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Auteur(s) : Collectif, LESSAN PEZECHKI Homa (dir.)
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2025
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Cet ouvrage pluridisciplinaire dresse un panorama des héritages pluriséculaires et des réalités contemporaines de l’Iran. Fruit de la rencontre entre chercheurs d’horizons et de pays différents il aborde des divers aspects des sciences humaines : histoire de l’art, anthropologie, littérature, islamologie, langue et linguistique.
La perspective historique de l’ouvrage est nouvelle et critique, et elle s’emploie à revisiter les mythes fondateurs, questionner les sources primaires, étudier les textes épiques ou les chroniques en mettant en lumière notamment la place et le rôle de la Perse dans ses relations avec ses voisins.
La littérature et l’art convoquent, dans une approche nuancée, la complexité de la culture iranienne construite sur une identité multiple, un éthos singulier aux contradictions internes, mais aussi sur des représentations et des pratiques faisant de l’Iran un pays à la fois traditionnel et moderne.
L’islam chiite, lieu de tension entre religion mystique et doctrine du pouvoir, est abordé sous des angles originaux. Ses figures tutélaires incarnent les inflexions et mutations du soufisme dans l’Orient musulman.
Enfin plusieurs articles évoquent la singularité des langues iraniennes et notamment certaines catégories grammaticales originales comme l’évidentialité, mais aussi les constructions à verbe support, très importantes dans ces langues, qui se situent à la croisée du lexique et de la grammaire. Enfin l’héritage littéraire extraordinaire des Juifs persanophones, bien trop méconnu, est aussi abordé.
L’objectif de ce panorama académique est de mieux comprendre l’histoire et la complexité de la société iranienne pour en cerner ses enjeux politiques et sociaux.
ISBN 10 : 2705341381
ISBN 13 : 9782705341381
Collection :
CollectifPages : 628
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
iran,
histoire de l'art,
anthropologie,
littérature,
islamologie,
langue et linguistique,
iran,
islam
Quand la littérature francophone du Maghreb met en fiction la pensée postcoloniale
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2024
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Si cet ouvrage tire son titre principal du célèbre The Empire Writes Back, publié par Bill Ashcroft, Gareth Griffiths et Helen Tiffin en 1989, Ridha Boulaâbi enrichit ici considérablement cette perspective des postcolonial studies par la révélation de la mise en fiction des orientalismes savants ou littéraires anciens par les autrices et les auteurs du xxie siècle.
L’orientalisme de retour au sein de la création littéraire maghrébine, bien après sa déconstruction saïdienne, signifie ici qu’il y a un enjeu pour ces écrivains à en venir à un « orientalisme au pluriel », à des « expériences et des parcours inédits, des figures peu connues », autant de traces d’une mémoire collective à partager et à discuter – d’où le titre principal – en les insérant dans les fictions afin de requalifier des hybridités culturelles, des minorités « invisibilisées » au sein de rapports croisés de domination (race, classe, genre).
Grand connaisseur de l’histoire de l’orientalisme et des principales figures intellectuelles des xixe et xxe siècles l’ayant incarné en Orient comme en Occident, Ridha Boulâabi explique parfaitement pourquoi et comment, dans ses composantes savantes, politiques, littéraires, l’orientalisme revisité est au cœur de la stratégie d’écriture et de discours des écrivains maghrébins les plus contemporains. Les intertextes orientalistes des xixe et xxe siècles, notamment arabisants, servent à dénoncer des hiérarchies encore imposées et à tenter, pour certaines et certains, de puiser dans les traditions écrites et orales pour une réconciliation postcoloniale des langues et des cultures. C’est incontestablement un apport majeur de ce livre.
Daniel Lançon
Enseignant-chercheur en littératures française et francophone à l’Université Grenoble Alpes, Ridha Boulaâbi est notamment l’auteur de L’Orient des langues au xxe siècle : Aragon, Ollier, Barthes, Macé (Éditions Geuthner, 2011) et de Nedjma de Kateb Yacine (Champion, coll. « Entre les lignes/littératures Sud », 2015). Il a par ailleurs dirigé aux Éditions Geuthner les collectifs : Les Orientaux face aux orientalismes (2013) et Voix d’Orient – Mélanges offerts à Daniel Lançon (2019).
