copie en turc. Implantée en Tunisie un demi-siècle plus tard, elle parvient également à bannir les cours de turc de l’enseignement sadikien. Quant aux autorités locales, elles n’avaient, jusqu’à la deuxième décennie du dix-huitième siècle, porté d’intérêt à cette langue que dans la mesure où c’était celle des expatriés turcs venus pour la plupart servir dans la milice des janissaires. Les usages postérieurs s’inscrivent uniquement dans le souci de consolider les rapports avec la Sublime Porte engagée alors autant que Tunis dans des réformes institutionnelles de grande envergure.
Mohamed-Fadhel Bechraoui est spécialiste d’histoire et d’épistémologie des sciences du langage. Ses travaux portent sur l’analyse métathéorique des modèles syntaxiques, sur les grammaires françaises écrites à l’usage des Arabes, des Turcs et des Persans, ainsi que sur le contact des langues en Tunisie. II envisage de publier sous peu une traduction annotée de la grammaire de Port-Royal.
ISBN 10 : 2705341237
ISBN 13 : 9782705341237
Publication : co-édition ABENCERAGE
Pages : 442
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue turque,
Tunisie,
Sublime Porte,
France,
Tunis,
langage,
grammaire
TRADUCTION COMMENTÉE
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2022
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Pourquoi une traduction du Mufaṣṣal d’al-Zamaḫšarī ? Parce que ce livre « connut une vogue considérable dans l’Orient musulman jusqu’à la fin du xiiie siècle » et il exerça une influence « très importante en Orient arabe et dans le monde iranophone, notamment à travers les commentaires d’Ibn Yaʿīš et d’Ibn al-Ḥājib ainsi que la Kāfiya de ce dernier. L’ouvrage peut être considéré comme la source principale des grands traités classiques. » En outre, al-Zamaḫšarī ne fut pas seulement un grammairien, mais il est également l’auteur d’un véritable thésaurus de la langue arabe intitulé ’Asās al-Balāġa, « La fondation de la rhétorique », et surtout, en tant que théologien, il a composé l’un des plus célèbres commentaires du Coran : al-Kaššāf ʿan ḥaqā’iq al-Tanzīl, « Le livre qui dévoile les vérités de la Révélation ». Enfin, dans le domaine de la littérature il a également brillé par ses Maqāmāt « Sessions ».
Pourquoi une traduction commentée ? Le livre vise à une présentation d’ensemble de la grammaire sous la forme d’un compendium ; du reste, il désigne lui-même son ouvrage comme une introduction. Même pour le public arabe averti une explicitation détaillée est nécessaire : celle d’Ibn Yaʿīš s’étend sur dix volumes dans l’édition du Caire. À plus forte raison le commentaire est indispensable pour le public francophone auquel on s’adresse ici. Le commentaire est intégré à la traduction − en italique et en plus petits caractères pour éviter toute confusion − un peu à la manière des commentateurs arabes médiévaux.
Georges Bohas, du laboratoire ICAR (UMR 5191 CNRS • ENS de Lyon), professeur émérite à l’ENS de Lyon, est membre de l’académie de langue arabe de Damas. Il a publié de nombreux livres et articles sur l’œuvre des grammairiens arabes. Il s’est aussi tourné plus récemment vers les aspects formels du texte coranique, à propos desquels il a publié, en 2021, Les stratégies métriques dans le Coran.
Mustafa Alloush, maître de langue à l’Université Lumière-Lyon 2 et docteur en études arabes, est membre du laboratoire ICAR (UMR 5191 CNRS • ENS de Lyon). Il a publié dans les domaines de la littérature, la civilisation et la linguistique arabe, particulièrement, en 2020, La place des interjections et des onomatopées dans le lexique de l’arabe. Il s’est aussi intéressé à la sociolinguistique dans son livre Al-Taṭawwur al-dilālī fī l-luġa al-ʿarabiyya, (Le changement sémantique dans la langue arabe) (2021) et à l’arabe moyen en éditant et traduisant des manuscrits subsahariens publiés dans Écrire la guerre au Fouta-Djalon (2022).
ISBN 10 : 2705340957
ISBN 13 : 9782705340957
Pages : 382
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
traduction,
grammaire,
langue arabe,
théologie,
Coran
Autour du manuscrit Supplément turc 1200 d’Antoine Galland
Auteur(s) : DIAB-DURANTON Salam, DURANTON Henri
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2022
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Il n’est guère besoin de vanter l’apport d’Antoine Galland à la tradition des échanges entre Orient et Occident avant la Révolution. Sa traduction des Mille et une Nuits – roman qu’il était le premier à faire connaître au public européen – n’a cessé d’être rééditée du début du xviiie siècle à nos jours. Sur cette réputation universelle et ses nombreux travaux, il fut tacitement admis qu’il était un modèle d’orientaliste et à ce titre maîtrisait parfaitement arabe, turc et persan.
