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Fille de l'alphabet
Auteur(s) : SNEIFER Régina
Prix (TTC) : 23 €
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Parution : 2013
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Dans la cité phénicienne de Byblos, l’alphabet s’éveille, s’étire puis se met en marche. Il devient un chemin qui se trace depuis plus de 3000 ans dans la géographie de l’esprit aux nuances du vivant. Ses vingt-deux traits renvoient à autant de noms dont le sens a glissé avec l’histoire. Les premiers bâtissent la « maison ». Dans un même « souffle » s’affrontent la mort et la vie. Comme des armes, les autres brisent des murs. Un alphabet « source » et « œil », témoin lucide d’une mémoire fuyante où la condition humaine retourne à soi.
Entre les déchirures des terres d’Orient et les rationalités occidentales, l’auteur recompose ces morceaux de notre origine. Fulgurances de mémoire, de vie et d’amour, cette quête ensoleillée dessine aussi une belle réponse aux identités meurtrières.
Diplômée des Hautes Etudes Commerciales (HEC), Régina Sneifer est cadre d'un groupe international et spécialiste d'études géopolitiques et stratégiques. Auteure de plusieurs ouvrages sur la guerre du Liban, elle propose ici un conte humaniste plongeant ses racines phéniciennes dans une connaissance poétique et intime de la lettre et de l'âme humaine.
ISBN 13 : 9782705338923
Collection :
VariaPages : 159
Format (mm) : 140x200
Poids : 170g
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
phénicien,
grec,
alphabet,
langue,
Liban
Les églises en monde syriaque
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F. (dir.)
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 55 €
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Parution : 2013
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Ce volume est consacré aux églises, à la fois monuments et lieux de prière et d’identité des communautés de langue syriaque. On peut certes s’interroger sur la pertinence du concept puisqu’il repose sur une définition linguistique. La question qui se pose est celle-ci : la notion d’« église syriaque » est-elle pertinente ? Y a-t-il un modèle commun aux communautés de langue syriaque, répandu dans son schéma de base dans toutes les zones concernées, et distinct de celui des églises des communautés grecques, arméniennes ou coptes par exemple ? Une deuxième question en découle : à l’intérieur de cet ensemble, la nécessaire diversité est-elle surtout géographique ou liée au rattachement à telle ou telle Église ? Dans une même région, les églises appartenant à des communautés différentes suivent-elles le même modèle ?
L’archéologie des églises orientales n’en est qu’au début de son histoire. Des études monographiques, des fouilles, des synthèses partielles sont nécessaires pour espérer offrir une vue complète. Le but de cet ouvrage est d’abord de montrer l’intérêt de cette question, de faire connaître un patrimoine aujourd’hui menacé, d’attirer l’attention sur la nécessité de le protéger, de le décrire, de l’enregistrer, à un moment où la négligence, la malveillance, les guerres mais aussi des restaurations aussi enthousiastes qu’intempestives le mettent en danger.
Vue panoramique des régions où se développèrent des communautés de langue syriaque et approche régionale mettant en exergue les spécificités liées à la géographie et à l’appartenance confessionnelle ont été associées pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine architectural.
Parler d’églises c’est bien sûr parler d’architecture, mais aussi de liturgie et d’appropriation de l’espace par la pratique. Comment a-t-on parlé des églises dans les textes anciens ? Comment la liturgie a-t-elle conditionné le plan architectural ? Comment s’est-elle déployée dans la pierre ? Comment l’église se fait-elle Église ? Les églises ne sont pas seulement des bâtiments, elles sont le lieu de vie d’une communauté religieuse, le lieu où elle affirme son identité, où elle se met en scène. Les églises marquent le paysage, mais sont aussi le lieu de réalisation de la vie ensemble et la mise en forme visuelle d’une foi.
ISBN 13 : 9782705338862
Collection :
Études syriaquesPages : 578
Format (mm) : 160x240
Poids : 1050g
Illustrations : nombreuses illustrations N et B et couleurs
Discipline :
Archéologie-Architecture
Auteur(s) : EL-YAFI Abdallah
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2013
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L’islam est une évolution des mœurs et des mentalités et Mahomet est un réformateur des coutumes de la période préislamique. L’amélioration du sort de la femme, les réformes pour son émancipation et l’acquisition des droits dictées par le souci de respect et de dignité à son égard sont un axe majeur de la nouvelle religion. Écrit au début du siècle dernier, en 1925, cet ouvrage par une analyse audacieuse et bien argumentée, avance que l’islam a mis la femme et l’homme sur un même pied d’égalité dans les deux domaines civil et religieux. S’il fait preuve d’objectivité en reconnaissant que la femme souffre de certaines règles juridiques qui lui sont défavorables, l’auteur met en cause, avec courage, les doctrines rétrogrades de certains jurisconsultes musulmans. Des siècles durant, certains d’entre eux ont dénaturé, modifié, transformé, atrophié le hadīth selon leur propre interprétation. Ceci en particulier dans les domaines du voile, de la claustration,
de la polygamie et de la répudiation. Pour Abdallah el-Yafi, la législation mahométane a consacré l’égalité des deux sexes dans le domaine de l’intelligence et de la raison. Devant l’inégalité des droits entre homme et femme, en termes de succession et de témoignage, il sait nous convaincre, par la subtilité de son raisonnement, de la justesse des préceptes de l’islam.
