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Le legs du Père Maroun Mrad
Auteur(s) : CHÉDID Youssef
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2021
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Le chant de langue syriaque est une partie essentielle de la tradition de l’Église maronite qui la lie à ses racines syriaques et qui maintient son ancrage dans le milieu sémitique du début du christianisme. Ce chant se tient au cœur de ses prières, centre de sa vie liturgique et expression de son identité. Le répertoire étudié est l’ensemble des hymnes liturgiques de langue syriaque chantées à l’office monastique selon la tradition de l’Ordre Antonin Maronite. La version interprétée par le principal détenteur de cette tradition au xxe siècle, le père Maroun Mrad (1913-2008), devenue une référence, a été pérennisée par le père Ivar Schmutz-Schwaller dans son enregistrement de 1972. Ce livre commence par la contextualisation historique, littéraire et liturgique de ce répertoire. Il se poursuit par la transcription et l’analyse musicales, selon la méthodologie du diagramme d’analyse mélodique, des 170 hymnes enregistrés. Cette recherche débouche sur une approche typologique mélodique multifactorielle de ces mélodies selon des critères immanents. La polarité modale est au centre de cette typologie : c’est le rapport entre les deux degrés cruciaux que sont la finale et la teneur modales pour chaque hymne, aux côtés du genre (ou type de structuration intervallique) des échelles modales.
Le père Youssef Chédid, moine antonin maronite, a reçu une double formation théologico-liturgique et musicologique. Après des études de philosophie et de théologie à l’Université Saint Thomas d’Aquin (Rome), il a poursuivi une spécialisation en Sciences Ecclésiales Orientales à l’Institut Pontifical Oriental de Rome – section Liturgie. Cela lui a permis d’étudier l’influence réciproque des chants hébraïques et des chants hellénophones sur l’hymnodie syriaque au cours de l’Antiquité et du haut Moyen Âge. Pour ce qui est de son parcours musicologique, et faisant suite à ses études de musicologie à l’Université Antonine au Liban, il a entrepris des études doctorales à l’Université Paris-Sorbonne, couronnées par la soutenance, en 2015, d’une thèse sur les hymnes syriaques de l’Église maronite.
Préambule du Père Général Abbé Maroun Abou Jaoudé
Avant-propos du Père Recteur Michel Jalakh
Préface de François Picard
Postface de Nidaa Abou Mrad
ISBN 10 : 2705340797
ISBN 13 : 9782705340797
Publication : Co-édition les éditions de l'univers
Pages : 392
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
chant,
Eglise Maronite,
syriaques,
christianisme,
musique
(BnF Latin 12879)
Auteur(s) : GROSS Antoine-Frédéric
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2021
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La grande abbaye ligérienne de Marmoutier, fondée par saint Martin sans doute dès 372, connut son apogée au Moyen Âge puis un déclin à la fin de cette période et lors de la Renaissance, avant un renouveau dû à sa reprise par la Congrégation de Saint-Maur.
Le coutumier médiéval de cette abbaye était connu par un unique manuscrit daté du xiiie siècle, malheureusement détruit par un incendie lors des combats de 1940. Cependant une copie, bien qu’incomplète, en avait été réalisée aux tournant des xviie-xviiie siècles par le grand érudit Mauriste Dom Martène. Ce document, conservé à la Bibliothèque nationale de France (Latin 12879, f° 86r° – 118v°), n’avait jamais fait l’objet d’une publication, malgré son très grand intérêt tant pour l’histoire de Marmoutier que pour la liturgie bénédictine médiévale.
Le présent volume propose une édition critique avec traduction du manuscrit de Dom Martène, accompagné d’une large étude introductive et de plusieurs index thématiques.
Lucien-Jean Bord et Antoine-Frédéric Gross, tous deux moines bénédictins de l’Abbaye de Ligugé et déjà auteurs de la publication du coutumier de l’abbaye vendéenne de Maillezais, ont effectué cette recherche dans le cadre du programme franco-allemand Cœnotur (ANR/DFG, Coenobia Turonenses : les communautés martiniennes de Tours, leurs pratiques et leurs réseaux de l’Antiquité tardive au xiiie siècle) placé sous la responsabilité des Universités de Tours et de Hambourg.
ISBN 10 : 2705340711
ISBN 13 : 9782705340711
Pages : 268
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Marmoutier,
Congrégation de Saint-Maur,
coutumier,
abbaye,
manuscrit,
Dom Martène
Auteur(s) : DEMIRDJIAN Ago, SALEH Nabil
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2021
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Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions.
Malgré l’absence d’ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fournet osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la « Montagne de Moïse », avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque.
Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) :
C’était le Guichen, vaisseau français. Pendant qu’on abaissait une chaloupe, plusieurs de nos jeunes s’étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des cœurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l’amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d’Arc apparaissait à l’horizon, suivi par d’autres navires de guerre français. L’amiral nous dit des paroles d’encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté fût accueilli à bord des vaisseaux.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 447-448.
