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Auteur(s) : DEMIRDJIAN Ago, SALEH Nabil
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2021
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Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions.
Malgré l’absence d’ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fournet osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la « Montagne de Moïse », avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque.
Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) :
C’était le Guichen, vaisseau français. Pendant qu’on abaissait une chaloupe, plusieurs de nos jeunes s’étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des cœurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l’amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d’Arc apparaissait à l’horizon, suivi par d’autres navires de guerre français. L’amiral nous dit des paroles d’encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté fût accueilli à bord des vaisseaux.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 447-448.
La région montagneuse du Dersim, à l’est de l’Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession alévie – marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine – qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, mais au contraire protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en œuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts.
Sauvetage d’Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa sœur) :
-Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J’ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j’ai vu ta sœur, ta belle-sœur, Mme Azniv, des dames si bien élevées, si raffinées, je les ai prises en pitié. Je savais qu’elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j’ai formé le projet de les sauver, mais je n’arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : « Nous mourrons s’il le faut ; mais nous n’irons pas avec vous ». Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.
ISBN 10 : 2705340728
ISBN 13 : 9782705340728
Pages : 440
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Justes,
gens de bien,
Arméniens,
génocide
(BnF Latin 12879)
Auteur(s) : GROSS Antoine-Frédéric
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2021
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La grande abbaye ligérienne de Marmoutier, fondée par saint Martin sans doute dès 372, connut son apogée au Moyen Âge puis un déclin à la fin de cette période et lors de la Renaissance, avant un renouveau dû à sa reprise par la Congrégation de Saint-Maur.
Le coutumier médiéval de cette abbaye était connu par un unique manuscrit daté du xiiie siècle, malheureusement détruit par un incendie lors des combats de 1940. Cependant une copie, bien qu’incomplète, en avait été réalisée aux tournant des xviie-xviiie siècles par le grand érudit Mauriste Dom Martène. Ce document, conservé à la Bibliothèque nationale de France (Latin 12879, f° 86r° – 118v°), n’avait jamais fait l’objet d’une publication, malgré son très grand intérêt tant pour l’histoire de Marmoutier que pour la liturgie bénédictine médiévale.
Le présent volume propose une édition critique avec traduction du manuscrit de Dom Martène, accompagné d’une large étude introductive et de plusieurs index thématiques.
Lucien-Jean Bord et Antoine-Frédéric Gross, tous deux moines bénédictins de l’Abbaye de Ligugé et déjà auteurs de la publication du coutumier de l’abbaye vendéenne de Maillezais, ont effectué cette recherche dans le cadre du programme franco-allemand Cœnotur (ANR/DFG, Coenobia Turonenses : les communautés martiniennes de Tours, leurs pratiques et leurs réseaux de l’Antiquité tardive au xiiie siècle) placé sous la responsabilité des Universités de Tours et de Hambourg.
ISBN 10 : 2705340711
ISBN 13 : 9782705340711
Pages : 268
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Marmoutier,
Congrégation de Saint-Maur,
coutumier,
abbaye,
manuscrit,
Dom Martène
étendre le domaine sémiotique
(morphologie architecturale, villes, terres, patrimoine, argent, succession)
Auteur(s) : HAMMAD Manar
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2021
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Le présent recueil groupe onze articles publiés ces dernières années, complétant les collections antérieures parues dans Lire l’espace, comprendre l’architecture (2006) et dans Sémiotiser l’espace, décrypter architecture et archéologie (2015), pour assembler et mettre à la disposition des lecteurs quelques analyses qui, malgré leur dispersion dans divers supports académiques, poursuivent de manière raisonnée et cohérente un même but, celui de la mise au point des concepts et méthodes susceptibles de rendre compte des manifestations du sens dans le monde naturel, où l’architecture joue un rôle éminent. Le souci de porter la sémiotique en des domaines où elle n’avait pas été mise en œuvre éprouve la validité des prémisses. En étendant le domaine abordé, on élargit les espaces considérés et on multiplie le nombre des sujets du déplacement. On est amené en conséquence à considérer un espace physique plus complexe en relation avec un espace social plus touffu.
La question de l’élargissement du domaine d’étude peut être approchée avec la notion comparative d’échelle. Dans ce recueil, la notion d’échelle détermine l’ordre qui range les articles où dominent les questions de l’espace physique, alors que les questions de l’espace social dominent l’analyse de la Succession (article X) et la deuxième moitié de l’analyse de l’espace scandinave (article IX). C’est la grande échelle (celle d’une ville, d’une société, d’une ethnie…) qui impose l’introduction de quatre isotopies descriptives (religieux, militaire, économique, politique) nécessaires à l’analyse, alors qu’ils ne sont nullement utiles à l’échelle d’un édifice. Dépend aussi de l’échelle l’utilité de la notion d’acteur collectif, introduite par Greimas et Landowski en 1970 à propos de textes juridiques. Cette notion s’impose pour l’analyse des acteurs à l’échelle d’un territoire urbain (article VIII) ou d’un territoire régional (article IX).