Premier musulman libanais, docteur en droit de la Sorbonne, Abdallah El Yafi (1901-1986) a été sensible aux libertés et à la démocratie françaises. C’était un nationaliste arabe œuvrant pour l’indépendance de son pays. Pressenti par le président de la République Émile Eddé pour son instruction et sa culture, ce dernier le charge
de former le gouvernement en 1938. Il occupera ce poste par onze fois. Dès 1943, il combat le confessionnalisme politique appliqué au Liban dans la distribution des portefeuilles. Dans sa lutte pour les droits de la femme, il a fait partie d’un groupe d’intellectuels et de juristes qui ont octroyé à la femme, en 1953, le droit de voter et d’être éligible au Parlement.
ISBN 13 : 9782705338855
Collection :
VariaPages : 175
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
droit,
femme,
islam,
anthropologie
Rapport à la violence et sa légitimité dans le judaïsme ancien
Auteur(s) : ENCEL Stéphane
Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2013
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Le monothéisme conduirait-il ontologiquement à la violence ? Serait-ce le zèle pour Dieu qui porterait potentialité de tuer en son nom ? Le judaïsme se confronta très tôt à cette question d’une formidable complexité : peut-on, et à quelles occasions, contrevenir au sixième commandement et porter atteinte à son prochain ? Moïse et Pinhas, Jérémie et les Maccabées, les zélotes, Yohannan ben Zakkaï e Jésus ont respectivement à estimer la situation de leur temps et à délimiter des espaces de violence contenue, interdite ou au contraire impérative. L’enjeu est considérable, puisque la légitimité d’une telle violence est originée à la source de la justice divine, et du nécessaire combat pour sa défense ; à travers toute l'histoire du judaïsme ancien, c’est l’une des controverses majeure et existentielle, clivant différentes interprétations internes des textes sacrés, qui, toutes, se positionnent vis-à-vis d’un contexte externe : religieux, politique ou géopolitique. Une logique générale se dégage-t-elle de cette fresque millénaire ? La violence comme son refus sont tous deux des choix, et les hommes souhaitent chaque fois créer les conditions de l’avènement du royaume de Dieu et de la paix universelle. Ultimement, c’est le libre arbitre du croyant qui est ainsi sollicité.
Stéphane Encel est docteur en histoire des religions (Paris IV), spécialiste du judaïsme ancien. Il poursuit ses recherches sur la période du second Temple. Il est professeur de culture générale et d’interculturalités religieuses à l’ESG Management School.
ISBN 13 : 9782705338725
Collection :
Orients sémitiquesPages : 320
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Personnalité et identité (301 AV. N.È. - 256 DE N.È. )
Auteur(s) : DUCHÂTEAU Marie-Emmanuelle
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2013
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Cet ouvrage porte sur l’étude de l’évolution de la personnalité et de l’identité des divinités d’Europos-Doura, depuis sa création vers 300 av. n. è., à sa chute, en 256 de n. è., à la lumière du renouvellement des données archéologiques actuelles. Pour cela, nous disposons pour cela d’une petite centaine d’inscriptions grecques et sémitiques, de sculptures et de peintures d’époque romaine majoritairement. Notre démarche est comparatiste et philologique, ce qui permet de réévaluer les différentes origines des divinités et leur personnalité propre à Europos-Doura. Elle était la seule cité de cette époque – mis à part Hatra – à avoir accueilli trois civilisations différentes : grecque, partho-mésopotamienne et romaine. L’enjeu de ce travail est de connaître les raisons pour lesquelles une divinité indigène a été rapprochée d’une divinité grecque, l’identité d’un dieu n’étant jamais fixée. Europos-Doura apporte des renseignements uniques sur des divinités telles que Atargatis, Azzanathkona ou Aphlad, encore peu connues à l’heure actuelle. L’interaction culturelle entre des habitants d’origine différente au sein même de la cité influe également sur les choix d’une interprétation entre une divinité et une autre. Un dieu grec est-il honoré pour ses aspects grecs ou pour ceux du dieu avec qui il est assimilé ? Quel est l’impact réel d’une interpretatio graeca ou romana sur les cultes indigènes ? Notre objectif vise à analyser tous les facteurs susceptibles d’être à l’origine d’un changement dans l’identité de telle ou telle divinité et à savoir si un facteur type provoque un changement type. Cela nous permet de discerner, aux différentes époques de la cité, les tendances cultuelles propres à Europos-Doura, – originalité, conformisme ou les deux ? – et leur relation avec les tendances religieuses directrices de ces époques.
Marie-Emmanuelle Duchâteau est spécialiste d’histoire ancienne. Elle a participé aux fouilles archéologiques à Europos-Doura (Syrie) et à Amathonte (Chypre). Elle est actuellement professeur d’histoire-géographie et d'éducation civique.
ISBN 10 : 2705338640
ISBN 13 : 9782705338640
Collection :
VariaPages : 710
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Doura,
Europos,
religion,
divinité,
mythologie
Le luth monoxyle et la musique du yémen
Auteur(s) : Collectif, LAMBERT Jean (dir.), MOKRANI Samir (dir.)
