Résultats affichés : (1-20)/1251
Une affaire de bricolage théologique aux débuts de l’orientalisme
Auteur(s) : JABBOUR Pierre
Collection : Cahiers d'études syriaques
Prix (TTC) : 40 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
À la croisée de l’histoire liturgique et de l’orientalisme naissant, ce livre retrace l’édition du premier missel maronite imprimé, en 1592, à Rome. Il dévoile les enjeux théologiques, identitaires et politiques d’une entreprise éditoriale marquée par des tensions entre Rome et l’Orient, entre tradition locale et centralisation tridentine. Au fil d’une enquête rigoureuse et captivante, l’auteur reconstitue les étapes, les acteurs et les controverses qui ont accompagné cette publication unique. À travers les coulisses de l’imprimerie, des manuscrits annotés et des débats doctrinaux, se dessine l’histoire d’une identité en mutation, à l’heure des grandes recompositions religieuses du xvie siècle.
Pierre Jabbour, né en 1983, est un prêtre libanais relevant du diocèse maronite de Saïda depuis 2008. Docteur en théologie et chercheur à l’Université Saint Joseph de Beyrouth, il est formateur et économe du séminaire patriarcal maronite à Ghazir - Liban.
ISBN 10 : 2705341374
ISBN 13 : 9782705341374
Collection :
Cahiers d'études syriaquesFormat (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
orientalisme,
maronite,
missel,
théologie,
liturgie
Auteur(s) : Collectif, LESSAN PEZECHKI Homa (dir.)
Prix (TTC) : 48 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
Cet ouvrage pluridisciplinaire dresse un panorama des héritages pluriséculaires et des réalités contemporaines de l’Iran. Fruit de la rencontre entre chercheurs d’horizons et de pays différents il aborde des divers aspects des sciences humaines : histoire de l’art, anthropologie, littérature, islamologie, langue et linguistique.
La perspective historique de l’ouvrage est nouvelle et critique, et elle s’emploie à revisiter les mythes fondateurs, questionner les sources primaires, étudier les textes épiques ou les chroniques en mettant en lumière notamment la place et le rôle de la Perse dans ses relations avec ses voisins.
La littérature et l’art convoquent, dans une approche nuancée, la complexité de la culture iranienne construite sur une identité multiple, un éthos singulier aux contradictions internes, mais aussi sur des représentations et des pratiques faisant de l’Iran un pays à la fois traditionnel et moderne.
L’islam chiite, lieu de tension entre religion mystique et doctrine du pouvoir, est abordé sous des angles originaux. Ses figures tutélaires incarnent les inflexions et mutations du soufisme dans l’Orient musulman.
Enfin plusieurs articles évoquent la singularité des langues iraniennes et notamment certaines catégories grammaticales originales comme l’évidentialité, mais aussi les constructions à verbe support, très importantes dans ces langues, qui se situent à la croisée du lexique et de la grammaire. Enfin l’héritage littéraire extraordinaire des Juifs persanophones, bien trop méconnu, est aussi abordé.
L’objectif de ce panorama académique est de mieux comprendre l’histoire et la complexité de la société iranienne pour en cerner ses enjeux politiques et sociaux.
ISBN 10 : 2705341381
ISBN 13 : 9782705341381
Collection :
CollectifPages : 628
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
iran,
histoire de l'art,
anthropologie,
littérature,
islamologie,
langue et linguistique,
iran,
islam
XIe-XXIe siècle
Auteur(s) : Collectif, HUREL Daniel-Odon (dir.)
Prix (TTC) : 35 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
Monastère bénédictin, petit séminaire, institution d’enseignement puis projet maronite, voici les grandes lignes de l’histoire de l’abbaye Saint-Pé-de-Bigorre ou de Générès évoquées dans ce volume, fruit de la rencontre tenue à Saint-Pé à l’occasion du millénaire de l’abbaye en juillet 2022. À l’échelle de ce millénaire, il faut distinguer, bien entendu, des temporalités différentes : un peu moins de 800 ans pour la présence monastique et bénédictine, un peu moins d’un siècle pour le petit séminaire, une centaine d’années pour les institutions d’enseignement au xxe siècle et enfin moins d’une dizaine d’années de présence maronite porteuse d’avenir.