Dans les articles réunis ici, nous avons opté pour une présentation qui privilégie l’objet d’analyse, en laissant au second plan les questions de méthode et le métalangage sémiotique, qui ont fait l’objet de critiques hors du milieu des sémioticiens. Cela répond au souci d’être lu hors du milieu « professionnel » : si nous voulons être compris par des architectes et des archéologues, il convient d’adopter un langage relativement ordinaire. Ce qui n’impose pas l’abandon des concepts qui régulent l’analyse : au contraire, nous avons tenu à en maintenir toute la cohérence et la rigueur, sans afficher le métalangage pour autant. Nous espérons avoir réalisé un tel équilibre. Il fallut formuler quelques propositions et en tester l’efficacité. Leur utilité se mesure à l’aune de l’intérêt des questions résolues et des résultats obtenus.
Sommaire
i Morphologie et interprétation en archéologie
ii Perspective archéosémiotique sur Palmyre
iii Sémiotique de l’irrigation à Tadmor-Palmyre
iv Sémiotique de la destruction à Tadmor-Palmyre
v Semantics of patrimonial destruction
vi Reconstruire les villes, notes de synthèse
vii Sémiotique et Urbanisme
viii Régimes anciens de la terre au Proche-Orient
ix Dirhams en Scandinavie, argent & rente foncière
x La Succession
xi L’espace du virus
Né à Beyrouth en 1944, Manar HAMMAD suivit des études de mathématiques, d’architecture et de sémiotique avant de s’engager dans la recherche et l’enseignement puis dans l’archéologie. Il a travaillé quatorze ans sur Palmyre, où il a dirigé une mission archéologique (2009-2010). Architecte DPLG et Docteur en sémiotique, il aborde l’architecture et la ville pour y chercher un sens qui s’articule sur la forme géométrique et sur les valeurs sous-tendant l’action des hommes. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de sémiotique de l’espace, où les questions de méthode sont explicitées en relation avec des cas concrets choisis en raison des caractères structurels qui les articulent.
ISBN 10 : 2705340865
ISBN 13 : 9782705340865
Pages : 376
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
sémiotique,
archéologie,
Palmyre,
patrimoine,
urbanisme,
Proche-Orient
Auteur(s) : HAÏDAR Mazen
Prix (TTC) : 78 €
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Parution : 2021
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Fruit d’une longue enquête de terrain, cet ouvrage reconstitue l’histoire de Beyrouth au siècle dernier, entre 1900 et 1970, à travers l’évolution de la place de la ferronnerie d’art dans son architecture. Plus de mille dessins de garde-corps, de portes d’entrée, de grilles de fenêtres ou de rampes d’escaliers, donnent à la ville son identité visuelle : ces éléments la caractérisent durablement et dévoilent nombre de ses secrets. Quelles sont les sources d’inspiration de ces ouvrages et comment celles-ci ont été localement adaptées ? Par cet inventaire sans précédent, réalisé dans 52 secteurs, c’est à une réflexion sur la valeur d’un patrimoine libanais du xxe siècle, en péril, que ce livre entend contribuer.
Né à Beyrouth, Mazen Haïdar est architecte du patrimoine et chercheur, diplômé des Universités de Rome Sapienza et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Enseignant dans plusieurs écoles d’architecture au Liban et en France, ses recherches portent notamment sur le patrimoine du xxe siècle et les pratiques d’appropriation des habitants.
ISBN 10 : 2705340674
ISBN 13 : 9782705340674
Pages : 504
Format (mm) : 280x210
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
ferronnerie d’art,
architecture,
beyrouth,
dessins,
garde-corps,
portes d’entrée,
grilles de fenêtres,
rampes d’escaliers,
patrimoine,
Liban
Auteur(s) : Tuchscherer Michel, BOUTROS Nabil
Prix (TTC) : 62 €
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Parution : 2021
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Malgré la guerre et les fléaux qui ne cessent de s’abattre sur le Yémen ces dernières
années, les hammams de Sanaa, anciens et nouveaux, ne désemplissent
pas. Les pratiques balnéaires gardent une vitalité qu’on ne retrouve plus guère
ailleurs. Elles continuent d’être portées par une conception humorale du corps
héritée de la médecine arabe.
On va au hammam pour apaiser l’âme autant que pour revivifier le corps. Une
visite au bain reste indispensable dans tous les rituels sociaux de passage qui
jalonnent les étapes de la vie. Aussi, les pratiques balnéaires y sont-elles revendiquées
comme un véritable « art de vivre » qui contribue à l’identité citadine.
Le hammam, c’est en outre des savoir-faire et des métiers, transmis de génération
en génération, parmi les ammami. Dans la société yéménite, ils restent
relégués au bas de l’échelle sociale car la pratique de leur métier les expose à la
souillure, jugée avilissante.