Nous avons voulu le vérifier à partir d’un curieux manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France, et à ce jour jamais exploité. Enregistré sous le titre Supplément turc 1200, il constitue la première étape d’une anthologie de proverbes arabes, turcs et quelques-uns en persan, qui n’a jamais vu le jour.
La double originalité de ce manuscrit, et qui en fait la valeur unique pour les spécialistes, c’est qu’il propose à chaque fois un proverbe arabe, turc ou persan, et la traduction de Galland au-dessous. De la sorte, il permet de tester les aptitudes linguistiques réelles du traducteur des fameuses Mille et une Nuits, ce que de nombreux travaux antérieurs n’avaient pas réussi à faire et également de suivre, sur le vif, un traducteur au travail.
Chemin faisant, l’enquête s’est élargie. La tentative de Galland a été replacée dans une tradition qui remonte à l’époque humaniste. Par ailleurs, elle permet de mieux comprendre le désir novateur de cet érudit d’instaurer un dialogue entre deux univers culturels se rejetant souvent l’un l’autre parce qu’ils ne se connaissaient pas ou très mal.
Salam Diab-Duranton est professeure des universités en Linguistique arabe à l’université Grenoble Alpes. Ses recherches portent principalement sur la lexicographie et la lexicologie de l’arabe standard et dialectal. Ses domaines d’investigation scientifique s’étendent également à la littérature populaire du Mashreq, notamment l’étude des proverbes. Elle a publié aux Éditions Geuthner Proverbes et locutions figées : description et catégorisation et Substitution et créativité lexicales en arabe : compilation, théorisation, restructuration.
Henri Duranton est maître de conférences retraité de l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Sa participation à l’édition d’Antoine Galland est dans la suite logique de sa publication, en trois volumes, des voyages de Paul Lucas qui fut le contemporain de Galland, et qu’il a dû croiser sur les routes de l’Empire ottoman qu’ils ont tous deux sillonnées.
Nicolas Vatin est historien de l’Empire ottoman, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EPHE, PSL.
ISBN 10 : 2705340940
ISBN 13 : 9782705340940
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
proverbe,
Antoine Galland,
Orient,
Occident,
orientalisme,
Supplément turc 1200,
Mille et une Nuits
arabes, sémitiques, italiennes, berbères
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 49 €
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Parution : 2021
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Études linguistiques et littéraires offertes à Jérôme Lentin par ses collègues, élèves et amis
Éditées par
Nadia Comolli, Julien Dufour, Marie-Aimée Germanos
Jérôme Lentin étudie la langue arabe telle qu’elle est pratiquée par les sociétés arabophones d’hier et d’aujourd’hui, au-delà des idées reçues sur la place des différentes variétés de cette langue. Il décrit dans ses travaux la complexité des situations sociolinguistiques en rétablissant une juste perspective, où arabe littéral et arabe dialectal sont deux pôles d’un continuum.
Auteur d’études pionnières et fondatrices qui font aujourd’hui référence, il a initié et formé des générations d’étudiants à la dialectologie et à la linguistique de l’arabe, mais aussi à l’étude du moyen arabe et des variétés mélangées, qu’il a largement contribué à constituer en discipline.
Le présent volume rassemble les travaux que des collègues, élèves et amis ont préparés en son honneur. Il regroupe trente-cinq contributions qui reflètent l’intérêt sans frontières du dédicataire pour l’arabe et sa littérature, ainsi que pour les langues du domaine chamito-sémitique et pour l’italien. Elles nous conduisent de la première moitié du IIe millénaire avant notre ère à l’époque contemporaine, et nous font voyager de la Mauritanie au Yémen, en passant par le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Palestine, le Liban, la Syrie, le golfe Arabo-Persique et même Chypre, l’Italie et l’Espagne.
ISBN 10 : 2705340896
ISBN 13 : 9782705340896
Pages : 844
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue arabe,
sociolinguistiques,
dialectologie,
linguistique
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 12 €
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Parution : 2020
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« Malte, disait Fernand Braudel, a ouvert son esprit et son cœur à toutes les civilisations qui lui ont rendu visite, si bien qu’aujourd’hui la Méditerranée lui appartient en son entier… »
Tout au long de l’Histoire, les contacts et échanges se sont succédé dans ce petit archipel au cœur de la Méditerranée, faisant de celui-ci un véritable creuset de cultures.