ISBN 10 : 2705341220
ISBN 13 : 9782705341220
Pages : 534
Format (mm) : 160x280
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Orientalisme,
Maghreb,
littérature,
pensée postcoloniale,
stratégie d’écriture et de discours,
écriture
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2024
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Dans Itinéraire d’un arabisant Georges Bohas avait retracé de manière distanciée l’essentiel de son parcours scientifique, isolément du monde dans lequel il s’inscrivait. Puis, à l’instar de Renan, il a commencé à rédiger ses « souvenirs d’enfance et de jeunesse ». Origines familiales, naissance dans une famille de petits paysans de la Bresse, études secondaires à Trévoux puis à Issoudun, ensuite à l’université de Strasbourg, découverte du monde arabe à l’occasion de son service militaire (comme coopérant au Liban), toutes ces étapes étaient là mais hors du contexte social et intellectuel du monde universitaire des arabisants. Il s’agit, dans le présent ouvrage, de restituer cet environnement en inscrivant la subjectivité constructive de l’auteur et d’esquisser les contours ainsi que l’évolution du monde des arabisants français de 1973, date de son agrégation d’arabe, jusqu’à l’arrêté du 3 août 2007, date de sa nomination à l’Institut universitaire de France.
« Bond en avant » « ascenseur social » ou corde à nœuds ? Le lecteur en décidera.
Georges Bohas, a été directeur de l’Institut français d’études arabes de Damas, (IFÉAD), il est membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas et actuellement professeur émérite à l’ENS de Lyon et chercheur dans l’UMR 5191 ICAR du CNRS.
ISBN 10 : 2705341183
ISBN 13 : 9782705341183
Pages : 214
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
souvenirs,
origines,
monde arabe,
arabisants,
institut universitaire de France
Les corans
Auteur(s) : REGOURD Anne, MIRZA SANA
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2024
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Catalogue of the Manuscripts in the Sherif Harar Municipal Museum
The Qurʾans
Préface de
Bruno Delmas
Foreword
ʿAbdullahi ʿAli Sherif
sources africaines
Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
Premier catalogue du Sherif Harar Municipal Museum, cette publication richement illustrée est d’une grande importance pour les études islamiques en général, d’histoire, d’histoire de l’art et de codicologie africaines en particulier. Ce musée est le plus grand conservatoire de manuscrits et d’objets à valeur culturelle provenant de l’un des plus anciens centres religieux islamiques d’Éthiopie.
Interdisciplinaire, la publication documente les manuscrits coraniques de la collection et propose des traductions de leurs marginalia, mises en waqf et autres textes à portée historique, à partir du xviie siècle. Les quelque 250 corans ici décrits témoignent de styles, de matériaux et de pratiques historiques non figées. Par un examen minutieux de ce matériel documentaire exceptionnel, l’analyse met en évidence des dimensions sociales au sein de la société hararie, des femmes commanditaires aux pratiques de mises en waqf et d’apprentissage. Anne Regourd & Sana Mirza examinent en outre les caractéristiques des corans en termes d’histoire de l’art et de codicologie, les plaçant dans le contexte plus vaste des traditions manuscrites islamiques. De ce fait, la publication délivre l’importance négligée de ce centre peu connu de production de manuscrits islamiques.
The first catalogue of the Sherif Harar Municipal Museum, this richly decorated publication has great importance for the fields of Islamic studies, African and Islamic history and art history, and codicology. The museum is the largest repository of manuscripts and cultural artifacts from one of the oldest Islamic religious centers in Ethiopia.
The interdisciplinary publication documents the Qur ʿanic manuscripts and provides translations of their inscriptions, endowments and other historical texts dating from the seventeenth century onwards. The roughly 250 Qurʿans present changing styles, materials, and historical practices. In examining the rare documentary material, the analysis highlights social dimensions within Harari society, from female patronage to endowment and learning practices. Additionally, Anne Regourd & Sana Mirza elucidate the art historical and codicological features of the Qurʿans and place them within the larger contexts of Islamic manuscripts traditions. Subsequently, the publication shares the overlooked importance of this little-known center of Islamic manuscript production.
ISBN 10 : 2705340377
ISBN 13 : 9782705340377
Collection :
Sources AfricainesPages : 340
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
afrique,
Corne de l'Afrique,
Ethiopie,
catalogue,
corans,
Sherif Harar Municipal Museum,
études islamiques,
codicologie,
histoire de l'art
La musique arabe à la recherche de son identité
Auteur(s) : MOUSSALI Bernard
Prix (TTC) : 46 €
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Parution : 2024
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Le Congrès de musique arabe, en 1932, qui avait rassemblé au Caire de nombreux musicologues d’Orient et d’Occident, ainsi que des musiciens du monde arabe, vit se confronter plusieurs visions de la future musique arabe moderne : d’une part, des conservateurs qui pensaient en termes de fidélité à la tradition de l’improvisation et du ṭarab (l’émotion musicale indissociable de la performance vivante), et d’autre part, des réformistes qui souhaitaient utiliser les outils de la musique occidentale, notamment pour s’adapter à la radio, au cinéma et à l’écoute de masse. À cette occasion, de nombreux enregistrements furent effectués sur disques 78 tours : musiques d’Égypte, classique, populaire et religieuse ; musiques arabes, principalement : Irak, Algérie, Tunisie et Maroc. Après leur publication par la Bibliothèque nationale de France en 2015, basée sur la documentation de l’historien franco-libanais Bernard Moussali, 1953-1996, ces enregistrements importants n’ont pourtant pas livré tous leurs secrets.