Prix (TTC) : 37 €
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Parution : 2013
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Le luth monoxyle qanbûs ou tarab a joué un rôle central dans la musique du Yémen jusqu’au milieu du XXe siècle. Actuellement en voie de disparition, il présente plusieurs énigmes sur le plan historique, organologique et anthropologique. Selon des hypothèses historiques plausibles basées sur l’iconographie et la philologie, sa genèse remonterait à une forme de luth monoxyle (fabriqué dans une seule pièce de bois). apparue pour la première fois en Asie centrale avant le début de l’ère chrétienne. Cette forme se serait ensuite diffusée dans le monde arabe à travers la Perse sassanide, puis jusqu’au Yémen entre le XIIIe et le XVIe siècle, et de là, dans l’océan Indien, dans le monde malais et le monde swahili, avec l’émigration yéménite. C’est à Sanaa que l’instrument est le mieux documenté, grâce aux témoignages d’histoire orale. Le livre porte une attention particulière à sa description morphologique, ainsi qu’à son analyse organologique et de lutherie comparée. En effet, cet instrument n’est pas seulement monoxyle, mais il est aussi mono-cave (le manche et la caisse ne formant qu’une seule cavité). Enfin, imprégné de la culture des lettrés et des artisans de Sanaa, ce luth fait l’objet de représentations anthropomorphiques qui suscitent de nombreuses questions anthropologiques et d’histoire des mentalités. Mais c’est certainement grâce à sa petite taille et à sa caisse monoxyle que cet instrument a résisté au puritanisme et a traversé les océans.
Contributeurs : Pierre d’Hérouville, Nizār Ghānim, Werner Graebner, Larry F. Hilarian, Muḥammad al-Jumā‘ī, Jean Lambert, Samir Mokrani, Christian Rault.
ISBN 13 : 9782705338749
Collection :
CollectifPages : 400
Format (mm) : 160x240
Poids : 290g
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Yemen,
musique,
luth
Accompagné d'un DVD
Auteur(s) : TABAR Hassan
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2013
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La cithare à cordes frappées est datée, en Orient comme en Occident du XVe siècle. Cet instrument ne figure pas sur les miniatures persanes anciennes avant l’époque Qâjâr (1786-1925), si bien que son apparition dans la musique savante pourrait être considérée comme tardive. Il est donc bien difficile d’affirmer quoi que ce soit sur la date et le pays d’origine de l’instrument.
Tandis que le luth târ était l’instrument prédominant, le nombre de joueurs de santur était très restreint jusqu’à la fin du XIXe siècle, et nous ignorons le contenu de leurs répertoires. Le plus ancien joueur de santur connu est Mohammad Hasan Khân (milieu du XIXe siècle). Avant 1940, il n’y avait pas de luthiers spécialisés ; les instruments étaient mis en œuvre par des fabricants de luths târ et setâr. Si Habib Somâ’i (1905-1946) fut le dernier d’une longue tradition, Farâmarz Pâyvar (1932-2009) est sans conteste le premier d’une nouvelle génération. La génération actuelle, les natifs des années ’80, préfère quant à elle la composition à l’occidentale à la pratique du répertoire radif.
L’étude organologique, comprenant la description de l’instrument et de sa facture, est complétée par une histoire de son enseignement L’étude musicologique s’appuie sur la transcription d’enregistrements historiques. Peut-on parler d’école de santur en Iran ? Ce questionnement précis trouve, dans le présent ouvrage, des réponses issues de pratiques
et discours observés en Iran :
Hassan Tabar est né à Qazvin en Iran. Il est joueur de santur, soliste, concertiste et conférencier. Docteur en musique et musicologie (Ethnomusicologie) de l'Université Paris-Sorbonne, il a enregistrécinq albums de santur. Auteur d’un précédent ouvrage, il est membre de la Société Française d´Ethnomusicologie (S.F.E.).
Une interview de Said Sabet n'a pu être jointe au DVD inséré dans le livre pour des raisons techniques. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant : Interview Said Sabet.
Reportage de la chaine Voice of America Persian à l'occasion de la sortie de l'ouvrage : http://ir.voanews.com/media/video/1762324.html?z=1866&zp=1 à 8'00".
ISBN 10 : 2705338683
ISBN 13 : 9782705338688
Collection :
VariaPages : 280
Format (mm) : 160x240
Illustrations : Nombreuses illustrations et partitions
Discipline :
MusicologieMots-clés :
iran,
perse,
radif,
instrument
Naissance d'une relation privilégiée (1831-1861)
Auteur(s) : BOUYRAT Yann
Prix (TTC) : 48 €
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Parution : 2013
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La France et la communauté maronite du Liban entretiennent aujourd’hui encore des relations étroites. Les raisons de cette proximité ne manquent pas : à l’identité de religion s’ajoute l’ancienneté de leurs rapports, que l’on peut faire remonter au moins au Grand Siècle. Doit-on pour autant en conclure qu’elle était inévitable et qu’elle ne doit sa vigueur qu’à la patine du temps ? Non.
Cet ouvrage vise à montrer que, loin d’être une « évidence historique », cette relation privilégiée s’est au contraire construite lors d’une période précise, en l’occurrence les années 1830-1860. Au cours de ces trois décennies, les rapports entre les Maronites et la France ont subi un véritable changement de nature tant au niveau politique que culturel.