La région montagneuse du Dersim, à l’est de l’Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession alévie – marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine – qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, mais au contraire protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en œuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts.
Sauvetage d’Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa sœur) :
-Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J’ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j’ai vu ta sœur, ta belle-sœur, Mme Azniv, des dames si bien élevées, si raffinées, je les ai prises en pitié. Je savais qu’elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j’ai formé le projet de les sauver, mais je n’arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : « Nous mourrons s’il le faut ; mais nous n’irons pas avec vous ». Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur.
Raymond H. Kévorkian, Yves Ternon, Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.
ISBN 10 : 2705340728
ISBN 13 : 9782705340728
Pages : 440
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Justes,
gens de bien,
Arméniens,
génocide
Et autres médiations artistiques au musée
Auteur(s) : Collectif, LÉGERET Katia
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2021
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Cet ouvrage propose des modes sensibles d’être-ensemble au musée, entre les visiteurs, les œuvres et les objets exposés, pour transmettre par des gestes, les archives en lien avec des patrimoines immatériels. L’attention au corps devient essentielle, elle vise à la fois le bien-être des visiteurs et leur créativité. Le répertoire exceptionnel de danses sur l’Inde de Nyota Inyoka, chorégraphe franco-indienne (1896-1971) exposée à la BnF en 2019, est mise à l’honneur dans cette recherche, par des femmes artistes et chercheuses contemporaines, démontrant qu’elle a été une pionnière de danses classiques et modernes de l’Inde, oubliée de l’Histoire. En lien systémique avec des performances artistiques, les chercheurs internationaux des disciplines invitées (arts du spectacle vivant, arts numériques, anthropologie, ethnologie, géographie, histoire de l’art, philosophie, sciences du langage – LSF, philosophie, sociologie), proposent de réfléchir ensemble aux enjeux actuels de ces pratiques créatives de médiation transculturelle au musée.
ISBN 10 : 2705340841
ISBN 13 : 9782705340841
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ArtsMots-clés :
Danse,
musée,
performance,
corps,
Inde,
Nyota Inyoka,
art,
médiation
Auteur(s) : Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2021
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et Sorbonne Université et plus particulièrement entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, www.ua.edu.lb/french/faculte-de-musique-et-musicologie/centre-de-recherche-sur-les-traditions-musicales-crtm), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO, RILM et Manhal.
Le numéro 13 est réalisé
• dans le cadre du Réseau international des musicologies francophones Épistémuse
• avec le soutien de l’AUF Moyen-Orient
• avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) – IReMus (Institut de Recherche en Musicologie UMR 8223)
ISBN 10 : 2705340773
ISBN 13 : 9782705340773
Publication : Co-édition les Éditions de l'Univers
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMFormat (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique,
arabe,
musicologie,
transmission,
numérique
Voile, corps et société en Inde du Nord
Auteur(s) : LECUYER Laurence
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2021
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Le ghunghat est une pratique du voile particulière à l’Inde du Nord. Il a pour singularité d’être non-confessionnel et peut être pratiqué par des femmes de toutes confessions religieuses – hindoues, musulmanes ou sikhes – mais pas par toutes les femmes. Il consiste, à baisser sur son visage, le voile qu’elle porte sur la tête devant certains individus parmi ses affins, mais jamais devant ses consanguins. Il est observé de façon inégale en fonction des castes, des classes, du niveau d’éducation, des lieux de résidence dans une grande partie de l’Inde du Nord, hormis au Pendjab, d’où il a disparu il y a une quinzaine d’années. Il renseigne donc sur la relation qu’une femme entretient avec son entourage.
Sa manipulation donne à voir l’organisation sociale et familiale spécifique à l’Inde du nord : mariage arrangé, résidence patrilocale en famille élargie, antagonisme et asymétrie de statuts entre les affins et les consanguins d’une femme, rapports hiérarchiques. Extension de son corps, sa gestuelle exprime les représentations autour du corps, l’esthétique et les rapports de genre. Le voile apparaît comme un « fait social total », révélant les rapports familiaux et sociaux en même temps que les représentations du corps de la femme ; il s’insère dans une pratique de couverture et d’enveloppement des corps et des objets qui renvoie au sacré. Une approche ethnologique et anthropologique du ghunghat permet de créer de nouvelles grilles de lecture des problématiques autour du voile dans d’autres espaces, en particulier en France, et ce dans une perspective comparative.
Laurence Lécuyer est anthropologue. Elle réalise, depuis plus de vingt ans, des séjours en Inde. Elle enseigne l’anthropologie et les sciences sociales à l’Inalco (Institut National des Langues et Civilisations Orientales), au département Inde-Asie du Sud-Himalaya.
Chercheuse à l’ANR LIMINAL, traitant des problématiques de l’exil, de ses langues et de ses intraduisibles, tant linguistiques que culturels, sa thèse d’anthropologie sociale et culturelle traitait du ghunghat, un voile social et non confessionnel de l’Inde du Nord. Elle a participé aux travaux de Michel Agier sur l’hospitalité. Elle commence de nouvelles recherches sur le statut social et spirituel des joueurs de dhôl, une percussion spécifique à la région du Pendjab, au Pakistan et en Inde, ainsi que sur les relations étroites entre les Sikhs et les Soufis pendant la constitution du Sikhisme comme forme religieuse.