Cet ouvrage propose une approche à la fois visuelle à travers de multiples photos,
analytique par le fruit de longues enquêtes de terrain, et divertissante par les
dictons, contes et textes littéraires retranscrits dans des encadrés.
ISBN 10 : 2705340766
ISBN 13 : 9782705340766
Pages : 310
Format (mm) : 260x210
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
Hammams,
Sanaa,
Yémen,
balnéaire,
corps,
médecine,
rituel
arabes, sémitiques, italiennes, berbères
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 49 €
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Parution : 2021
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Études linguistiques et littéraires offertes à Jérôme Lentin par ses collègues, élèves et amis
Éditées par
Nadia Comolli, Julien Dufour, Marie-Aimée Germanos
Jérôme Lentin étudie la langue arabe telle qu’elle est pratiquée par les sociétés arabophones d’hier et d’aujourd’hui, au-delà des idées reçues sur la place des différentes variétés de cette langue. Il décrit dans ses travaux la complexité des situations sociolinguistiques en rétablissant une juste perspective, où arabe littéral et arabe dialectal sont deux pôles d’un continuum.
Auteur d’études pionnières et fondatrices qui font aujourd’hui référence, il a initié et formé des générations d’étudiants à la dialectologie et à la linguistique de l’arabe, mais aussi à l’étude du moyen arabe et des variétés mélangées, qu’il a largement contribué à constituer en discipline.
Le présent volume rassemble les travaux que des collègues, élèves et amis ont préparés en son honneur. Il regroupe trente-cinq contributions qui reflètent l’intérêt sans frontières du dédicataire pour l’arabe et sa littérature, ainsi que pour les langues du domaine chamito-sémitique et pour l’italien. Elles nous conduisent de la première moitié du IIe millénaire avant notre ère à l’époque contemporaine, et nous font voyager de la Mauritanie au Yémen, en passant par le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Palestine, le Liban, la Syrie, le golfe Arabo-Persique et même Chypre, l’Italie et l’Espagne.
ISBN 10 : 2705340896
ISBN 13 : 9782705340896
Pages : 844
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue arabe,
sociolinguistiques,
dialectologie,
linguistique
Auteur(s) : Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2021
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et Sorbonne Université et plus particulièrement entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, www.ua.edu.lb/french/faculte-de-musique-et-musicologie/centre-de-recherche-sur-les-traditions-musicales-crtm), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO, RILM et Manhal.
Le numéro 14 est réalisé
• dans le cadre du Réseau international des musicologies francophones Épistémuse
• avec le soutien de la Direction régionale Moyen-Orient de l’Agence Universitaire de la Francophonie
• avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) – IReMus (Institut de Recherche en Musicologie UMR 8223)
ISBN 10 : 705340926
ISBN 13 : 978705340926
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 152
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
religieux,
musicologues,
musicologie,
religion,
arabe,
musique
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 12 €
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Parution : 2020
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« Malte, disait Fernand Braudel, a ouvert son esprit et son cœur à toutes les civilisations qui lui ont rendu visite, si bien qu’aujourd’hui la Méditerranée lui appartient en son entier… »
Tout au long de l’Histoire, les contacts et échanges se sont succédé dans ce petit archipel au cœur de la Méditerranée, faisant de celui-ci un véritable creuset de cultures.
Ce bref essai suit le processus de la mixité originale qui s’opère, en apprécie les effets – dans le domaine de la langue, de la religion, de la culture en général – et dégage quelques aspects saillants de la personnalité maltaise.
Micheline Galley est directeur de recherche honoraire au CNRS. Ethnologue arabisante, elle a travaillé sur les littératures de tradition orale à Malte et au Maghreb ; elle s’est attachée particulièrement à l’étude d’une œuvre maîtresse de la littérature populaire arabe : La Geste hilalienne, aujourd’hui inscrite au patrimoine de l’Unesco.
S’intéressant aux phénomènes de continuité de certains thèmes narratifs (observés à Malte et en Italie) et liturgiques (en Catalogne), Micheline Galley a suivi le parcours semé de transformations de la Sibylle et le rayonnement artistique qu’elle a suscité à travers l’Europe ; un livre richement illustré (Geuthner 2010) et plusieurs articles lui sont consacrés.
ISBN 10 : 2705340469
ISBN 13 : 9782705340469
Pages : 42
Format (mm) : 210x210
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Malte,
civilisations,
Méditerranée,
Histoire,
culture,
religion,
langue
ou la transfiguration
du réel
Auteur(s) : SLEIMAN Rima
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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Romancier et nouvelliste égyptien appartenant à la génération des écrivains des années soixante, Mohammad El-Bisatie (1937-2012) est l’un des auteurs majeurs de la littérature arabe contemporaine. Profondément marqué par la misère que connaissent les villages de son enfance dans la région de Port-Saïd, il se fait connaître en publiant, dès 1967, des nouvelles et des romans qui relatent des situations d’extrême violence et mettent à l’honneur des personnages marginaux ; prisonniers, pauvres et affamés, ainsi que des gens simples aux destinées brisées. Il obtient plusieurs prix littéraires et ses œuvres sont traduites en français et en anglais.