Entre les deux anciens « partenaires » s’est alors nouée plus qu’une alliance, une réelle « amitié historique », amitié illustrée par l’adoption massive, par les premiers, de la « civilisation française », et, du côté de la seconde, par une réelle sollicitude à l’égard de ces nouveaux « Français du Levant ».
Ce rapprochement n’est pas le fruit du hasard. Il est intimement lié aux bouleversements politiques plus larges, à la même époque, du monde ottoman : en générant une instabilité chronique dans la montagne libanaise, en exacerbant les rivalités européennes, – particulièrement entre la France et l’Angleterre, dans les régions du Levant – l’évolution chaotique de l’Empire des sultans a puissamment poussé la France et les Maronites à consolider leurs liens. Loin d’être fortuite, leur amitié apparaît ainsi comme une conséquence, parmi d’autres, de la fameuse « Question d’Orient ». Une conséquence durable cependant…
Yann Bouyrat est agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine et diplômé en sciences politiques. Membre du CEMMC (Centre d’Études des Mondes moderne et contemporain), il travaille depuis plusieurs années sur les relations politiques et culturelles entre la France et les régions du Levant (en particulier le Liban) à l’époque ottomane.
ISBN 10 : 270533873X
ISBN 13 : 9782705338732
Collection :
VariaPages : 676
Format (mm) : 160x240
Poids : 1070g
Illustrations : cartes couleurs, 8 pl. couleurs
Discipline :
Histoire-Géographie
Kôlam, dessins éphémères des femmes tamoules
Auteur(s) : JUMEL Chantal
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2013
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Juste avant le lever du soleil, sur les chemins de terre d’un village tamoul ou sur les trottoirs d’une cité soigneusement balayés, des mains anonymes créent du bout des doigts des peintures éphémères appelées kôlam. Cette gestuelle renouvelée quotidiennement est l’œuvre des femmes de toutes communautés et croyances confondues. Elles puisent leur inspiration dans la mémoire ancestrale et dans l’observation du quotidien qu’elles réinterprètent dans une savante stylisation du geste pictural. Les images poudrées tiennent à la fois de la calligraphie, des diagrammes géométriques et de l’ouvrage finement brodé.
Le patrimoine de tradition orale est et demeure fragile, et je forme le vœu que ces pages contribuent à enrichir les savoir-faire, les techniques et les patrimoines graphiques de l’humanité.
Une invitation qui s’offre comme une expérience sensuelle, culturelle, esthétique et philosophique du Tamil-Nadu et de l’Inde.
Diplômée de l’École Pratique des Hautes Études, Sorbonne, Chantal Jumel consacre ses recherches aux arts traditionnels du Kérala et aux traditions picturales de l’Inde. Auteure et réalisatrice d’un film (« Kalam Eluttu Pattu », « Peindre et chanter le kalam ») produit avec le CNRS, elle donne des conférences-démonstrations et anime des ateliers.
ISBN 13 : 9782705338596
Collection :
VariaPages : 136
Format (mm) : 210x210
Poids : 340g
Illustrations : Nb illustrations couleur
Discipline :
ArtsMots-clés :
Inde,
Peinture,
Art,
Tamil Nadu,
Kerala,
femme
Mémoires d'un Nyanga
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2013
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Le présent ouvrage est un condensé d’une autobiographie, augmentée d’informations ethnographiques et de nombreuses citations directes de Sherungu, barde du pays nyanga (région de l’est du Congo). Le résultat est unique en son genre, un alliage entre deux savoir-dire où ethnologue et barde se relaient pour raconter un peuple en pleine mutation
à l’époque coloniale. « En 1952, lors d’une visite chez les Nyanga, population vivant dans les vastes forêts équatoriales de Walikale, j’ai pu admirer le talent d’un certain Sherungu qui jouait de la cithare à deux cordes et qui chantait en langue hunde. Au cours de sa performance, j’ai découvert en lui un homme aux talents multiples : il était un interlocuteur tout à la fois critique et de confiance qui savait commenter la vie quotidienne, assister aux diverses enquêtes et participer aux danses et aux rites. » Vers la fin de 1955, Sherungu rejoint l’auteur au centre Lwiro de l’Institut pour la recherche scientifique en Afrique centrale, près de Bukavu, afin qu’il raconte sa vie. Il a dicté ses mémoires à ses deux assistants, Messieurs Kubuya et Tubi, deux jeunes nyanga formés à la transcription, linguistiquement correcte, de textes oraux. Le fruit de cette collaboration fut exceptionnel : l’autobiographie de Sherungu, comprenant ses connaissances techniques et littéraires, couvre plus de 2000 pages manuscrites.
Daniel P. Biebuyck est H. Rodney Sharp Emeritus Professor of Anthropology and the Humanities à l’université du Delaware (USA). Il a étudié la philologie classique, le droit et l’anthropologie aux universités de Gand et de Londres. Entre 1949 et 1961, il a effectué des enquêtes de terrain approfondies auprès de différentes populations : les Bembe, les Lega et les Nyanga – dans l’est de l’actuelle République Démocratique du Congo (RDC) – dans le cadre de l’IRSAC (Institut pour la recherche en Afrique centrale). Auteur de nombreuses études, articles et livres sur l’art plastique, la tradition orale, les structures sociales, politiques et identitaires, les traditions et régimes de propriété foncière en Afrique centrale, ses travaux de traduction sur l’autobiographie de Sherungu ont été subventionnés par le National Endowment for the Humanities (Washington, DC) et l’université du Delaware (USA).