ISBN 10 : 2705340667
ISBN 13 : 9782705340667
Pages : 290
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Voile,
Inde,
ghunghat,
ethnologie,
anthropologie
commentateur du coran
Auteur(s) : MERAD Ali
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2021
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Issu de notables berbères influents depuis le 9e siècle, ‘Abdelhamîd Ibn Bâdîs, 1891-1940, incarne la figure de proue du réformisme indépendantiste islamiste algérien au 20e siècle. Il mit toutes ses forces et son génie au service de la cause populaire, ainsi qu’il la comprenait, c’est-à-dire basée sur la patrie, l’arabité et l’islamité ; les trois piliers de la personnalité algérienne, selon lui. En 1931, il est élu à la tête de l'Association des Oulémas Musulmans Algériens. Son activité journalistique dans la revue Chihâb, fondée par lui en 1925, lui servait à propager ses idées politico-religieuses, mais le fonds de son « salafisme » prend toute sa dimension dans les commentaires coraniques réunis ici. « Certes essentiels, le ritualisme et le légalisme doivent aller de paire avec une recherche de solutions concrètes aux malaises. Et seule la Révélation islamique porte en elle les réponses aux difficultés auxquelles les Algériens font, et feront, face… Pour édifier une cité algérienne adaptée à son époque, il faut d’abord édifier les Algériens sur les bases du Coran ».
Ali Merad, spécialiste de l’islam contemporain, est mort à Lyon le 23 mai 2017 à l’âge de 87 ans. Né à Laghouat en Algérie, il participait, encore étudiant à l’université d’Alger, au dialogue islamo-chrétien avec les Pères Blancs. En 1956, il est reçu premier à l’agrégation d’arabe. Professeur en 1962 à l’université de Lyon, puis directeur de l’Institut des études arabes et islamiques, il soutient, en 1967 à la Sorbonne, sa thèse sur le Réformisme musulman en Algérie de 1925 à 1940. Soucieux de la représentation des musulmans français, il recommandait une politique éducative préventive contre l’intégrisme.
ISBN 10 : 2705310868
ISBN 13 : 9782705310868
Pages : 268
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
islam,
Algérie,
salafisme,
Coran
Un grand saint de l’Islam
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2021
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Né à Gilân, sur les bords iraniens de la mer Caspienne, mort et enterré à Bagdad en 1166 à 89 ans, Abd al-Kâdir al-Gîlânî fut un juriste respecté et scrupuleux doublé d’un talentueux orateur. Il occupe encore de nos jours une place axiale dans l’histoire de l’Islam, et du soufisme en particulier. Ce guide spirituel réputé, s'est illustré par son intransigeance et ses réfutations acerbes de toutes les déviations, et en particulier celles des soufis. La voie qui le caractérise est triple : respect de la personne humaine et de soi en premier, respect du Coran, respect de la tradition prophétique dûment authentifiée. Premier maître de confrérie soufie connu dans l’histoire, il montrait à ses disciples le chemin vers la réalisation individuelle et les connaissances métaphysiques. Cette voie part de la foi en Dieu, en Son prophète, en la communauté de tous les fidèles enracinés dans la loi telle que le Prophète l’enseignait. Mais cela ne devait pas empêcher l’adepte d’être conscient et concerné par les réalités et les contraintes quotidiennes et pratiques. C’est ainsi qu’il fit sortir le Soufi du repli sur soi vers une ouverture à ses semblables pour les servir.
Mehemmed-Ali Aïnî, 1868-1943, est un académicien emblématique de l’époque qui vit la fin de l’Empire ottoman et la naissance de la République turque. Il promut sa vie durant ce courant spiritualiste qui tend à déconfessionnaliser les esprits, sans les faire renoncer aux préceptes propres à telle ou telle religion. Ancré fermement dans son terreau culturel, le Fidèle doit aller dans sa pratique cultuelle vers la transcendance à la rencontre de ses frères en Dieu. Plus encore, Islam, Judaïsme et Christianisme rejoignent des cultes non-monothéistes dans ce qu’ils ont en partage sur un plan supérieur. Dans sa monumentale Histoire du Soufisme (Tasavvuf Tarihi), M.-A. Aïnî fait remonter le soufisme, terme qui vient de Sophia « Sagesse », à Adam d’Éden, Brahma d’Inde, Hermès d’Égypte, aux Grecs antiques ; la Tradition est un continuum temporel et spatial. Les éditions Geuthner publièrent naguère deux ouvrages de cet auteur traduits du turc : La quintessence de la philosophie d’Ibn ‘Arabî en 1926 puis Ismaîl Hakkî, philosophe mystique en 1933, Elles ressortent à nouveau le présent ouvrage écrit par l’auteur en français, en 1938.