Qualifié de « poète de la fiction », El-Bisatie réinvente le rapport entre le récit et le poème en inscrivant au cœur de son œuvre le souci d’un réel augmenté et transfiguré. Tour à tour, le roman s’infléchit vers le poème et le poème vers le roman. Héritier du réalisme mahfouzien, Bisatie est le praticien d’un nouveau partage rhétorique qui dépasse la représentation mimétique pour une nouvelle forme d’écriture dense, épurée et concise. Une poésie du réel s’en dégage, non pas au sens d’un récit autoréférentiel et clos d’une rêverie solitaire, mais comme expérience d’une révélation.
Rima Sleiman est maître de conférences habilitée à diriger la recherche, à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) – Université Sorbonne Paris Cité (USPC) et directrice du département des études arabes. Normalienne et agrégée d’arabe, elle est docteure en littérature générale et comparée et auteure de nombreux articles portant sur de grandes figures de la littérature arabe moderne comme Badr Châkir al-Sayyâb, Maḥmûd Darwîch, Nagîb Maḥfûẓ ou Ibrâhîm al-Kûnî.
ISBN 10 : 2705340452
ISBN 13 : 9782705340452
Pages : 266
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Mohammad El-Bisatie,
littérature arabe contemporaine,
Port-Saïd,
poète de la fiction,
récit,
poème,
réel augmenté et transfiguré,
réalisme mahfouzien
(VIe s. av. J.-C. – IIe s. apr. J.-C.)
Auteur(s) : GIRARDIN Michaël
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2020
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Culture archéologique du judaïsme ancien
Cette collection se conçoit comme un ensemble d’études thématiques circonscrites aux traces archéologiques du judaïsme ancien et leurs interprétations. Chaque volume cherche à ordonner le matériel archéologique exhumé sur un sujet donné afin de contribuer à caractériser la culture d’hommes et de femmes qui se perçoivent et/ou qu’on perçoit comme juifs ou juives dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
La collection s’inscrit dans la perspective de la culture archéologique, c’est-à-dire l’étude d’un ensemble d’objets jugés significatifs et présentant une récurrence d’un site archéologique à l’autre, à une époque donnée plus ou moins longue et dans un ensemble géographique à définir, qui caractérise une société ou un groupe humain. Chaque volume constituant un pan matériel de la culture du judaïsme ancien.
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » : cette phrase bien connue des Évangiles s’éclaire d’un jour nouveau à mesure que se poursuivent les enquêtes historiques portant sur la fiscalité en Judée du tournant de notre ère.
Cette première synthèse complète sur la fiscalité de Judée invite à se demander si cette matière froide et technique ne serait pas, au contraire, une matière brûlante, « éveilleur de révoltes », à la fois un reflet et un condensé des complexités économiques, politiques, sociales voire théologiques ?
Quels sont les impôts prélevés ? Quels sont les moyens de paiement ? Est-il vrai que le temple de Jérusalem n’acceptait que les shekels de Tyr ? Pourquoi l’impôt romain dérangeait-il les contemporains de Jésus ? Quelle est la place des relations financières dans l’histoire politique de la Judée ? Ces questions, parmi tant d’autres, reçoivent ici une réponse à la fois à jour des découvertes les plus récentes et accessible au public spécialiste autant que curieux.
Michaël GIRARDIN est agrégé d’histoire et docteur en histoire ancienne. Il est maître de conférences en histoire ancienne à l’Université du Littoral depuis 2019. Ses travaux portent sur la situation fiscale et sur les enjeux sociaux, politiques et théologiques de la fiscalité en Judée au tournant de notre ère.
ISBN 10 : 2705340544
ISBN 13 : 9782705340544
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
fiscalité,
judaisme,
archéologie,
antiquité,
moyen-age,
finances,
shekels,
histoire,
théologie
Auteur(s) : Collectif, FAÜ Jean-François (dir.)
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2020
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Sous la direction de Jean-François Faü
Préface de Thierry Verdel
Cet ouvrage fait suite au colloque PPPN, « De la pierre au papier, du papier au numérique : quels moyens de sauvegarde du patrimoine ? » qui s’est tenu à l’Université Senghor, à Alexandrie, en Égypte, en février 2019.
Les conséquences de la globalisation économique et les aléas d'un terrorisme de plus en plus nihiliste réactualisent les risques de destruction du patrimoine dans les pays du Sud, plus précisément en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. En effet, le contexte international, marqué par le pillage de sites archéologiques au Mali, en Syrie ou en Libye, et lié à la montée des mouvements fondamentalistes, nous rappelle que cette question du rapport au passé constitue un enjeu de société. La protection du patrimoine culturel peut, dès lors, être analysé à l’aune de deux concepts, complémentaires mais parfois opposés : d’une part, la symbolique culturelle et cultuelle des objets mobiliers et ainsi que celle des monuments, et d’autre part, leur valeur, réelle ou supposée, sur le marché de l’art. Ainsi, notre conscience patrimoniale naît à la fois du sentiment de la perte potentielle et de l’urgence induite.