Bernard Moussali, qui préparait dans sa thèse de doctorat une analyse des débats du Congrès, avait mis cet événement crucial en perspective avec la période ottomane tardive, la Renaissance arabe, Nahda, et les débats entre musiciens et musicologues du Proche-Orient, ainsi qu’avec le mécénat des khédives d’Égypte depuis le XIXe siècle. Il remettait aussi ces débats dans le contexte de l’émergence des premiers enregistrements commerciaux des musiques arabes de l’Orient et du Maghreb, ainsi que des évolutions en cours depuis le début du XXe siècle. Les débats entre tradition et modernité, qui soulèvent la grande question de l’identité culturelle arabe, sont toujours pleinement d’actualité. Après la disparition de B. Moussali, Jean Lambert a édité ce texte inachevé, en lui fournissant les nécessaires compléments apportés par la recherche depuis les vingt-cinq dernières années. Il en résulte une proposition d’interprétation des significations historiques et anthropologiques de ce Congrès : comment concilier le sentiment de parenté et d’unité de civilisation, spontanément perçu par les Arabes, avec la grande diversité de leurs traditions musicales ? Comment concevoir une future musique arabe de manière universelle, à la fois inventive et inclusive de ses riches sources et ressources culturelles ? Des questions que beaucoup se posent encore...
ISBN 10 : 2705341244
ISBN 13 : 9782705341244
Pages : 441
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Musique,
Congrès de musique arabe,
Caire,
musicologie,
musique arabe moderne,
Egypte,
musique arabe
Autour du manuscrit Supplément turc 1200 d’Antoine Galland
Auteur(s) : DIAB-DURANTON Salam, DURANTON Henri
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2022
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Il n’est guère besoin de vanter l’apport d’Antoine Galland à la tradition des échanges entre Orient et Occident avant la Révolution. Sa traduction des Mille et une Nuits – roman qu’il était le premier à faire connaître au public européen – n’a cessé d’être rééditée du début du xviiie siècle à nos jours. Sur cette réputation universelle et ses nombreux travaux, il fut tacitement admis qu’il était un modèle d’orientaliste et à ce titre maîtrisait parfaitement arabe, turc et persan.
Nous avons voulu le vérifier à partir d’un curieux manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France, et à ce jour jamais exploité. Enregistré sous le titre Supplément turc 1200, il constitue la première étape d’une anthologie de proverbes arabes, turcs et quelques-uns en persan, qui n’a jamais vu le jour.
La double originalité de ce manuscrit, et qui en fait la valeur unique pour les spécialistes, c’est qu’il propose à chaque fois un proverbe arabe, turc ou persan, et la traduction de Galland au-dessous. De la sorte, il permet de tester les aptitudes linguistiques réelles du traducteur des fameuses Mille et une Nuits, ce que de nombreux travaux antérieurs n’avaient pas réussi à faire et également de suivre, sur le vif, un traducteur au travail.
Chemin faisant, l’enquête s’est élargie. La tentative de Galland a été replacée dans une tradition qui remonte à l’époque humaniste. Par ailleurs, elle permet de mieux comprendre le désir novateur de cet érudit d’instaurer un dialogue entre deux univers culturels se rejetant souvent l’un l’autre parce qu’ils ne se connaissaient pas ou très mal.
Salam Diab-Duranton est professeure des universités en Linguistique arabe à l’université Grenoble Alpes. Ses recherches portent principalement sur la lexicographie et la lexicologie de l’arabe standard et dialectal. Ses domaines d’investigation scientifique s’étendent également à la littérature populaire du Mashreq, notamment l’étude des proverbes. Elle a publié aux Éditions Geuthner Proverbes et locutions figées : description et catégorisation et Substitution et créativité lexicales en arabe : compilation, théorisation, restructuration.
Henri Duranton est maître de conférences retraité de l’université Jean-Monnet de Saint-Étienne. Sa participation à l’édition d’Antoine Galland est dans la suite logique de sa publication, en trois volumes, des voyages de Paul Lucas qui fut le contemporain de Galland, et qu’il a dû croiser sur les routes de l’Empire ottoman qu’ils ont tous deux sillonnées.
Nicolas Vatin est historien de l’Empire ottoman, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EPHE, PSL.
ISBN 10 : 2705340940
ISBN 13 : 9782705340940
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
proverbe,
Antoine Galland,
Orient,
Occident,
orientalisme,
Supplément turc 1200,
Mille et une Nuits
Auteur(s) : DEMIRDJIAN Ago, SALEH Nabil
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2021
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Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions.