Ce bref essai suit le processus de la mixité originale qui s’opère, en apprécie les effets – dans le domaine de la langue, de la religion, de la culture en général – et dégage quelques aspects saillants de la personnalité maltaise.
Micheline Galley est directeur de recherche honoraire au CNRS. Ethnologue arabisante, elle a travaillé sur les littératures de tradition orale à Malte et au Maghreb ; elle s’est attachée particulièrement à l’étude d’une œuvre maîtresse de la littérature populaire arabe : La Geste hilalienne, aujourd’hui inscrite au patrimoine de l’Unesco.
S’intéressant aux phénomènes de continuité de certains thèmes narratifs (observés à Malte et en Italie) et liturgiques (en Catalogne), Micheline Galley a suivi le parcours semé de transformations de la Sibylle et le rayonnement artistique qu’elle a suscité à travers l’Europe ; un livre richement illustré (Geuthner 2010) et plusieurs articles lui sont consacrés.
ISBN 10 : 2705340469
ISBN 13 : 9782705340469
Pages : 42
Format (mm) : 210x210
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Malte,
civilisations,
Méditerranée,
Histoire,
culture,
religion,
langue
ou la transfiguration
du réel
Auteur(s) : SLEIMAN Rima
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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Romancier et nouvelliste égyptien appartenant à la génération des écrivains des années soixante, Mohammad El-Bisatie (1937-2012) est l’un des auteurs majeurs de la littérature arabe contemporaine. Profondément marqué par la misère que connaissent les villages de son enfance dans la région de Port-Saïd, il se fait connaître en publiant, dès 1967, des nouvelles et des romans qui relatent des situations d’extrême violence et mettent à l’honneur des personnages marginaux ; prisonniers, pauvres et affamés, ainsi que des gens simples aux destinées brisées. Il obtient plusieurs prix littéraires et ses œuvres sont traduites en français et en anglais.
Qualifié de « poète de la fiction », El-Bisatie réinvente le rapport entre le récit et le poème en inscrivant au cœur de son œuvre le souci d’un réel augmenté et transfiguré. Tour à tour, le roman s’infléchit vers le poème et le poème vers le roman. Héritier du réalisme mahfouzien, Bisatie est le praticien d’un nouveau partage rhétorique qui dépasse la représentation mimétique pour une nouvelle forme d’écriture dense, épurée et concise. Une poésie du réel s’en dégage, non pas au sens d’un récit autoréférentiel et clos d’une rêverie solitaire, mais comme expérience d’une révélation.
Rima Sleiman est maître de conférences habilitée à diriger la recherche, à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) – Université Sorbonne Paris Cité (USPC) et directrice du département des études arabes. Normalienne et agrégée d’arabe, elle est docteure en littérature générale et comparée et auteure de nombreux articles portant sur de grandes figures de la littérature arabe moderne comme Badr Châkir al-Sayyâb, Maḥmûd Darwîch, Nagîb Maḥfûẓ ou Ibrâhîm al-Kûnî.
ISBN 10 : 2705340452
ISBN 13 : 9782705340452
Pages : 266
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Mohammad El-Bisatie,
littérature arabe contemporaine,
Port-Saïd,
poète de la fiction,
récit,
poème,
réel augmenté et transfiguré,
réalisme mahfouzien
syntaxe et typologie
Auteur(s) : SKAF Rola
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2020
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Cet ouvrage présente pour la première fois une analyse syntaxique et typologique du morphème polyfonctionnel d= du syriaque, une langue du groupe araméen des langues sémitiques du Nord-Ouest qui furent parlées au Proche et Moyen-Orient. Documentée depuis les débuts de l’ère chrétienne, elle s'est répandue comme langue liturgique, et, occasionnellement, comme langue littéraire, parmi des peuples non-araméophones, jusqu’en Chine et au sud-ouest de la côte indienne. Aujourd'hui, elle est la langue liturgique et savante des Chrétiens d’Orient.
Sur la base du corpus des Évangiles dans la traduction de la Peshiṭta, révision des précédentes traductions dites Curetonienne et Sinaïtique, l’évolution de l’ancien démonstratif du proto-sémitique est analysée dans ses différentes fonctions syntaxiques en syriaque et par comparaison avec d’autres langues sémitiques proches. La comparaison avec le grec, langue source des traductions syriaques, montre que celui-ci n’a eu que très peu d’influence sur les traducteurs syriaques.