Face à cette réalité, les débats de ce colloque ont porté sur la question de savoir si le numérique pouvait constituer une solution de sauvegarde du patrimoine en péril ?
Pour y répondre, des scientifiques, universitaires, chercheurs et professionnels du patrimoine, provenant principalement du monde francophone et originaires de pays différents, ont partagé leur réflexion sur la sauvegarde du patrimoine, tant matériel qu’immatériel. À partir de cas présentés et de réflexions méthodologiques partagées, cet ouvrage apporte un nouvel éclairage sur les pratiques de conservation durable du patrimoine du Sud, arabe et africain.
ISBN 10 : 2705340629
ISBN 13 : 9782705340629
Pages : 270
Format (mm) : 160x240
Illustrations : oui
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
Conservation,
manuscrit,
technologie,
numérique,
bibliothèque,
Yémen,
Archives
Héritage et Transmission de -3300 à +1500
Auteur(s) : KHATER Antoine, DJEBBAR Ahmed
Prix (TTC) : 26 €
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Parution : 2020
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Les résultats de nombreuses recherches menées au cours des deux derniers siècles, concernant les sciences développées au Proche-Orient entre le -xxxiiie siècle (av. J.-C.) et le +xve siècle (ap. J.-C.), sont exposés dans cet ouvrage.
La première partie concerne la contribution fondamentale des cultures du Proche-Orient ancien à la naissance et au développement des sciences, entre le -xxxiiie siècle et le +viie siècle. La question de la transmission de ces sciences à d’autres civilisations de la Méditerranée, avant le +viiie siècle, se pose. Sur ce thème précis, les éléments fournis par les sources, sont complétés par l’étude d’hypothèses crédibles sur quelques aspects de cette transmission et semblent apporter un éclairage inédit.
La deuxième partie de l’ouvrage dresse, dans un premier temps, un bilan des connaissances portant sur les héritages anciens, à l’origine de la naissance d’une nouvelle phase scientifique et technologique au Proche-Orient, et ce à partir du +viiie siècle. Un autre, provisoire, éclaire le contenu de la tradition entre le +ixe et le +xve siècles ; période de grand développement scientifique au sein de l’empire arabo-musulman et sa civilisation, avec des prolongements significatifs hors de ses frontières, à l’Est et à l’Ouest.
Ahmed Djebbar est professeur émérite de Mathématiques et Histoire des Mathématiques à l’université de Lille. Ses recherches portent sur l’histoire des activités mathématiques de l’Occident arabo-musulman, en relation étroite avec celle de l’Orient.
Antoine Khater est professeur de Physique théorique, il a travaillé au CEA Saclay et aux universités de Paris VI Jussieu et du Mans. Ses recherches portent sur la Matière condensée et la nanophysique. Il s’intéresse également à l’Histoire des sciences en Mésopotamie.
ISBN 10 : 2705340636
ISBN 13 : 9782705340636
Pages : 220
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
sciences,
orient,
transmission,
connaissances,
héritages,
Proche-orient
Auteur(s) : LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2020
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La langue française a emprunté, tout au cours de son histoire, des mots à la langue arabe, et cela en plusieurs vagues et dans plusieurs registres. Au-delà des emprunts proprement dits, le lexique scientifique porte de manière conséquente la marque de la langue arabe, arrivée notamment sous la plume des clercs médiévaux. On imagine aussi aisément l’ampleur du lexique politique, qui s’est considérablement étendu ces dernières décennies.
Mais il est un domaine particulièrement riche en arabismes, celui du français décoincé. Il regroupe la somme des mots qui circulent hors de la langue soutenue et disséquée sous la Coupole, pour ne garder que la variété de la langue qui court dans les rues ; celle des cités populaires et des cours d’école, comme celle des alcôves et des salles de garde, celle des émissions de télévision populaires et des différents corps de métiers, etc.
Le lexique des arabismes appartenant à ce registre est essentiellement abondé par trois sources : 1) le français colonial, introduit aux xixe-xxe siècles jusqu’en 1962, dans ses deux branches, le jargon des troupes coloniales, avec un terme connu comme toubib, et celui des Français d’Afrique du Nord qui a popularisé le mot souk ; 2) le français sorti, depuis les années 1960, des quartiers et des cités de relégation des populations issues des vagues d’immigration du Maghreb, et qui, essentiellement par les canaux de l’école et le rap, s’est déversé dans ce que l’on a appelé la langues des jeunes, et dont certains termes emblématiques sont même entrés, comme beur et kif, dans le français courant ; 3) des vieux mots entrés dans la langue aux différentes époques et recyclés par la langue décoincée, comme artichaut ou coton.
En annexe de ce vaste lexique, est présenté le vocabulaire de l’islamophobie contemporaine qui reprend, notamment dans la presse et sur la toile, les mots de l’Islam pour les retourner contre cette religion et nos compatriotes musulmans.