ISBN 10 : 2705303471
ISBN 13 : 9782705303471
Pages : 258
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
islam,
soufisme,
Prophète,
Dieu,
foi
Kitâb al-milal
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2021
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Né à Shahristân dans le Tadjikistan, où il meurt en 1158 à l’âge de 90 ans, Shahrastânî illustre l’esprit libre dans ce qu’il a de plus fort, de plus pur. Philosophe, rompu aux textes classiques grecs, persans et arabes, doublé d’un historien des religions précurseur, il étudia le phénomène religieux de manière scientifique. Ce qui lui permit d’en dévoiler le pendant dogmatiste et, partant, hérésiologiste qui conduisent inévitablement au fanatisme, à l’intolérance, à la violence. Auteur de plusieurs ouvrages réfutant les systèmes préétablis, il critiqua d’abord la théologie islamique, dans un langage franchement philosophique mais fondé dans la Révélation qui, pour lui, est une source de savoir supra-humain qui renseigne la Raison. Son commentaire du Coran suffit à démontrer qu’il ne se soumettait à aucune école de pensée mais prenait ce qu’il lui paraissait bon et bien là où il le trouvait. Partant de considérations sur la compilation, -rédaction ?- du Coran, il en donne un copieux commentaire des deux premières sourates. Cependant, le présent ouvrage : Kitāb al-Milal wa al-Nihal, textuellement le Livre des Croyances et des Sectes, présenté et traduit ici par J.-C. Vadet suffit à montrer que, du moins pour Shahrastânî, aucune dogmatique ne saurait contenir une religion, et encore moins l’Islam.
Né au Caire en 1931, Jean-Claude Vadet a traduit de nombreuses œuvres arabes, dont Le traité d'amour mystique de Daylami, La défense philosophique de la Sunna de Amîri, il est aussi l’auteur d’ouvrage de référence comme l’excellent Les idées morales dans l'Islam, ou bien encore L'Esprit courtois en Orient. Jean-Claude Vadet décède en 2019 à Rambouillet.
ISBN 10 : 2705302139
ISBN 13 : 9782705302139
Pages : 350
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Shahrastânî,
Philosophe,
théologie,
islam
de 855 à 1382
Auteur(s) : LAOUST Henri
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2021
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Le hanbalisme diffère des autres écoles juridiques sunnites par le fait qu’il est aussi un courant théologique très influent. Son fondateur, Ahmed ibn-Hanbal (780-855), considérait le Coran et la tradition du Prophète comme les seules sources de toute spéculation théologique, juridique, morale ou politique. Décrit à tort comme conservateur, le hanbalisme peut se montrer libéral et même pragmatique afin de s’adapter aux conditions réelles de la vie en société. Son intransigeance est propre au culte et à la foi.
Henri Laoust, 1905-1983, est l'auteur de travaux fondamentaux sur l’histoire des courants de pensée en Islam, il nous a laissé nombre d’études et de traductions, d’ibn Taymiyya, de Rachîd Rida, entre autres. Très documentées, ses recherches offrent des synthèses raisonnées d’une rare qualité. Une bibliographie détaillée de l'auteur figure en fin de volume.
ISBN 10 : 2705340834
ISBN 13 : 9782705340834
Pages : 142
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
hanbalisme,
théologie,
Coran
Auteur(s) : LAOUST Henri
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2021
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Abû Hâmid al-Ghazâlî, 1058-1111, est une figure connue dès le Moyen-âge en Occident sous le nom d’Algazel : elle est emblématique de l’Islam classique. Il influença, entre autres, Averroès, Maïmonide, Thomas d'Aquin, Dante, Descartes. Après une carrière brillante au sommet de l’intelligentsia abbasside, il fut confronté aux marasmes précurseurs de la chute de Bagdad. Il la quitte à l’âge de trente-huit ans pour ne jamais y revenir. Déçu dans sa recherche d’une vérité philosophique finale, il recourt au « doute créateur » qui lui ouvre la voie soufie, où la raison passe la main à l’intuition et à la foi, en une intelligence globale qui gère, à la perfection, les cas particuliers, sans exception, dans une harmonie universelle. Ayant réussi à concilier Révélation et Expérience factuelle, il vécut ce qu’il lui restait d’une vie simple et pleine puis il mourut, à l’âge de cinquante trois ans, en paix et en toute conscience.
Henri Laoust, 1905-1983, est l'auteur de travaux fondamentaux sur l’histoire des courants de pensée en Islam, il nous a laissé nombre d’études et de traductions, d’ibn Taymiyya, de Rachîd Rida, entre autres. Très documentées, ses recherches offrent des synthèses raisonnées d’une rare qualité. « La Politique de Ghazâlî » en est un parfait exemple. Bien que cette figure ait fait l’objet de nombreux travaux, la présente œuvre restera un modèle de précision et de clarté, concernant al-Ghazâlî. Elle offre aussi un tableau d’une remarquable netteté du califat abbasside et de l’orient musulman, à une époque charnière de l’histoire universelle.