Six fonctions grammaticalisées sont étudiées d’un point de vue typologique et comparatif : support de détermination, relateur dans le syntagme génitival et les propositions relatives, complémenteur, introducteur de propositions adverbiales et du discours rapporté direct et indirect.
Cet ouvrage s’adresse aussi bien aux spécialistes de l’araméen qu’aux sémitisants et aux typologues, grâce aussi aux nombreux exemples en caractères syriaques, translitérés, glosés (suivant les “Leipzig Glossing Rules”) et traduits.
Rola Skaf est docteure en linguistique. Elle est diplômée de l’INaLCO – Université Sorbonne Paris-Cité et de l’Université de Turin. Spécialiste de sémitique et notamment de syriaque, elle s’intéresse aussi au néo-araméen. La DGLFLF (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France - Ministère de la culture et de la communication), a financé son projet sociolinguistique sur le ṭuroyo et le soureth. Conjointement avec ses recherches au sein du laboratoire LACITO-CNRS-UMR 7107, elle continue d’assurer plusieurs missions de terrain auprès de la communauté araméophone en France. Auteure, elle collabore également à la traduction et à l’édition de textes à partir de manuscrits syriaques aux Sources Chrétiennes, CNRS (HiSoMA, UMR 5189).
ISBN 10 : 2705340414
ISBN 13 : 9782705340414
Pages : 368
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
analyse syntaxique,
morphème polyfonctionnel d=,
langue,
langue liturgique,
typologie,
syriaque,
syntaxe
Manuel de linguistique et de philologie iraniennes
[Malphi]
Auteur(s) : LECOQ Pierre
Collection : Manuels
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2020
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L’importance et la richesse des langues iraniennes sont peu connues du grand public occidental. Elles forment pourtant une vaste famille qui couvre un immense espace : une partie importante du Caucase, l’est de la Turquie, le nord de la Syrie et de l’Iraq, l’Iran, l’Afghanistan, le Tadjikistan et la partie occidentale du Pakistan.
Le persan est certes bien connu. Cette langue sert de moyen d’expression à une vaste littérature, aussi riche et originale que ses voisins arabes et indiens. Ferdowsi, Omar Khayam, Sa’adi, Nezâmi, Hâfez sont des poètes qui ont gagné une reconnaissance universelle. Le persan fut aussi langue administrative et culturelle, en Inde, à l’époque moghole, avant d’être remplacée par l’ourdou, puis l’anglais. D’autres langues, comme le kurde, le pashto, le baloutchi élaborent une littérature prometteuse. L’ossète du Caucase est la langue des anciens Scythes sédentarisés et il a conservé des récits qui remontent à la plus haute antiquité.
Cet ouvrage a été professé pendant de nombreuses années. On lui a laissé son caractère de manuel. On y trouvera donc une brève introduction à la phonétique et un exposé sur les principes qui gouvernent l’évolution des langues. Il est sans doute superflu de préciser que ces chapitres sont élémentaires, mais on espère que le lecteur profane y trouvera quelque profit, d’autant plus que l’exposé sur les langues iraniennes est résolument orienté vers la diachronie.
Les langues iraniennes font partie d’une grande famille : celles des langues indo-européennes. Le chapitre sur les langues indo-européennes a été conçu, comme c’est l’usage, dans une perspective proprement historique, mais il fait également place aux données de la philologie. On y trouvera, en outre, un exposé sur la culture des Indo-Européens, dont la connaissance, même superficielle, permet d’apprécier maints faits culturels de la civilisation iranienne avant l’Islam. Ce chapitre est lui aussi fort succinct, mais on espère qu’il servira d’introduction à des ouvrages plus élaborés, difficiles d’accès pour les débutants.
Pierre Lecoq est directeur honoraire de l’École Pratique des Hautes Études (IV e section), où il a occupé la chaire de Philologie et Linguistique iraniennes. Il a également enseigné à Paris III (Sorbonne-Nouvelle), à l’Inalco (Langues Orientales) et l’épigraphie iranienne à l’École du Louvre. Son intérêt pour l’Iran ancien l’a amené à publier Les inscriptions de la Perse achéménide (1997), Les Livres de l’Avesta (2016) et une traduction de Ferdowsi, Le Livre des Rois (2019). Il s’est également intéressé aux dialectes modernes : Recherches sur les dialectes kermaniens (2002).