Roland Laffitte est chercheur indépendant et essayiste. Il est président de la SELEFA (Société d’études lexicographiques et étymologiques françaises et arabes), créée en 2002. C’est dans son cadre qu’a été menée cette étude, ainsi que celle qui a donné lieu au livre Le ciel des Arabes, paru chez Geuthner en 2012.
ISBN 10 : 2705340612
ISBN 13 : 9782705340612
Pages : 394
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue,
français,
arabe,
lexique,
arabismes,
mots,
jargon,
vocabulaire
Auteur(s) : MÉZIN Anne, VIGNE Catherine
Prix (TTC) : 60 €
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Parution : 2020
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Si des Français sont attestés à Constantinople bien avant sa conquête par les Ottomans en 1453, leur communauté ne s’y structura qu’à partir du règne de François Ier. Des marchands et artisans français s’y établirent dans les quartiers européens, y firent parfois souche et créèrent des comptoirs commerciaux. À leurs côtés, des religieux capucins, jésuites et autres lazaristes installèrent des missions et prirent en charge des paroisses catholiques. Une liaison maritime directe s’organisa à partir de Marseille, doublée par une navigation de cabotage entre les différentes échelles du Levant. Toutes sortes de Français, y compris de nombreuses femmes, se rendirent dès lors à Constantinople, pour le service du roi de France, le négoce, la navigation, la religion, les arts et sciences. Ils y demeurèrent plus ou moins longtemps, dans le cadre juridique de la « résidence au Levant ».
L’exploitation des fonds des Archives nationales, du ministère des Affaires étrangères, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille, de même que celle des registres paroissiaux, des mémoires, correspondances et récits de voyage, a permis d’identifier plus de huit mille individus et familles. Par nature limité et incomplet, cet ouvrage a pour seule ambition de contribuer à une meilleure connaissance de la présence des Français à Constantinople et de leur action politique, économique, intellectuelle et religieuse.
Anne Mézin est responsable aux Archives nationales des fonds des consulats d’Ancien Régime. Elle est l’auteur de travaux sur le personnel consulaire et d’inventaires analytiques de correspondances consulaires, dont celle des ambassadeurs de France à Constantinople. Elle a publié en particulier Les consuls de France au siècle des Lumières, 1715-1792 (1997) et, avec Vladislav Rjéoutski, Les Français en Russie au siècle des Lumières (2011).
Catherine Vigne, spécialiste de la peinture européenne dans l’ancien Empire ottoman, a notamment réédité en 1989 l’ouvrage de son grand-père, Auguste Boppe, Les Peintres du Bosphore au xviiie siècle. Elle poursuit ses recherches dans ce domaine et a publié des textes de voyage et des études sur l’Empire ottoman.
ISBN 10 : 2705340513
ISBN 13 : 9782705340513
Pages : 886
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
artistes,
autorisation de résidence,
Barbarie,
cabotage,
capitulations,
captifs,
esclaves,
capucins,
chambre de commerce de Marseille,
commerce maritime,
comptoirs,
consulats,
cons
Coran et exégèse coranique dans l’histoire de la littérature arabe
Auteur(s) : HASSAN Iyas
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2020
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Lire le Coran à la manière d’une œuvre littéraire et esthétique ! Voici le projet audacieux et à maints égards novateur du livre d’Iyas Hassan. À partir d’un récit compact et allusif, Mūsā avec le serviteur de Dieu (Cor. 18,60-82), l’auteur propose une analyse méticuleuse et passionnante des techniques de narration à l’œuvre dans le Coran puis dans la tradition exégétique arabe telles qu’elles se manifestent dans le commentaire de Muqātil Ibn Sulaymān (m. 676). Cette double lecture permet de décrire une transition esthétique qui mène à la naissance, vers le milieu du viii e siècle, d’un nouveau récit littéraire. Elle met en exergue le rôle des narrations religieuses dans la genèse de la prose littéraire arabe et s’oppose totalement aux affirmations de spécialistes invitant à penser que ce processus a été inauguré à partir des écrits d’illustres prosateurs et secrétaires de chancellerie abbassides.
Dans son célèbre ouvrage The Art of Biblical Narrative (1981), Robert Alter soulignait les progrès de l’enquête philologique sur la Bible tout en rappelant la nécessaire contribution de l’investigation littéraire dans la quête fascinante du sens. La recherche sur le Coran connaît aujourd’hui une situation similaire et Iyas Hassan participe au renouvellement de ces approches. Bien qu’elle soit ancrée dans les études littéraires, sa contribution dépasse le lecteur uniquement soucieux de littérature pour intéresser à la fois l’historien et le théologien. Cela laisse présager que Le religieux, le narratif et le littéraire sera aux études coraniques ce que fut l’ouvrage de Robert Alter pour les études bibliques.