ISBN 10 : 2705340827
ISBN 13 : 9782705340827
Pages : 414
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Abû Hâmid al-Ghazâlî,
Algazel,
Islam classique,
islam,
soufisme
couleurs de l’éloge et du blâme à l’époque abbasside (750 – 965)
Auteur(s) : BEN MANSOUR Mohamed
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2021
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Réduite souvent à un préceptorat fondé sur des considérations matérielles et vénales, la relation entre le poète et le Prince n’a pas bénéficié d’une étude transversale qui en révèle les diverses facettes et met en lumière sa richesse et sa complexité. C’est à travers un prisme privilégié – la poésie de l’éloge et du blâme – et l’analyse de l’une des périodes les plus fécondes en termes de créativité et de production poétiques que ce travail essaie d’explorer les pouvoirs de la parole encômiastique et ses multiples interactions avec l’univers politique.
Pédagogue, laudateur, conseiller et critique du pouvoir, toutes ces manifestations de la parole poétique sont examinées à partir d’un arrière-plan philosophique et confrontées à d’autres traditions majeures comme celle des Miroirs des princes et des théologiens. Mais ce continuum thématique n’exclut pas l’existence d’une rationalité poétique dont les potentialités persuasives ont été rarement soulignées. C’est ce qu’entend élucider ce travail à travers l’analyse des virtualités pédagogiques, éthiques et politiques d’un discours dont les couleurs et les résonances sont infiniment changeantes et indéfiniment diaprées.
Agrégé d’arabe, maître de conférences à l’ÉNS de Lyon et membre du laboratoire Triangle (UMR 5206), Mohamed Ben Mansour mène des recherches sur la philosophie et la littérature arabes à travers l’étude de la relation entre savoir et pouvoir à l’âge classique de l’Islam (viie-xve).
ISBN 10 : 2705340650
ISBN 13 : 9782705340650
Pages : 468
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Abbasside,
Prince,
poète,
littérature,
politique
Auteur(s) : MONTSERRAT Claude
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2021
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« Les soirs sont plus difficiles à saisir. Ils sont variables, changeants, enclins. Leurs pentes souvent se creusent. Ou s’infiltrent. Les matins sont aigus, purs, verticaux. D’une claire géométrie. Pressés de luire et de rayonner. Les soirs plongent. Allant jusqu’au profond. Assombris de beauté.Souvent nous demeurons en eux jusqu’à n’en plus finir. Et nous fermons les yeux. ».
Agrégée de Philosophie et Docteur ès Lettres, Claude Montserrat fait sa carrière principalement à l’étranger avant de rentrer à Nice enseigner en classes préparatoires. Ces voyages lui ont donné le goût de chercher par-delà la Grèce antique, les fondements persans d’une autre pensée et de la mettre en dialogue avec les fondements occidentaux. (« Sois ! », Geuthner 2016, L’à peine ou la façon de l’ange, Geuthner 2019). Ils lui ont aussi donné le sens d’une contemplation métaphysique des espaces (Cette lumière, Encre Marine 2000) et des heures comme dans Des soirs et des matins.
ISBN 10 : 2705340803
ISBN 13 : 9782705340803
Pages : 86
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Philosophie-PhilologieMots-clés :
Philosophie,
soirs,
matins
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 22 €
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Parution : 2021
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Bien que le Coran manifeste de l’hostilité envers les poètes (Les Poètes, 26, 224-226 : Ne vois-tu pas qu’en chaque vallée ils divaguent et disent ce qu’ils ne font point), cette hostilité concerne le « fond » et non la « forme » et une échappatoire est offerte aux poètes qui se rallient à la foi : (Les Poètes, 26, 227) Exception faite de ceux qui ont cru, ont accompli des œuvres pies, ont beaucoup invoqué Allāh et qui bénéficient de notre aide après avoir été traités injustement. En réalité, le Coran et la poésie arabe recourent à la même combinatoire métrique, la poésie en faisant un usage contraint et le Coran un usage libre, les deux recourant à des stratégies différentes.
Dans le Coran, la première de ces stratégies, intitulée « Le panachage métrique » est une technique commune à la poésie libre moderne et au Coran, laquelle consiste à mélanger librement des pieds pairs et impairs alors que dans la poésie ancienne ce mélange est strictement contrôlé.
La deuxième est intitulée « Le patchwork métrique ». Il s’agit de procéder à un assemblage de figures métriques disparates, incluant pêle-mêle des mètres à watid initial, médian ou final. Ces figures peuvent correspondre à un hémistiche de vers classique ou inclure un pied ou deux de plus dans les limites d’un verset.
La troisième intitulée « L’enchevêtrement métrique » est un phénomène analogue, mais dans sa version libre, les tronçons métriques pouvant apparaître au début, à la fin ou dans le cours des versets, la disposition en versets masquant une métrique largement régulière. Quelques artifices comme les syllabes orphelines initiales, médianes et finales, contribuent à occulter ces structures métriques et à les lisser pour les faire passer pour de la prose, mais elles ne sauraient échapper au regard du lecteur perspicace familiarisé avec la métrique de la poésie arabe. Ainsi, l’étude métrique purement formelle, met en évidence la relation entre poésie préislamique, Coran et poésie moderne, dévoilant un des secrets de la composition de ce livre.