ISBN 10 : 2705340681
ISBN 13 : 9782705340681
Collection :
ManuelsPages : 294
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
langues iraniennes,
persan,
évolution des langues,
diachronie,
philologie
parthe et moyen perse
Grammaire, textes et glossaire
Auteur(s) : LECOQ Pierre
Collection : Manuels
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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La dynastie arsacide (vers 247 av. J.-C. – 224 ap. J.-C.), de langue parthe, et la dynastie sassanide (224-651), de langue perse (moyen perse) sont sans doute moins connues que la dynastie achéménide. Cela tient au fait que presque tous les documents écrits ont été détruits lors des invasions. Cette époque était pourtant d’un niveau culturel particulièrement brillant. Divers centres d’études furent créés, de véritables universités, qui sont à l’origine des écoles d’époque musulmane. On sait que l’Iran fut un lieu de transmission des cultures voisines, comme l’Inde (Mille et Une Nuit, fables, etc.). De nombreux textes grecs relatifs à la philosophie et aux sciences (astronomie, géométrie, physique, etc.) furent traduits en moyen perse, avant de l’être à nouveau en arabe.
Il reste toutefois un certain nombre de manuscrits, rescapés du naufrage et rédigés tardivement (vers le ixe siècle). On peut également citer un roman d’époque musulmane, le Vîs et Râmine de Gorgâni. Rédigé en persan, il reprend un thème d’époque arsacide, où la littérature était de type chevaleresque. C’est aussi une œuvre qui met en valeur le rôle indépendant de la femme, qui contraste avec l’époque où elle a été rédigée.
On possède encore un certain nombre de bas-reliefs splendides, notamment à Naqš-e Rostam, non loin de Persépolis. C’est dans ce même site que l’on a découvert les inscriptions de Châpour II et du grand mage Kirdir (ou Kartēr ?), d’une importance exceptionnelle par les détails politiques et religieux qu’elles nous donnent. D’autres inscriptions, moins longues donnent des renseignements précieux, qui comblent en partie les lacunes de nos informations.
Cet ouvrage s’ouvre avec une présentation générale des langues iraniennes et se poursuit par une introduction à l’histoire et à la culture des Parthes et des Perses. Après un exposé sur l’écriture, issue du système graphique araméen, puis sur la grammaire des deux langues, on trouvera les reproductions de plusieurs inscriptions, avec translittération et traduction. Le volume se termine par un glossaire.
Pierre Lecoq est directeur honoraire de l’École Pratique des Hautes Études (IV e section), où il a occupé la chaire de Philologie et Linguistique iraniennes. Il a également enseigné à Paris III (Sorbonne-Nouvelle), à l’Inalco (Langues Orientales) et l’épigraphie iranienne à l’École du Louvre. Son intérêt pour l’Iran ancien l’a amené à publier Les inscriptions de la Perse achéménide (1997), Les Livres de l’Avesta (2016) et une traduction de Ferdowsi, Le Livre des Rois (2019). Il s’est également intéressé aux dialectes modernes : Recherches sur les dialectes kermaniens (2002).
ISBN 10 : 2705340698
ISBN 13 : 9782705340698
Collection :
ManuelsPages : 146
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
dynastie arsacide,
langue parthe,
langue perse,
achéménide,
Iran,
langues iraniennes
Grammaire, textes et glossaire
Auteur(s) : LECOQ Pierre
Collection : Manuels
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2020
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Depuis l’Antiquité on connaissait l’existence d’inscriptions réalisées par les plus prestigieux souverains achéménides : Cyrus, Darius, Xerxès, Artaxerxès, etc. Pendant tout le Moyen Âge, les voyageurs européens n’ont cessé de confirmer leur présence sur les ruines grandioses des monuments perses, mais il a fallu attendre le génie du britannique Rawlinson, au début du xxe siècle, pour percer le mystère de l’écriture cunéiforme et, par la même occasion, pour identifier la langue des souverains achéménides : le vieux perse. On s’est vite rendu compte que cette langue était proche de la langue de l’Avesta, une autre langue iranienne que l’on commençait à comprendre, et que ce vieux perse était l’ancêtre du persan, par l’intermédiaire du moyen perse, la langue des inscriptions sassanides et des textes mazdéens, que l’on commençait à lire.
L’ouvrage s’ouvre par une introduction à la culture des anciens Iraniens : histoire, religion, société, calendrier et surtout un développement sur les institutions politiques, puisque le contenu des inscriptions reflète un changement important dans ce domaine. On peut comparer les événements qui y sont exposés, à la fin de la république romaine et à la fondation d’un empire par Auguste.
Ce volume comprend ensuite une initiation à la grammaire du vieux perse, un exposé sur l’écriture cunéiforme, un système graphique pratiquement alphabétique, qui n’a rien à voir avec le cunéiforme mésopotamien et dont l’origine reste une énigme. On trouvera les reproductions des inscriptions, une translittération et un glossaire presque comlet.