Iyas Hassan est agrégé d’arabe et Maître de Conférences à l’Université Lumière – Lyon 2. Spécialiste de littérature arabe classique, il a coordonné à l’Institut français du Proche-Orient (Beyrouth, 2014-2017) le programme GenèR « Genèse et évolution du récit littéraire arabe. Nouvelles perspectives » et a publié notamment La littérature aux marges du ʾadab. Regards croisés sur la prose arabe classique ainsi que Moïse l’Africain. Migration de récits et brassage de mythologies en Afrique Subsaharienne. Depuis 2013, il coédite la recension damascène du Roman de Baybars dont 17 volumes sont déjà parus. Il est responsable du programme ANR LiPoL « Littératures Populaires du Levant. Archiver, analyser et conter le Roman de Baybars au xxi e siècle » (2020-2024).
ISBN 10 : 2705340322
ISBN 13 : 9782705340322
Pages : 500
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
religieux,
coran,
littéraire,
litterature,
arabe,
narration
Auteur(s) : TORTEL Christiane
Prix (TTC) : 72 €
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Parution : 2019
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À cause de sa beauté bien sûr, mais aussi parce qu’il déploie sa queue ocellée d’Est en Ouest, s’habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu’il tue, le paon a été porté au plus haut de l’échelle des symboles dans les religions de l’Asie à la Méditerranée. Gardien des Portes de l’Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d’Alexandre, l’oiseau conserve intacte sa valeur d’éclaireur sur les Voies du Salut jusqu’en christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s’avère d’autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains – et seulement certains – des vices qui n’appartiennent qu’à l’homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux.
La question que pose cette incroyable campagne de destruction est donc une question de représentation, mais de représentation de qui ? L’identification par les Textes du personnage le plus exécré en cette période troublée par l’expansion de l’islam permettra-t-elle de neutraliser le réflexe de répulsion éprouvé envers le plus beau des oiseaux depuis des siècles, et cela même
à la seule vue de ses plumes ?
Christiane Tortel est un chercheur indépendant (Dr EPHE Sciences religieuses, diplômée de l’Institut des Langues Orientales et de l’Institut d’Art et d’Archéologie), auteur-traducteur de différents ouvrages sur le Soufisme, elle prend le risque de dépasser les limites de sa spécialité pour mettre en lumière les dérives sectaires des religions. Elle fonde son argumentaire non seulement sur l’analyse des Textes (grec, latin, arabe, persan, etc.), mais aussi – quand les Textes sont muets – sur l’iconographie. Elle offre ainsi au lecteur un dossier illustré d’une richesse prodigieuse à la hauteur de la diversité des couleurs de l’oiseau.
ISBN 10 : 2705339876
ISBN 13 : 9782705339876
Collection :
VariaPages : 494
Format (mm) : 210x280
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Paon,
Art,
Cultes,
Hindouisme,
Bouddhisme (Asie Centrale,
Chine,
Japon),
Achéménides,
Ptolémées/Lagides,
Parthes,
Sassanides,
Colonies grecques de la Mer noire,
Afrique romaine,
Auteur(s) : AL-ANṢᾹRĪ AL-MŪ’AḪḪER Abū-l-Qᾱsim
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2019
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L’astronomie est probablement, la science où les arabo-musulmans ont le plus excellé. Ils ont perfectionné l’héritage ancien et pratiqué la géométrie sphérique, notamment avec le quadrant-sinus. Cet instrument permet de déterminer les coordonnées d’une étoile ainsi que l’équation horaire et la latitude d’un lieu.
Cet ouvrage traduit et commente un ancien manuscrit explicatif du quadrant-sinus de 1147 de l’Hégire (1735) d’Abū-l-Faḍl Abū-l-Qāsim l-Anṣārī surnommé al-Mū’aḫḫar. Il explicite les formules mathématiques utilisées. Ce travail s’insère dans le cadre général de la recherche sur l’histoire des instruments astronomiques.
Nejib Boulahia, ancien professeur de mathématiques à l’Université de Tunis, est spécialiste en géométrie algébrique. Lecteur pour le journal Mathematical Reviews et ancien directeur du département de mathématiques à l’école normale supérieure de Bizerte, il a enseigné à la faculté des sciences de Bicha, Université du Roi Khaled en Arabie saoudite. Il mène des recherches en histoire des mathématiques arabes et de l’astronomie.
ISBN 10 : 2705340223
ISBN 13 : 9782705340223
Traduction : Nejib Boulahia
Collection :
VariaPages : 148
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
astronomie,
science,
géométrie,
quadrant-sinus,
instruments astronomiques,
mathématiques
entre motivé et non-motivé
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2019
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La majorité des arabisants, sémitisants et linguistes adoptent, pour organiser le lexique des langues sémitiques, le concept de « racine », élaboré voici une douzaine de siècles par Sîbawayhi et son « maître » al-Khalîl. Certains sont même allés jusqu’à prendre ce concept pour une réalité innée présente dans le cerveau des locuteurs de ces langues, alors qu’il a été démontré par les travaux antérieurs de l’auteur qu’il échappe totalement à la conscience spontanée des locuteurs natifs. De nombreuses études ont de surcroît prouvé qu’il s’agit d’un concept trop abstrait pour organiser la phonologie et insuffisamment abstrait pour organiser le lexique. L’organisation fondée sur la racine échoue en outre à expliquer les principales caractéristiques de l’arabe : son extraordinaire propension à la synonymie, à l’homonymie et à l’énantiosémie.