Georges Bohas, membre correspondant de l’académie de langue arabe de Damas, a soutenu en 1975 une thèse en linguistique sur la métrique de la poésie arabe classique et moderne. Ses travaux ont radicalement simplifié et rénové l’étude et l’enseignement de cette science. En 2007 il a publié un article sur la métrique de la sourate al-Raḥmān et depuis il n’a cessé d’approfondir la relation entre la métrique arabe et le Coran. Une contribution importante est déjà parue dans l’ouvrage qu’il a publié en collaboration avec G. Roquet : Une lecture laïque du Coran (2018).
ISBN 10 : 2705340780
ISBN 13 : 9782705340780
Pages : 108
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Islam,
Coran,
poésie,
métrique
Pèlerins, réfugiés et fabrique communautaire à l’époque ottomane et mandataire 1831-1948
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2021
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Cet ouvrage a pour objet d’identifier la nature de la diaspora syriaque-orthodoxe de Jérusalem entre 1831 et 1948, par l’étude d’une compilation de registres baptismaux de la communauté, conservés dans la bibliothèque du monastère Saint-Marc de Jérusalem. Sans jamais avoir été un foyer d’implantation majeur de cette Église, le vicariat patriarcal jacobite de Jérusalem connaît toutefois une évolution significative entre l’ère des Tanzīmāt et la fin du mandat britannique : le monastère Saint-Marc, cœur de la présence communautaire, passe ainsi d’un maigre foyer de fidèles accueillant de temps à autre quelques pèlerins, à un refuge pour les rescapés du Sayfo, génocide perpétré au Tur ʿAbdin dans les années 1915. Les syriaques-orthodoxes de Jérusalem sont replacés ici dans le contexte de la Palestine ottomane puis mandataire, et ce afin de mieux cerner les mécanismes sociaux et religieux de leur intégration à cette ville.
Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégée d’Histoire et arabisante, Antoinette Ferrand consacre ses recherches à l'histoire des sociétés arabes. Sa thèse porte sur la classe moyenne en Égypte à l'époque nassérienne.
ISBN 10 : 2705340735
ISBN 13 : 9782705340735
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
diaspora syriaque-orthodoxe,
Jérusalem,
registres baptismaux,
monastère Saint-Marc,
Pèlerins,
réfugiés,
Coran et exégèse coranique dans l’histoire de la littérature arabe
Auteur(s) : HASSAN Iyas
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2020
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Lire le Coran à la manière d’une œuvre littéraire et esthétique ! Voici le projet audacieux et à maints égards novateur du livre d’Iyas Hassan. À partir d’un récit compact et allusif, Mūsā avec le serviteur de Dieu (Cor. 18,60-82), l’auteur propose une analyse méticuleuse et passionnante des techniques de narration à l’œuvre dans le Coran puis dans la tradition exégétique arabe telles qu’elles se manifestent dans le commentaire de Muqātil Ibn Sulaymān (m. 676). Cette double lecture permet de décrire une transition esthétique qui mène à la naissance, vers le milieu du viii e siècle, d’un nouveau récit littéraire. Elle met en exergue le rôle des narrations religieuses dans la genèse de la prose littéraire arabe et s’oppose totalement aux affirmations de spécialistes invitant à penser que ce processus a été inauguré à partir des écrits d’illustres prosateurs et secrétaires de chancellerie abbassides.
Dans son célèbre ouvrage The Art of Biblical Narrative (1981), Robert Alter soulignait les progrès de l’enquête philologique sur la Bible tout en rappelant la nécessaire contribution de l’investigation littéraire dans la quête fascinante du sens. La recherche sur le Coran connaît aujourd’hui une situation similaire et Iyas Hassan participe au renouvellement de ces approches. Bien qu’elle soit ancrée dans les études littéraires, sa contribution dépasse le lecteur uniquement soucieux de littérature pour intéresser à la fois l’historien et le théologien. Cela laisse présager que Le religieux, le narratif et le littéraire sera aux études coraniques ce que fut l’ouvrage de Robert Alter pour les études bibliques.
Iyas Hassan est agrégé d’arabe et Maître de Conférences à l’Université Lumière – Lyon 2. Spécialiste de littérature arabe classique, il a coordonné à l’Institut français du Proche-Orient (Beyrouth, 2014-2017) le programme GenèR « Genèse et évolution du récit littéraire arabe. Nouvelles perspectives » et a publié notamment La littérature aux marges du ʾadab. Regards croisés sur la prose arabe classique ainsi que Moïse l’Africain. Migration de récits et brassage de mythologies en Afrique Subsaharienne. Depuis 2013, il coédite la recension damascène du Roman de Baybars dont 17 volumes sont déjà parus. Il est responsable du programme ANR LiPoL « Littératures Populaires du Levant. Archiver, analyser et conter le Roman de Baybars au xxi e siècle » (2020-2024).