Malgré l’absence d’ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fournet osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la « Montagne de Moïse », avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque.
Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) :
C’était le Guichen, vaisseau français. Pendant qu’on abaissait une chaloupe, plusieurs de nos jeunes s’étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des cœurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l’amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d’Arc apparaissait à l’horizon, suivi par d’autres navires de guerre français. L’amiral nous dit des paroles d’encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté fût accueilli à bord des vaisseaux.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 447-448.
La région montagneuse du Dersim, à l’est de l’Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession alévie – marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine – qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, mais au contraire protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en œuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts.
Sauvetage d’Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa sœur) :
-Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J’ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j’ai vu ta sœur, ta belle-sœur, Mme Azniv, des dames si bien élevées, si raffinées, je les ai prises en pitié. Je savais qu’elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j’ai formé le projet de les sauver, mais je n’arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : « Nous mourrons s’il le faut ; mais nous n’irons pas avec vous ». Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.
ISBN 10 : 2705340728
ISBN 13 : 9782705340728
Pages : 440
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Justes,
gens de bien,
Arméniens,
génocide
(BnF Latin 12879)
Auteur(s) : GROSS Antoine-Frédéric
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2021
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La grande abbaye ligérienne de Marmoutier, fondée par saint Martin sans doute dès 372, connut son apogée au Moyen Âge puis un déclin à la fin de cette période et lors de la Renaissance, avant un renouveau dû à sa reprise par la Congrégation de Saint-Maur.
Le coutumier médiéval de cette abbaye était connu par un unique manuscrit daté du xiiie siècle, malheureusement détruit par un incendie lors des combats de 1940. Cependant une copie, bien qu’incomplète, en avait été réalisée aux tournant des xviie-xviiie siècles par le grand érudit Mauriste Dom Martène. Ce document, conservé à la Bibliothèque nationale de France (Latin 12879, f° 86r° – 118v°), n’avait jamais fait l’objet d’une publication, malgré son très grand intérêt tant pour l’histoire de Marmoutier que pour la liturgie bénédictine médiévale.
Le présent volume propose une édition critique avec traduction du manuscrit de Dom Martène, accompagné d’une large étude introductive et de plusieurs index thématiques.
Lucien-Jean Bord et Antoine-Frédéric Gross, tous deux moines bénédictins de l’Abbaye de Ligugé et déjà auteurs de la publication du coutumier de l’abbaye vendéenne de Maillezais, ont effectué cette recherche dans le cadre du programme franco-allemand Cœnotur (ANR/DFG, Coenobia Turonenses : les communautés martiniennes de Tours, leurs pratiques et leurs réseaux de l’Antiquité tardive au xiiie siècle) placé sous la responsabilité des Universités de Tours et de Hambourg.
ISBN 10 : 2705340711
ISBN 13 : 9782705340711
Pages : 268
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Marmoutier,
Congrégation de Saint-Maur,
coutumier,
abbaye,
manuscrit,
Dom Martène
Auteur(s) : HAÏDAR Mazen
Prix (TTC) : 78 €
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Parution : 2021
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Fruit d’une longue enquête de terrain, cet ouvrage reconstitue l’histoire de Beyrouth au siècle dernier, entre 1900 et 1970, à travers l’évolution de la place de la ferronnerie d’art dans son architecture. Plus de mille dessins de garde-corps, de portes d’entrée, de grilles de fenêtres ou de rampes d’escaliers, donnent à la ville son identité visuelle : ces éléments la caractérisent durablement et dévoilent nombre de ses secrets. Quelles sont les sources d’inspiration de ces ouvrages et comment celles-ci ont été localement adaptées ? Par cet inventaire sans précédent, réalisé dans 52 secteurs, c’est à une réflexion sur la valeur d’un patrimoine libanais du xxe siècle, en péril, que ce livre entend contribuer.
Né à Beyrouth, Mazen Haïdar est architecte du patrimoine et chercheur, diplômé des Universités de Rome Sapienza et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Enseignant dans plusieurs écoles d’architecture au Liban et en France, ses recherches portent notamment sur le patrimoine du xxe siècle et les pratiques d’appropriation des habitants.
ISBN 10 : 2705340674
ISBN 13 : 9782705340674
Pages : 504
Format (mm) : 280x210
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
ferronnerie d’art,
architecture,
beyrouth,
dessins,
garde-corps,
portes d’entrée,
grilles de fenêtres,
rampes d’escaliers,
patrimoine,
Liban
ou la transfiguration
du réel
Auteur(s) : SLEIMAN Rima
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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Romancier et nouvelliste égyptien appartenant à la génération des écrivains des années soixante, Mohammad El-Bisatie (1937-2012) est l’un des auteurs majeurs de la littérature arabe contemporaine. Profondément marqué par la misère que connaissent les villages de son enfance dans la région de Port-Saïd, il se fait connaître en publiant, dès 1967, des nouvelles et des romans qui relatent des situations d’extrême violence et mettent à l’honneur des personnages marginaux ; prisonniers, pauvres et affamés, ainsi que des gens simples aux destinées brisées. Il obtient plusieurs prix littéraires et ses œuvres sont traduites en français et en anglais.