ISBN 13 : 9782705338794
Collection :
VariaPages : 320
Format (mm) : 160x240
Poids : 570g
Illustrations : 1 carte, 8 photos N&B
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-Droit
L'hospitalité au cœur de la rencontre
Auteur(s) : Collectif, KERYELL Jacques (dir.)
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2013
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À l’heure des fondamentalismes religieux, et du retour du communautarisme, il est grand temps de faire le point sur ce que nous sommes et sur notre relation aux autres à quelque culture ou religion qu’ils appartiennent. C’est pourquoi Jacques Keryell, après une vie déjà bien longue, a cru bon de nous faire part de son expérience personnelle, et de réunir autour de lui un certain nombre de penseurs contemporains particulièrement engagés, pour nous donner des pistes de réflexion. Personne et Altérité, sont bien sûr au cœur du problème dans lequel l’Hospitalité au sens fort du terme a une place capitale, disons même irremplaçable. Favoriser et cultiver le dialogue avec le monde de la culture est donc une priorité aujourd’hui si nous voulons grandir ensemble dans la paix et l’enrichissement mutuel. Les interventions de plusieurs penseurs musulmans, libanais, tunisiens berbères et marocains et de plusieurs chrétiens sont une preuve de nos volontés mutuelles d’écoute et de dialogue. Des témoignages vécus, riches d’expérience sont aussi là, pour nous remettre dans la réalité concrète. Tous ces textes essayent, à partir de circonstances différentes, de repenser nos attitudes religieuses ou simplement humaines dans un contexte de modernité mondialisée. Au terme de ces réflexions, l’expérience de Louis Massignon, ce grand orientaliste et ce grand chrétien du XXe siècle sera là, à l’occasion, pour nous accompagner dans nos démarches mutuelles en vue de l’élaboration de sociétés fraternelles pour l’épanouissement de chacune de nos personnes.
Ont participé à cet ouvrage : Dominique Avon (France). Mohammed Al Sammak (Liban). Laurent Basanese, s. j. (Italie).Martine Devriendt, Petite sœur du Sacré Coeur (France). Hmida Ennaifer (Tunisie). Yves Floucat (France). Pierre Humblot, pradosien (France). Mohammed-Sghir Janjar (Maroc). Jacques Keryell (France). Patrick Laude (France). Michel X (…). Zied Mani ( Tunisie). Claudio Monge, o.p. (Italie). Mgr Henri Teissier (Algérie). Mgr Veglio Antonio Maria (Italie). Yasmina Picquart (France). Salem Zénia (Algérie).
ISBN 13 : 9782705338848
Publication : Co-édition Le Cerf
Collection :
CollectifPages : 298
Format (mm) : 160x240
Poids : 465g
Discipline :
Religions-Mythologies
Auteur(s) : ASSAAD Fawzia
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2013
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Notre histoire est aussi vieille que le vieux fleuve Nil. Une histoire faite de morts et de résurrections, à l’image d’une terre qui tous les ans se dessèche et renaît sitôt que déferle l’inondation. Mort et vie s’incarnaient dans la passion d’un dieu, Osiris. La déesse avait le pouvoir de guérir de la mort. La passion du Christ sur la croix répète le destin mythique d’Osiris ; sa descente aux Enfers répète celle du soleil dans le monde des ténèbres, du grain d’orge dans la terre, et leur retour à la vie et à la lumière.
Hatshepsout, la femme Pharaon a fait représenter sur les murs du temple de Deir-el-Bahari le récit de sa naissance divine, miraculeuse comme celle de Jésus. Elle, Fille de Ra’, Lui, Fils de Dieu, sont baptisés, dans l’eau du Nil ou du Jourdain. L’eau est Vie nouvelle donnée à la terre, donnée au soleil. Et l’inondation est déesse, tombeau et berceau de la terre. Quand elle arrive, le peuple chante Neferet iti ; la belle est venue. Là est le sens du nom de la grande épouse royale Nefertiti dont l’époux, Akhenaton, porte un nom de lumière. Akh n Itn Brillance d’Aton. Un soleil nouveau naîtra de leur mariage comme du mariage de l’eau et de la lumière.
Nos ancêtres ont inventé un auteur à ce mythe, Thot, dieu de la parole et de l’écriture. Un ibis le représente parce que son bec courbé ressemble à un croissant de lune. Il est cette petite lumière du Verbe créateur qui fait exister le soleil en l’absence de l’astre, comme un bateau qui le porterait au travers des Ténèbres vers la lumière. Thot est devenu l’Esprit Saint. Il était le Créateur des langues, don du Christ aux apôtres un jour de Pentecôte. Son livre, inconnaissable, est demeuré le secret de la déesse. Restait la quête de ce livre.
Fawzia Assaad est docteur ès-lettres en Sorbonne. Essayiste et romancière, elle enseigna la philosophie à l’université Aïn Shams du Caire, puis à Taïpeï et à Dunghaï. Par une double approche, philosophique et théologique, elle jette un nouvel éclairage féministe sur les textes. Elle est auteure de plusieurs ouvrages axés sur l’Égypte.