On peut considérer que ce manuel est une suite des Inscriptions de la Perse achéménide (1997) du même auteur, où l’on trouvera une traduction qui tient compte des versions élamites, babyloniennes et araméennes.
Pierre Lecoq est directeur honoraire de l’École Pratique des Hautes Études (IV e section), où il a occupé la chaire de Philologie et Linguistique iraniennes. Il a également enseigné à Paris III (Sorbonne-Nouvelle), à l’Inalco (Langues Orientales) et l’épigraphie iranienne à l’École du Louvre. Son intérêt pour l’Iran ancien l’a amené à publier Les inscriptions de la Perse achéménide (1997), Les Livres de l’Avesta (2016) et une traduction de Ferdowsi, Le Livre des Rois (2019). Il s’est également intéressé aux dialectes modernes : Recherches sur les dialectes kermaniens (2002).
ISBN 10 : 2705340704
ISBN 13 : 9782705340704
Collection :
ManuelsPages : 204
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
écriture cunéiforme,
achéménides,
langue iranienne,
sassanides,
mazdéens,
grammaire,
vieux perse
Auteur(s) : LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2020
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La langue française a emprunté, tout au cours de son histoire, des mots à la langue arabe, et cela en plusieurs vagues et dans plusieurs registres. Au-delà des emprunts proprement dits, le lexique scientifique porte de manière conséquente la marque de la langue arabe, arrivée notamment sous la plume des clercs médiévaux. On imagine aussi aisément l’ampleur du lexique politique, qui s’est considérablement étendu ces dernières décennies.
Mais il est un domaine particulièrement riche en arabismes, celui du français décoincé. Il regroupe la somme des mots qui circulent hors de la langue soutenue et disséquée sous la Coupole, pour ne garder que la variété de la langue qui court dans les rues ; celle des cités populaires et des cours d’école, comme celle des alcôves et des salles de garde, celle des émissions de télévision populaires et des différents corps de métiers, etc.
Le lexique des arabismes appartenant à ce registre est essentiellement abondé par trois sources : 1) le français colonial, introduit aux xixe-xxe siècles jusqu’en 1962, dans ses deux branches, le jargon des troupes coloniales, avec un terme connu comme toubib, et celui des Français d’Afrique du Nord qui a popularisé le mot souk ; 2) le français sorti, depuis les années 1960, des quartiers et des cités de relégation des populations issues des vagues d’immigration du Maghreb, et qui, essentiellement par les canaux de l’école et le rap, s’est déversé dans ce que l’on a appelé la langues des jeunes, et dont certains termes emblématiques sont même entrés, comme beur et kif, dans le français courant ; 3) des vieux mots entrés dans la langue aux différentes époques et recyclés par la langue décoincée, comme artichaut ou coton.
En annexe de ce vaste lexique, est présenté le vocabulaire de l’islamophobie contemporaine qui reprend, notamment dans la presse et sur la toile, les mots de l’Islam pour les retourner contre cette religion et nos compatriotes musulmans.
Roland Laffitte est chercheur indépendant et essayiste. Il est président de la SELEFA (Société d’études lexicographiques et étymologiques françaises et arabes), créée en 2002. C’est dans son cadre qu’a été menée cette étude, ainsi que celle qui a donné lieu au livre Le ciel des Arabes, paru chez Geuthner en 2012.
ISBN 10 : 2705340612
ISBN 13 : 9782705340612
Pages : 394
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue,
français,
arabe,
lexique,
arabismes,
mots,
jargon,
vocabulaire
Analytique grammaticale et pensée de l’être
Auteur(s) : TRISTANI Jean-Louis
Prix (TTC) : 22 €
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Parution : 2019
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Signifiance du monde propose une « harmonisation intégrale » entre la linguistique saussuro-guillaumienne des langues naturelles et la pensée phénoménologique heideggérienne de la vérité de l’être en tant qu’alètheia, dans son sens grec de « ce qui sort de la latence » et que Jean-Louis Tristani nomme illatence. En d’autres termes, cet essai donne accès à une compréhension des « relations grammaticales évidentes qui articulent l’être, dans sa vérité, et la pensée, telles qu’elles sont a priori données dans le système linguistique de n’importe quelle langue naturelle ». Cette mise au jour de la co-originarité de la langue et de la pensée corrobore la formule du linguiste français Antoine Meillet, maintes fois citée par Gustave Guillaume, selon laquelle, en ce lieu intelligible de la langue « tout se tient et a un plan d’une pleine rigueur ». Une rigueur qui intègre le système morpho-lexical d’une langue, en tant qu’intégrale des conditions d’effection du discours, avec les conditions existentiales de possibilité du Dasein en tant qu’être-au-monde. D’où Signifiance du monde, ce titre qui annonce la composante linguistique de notre présence au monde.