Qualifié de « poète de la fiction », El-Bisatie réinvente le rapport entre le récit et le poème en inscrivant au cœur de son œuvre le souci d’un réel augmenté et transfiguré. Tour à tour, le roman s’infléchit vers le poème et le poème vers le roman. Héritier du réalisme mahfouzien, Bisatie est le praticien d’un nouveau partage rhétorique qui dépasse la représentation mimétique pour une nouvelle forme d’écriture dense, épurée et concise. Une poésie du réel s’en dégage, non pas au sens d’un récit autoréférentiel et clos d’une rêverie solitaire, mais comme expérience d’une révélation.
Rima Sleiman est maître de conférences habilitée à diriger la recherche, à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) – Université Sorbonne Paris Cité (USPC) et directrice du département des études arabes. Normalienne et agrégée d’arabe, elle est docteure en littérature générale et comparée et auteure de nombreux articles portant sur de grandes figures de la littérature arabe moderne comme Badr Châkir al-Sayyâb, Maḥmûd Darwîch, Nagîb Maḥfûẓ ou Ibrâhîm al-Kûnî.
ISBN 10 : 2705340452
ISBN 13 : 9782705340452
Pages : 266
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Mohammad El-Bisatie,
littérature arabe contemporaine,
Port-Saïd,
poète de la fiction,
récit,
poème,
réel augmenté et transfiguré,
réalisme mahfouzien
Auteur(s) : MÉZIN Anne, VIGNE Catherine
Prix (TTC) : 60 €
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Parution : 2020
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Si des Français sont attestés à Constantinople bien avant sa conquête par les Ottomans en 1453, leur communauté ne s’y structura qu’à partir du règne de François Ier. Des marchands et artisans français s’y établirent dans les quartiers européens, y firent parfois souche et créèrent des comptoirs commerciaux. À leurs côtés, des religieux capucins, jésuites et autres lazaristes installèrent des missions et prirent en charge des paroisses catholiques. Une liaison maritime directe s’organisa à partir de Marseille, doublée par une navigation de cabotage entre les différentes échelles du Levant. Toutes sortes de Français, y compris de nombreuses femmes, se rendirent dès lors à Constantinople, pour le service du roi de France, le négoce, la navigation, la religion, les arts et sciences. Ils y demeurèrent plus ou moins longtemps, dans le cadre juridique de la « résidence au Levant ».
L’exploitation des fonds des Archives nationales, du ministère des Affaires étrangères, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille, de même que celle des registres paroissiaux, des mémoires, correspondances et récits de voyage, a permis d’identifier plus de huit mille individus et familles. Par nature limité et incomplet, cet ouvrage a pour seule ambition de contribuer à une meilleure connaissance de la présence des Français à Constantinople et de leur action politique, économique, intellectuelle et religieuse.
Anne Mézin est responsable aux Archives nationales des fonds des consulats d’Ancien Régime. Elle est l’auteur de travaux sur le personnel consulaire et d’inventaires analytiques de correspondances consulaires, dont celle des ambassadeurs de France à Constantinople. Elle a publié en particulier Les consuls de France au siècle des Lumières, 1715-1792 (1997) et, avec Vladislav Rjéoutski, Les Français en Russie au siècle des Lumières (2011).
Catherine Vigne, spécialiste de la peinture européenne dans l’ancien Empire ottoman, a notamment réédité en 1989 l’ouvrage de son grand-père, Auguste Boppe, Les Peintres du Bosphore au xviiie siècle. Elle poursuit ses recherches dans ce domaine et a publié des textes de voyage et des études sur l’Empire ottoman.
ISBN 10 : 2705340513
ISBN 13 : 9782705340513
Pages : 886
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
artistes,
autorisation de résidence,
Barbarie,
cabotage,
capitulations,
captifs,
esclaves,
capucins,
chambre de commerce de Marseille,
commerce maritime,
comptoirs,
consulats,
cons
Auteur(s) : TORTEL Christiane
Prix (TTC) : 72 €
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Parution : 2019
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À cause de sa beauté bien sûr, mais aussi parce qu’il déploie sa queue ocellée d’Est en Ouest, s’habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu’il tue, le paon a été porté au plus haut de l’échelle des symboles dans les religions de l’Asie à la Méditerranée. Gardien des Portes de l’Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d’Alexandre, l’oiseau conserve intacte sa valeur d’éclaireur sur les Voies du Salut jusqu’en christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s’avère d’autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains – et seulement certains – des vices qui n’appartiennent qu’à l’homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux.