ISBN 10 : 2705340322
ISBN 13 : 9782705340322
Pages : 500
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
religieux,
coran,
littéraire,
litterature,
arabe,
narration
Auteur(s) : MÉZIN Anne, VIGNE Catherine
Prix (TTC) : 60 €
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Parution : 2020
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Si des Français sont attestés à Constantinople bien avant sa conquête par les Ottomans en 1453, leur communauté ne s’y structura qu’à partir du règne de François Ier. Des marchands et artisans français s’y établirent dans les quartiers européens, y firent parfois souche et créèrent des comptoirs commerciaux. À leurs côtés, des religieux capucins, jésuites et autres lazaristes installèrent des missions et prirent en charge des paroisses catholiques. Une liaison maritime directe s’organisa à partir de Marseille, doublée par une navigation de cabotage entre les différentes échelles du Levant. Toutes sortes de Français, y compris de nombreuses femmes, se rendirent dès lors à Constantinople, pour le service du roi de France, le négoce, la navigation, la religion, les arts et sciences. Ils y demeurèrent plus ou moins longtemps, dans le cadre juridique de la « résidence au Levant ».
L’exploitation des fonds des Archives nationales, du ministère des Affaires étrangères, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille, de même que celle des registres paroissiaux, des mémoires, correspondances et récits de voyage, a permis d’identifier plus de huit mille individus et familles. Par nature limité et incomplet, cet ouvrage a pour seule ambition de contribuer à une meilleure connaissance de la présence des Français à Constantinople et de leur action politique, économique, intellectuelle et religieuse.
Anne Mézin est responsable aux Archives nationales des fonds des consulats d’Ancien Régime. Elle est l’auteur de travaux sur le personnel consulaire et d’inventaires analytiques de correspondances consulaires, dont celle des ambassadeurs de France à Constantinople. Elle a publié en particulier Les consuls de France au siècle des Lumières, 1715-1792 (1997) et, avec Vladislav Rjéoutski, Les Français en Russie au siècle des Lumières (2011).
Catherine Vigne, spécialiste de la peinture européenne dans l’ancien Empire ottoman, a notamment réédité en 1989 l’ouvrage de son grand-père, Auguste Boppe, Les Peintres du Bosphore au xviiie siècle. Elle poursuit ses recherches dans ce domaine et a publié des textes de voyage et des études sur l’Empire ottoman.
ISBN 10 : 2705340513
ISBN 13 : 9782705340513
Pages : 886
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
artistes,
autorisation de résidence,
Barbarie,
cabotage,
capitulations,
captifs,
esclaves,
capucins,
chambre de commerce de Marseille,
commerce maritime,
comptoirs,
consulats,
cons
Auteur(s) : LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2020
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La langue française a emprunté, tout au cours de son histoire, des mots à la langue arabe, et cela en plusieurs vagues et dans plusieurs registres. Au-delà des emprunts proprement dits, le lexique scientifique porte de manière conséquente la marque de la langue arabe, arrivée notamment sous la plume des clercs médiévaux. On imagine aussi aisément l’ampleur du lexique politique, qui s’est considérablement étendu ces dernières décennies.
Mais il est un domaine particulièrement riche en arabismes, celui du français décoincé. Il regroupe la somme des mots qui circulent hors de la langue soutenue et disséquée sous la Coupole, pour ne garder que la variété de la langue qui court dans les rues ; celle des cités populaires et des cours d’école, comme celle des alcôves et des salles de garde, celle des émissions de télévision populaires et des différents corps de métiers, etc.
Le lexique des arabismes appartenant à ce registre est essentiellement abondé par trois sources : 1) le français colonial, introduit aux xixe-xxe siècles jusqu’en 1962, dans ses deux branches, le jargon des troupes coloniales, avec un terme connu comme toubib, et celui des Français d’Afrique du Nord qui a popularisé le mot souk ; 2) le français sorti, depuis les années 1960, des quartiers et des cités de relégation des populations issues des vagues d’immigration du Maghreb, et qui, essentiellement par les canaux de l’école et le rap, s’est déversé dans ce que l’on a appelé la langues des jeunes, et dont certains termes emblématiques sont même entrés, comme beur et kif, dans le français courant ; 3) des vieux mots entrés dans la langue aux différentes époques et recyclés par la langue décoincée, comme artichaut ou coton.
En annexe de ce vaste lexique, est présenté le vocabulaire de l’islamophobie contemporaine qui reprend, notamment dans la presse et sur la toile, les mots de l’Islam pour les retourner contre cette religion et nos compatriotes musulmans.
Roland Laffitte est chercheur indépendant et essayiste. Il est président de la SELEFA (Société d’études lexicographiques et étymologiques françaises et arabes), créée en 2002. C’est dans son cadre qu’a été menée cette étude, ainsi que celle qui a donné lieu au livre Le ciel des Arabes, paru chez Geuthner en 2012.