Alors pourquoi la majorité des savants s’obstine-telle à demeurer fidèle à ce concept ? La réponse tient au fait qu’elle se fonde sur des théories linguistiques qui, se limitant au niveau des phonèmes et des morphèmes, n’adoptent pas les postulats et cadres conceptuels adéquats, ni la démarche et les unités empiriques pertinentes, et échouent donc à identifier les principales composantes du lexique de l’arabe que masque justement l’organisation fondée sur la racine (tri- ou quadriconsonantique).
Or la recherche évolue, précisément au fil de la découverte des inadéquations des concepts et modèles (ainsi la phonologie structuraliste ne domine-t-elle plus le champ, et a-t-on vu naître la phonologie autosegmentale ou la théorie de l’optimalité...). En matière de linguistique arabe, de même, a émergé à la fin du XXe siècle un paradigme nouveau, désormais vérifié sur de grands corpus, articulé en trois grandes composantes :
La composante matrices/étymons, intrinsèquement motivée. Elle se situe au niveau submorphémique où le trait phonétique est pertinent pour représenter la structuration lexicale. La motivation tient à une corrélation établie entre un invariant notionnel et les particularités articulatoires (décrites sous forme d’une matrice de traits phonétiques non ordonnée) dans lesquelles il se manifeste.
La composante des étymons onomatopéiques. En ce cas la motivation tient à l’onomatopée elle-même, « création de mots par imitation de sons évoquant l’être ou la chose que l’on veut nommer », laquelle repose sur ce que Lafont appelle « l’anamorphose » : « Un système de transfert formel, d’une substance sonore ou inorganisée (un bruit naturel) ou autrement organisée (l’émission animale) à l’organisation phonologique humaine ».
La composante des noms-bases, majoritairement non motivée. Encore que certains noms comme « ʾabun » et « ʾummun » puissent trouver une motivation analogue à celle de « père » et « mère » en français (Jakobson).
Cette organisation tripartite permet de rendre compte du pullulement des synonymes, ainsi que de l’homonymie et de l’énantiosémie, abondamment présentes dans le lexique de l’arabe, alors que la conception traditionnelle qui prend la racine pour un primitif ne peut que se borner au constat.
Georges Bohas, membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas, est professeur émérite à l’ENS-Lyon. Il a longtemps étudié les théories des grammairiens arabes auxquelles il a consacré sa thèse de Doctorat d’État et un ouvrage, considéré maintenant comme un classique, The Arabic Linguistic Tradition (1990) (en collaboration avec J. P. Guillaume et D. E. Kouloughli).
ISBN 10 : 2705340247
ISBN 13 : 9782705340247
Collection :
VariaPages : 276
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
langues sémitiques,
langues,
lexique,
phonologie,
arabe,
phonétique
Actes des 22e Rencontres sabéennes
Paris, 21-23 juin 2018
Auteur(s) : Collectif, BRETON Jean-François, VILLENEUVE François
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Les 22e rencontres sabéennes se sont déroulées du 20 au 23 juin 2018 à Paris. Elles avaient pour thème principal la guerre en Arabie antique. Elles ont réuni historiens, épigraphistes et archéologues travaillant dans la péninsule Arabique ; en Arabie saoudite, dans les îles de la mer Rouge et à Oman. La guerre y a été évoquée sous toutes ses formes ; son vocabulaire, ses représentations iconographiques, ses ravages, sa poliorcétique et ses moyens. Ces chercheurs, d’horizons variés, regrettant de ne plus pouvoir exercer au Yémen, ont exposé leurs travaux antérieurs, évoqué la situation de son patrimoine archéologique ou historique et souligné la tragédie humanitaire que connaît ce pays.
Ont contribué à l’ouvrage
Mounir Arbach, Jean-François Breton, François Bron, Christian Darles, Werner Daum, Serge Frantsouzoff, Michela Gaudiello, Solène Marion de Procé, Christian Robin, Loreto Romolo, Ronald Ruzicka, Mohanad al-Siyani, Paul Yule.
ISBN 10 : 2705340315
ISBN 13 : 9782705340315
Collection :
CollectifPages : 260
Format (mm) : 160X240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
rencontres sabéennes,
guerre,
arabie antique,
historiens,
épigraphistes,
archéologues,
Mélanges offerts à Leila Badre
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2019
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Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
ISBN 10 : 2705340278
ISBN 13 : 9782705340278
Collection :
CollectifPages : 446
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
archéologie,
épigraphie,
histoire proche-orientales et méditerranéennes,
Leila Badre