La question que pose cette incroyable campagne de destruction est donc une question de représentation, mais de représentation de qui ? L’identification par les Textes du personnage le plus exécré en cette période troublée par l’expansion de l’islam permettra-t-elle de neutraliser le réflexe de répulsion éprouvé envers le plus beau des oiseaux depuis des siècles, et cela même
à la seule vue de ses plumes ?
Christiane Tortel est un chercheur indépendant (Dr EPHE Sciences religieuses, diplômée de l’Institut des Langues Orientales et de l’Institut d’Art et d’Archéologie), auteur-traducteur de différents ouvrages sur le Soufisme, elle prend le risque de dépasser les limites de sa spécialité pour mettre en lumière les dérives sectaires des religions. Elle fonde son argumentaire non seulement sur l’analyse des Textes (grec, latin, arabe, persan, etc.), mais aussi – quand les Textes sont muets – sur l’iconographie. Elle offre ainsi au lecteur un dossier illustré d’une richesse prodigieuse à la hauteur de la diversité des couleurs de l’oiseau.
ISBN 10 : 2705339876
ISBN 13 : 9782705339876
Collection :
VariaPages : 494
Format (mm) : 210x280
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Paon,
Art,
Cultes,
Hindouisme,
Bouddhisme (Asie Centrale,
Chine,
Japon),
Achéménides,
Ptolémées/Lagides,
Parthes,
Sassanides,
Colonies grecques de la Mer noire,
Afrique romaine,
Le plus antique témoignage sur l’initiation chrétienne : « Onction – Baptême – Eucharistie »
Auteur(s) : MEKKATTUKULAM Jiphy Francis
Collection : Cahiers d'études syriaques
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2019
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L’une des plus anciennes œuvres chrétiennes apocryphes, les Actes de l’apôtre Judas Thomas, est célèbre. Elle met en scène l’apostolat et le martyre de Thomas au pays des rois Goudnaphar et Mazdaï, alors identifié avec l’Inde. Sujet de nombreux débats historiques, elle est aussi considérée pour sa qualité littéraire et la beauté de ses hymnes et prières. Mais sa doctrine promeut la sainteté et l’ascèse en repoussant le mariage.
Comment comprendre ce christianisme syrien du début du IIIe siècle ?
L’ouvrage de Jiphy Francis Mekkattukulam renouvelle profondément la compréhension de son intérêt historique. Il montre que la structure même des Actes de Thomas, organisés en cinq récits, est le reflet de pratiques liturgiques liées au don du « sceau » que les personnages demandent à recevoir.
Il prouve que la structure liturgique est cohérente et remonte aux tout débuts de la liturgie de l’initiation chrétienne procédant en trois étapes unifiées : l’onction d’huile, le baptême dans l’eau et l’eucharistie. Les Actes de Thomas sont ainsi un véritable document historique sur les origines de l’initiation chrétienne. J. F. Mekkattukulam en offre la reconstitution du rituel, dans ses gestes et ses paroles.
Grâce à une comparaison rigoureuse entre la version grecque et la version syriaque, l’ouvrage analyse minutieusement les concepts véhiculés par la catéchèse de l’apôtre et par la liturgie : le ministre, le serviteur, l’apôtre, le sceau (rušmā en syriaque et sphragis en grec), le signe de la Croix, l’huile, la source, l’habitation divine, la puissance, la formule trinitaire, le corps et le sang, la bénédiction eucharistique, l’invocation, la formule de communion... Il propose une datation des différentes strates de rédaction de cet apocryphe et met en évidence son importance historique dans l’évolution de la théologie de l’Esprit-Saint.
Un ouvrage détaillé dans les analyses et rigoureux dans sa synthèse, d’un apport essentiel pour l’histoire de la liturgie et l’histoire du christianisme primitif dans ses pratiques et son développement théologique.
Le père Jiphy Francis Mekkattukulam, prêtre de l’archidiocèse syro-malabare de Trichur au Kérala (Inde) où il est né et où vit sa famille, a fait ses études supérieures à Paris et soutenu sa thèse conjointement à la Sorbonne et à l’Institut catholique. Il est aujourd’hui curé de la paroisse de Valakkavu et professeur au grand Séminaire Marymatha Trichur.