ISBN 13 : 9782705338770
Collection :
VariaPages : 191
Format (mm) : 160x240
Poids : 320g
Illustrations : 19 fig.
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
égypte,
christianisme,
égyptologie
Préface de G. CORM
Auteur(s) : Collectif, BOULAÂBI Ridha
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2013
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Publié en 1978, L’Orientalisme d’Edward Said relit et interroge toute une tradition orientaliste très ancienne, mise au service de l’hégémonie et de l’impérialisme européen. Le succès de cet ouvrage dans le monde anglo-saxon et ailleurs ouvre la voie à de nouvelles recherches culturelles et contribue largement à l’émergence des études postcoloniales. La mise en question de l’orientalisme révèle au grand jour l’ampleur de la crise qui secoue cette discipline – crise déjà pointée du doigt par Jacques Berque, en 1961, Anouar Abdel-Malek, en 1963, ou encore Maxime Rodinson en 1974. Ainsi, la prise de conscience de la nécessité de collaborer à égalité avec les Orientaux gagne de plus en plus de terrain.
Comment faire place dans ce domaine de recherche
« à l’Autre étranger » comme le souhaitait déjà Edward Said ? Faut-il habiter l’Orient pour être « oriental » ? Quel regard porte-t-on sur l’orientalisme européen quand on se situe à l’intérieur de l’Orient ? Inversement, comment appréhender les phénomènes de déplacement, de migration, d’exil ou de « déterritorialisation » des Orientaux en Occident ? Ces derniers dépendent-ils des institutions occidentales dans lesquelles ils évoluent et par lesquelles ils diffusent leurs critiques ? Telles sont, entre autres,
les interrogations auxquelles cet ouvrage collectif tente d’apporter quelques réponses. Ces contributions révèlent l’ampleur des collaborations entre intellectuels d’Orient et chercheurs d’Occident, au-delà de la complexité de l’histoire coloniale.
“ Cet ouvrage collectif vient remettre les pendules à l'heure et nous rappeler quelque vérités essentielles sur différentes formes d'orientalisme et leurs fonctions. ” Georges Corm
Cet ouvrage dirigé par Ridha Boulaâbi, maître de conférences en littératures francophones à l’université Stendhal-Grenoble 3, recueille les contributions d’Abdelkader Amri, Stéphane Baquez, Ridha Boulaâbi, Christiane Chaulet-Achour, Daniel Lançon, Sarga Moussa, Pascale Roux et Andrew Stafford.
ISBN 13 : 9782705338671
Collection :
CollectifPages : 241
Format (mm) : 160x240
Poids : 390g
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
orientalisme,
edward said,
orientaliste
La naissance de l'urbanisme au Proche-Orient ancien
Auteur(s) : MARGUERON Jean-Claude
Prix (TTC) : 88 €
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Parution : 2013
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L’émergence des premières villes de l’histoire, en Mésopotamie, à la fin du IVe millénaire, témoigne de la prise de conscience par les fondateurs que le nouveau cadre de vie exigeait une préparation et une organisation destinées à assurer à la fois la longévité et l’harmonie de la construction urbaine.
à l’aube de l’histoire, un véritable urbanisme, totalement différent de celui, postérieur, des cités grecques, fut alors systématiquement mis en place, tenant compte de deux dangers majeurs : la vulnérabilité de l’architecture de briques crues face aux menaces de l’eau et l’instabilité de sols très hétérogènes, impropres à supporter les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
Une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu ressortent des solutions mises en œuvre par les Mésopotamiens. Ils dotent leurs villes de plans géométriques parfaitement adaptés au terrain, capables d'éliminer les eaux de pluie (utilisation de voies radiales, de canaux intérieurs ou périphériques, de “chaussées absorbantes”). Ils aménagent une “infrastructure compartimentée” qui assure toute l’organisation de la ville et de sa voirie, permet d’éloigner le niveau d’occupation de la nappe phréatique et de stabiliser de façon homogène l’ensemble du bâti.
De tels travaux entraînent la fondation de villes neuves. Certaines d’entre elles, fondées au IIIe millénaire, étaient toujours actives mille, voir deux mille ans plus tard, après plusieurs reconstructions complètes. C'est notamment le cas de Mari, Babylone ou Larsa.
Cet urbanisme n'a jamais été transmis par les textes : seule l’archéologie a pu le mettre en évidence par la confrontation systématique d’un certain nombre de sites.
Jean-Claude Margueron, docteur es-lettres, a été pensionnaire de l’Institut Français d’Archéologie de Beyrouth avant d’enseigner l’archéologie orientale à l’Université de Strasbourg pendant 20 ans ; il a ensuite, comme directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, poursuivi et enseigné ses recherches sur les débuts de l’architecture orientale. Il a débuté sa carrière d’archéologue de terrain en 1954 à Mari en Syrie. Puis à partir de 1969, comme directeur de mission, il a conduit des fouilles en Irak, à Larsa, en Syrie à Meskéné-Émar, à Ugarit et, à partir de 1979, à Mari dont il abandonna la direction en 2004.