Chaque étape de cette histoire rend compte d’un contexte spécifique : celui du monachisme médiéval puis moderne d’inspiration bénédictine avec ses transformations, ses crises et ses relectures périodiques de la Règle, la plus importante étant celle de Saint-Maur au xviie siècle ; celui de la reconstruction du catholicisme dans la France du xixe siècle ; celui de ce long xxe siècle dont les bouleversements politiques, sociaux et religieux n’ont pas été sans conséquence sur l’institution d’enseignement de Saint-Pé, tant sur le plan de la sociologie religieuse, des méthodes et de l’histoire de l’enseignement et de l’éducation que des conséquences du concile Vatican ii ; enfin celui de l’église maronite en France.
Point commun à cette temporalité à dimension variable : un cadre de vie et des hommes, individus et communautés, lieux de prière, lieu de transmission d’un savoir religieux, spirituel, liturgique, théologique, un territoire, une mémoire construite et parfois sans doute idéalisée.
Première synthèse d’ensemble sur l’abbaye et le site de Saint-Pé, cet ouvrage constitue une sorte de point d’étape ou de prélude à une histoire en profondeur de chacune de ces histoires particulières.
ISBN 10 : 2705341367
ISBN 13 : 9782705341367
Collection :
CollectifFormat (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Abbaye,
Monastère,
bénédictin,
maronite,
histoire,
séminaire,
religion
Auteur(s) : LÉGERET Katia
Prix (TTC) : 24 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
How do younger generations imagine visiting exhibition sites and museums? What sorts of artistic interactions might this involve in relation to the works? How are they moved by the sculpture of an ancient Indian deity, uprooted from her place of origin and exhibited in Paris? Since 2012, an international network has developed involving hundreds of students, artists and researchers spanning France, India, Europe and Latin America, who have created all sorts of in situ artistic performances (dance, theatre, music, poetry), in order to convey their ideal museum experience. They are shaking up certain codes between visitors to create forms of togetherness, involving sensitive, transcultural and ecological approaches for the transmission of intangible heritage. The videos of these performances are available on the project website www.creons-au-musee.com.
Katia Légeret is a researcher and Professor of Philosophy and Performing Arts at University Paris 8. Director and choreographer, she is a Bharata-natyam artist under the name Manochhaya, and a specialist in Indian classical and contemporary forms of dance theatre. She is the author, in particular, of Dance Theatre of India, Crossing New Aesthetics and Cultures (Niyogi Books, 2018), and has edited collective works including Rodin and the Dance of Shiva (Niyogi Books, 2016) and Créons au Musée, (Geuthner, 2019), relating to international research projects involving partnerships in Paris with RMN-Grand Palais, the National Museum of Asian Arts-Guimet and the National Library of France (BnF).
ISBN 10 : 2705341350
ISBN 13 : 9782705341350
Pages : 136
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ArtsMots-clés :
museum,
performance,
art,
choreography,
Dance,
museum experience
Le découvreur oublié
des manuscrits de la mer Morte
Auteur(s) : COHEN Lionel, SCHELLEKENS Daniel
Prix (TTC) : 35 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
culture archéologique du judaïsme ancien
Cette collection se conçoit comme un ensemble d’études thématiques circonscrites aux traces archéologiques du judaïsme ancien et leurs interprétations. Chaque volume cherche à ordonner le matériel archéologique exhumé sur un sujet donné afin de contribuer à caractériser la culture d’hommes et de femmes qui se perçoivent et/ou qu’on perçoit comme juifs ou juives dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
La collection s’inscrit dans la perspective de la culture archéologique, c’est-à-dire l’étude d’un ensemble d’objets jugés significatifs et présentant une récurrence d’un site archéologique à l’autre, à une époque donnée plus ou moins longue et dans un ensemble géographique à définir, qui caractérise une société ou un groupe humain. Chaque volume constituant un pan matériel de la culture du judaïsme ancien.