ISBN 10 : 2705340612
ISBN 13 : 9782705340612
Pages : 394
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue,
français,
arabe,
lexique,
arabismes,
mots,
jargon,
vocabulaire
Héritage et Transmission de -3300 à +1500
Auteur(s) : KHATER Antoine, DJEBBAR Ahmed
Prix (TTC) : 26 €
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Parution : 2020
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Les résultats de nombreuses recherches menées au cours des deux derniers siècles, concernant les sciences développées au Proche-Orient entre le -xxxiiie siècle (av. J.-C.) et le +xve siècle (ap. J.-C.), sont exposés dans cet ouvrage.
La première partie concerne la contribution fondamentale des cultures du Proche-Orient ancien à la naissance et au développement des sciences, entre le -xxxiiie siècle et le +viie siècle. La question de la transmission de ces sciences à d’autres civilisations de la Méditerranée, avant le +viiie siècle, se pose. Sur ce thème précis, les éléments fournis par les sources, sont complétés par l’étude d’hypothèses crédibles sur quelques aspects de cette transmission et semblent apporter un éclairage inédit.
La deuxième partie de l’ouvrage dresse, dans un premier temps, un bilan des connaissances portant sur les héritages anciens, à l’origine de la naissance d’une nouvelle phase scientifique et technologique au Proche-Orient, et ce à partir du +viiie siècle. Un autre, provisoire, éclaire le contenu de la tradition entre le +ixe et le +xve siècles ; période de grand développement scientifique au sein de l’empire arabo-musulman et sa civilisation, avec des prolongements significatifs hors de ses frontières, à l’Est et à l’Ouest.
Ahmed Djebbar est professeur émérite de Mathématiques et Histoire des Mathématiques à l’université de Lille. Ses recherches portent sur l’histoire des activités mathématiques de l’Occident arabo-musulman, en relation étroite avec celle de l’Orient.
Antoine Khater est professeur de Physique théorique, il a travaillé au CEA Saclay et aux universités de Paris VI Jussieu et du Mans. Ses recherches portent sur la Matière condensée et la nanophysique. Il s’intéresse également à l’Histoire des sciences en Mésopotamie.
ISBN 10 : 2705340636
ISBN 13 : 9782705340636
Pages : 220
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
sciences,
orient,
transmission,
connaissances,
héritages,
Proche-orient
Grammaire, textes et glossaire
Auteur(s) : LECOQ Pierre
Collection : Manuels
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2020
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Depuis l’Antiquité on connaissait l’existence d’inscriptions réalisées par les plus prestigieux souverains achéménides : Cyrus, Darius, Xerxès, Artaxerxès, etc. Pendant tout le Moyen Âge, les voyageurs européens n’ont cessé de confirmer leur présence sur les ruines grandioses des monuments perses, mais il a fallu attendre le génie du britannique Rawlinson, au début du xxe siècle, pour percer le mystère de l’écriture cunéiforme et, par la même occasion, pour identifier la langue des souverains achéménides : le vieux perse. On s’est vite rendu compte que cette langue était proche de la langue de l’Avesta, une autre langue iranienne que l’on commençait à comprendre, et que ce vieux perse était l’ancêtre du persan, par l’intermédiaire du moyen perse, la langue des inscriptions sassanides et des textes mazdéens, que l’on commençait à lire.
L’ouvrage s’ouvre par une introduction à la culture des anciens Iraniens : histoire, religion, société, calendrier et surtout un développement sur les institutions politiques, puisque le contenu des inscriptions reflète un changement important dans ce domaine. On peut comparer les événements qui y sont exposés, à la fin de la république romaine et à la fondation d’un empire par Auguste.
Ce volume comprend ensuite une initiation à la grammaire du vieux perse, un exposé sur l’écriture cunéiforme, un système graphique pratiquement alphabétique, qui n’a rien à voir avec le cunéiforme mésopotamien et dont l’origine reste une énigme. On trouvera les reproductions des inscriptions, une translittération et un glossaire presque comlet.
On peut considérer que ce manuel est une suite des Inscriptions de la Perse achéménide (1997) du même auteur, où l’on trouvera une traduction qui tient compte des versions élamites, babyloniennes et araméennes.
Pierre Lecoq est directeur honoraire de l’École Pratique des Hautes Études (IV e section), où il a occupé la chaire de Philologie et Linguistique iraniennes. Il a également enseigné à Paris III (Sorbonne-Nouvelle), à l’Inalco (Langues Orientales) et l’épigraphie iranienne à l’École du Louvre. Son intérêt pour l’Iran ancien l’a amené à publier Les inscriptions de la Perse achéménide (1997), Les Livres de l’Avesta (2016) et une traduction de Ferdowsi, Le Livre des Rois (2019). Il s’est également intéressé aux dialectes modernes : Recherches sur les dialectes kermaniens (2002).
ISBN 10 : 2705340704
ISBN 13 : 9782705340704
Collection :
ManuelsPages : 204
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
écriture cunéiforme,
achéménides,
langue iranienne,
sassanides,
mazdéens,
grammaire,
vieux perse
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