ISBN 10 : 2705340230
ISBN 13 : 9782705340230
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 860
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Actes de l’apôtre Judas Thomas,
christianisme syrien ,
pratiques liturgiques,
don du « sceau »,
théologie
Mélanges offerts à Leila Badre
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2019
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Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
ISBN 10 : 2705340278
ISBN 13 : 9782705340278
Collection :
CollectifPages : 446
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
archéologie,
épigraphie,
histoire proche-orientales et méditerranéennes,
Leila Badre
Archives françaises commentées
Auteur(s) : BONNENFANT Paul
Prix (TTC) : 68 €
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Parution : 2019
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La fierté de Djedda sʼinvestit notamment dans des records de hauteur. Le plus haut mât du monde pour un drapeau, 170 m de haut, inauguré le 23 septembre 2014 à l’occasion de la fête nationale de l’Arabie saoudite. Le plus haut jet dʼeau du monde, 312 mètres. Quʼon imagine la puissance des canons à eau nécessaires pour envoyer lʼeau à une telle hauteur ! Mais le monument le plus emblématique du futur est sans conteste la « Tour du royaume », rebaptisée « Tour de Djedda », dont la construction devrait sʼachever en 2020. Paroxysme de sa hauteur qui doit atteindre plus dʼun kilomètre, en dépassant toutes les tours du monde.
Djedda a été classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, sur la liste des biens culturels, en juin 2014, comme Porte de La Mecque : pôle spirituel de l’islam du monde entier, vers lequel les musulmans se tournent cinq fois par jour pour la prière, et où les pèlerins affluent désormais, tous les ans, par millions.
Dès le début du XIXe siècle, des voyageurs ont remarqué la hauteur des maisons et la qualité de la décoration en bois ajouré des moucharabiehs, loges en encorbellement sur les façades. Cette architecture aérienne et éolienne s’est épanouie entre 1800 et 1950, époque où la mer Rouge est devenue une des principales voies maritimes du monde, surtout après l’ouverture du canal de Suez en 1869.
Le noyau historique de Djedda est le témoin d’un « style de la mer Rouge », fait d’empreintes croisées de deux sphères d’influence commerciale et artistique : vers le nord-ouest, le monde de la Méditerranée orientale, autour d’Istanbul, du Caire et de Damas ; vers le sud-est, le monde de l’océan Indien, autour de la côte indienne du nord-ouest.
Les archives françaises possèdent de nombreuses photos sur l’architecture domestique de Djedda et des ports de la mer Rouge. Prises durant la première guerre mondiale, elles illustrent abondamment cet ouvrage. Quasi inédites, elles sont riches d’enseignement sur le centre historique de la ville avant les transformations drastiques dues aux retombées de la rente pétrolière.
Ancien directeur de recherche au CNRS affecté à lʼIREMAM, Paul Bonnenfant a passé une trentaine d’années dans les pays arabes. Il s’attache particulièrement à étudier les rapports de l’habitat avec les structures sociales, en privilégiant les recherches sur le terrain. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur la péninsule Arabique, région dont il est spécialiste.
ISBN 10 : 2705340407
ISBN 13 : 9782705340407
Pages : 470
Format (mm) : 240x300
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Djedda,
architecture,
Patrimoine mondial de l’UNESCO,
moucharabiehs,
façades,
style,
histoire,
ville
Mélanges offerts à Jean During
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2017
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire, qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et l’Université Paris-Sorbonne et, plus particulièrement, entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, http://recherche.ua.edu.lb/crtm/), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France http://www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les éditions de l’Université Antonine (EUA) et les éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO et RILM.
ISBN 10 : 2705339630
ISBN 13 : 9782705339630
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 266
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen,
RTM,
Université Antonine,
Musicologie
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 19 €
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Parution : 2017
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« La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c’est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d’idées, de sentiments, d’art de vivre. »
D’une rive à l’autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n’ont cessé de s’exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. à la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l’exogamie, refus de l’inceste, relations au sein de la famille. Mais l’apport crucial de ce petit corpus est aussi – fait rare dans les contes maghrébins – la présence de récits qui s’apparentent étroitement à la mythologie grecque. C’est ainsi, par exemple, que « Le sultan qui ne voulait pas d’enfant » se comporte exactement comme Cronos et que, à l’image d’Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu’éveille en elle la vue des pommes.
Autre domaine en Méditerranée où, d’est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l’art du verre. La récitation des contes s’est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s’inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais œil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l’Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d’un art populaire d’une grande richesse.
ISBN 10 : 2705339760
ISBN 13 : 9782705339760
Collection :
VariaPages : 112
Format (mm) : 210x210
Illustrations : oui
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Algérie,
conte,
mythologie,
Méditerranée,
relations sociales et thèmes facétieux
Une mémoire vivante en Asie du Sud-Est / Pala’wan Highlanders Verbal Arts - A Living Memory in South-East Asia
Auteur(s) : REVEL Nicole
Prix (TTC) : 49 €
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Parution : 2017
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FR :
Chasseurs à la sarbacane, cultivant riz, maïs et tubercules dans le champ de montagne, dans l’Asie des Moussons, les Pala’wan vivent selon les principes d’une société égalitaire. Ils habitent au sud de l’île de Palawan dans l’Archipel des Philippines. Un droit coutumier très précis régule la vie quotidienne des membres de chaque hameau. Animistes, très attentifs à la petite musique des choses, à la poésie, aux épopées liées à l’expérience chamanique, ils valorisent diverses modalités de la parole afin d’endiguer toute forme de violence. À l’instar du passé, dans le contexte politique, socio-économique et religieux actuel, cette société pacifique est très vulnérable et menacée. Cet ouvrage multimédia et trilingue présente les « genres du discours » ; nous donne à voir et à entendre les arts de la performance et de la mémoire d’une petite société de forêt du Monde austronésien. Témoignant de la vie, de la pensée et des arts de leurs aînés, il est adressé aux jeunes générations.