Licencié en théologie et agrégé de philosophie, Jean-Louis Tristani (1935-2012) enseigna à la Sorbonne au Département de Sociologie sous l’égide de Raymond Aron. Il participa au mouvement « Socialisme ou barbarie ». La découverte de la phénoménologie allemande, de la mythologie comparée de Georges Dumezil, puis de la linguistique de Gustave Guillaume le conduisit à s’interroger sur les fondations grecques de l’anthropologie et à s’avancer sur la voie d’une grammaire et d’une anthropologie générales. Enfin, il se voua à une recherche inédite sur la langue balinaise en collaboration avec l’Université de Denpasar.
ISBN 10 : 2705340131
ISBN 13 : 9782705340131
Collection :
VariaPages : 194
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique saussuro-guillaumienne,
langues,
pensée phénoménologique,
relations grammaticales,
linguistique
entre motivé et non-motivé
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2019
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La majorité des arabisants, sémitisants et linguistes adoptent, pour organiser le lexique des langues sémitiques, le concept de « racine », élaboré voici une douzaine de siècles par Sîbawayhi et son « maître » al-Khalîl. Certains sont même allés jusqu’à prendre ce concept pour une réalité innée présente dans le cerveau des locuteurs de ces langues, alors qu’il a été démontré par les travaux antérieurs de l’auteur qu’il échappe totalement à la conscience spontanée des locuteurs natifs. De nombreuses études ont de surcroît prouvé qu’il s’agit d’un concept trop abstrait pour organiser la phonologie et insuffisamment abstrait pour organiser le lexique. L’organisation fondée sur la racine échoue en outre à expliquer les principales caractéristiques de l’arabe : son extraordinaire propension à la synonymie, à l’homonymie et à l’énantiosémie.
Alors pourquoi la majorité des savants s’obstine-telle à demeurer fidèle à ce concept ? La réponse tient au fait qu’elle se fonde sur des théories linguistiques qui, se limitant au niveau des phonèmes et des morphèmes, n’adoptent pas les postulats et cadres conceptuels adéquats, ni la démarche et les unités empiriques pertinentes, et échouent donc à identifier les principales composantes du lexique de l’arabe que masque justement l’organisation fondée sur la racine (tri- ou quadriconsonantique).
Or la recherche évolue, précisément au fil de la découverte des inadéquations des concepts et modèles (ainsi la phonologie structuraliste ne domine-t-elle plus le champ, et a-t-on vu naître la phonologie autosegmentale ou la théorie de l’optimalité...). En matière de linguistique arabe, de même, a émergé à la fin du XXe siècle un paradigme nouveau, désormais vérifié sur de grands corpus, articulé en trois grandes composantes :
La composante matrices/étymons, intrinsèquement motivée. Elle se situe au niveau submorphémique où le trait phonétique est pertinent pour représenter la structuration lexicale. La motivation tient à une corrélation établie entre un invariant notionnel et les particularités articulatoires (décrites sous forme d’une matrice de traits phonétiques non ordonnée) dans lesquelles il se manifeste.
La composante des étymons onomatopéiques. En ce cas la motivation tient à l’onomatopée elle-même, « création de mots par imitation de sons évoquant l’être ou la chose que l’on veut nommer », laquelle repose sur ce que Lafont appelle « l’anamorphose » : « Un système de transfert formel, d’une substance sonore ou inorganisée (un bruit naturel) ou autrement organisée (l’émission animale) à l’organisation phonologique humaine ».
La composante des noms-bases, majoritairement non motivée. Encore que certains noms comme « ʾabun » et « ʾummun » puissent trouver une motivation analogue à celle de « père » et « mère » en français (Jakobson).
Cette organisation tripartite permet de rendre compte du pullulement des synonymes, ainsi que de l’homonymie et de l’énantiosémie, abondamment présentes dans le lexique de l’arabe, alors que la conception traditionnelle qui prend la racine pour un primitif ne peut que se borner au constat.
Georges Bohas, membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas, est professeur émérite à l’ENS-Lyon. Il a longtemps étudié les théories des grammairiens arabes auxquelles il a consacré sa thèse de Doctorat d’État et un ouvrage, considéré maintenant comme un classique, The Arabic Linguistic Tradition (1990) (en collaboration avec J. P. Guillaume et D. E. Kouloughli).