ISBN 13 : 9782705338701
Collection :
VariaPages : 642
Format (mm) : 210x280
Poids : 2000g
Illustrations : 800 fig. coul. et NB
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Archéologie,
Mésopotamie,
Syrie,
Liban,
fondation,
ville,
urbanisme,
Ugarit,
Mari,
Larsa,
Faqous,
Faq'ous,
Emar
Sémiotique et psychocognition des monodies modales
Auteur(s) : Collectif, ABOU MRAD Nidaa (dir.), MEEUS Nicolas, LAMBERT Jean, MAATOUK Toufic, BECHEALANY Bouchra, CHICHOUNE Nadjib, SALAH Fethi, ROYER-ARTUSO Nicolas
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 15 €
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Parution : 2012
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Ce numéro contient :
- Nicolas MEEUS, Dans quelle mesure les monodies modales sont-elles redevables d'un sémiotique?
- Jean LAMBERT, Le 'quanto syllabique' : métrique poétique arabe et rythmique bichrone au Yémen
- Nidaa ABOU MRAD, La singularité stylistique de 'Abd al-Hayy Hilmi (1857-1912)
- Nidaa ABOU MRAD et Toufic MAATOUK, Sémiotique modale des chants maronites du Vendredi saint
- Bouchra BECHEALANY, La perception des unités sémiotiques modales chez les enfants libanais de 8 à 12 ans
- Nadjib CHICHOUNE et Fethi SALAH, Pour une sémiotique du timbre dans la caractérisation des styles algériens de la musique héritée d'Al-Andalus : proposition d'hypothèses
- Nicolas ROYER-ARTUSO, Une approche réaliste du phénomène hétérophonique (Quelque chose dépasse...)
ISBN 13 : 9782705338831
Publication : co-édition EUPAs
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMTome : 1
Pages : 133
Format (mm) : 235x165
Poids : 230g
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique
Near-Eastern Musicology Online
Auteur(s) : BEYHOM Amine (dir.), DUMBRILL Richard (dir.), AZAR BEYHOM Rosy, OLLEY Jacob, SKOULIOS Markos, MARCHAND Erik
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2012
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Ce numéro contient :
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Erik MARCHAND, Une musique modale de tradition populaire en Occident - Tribune
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François PICARD, Back to modality - Musical modes revisited
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Markos Skoulios, Modern theory and notation of Byzantine chanting tradition - A near Eastern musicological perspective
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Jacob OLLEY, Modal diversity in early Ottoman music - The case of makâm Sabâ
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Rosy AZAR BEYHOM, La modalité écrite - Un exemple avec Mikhail Mashaqa au XIXe siècle
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Amine BEYHOM, Kashf al-Asrar an Karkarat al Ahbar fi Tawil al-Adwar
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Richard DUMBRILL, Modus vivendi
ISBN 13 : 9782705338824
Tome : 1.1
Pages : 116
Format (mm) : 210x280
Poids : 630g
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique,
byzantin,
ottoman,
modal,
turc,
arabe
L'hagiographie syriaque
Auteur(s) : Collectif, BINGGELI André (dir.)
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2012
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche Orient et de l’Inde…).
Lorsqu’on pense aux saints syriaques, ce sont d’abord les noms célèbres de Syméon Stylite, Éphrem le Syrien, Jacques l’Intercis ou Fébronie de Nisibe et les récits exemplaires de leurs hauts-faits qui viennent à l’esprit. Mais derrière ces saints syriaques qui ont acquis une notoriété internationale, les noms se comptent par centaines, et le champ couvert est si vaste qu’il n’a rien à envier au domaine grec ou latin. Comme dans les autres sociétés chrétiennes du pourtour méditerranéen, le culte des saints est dès l’origine constitutif de la culture syriaque. Trop longtemps négligée et victime des préjugés concernant un genre considéré comme mineur et partial, la littérature hagiographique, loin de se limiter au domaine strictement religieux, se révèle au contraire une source de premier plan pour qui souhaite appréhender l’histoire sociale et culturelle des chrétientés d’Orient dans la durée, mais aussi leurs rapports aux pouvoirs en place qui se sont succédé en Orient depuis Rome jusqu’aux Ottomans. Qu’elle concerne les martyrs chrétiens de l’Empire perse ou ceux de l’islam, cette littérature apparaît en effet comme un des lieux privilégiés de la construction et de l’affirmation identitaire des communautés syriaques.
Cet ouvrage collectif donne à voir la variété et la richesse de cette production hagiographique encore connue des seuls spécialistes. Les approches transversales, à la fois typologiques, régionales, et thématiques ont été privilégiées. Mais ce panorama de la littérature hagiographique syriaque, s’il se concentre sur la période médiévale, propose aussi une ouverture sur des disciplines sœurs avec laquelle l’hagiographie interagit, en particulier la liturgie, l’historiographie et l’histoire de l’art.
L’hagiographie syriaque n’est pas un domaine clos sur lui-même et les histoires des saints du monde syriaque se sont transmis à d’autres communautés chrétiennes depuis le Proche-Orient (Égypte, Arménie, Géorgie), jusqu’à Byzance et l’Occident latin, tout comme inversement le propre syriaque s’est enrichi de multiples emprunts. Ce volume de synthèse s’adresse donc aussi bien aux syriacisants qu’à ceux qui s’intéressent plus largement à l’hagiographie, mais aussi aux transferts religieux et culturels autour du bassin méditerranéen.