À partir d’une longue expérience vécue auprès des Pala’wan et en collaboration avec eux, Nicole Revel a centré cet ouvrage sur la culture des Hautes-Terres, notamment le versant oriental de la cordillère centrale de la grande île. Les Sciences sociales et une initiative pionnière dans les Humanités numériques ont permis de sauvegarder, de mieux comprendre et de transmettre un patrimoine immatériel d’une grande authenticité, mais avant tout, une présence au monde exemplaire.
ENG:
Hunting with the blowpipe and cultivating rice, corn and tubers in upland fields of Monsoon Asia, the Pala’wan inhabit the southern part of Palawan Island in the Philippine Archipelago and live according to the principles of an egalitarian society. Very precise Customary Law regulates the daily life of the people in each hamlet. Animists, they are attentive to the tiny music of things, oral poetry, and epics linked to shamanic experience. They observe various speech manners and value them in order to avoid all forms of violence. As formerly, faced with the political, socio-economic and religious pressures of today’s world, this peaceful society is vulnerable and threatened. This multimedia and trilingual work on the various “speech genres” allows us to see and take part in the perfomances and the art of memory of a small forest society of the Austronesian world. It is a testimony of the life, thought and artistic expressions of the elders, and it is dedicated to the younger generations.
Based on long experience lived close to the Pala’wan and in collaboration with them, Nicole Revel has focused her work on the Highlands culture, particularly on the eastern slopes of the central cordillera. Social Science and a pioneering initiative in Digital Humanities have made it possible to safeguard, to better understand and transmit an intangible heritage of great authenticity, but above all, an exemplary presence in the world.
ISBN 10 : 2705339753
ISBN 13 : 9782705339753
Traduction : Ouvrage trilingue Palawan-Français-Anglais
Collection :
VariaTome : Inlus 5 DVD compatibles MAC / PC
Pages : 320
Format (mm) : 170x200
Discipline :
Ethnologie - Ethnomusicologie - LinguistiqueMots-clés :
Animisme,
Arts de la performance,
Chamanisme,
Genres du Discours,
Littérature de la voix,
Monde Austronésien,
Musique des gongs,
Philippines,
Humanités Numériques (DH)
Auteur(s) : GALLEY Micheline, IRAQUI SINACEUR Zakia
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2016
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Grâce à cette nouvelle édition, la Chrestomathie marocaine de Georges-Séraphin Colin (parue en 1939) est non seulement sauvée de l’oubli mais enrichie de précieux ajouts : introductions, double transcription, traduction annotée, repères bibliographiques.
L’ensemble constitue un apport considérable au patrimoine linguistique et culturel du Maroc. Nous avons affaire, en effet, à une forme du dialecte éminemment vivante, expressive, littéraire, aujourd’hui menacée de disparaître. Les textes nous font découvrir tout un éventail de genres issus de la tradition orale : contes parmi les plus représentatifs de l’aire arabe et plus largement méditerranéenne, comme telle histoire universelle venue de l’Égypte antique, telle autre commune aux Mille et Une Nuits ; des anecdotes pleines de verve décrivant la vie rurale et citadine au Maroc au siècle dernier ; des facéties de Jha dont la popularité a franchi siècles et frontières ; des fables mettant en scène une multitude d’animaux dans un monde hiérarchisé à l’image de celui des hommes ; des proverbes, des énigmes…
De nombreux contes illustrent, chacun à sa façon, l’apprentissage de la vie qui passe, sur le mode plaisant, par l’acquisition de vertus dont l’Ulysse grec avait la maîtrise : les ruses de l’intelligence.
La disposition de l’original et de la traduction en vis-à-vis permet au lecteur, s’il le désire, un accès facile et simultané aux deux textes. La traduction se veut étroitement fidèle à l’original : elle tend à en reproduire la vivacité, les images, les sonorités et, pour le plaisir du lecteur, elle « se déroule – ainsi dit le conteur – comme un long fleuve ».
ISBN 10 : 2705339418
ISBN 13 : 9782705339418
Collection :
VariaPages : 678
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
patrimoine linguistique et culturel,
Maroc,
Florilège,
dialecte,
fables,
proverbes,