ISBN 10 : 2705340247
ISBN 13 : 9782705340247
Collection :
VariaPages : 276
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
langues sémitiques,
langues,
lexique,
phonologie,
arabe,
phonétique
Mélanges offerts à Leila Badre
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2019
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Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
ISBN 10 : 2705340278
ISBN 13 : 9782705340278
Collection :
CollectifPages : 446
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
archéologie,
épigraphie,
histoire proche-orientales et méditerranéennes,
Leila Badre
Mélanges offerts à Daniel Lançon
Auteur(s) : Collectif, BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Placé sous le signe de « l’aménité des rencontres » entre collègues de France, du Maghreb, des États-Unis, ce volume réunit des contributions qui rendent hommage à Daniel Lançon, professeur des universités émérite à l’université de Grenoble Alpes. Reconnus en France et à l’étranger, ses travaux de recherche sur les transferts culturels entre Orient et Occident, sur les littératures française et francophone contemporaines, ont largement contribué aux débats autour de l’altérité, des identités contrariées, de « l’entre-deux », pour reprendre l’expression de Daniel Sibony.
En s’inscrivant dans le prolongement de ces réflexions, les contributions qui composent ce volume d’hommage viennent rappeler la complexité des rapports entre l’Europe et ses ailleurs linguistiques et culturels, face à une actualité marquée par les crispations identitaires et par la peur de l’autre, désigné comme foncièrement étranger. Faisant entendre de nombreuses « voix d’Orient », cet ouvrage propose des formes de dépassement, permettant de sortir du manichéisme qui nourrit aujourd’hui certaines approches racialisantes. À l’instar de Gérard de Nerval, les contributeurs tiennent à montrer que « l’Orient est moins éloigné de nous que l’on ne pense ».
Ridha Boulaâbi
Avec les contributions de
Yves Bonnefoy, Ridha Boulaâbi, Guillaume Bridet,
Catherine Brun, Christiane Chaulet-Achour, Dominique Combe,
Ralph Heyndels, Kadidja Khelladi, Martine Mathieu-Job, Fouad Mehdi,
Anne-Marie Monluçon, Sarga Moussa, Patrick Née
ISBN 10 : 2705340100
ISBN 13 : 9782705340100
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Daniel Lançon,
Orient,
Europe,
aménité des rencontres,
littérature,
arts,
histoire,
orientalisme
Les imaginaires de la royauté d’après les enluminures du Shāh Nāma de Firdawsī - Époque timouride et turkmène
Auteur(s) : CAIOZZO Anna
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2018
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Le Livre des rois de Perse ou Shāh Nāma est l’une des œuvres poétiques et épiques majeures du monde iranien. Composé au début du XIe siècle par Firdawsī, le poème met en scène les mythes fondateurs de la Perse ainsi que la geste des rois depuis les temps archaïques jusqu’à la chute des Sassanides. Illustré à partir du XIVe siècle, c’est véritablement à compter du XVe siècle, sous les Timourides puis sous les Turkmènes, que le Livre des rois est largement commandité par les souverains et qu’il donne naissance à un vaste corpus enluminé.
Cet intérêt des princes de la maison de Tīmūr pour le Livre des rois ne va pas de soi. Pourquoi les souverains turco-mongols s’intéressent-ils à cette épopée persane, au point d’y projeter leur imaginaire et leurs ambitions personnelles ? Quelles dimensions du récit sont mises en avant dans les programmes iconographiques destinés aux souverains turco-mongols ?
Pour répondre à ces questions, Anna Caiozzo se livre à une étude minutieuse des corpus enluminés de cette époque. Dans leur grande diversité, outre la geste des héros, ils valorisent tous la fonction souveraine, insistant notamment sur la dimension charismatique de la royauté, et sur les éléments qui permettent au roi de bien gouverner. Autant d’aspects qui, outre le formidable instrument d’acculturation que ce texte représentait, ont incité les Turco-mongols à l’adopter et le promouvoir comme une œuvre littéraire majeure de leur époque, un statut qu’elle n’a, à travers les siècles, jamais véritablement perdu.
Anna Caiozzo est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université Bordeaux Montaigne où elle enseigne l’histoire des mondes musulmans médiévaux. Spécialiste des images, elle explore l’herméneutique des manuscrits à peintures et l’histoire des imaginaires orientaux.
ISBN 10 : 2705339791
ISBN 13 : 9782705339791
Collection :
VariaTome : Préface de Francis
Pages : 380
Format (mm) : 158x240
Illustrations : 32 planches couleurs
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Iran,
Perse,
époque timouride,
époque turkmène,
Livre des rois,
Shāh Nāma,
Firdawsī,