ISBN 13 : 9782705338718
Collection :
Études syriaquesPages : 306
Format (mm) : 160x240
Poids : 540g
Illustrations : 16pl. couleurs
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
christianisme,
saints,
martyrs,
Perse,
femme,
Sicile,
Byzance,
Méditerranée,
art
Une histoire de la législation
Auteur(s) : SEGRET Guillaume
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2012
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Lorsque s'éffondre, à la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman vaincu, les ambitions des grandes puissances européennes, vainqueurs du conflit mondial, engagent un processus de partage des territoires libérés. De ce partage, négocié entre la France et la Grande-Bretagne dès avant le début de cette guerre, la France recevra la Syrie et le Liban. Validant lors de la conférence de San Remo, le 25 avril 1920, le partage du Moyen-Orient entre Français et Britanniques, la Société des Nations donne mandat au Gouvernement français sur le fondement de l'article 22 du Pacte de la Société des Nations d'administrer la Syrie et le Liban en son nom.
Au titre de cette mission d'aide et de conseil quelle assure auprès des Gouvernements syrien et libanais, la France se voit imposer par la Déclaration de mandat l'obligation d'élaborer une nouvelle législation sur les antiquités. De la sorte, la règlementation des antiquités et l'administration chargée de son application mises en place par l'Empire ottoman dans les territoires sous son autorité, jugées trop peu libérales au goût des Européens, laisseront la place à une législation plus favorable aux intérêts des puissances archéologiques européennes, au premier rang desquelles règnent la France et la Grande-Bretagne. Fallait-il y voir une volonté de leur part de s'emparer de la richesse archéologique du sous-sol des territoires libanais et syrien ?
À l'heure où se multiplient les demandes de restitution et les réflexions sur le statut juridique des collections, le présent ouvrage, loin d'apporter une analyse exhaustive de l'histoire de la législation des antiquités en Syrie et au Liban sous le Mandat français, présente les textes fondateurs régissant le patrimoine culturel de ces pays et leur application, parfois intéressée, par le mandataire franaçais.
Sensibilisé aux préoccupations de protection du patrimoine culturel, Guillaume SEGRET a étudié le droit et l'histoire de l'art à l'Université Panthéon-Sorbonne. Cette étude clôture au parcours universitaire concerné tant par les milieux juridiques et judiciaires que par les institutions culturelles et le marché de l'art.
ISBN 13 : 9782705338626
Traduction : .
Collection :
VariaPages : 263
Format (mm) : 160x240
Poids : 440g
Illustrations : 10pl., 8 cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
droit,
archéologie,
colonisation,
patrimoine,
art
Volume 1
Auteur(s) : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2012
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La tâche de l’Université n’est pas de se mettre à la mode, ni de plaire au Pouvoir ni de courir après le buzz ou les honneurs, d’ailleurs bien en vain! L’Université ne doit pas être une entreprise. Son devoir est la critique, et, en particulier, la critique du supposé savoir. La linguistique s’est construite contre les grammaires, et pour en montrer les limites : mais on n’enseigne ni les unes ni l’ « autre » à ceux qui vont enseigner les langues : on préfère – c’est d’époque – l’enseignement de techniques de colmatage ou de maquillage intellectuel. Ce petit texte dit pourquoi nous ne pouvons plus accepter un héritage impossible sans trahir nos engagements.
Étudiant à Montpellier, où il a validé quelques maîtrises (philosophie, psychologie, ethnologie, sociologie, lettres et linguistique), complétées par des études de théologie et de langues diverses, Jean Loubatières a obtenu un doctorat de IIIème cycle sur la langue des Gitans ; il a ensuite soutenu sa thèse de doctorat sur les terminologies linguistiques occidentales. Jean Loubatières enseigne la linguistique et la langue française à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales et à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah de Fès au Maroc.
ISBN 10 : 2705338810
ISBN 13 : 9782705338817
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 252
Format (mm) : 160x240
Poids : 400g
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
afrique,
controverse
Maures, Haalpulaar et Soninké - Préface de Pierre PHILIPPE REY
Auteur(s) : GUÈYE Seydou Hamady
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2012
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Les Soninké, les Haalpulaar et les Maures ont eu de multiples échanges qui sont d'autant plus profonds que ces peuples sont unis par l'histoire, la géographie, la religion et le sang. L'auteur propose de rapprocher, en les comparants, ces trois principaux groupes ethnoculturels de la Mauritanie e d'explorer les contacts que les siècles de voisinage ont généré entre eux. Il met, en particulier, l'accent sur la foi musulmane partagée et sur ses fondements malikites, ash'arites et confrériques.
Diplômé de l'INALCO, de la Sorbonne (Paris 1) et du CNAM, Seydou Hamady Guèye est Docteur en Sciences Sociales (Anthropologie). Enseignant et arabophone, il s'intéresse à la civilisation islmaique et aux cultures africaines.
ISBN 10 : 2705338667
ISBN 13 : 9782705338664
Collection :
VariaPages : 390
Format (mm) : 160x240
Poids : 620g
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
anthropologie,
sénégal,
mali,
afrique noire,
linguistique,
soudan,
berbère,
organisation sociale,
droit,
filiation,
religion,
islam,
confrérie
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