En janvier 1949, dans le désert de Judée, Philippe Lippens, un lieutenant belge des forces des Nations Unies en Palestine, entre dans l’Histoire. Il participe à l’une des plus importantes découvertes archéologiques du XXe siècle : la grotte où les premiers manuscrits de la mer Morte étaient cachés. Ces textes sont les plus anciens témoins de l’Ancien Testament. Ils éclairent d’un nouveau jour deux des grandes religions actuelles : le judaïsme et le christianisme.
Une enquête minutieuse, digne d’un roman ou d’un film, relate le récit de cette découverte ainsi que ses péripéties passionnantes. Lippens va sillonner Jérusalem et contacter les archéologues, religieux, militaires et antiquaires qui ont eu en main les manuscrits et ce afin de localiser précisément la grotte, chose inédite avant lui.
Cet ouvrage retrace pour la première fois en détail, de 1948 à 1950, l’intervention de cet homme discret autant que déterminé. Il reprend in extenso le récit qu’il fit transmettre à l’Institut de France ainsi que les lettres envoyées à son épouse qui décrivent sa vie quotidienne et ses péripéties.
Nous devons ce témoignage aux descendants de la famille Lippens qui ont ouvert leurs archives. Passionné d’histoire et d’orientalisme, leur père et grand-père entendait donner une place à part entière à la Belgique dans la découverte qu’il pressentait inestimable pour l'humanité.
Daniel Schellekens est le neveu de Philippe Lippens. Très proche de son oncle, il fit en 1960 un voyage scolaire à Qumrân et visita la grotte 4 avec son cousin Maurice Lippens. Les deux en gardèrent un fort souvenir. Ingénieur civil, compositeur et mathématicien, il est à l’origine de ce projet sur le récit de la découverte qui tenait beaucoup aux enfants de la famille Lippens, ses cousins.
Lionel Cohen, gendre de Daniel Schellekens, est passionné d’histoire, plus particulièrement celle du Proche-Orient. Diplômé d’HEC Paris (Executive MBA), informaticien et formateur, il visite à de nombreuses reprises les sites archéologiques de la mer Morte. François Lippens, le fils aîné de Philippe, lui demande en 2018 de rédiger le présent ouvrage qui retrace l’action de son père à cette époque, en restituant les contextes historiques, scientifiques et religieux.
ISBN 10 : 2705341275
ISBN 13 : 9782705341275
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
judaisme,
lippens,
religion,
Jérusalem,
archéologie
Auteur(s) : MOUKHEIBER Sylviane
Collection : Figures Musicales du Liban
Prix (TTC) : 29 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2025
/
En savoir plus... /
Figures musicales du Liban est une collection fondée par Zeina Saleh Kayali en 2016 et dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
L’opéra, un art occidental exigeant, où la voix touche au sublime. Formée à Paris et Milan par de grands maîtres, Samia Sandri est l’une des premières grandes cantatrices libanaises à conquérir les arcanes du chant lyrique. Libre, indépendante, artiste charismatique, elle était déterminée à faire connaître le Bel Canto au public libanais. Professeure au Conservatoire, cette pionnière fera de l’éducation musicale son inlassable bataille, dans une société où souffle un vent de liberté et de créativité. Beyrouth s’éveillait à la modernité ! Ses recherches dans le cadre d’un Doctorat d’État initie une Science de la Voix, et une Thérapie vocale qui la mèneront encore plus loin dans sa quête : déchiffrer les grands mystères de la voix.
Sylviane Moukheiber est journaliste et auteure. Elle a collaboré à de nombreux titres de presse écrite en France et au Liban, en culture et politique étrangère. Elle a travaillé une trentaine d’années à TF1 et LCI dans différents services, a été responsable de la Documentation écrite de l’Information. Mélomane, passionnée d’opéra, c’est avec une oreille aiguisée qu’elle retrace le parcours remarquable de sa mère, la cantatrice libanaise Samia Sandri.
ISBN 10 : 2705341336
ISBN 13 : 9782705341336
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 290
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique,
liban,
Samia Sandri,
opéra
De l’Exode à l’exil
Auteur(s) : TEDGHI Joseph (dir.)
Prix (TTC) : 39 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
De l’exode de Judée (-587) à l’exil forcé de 1956, l’Égypte, terre de mille civilisations, fut pour les juifs un refuge salutaire en dépit de quelques périodes sombres, voire un pays de cocagne à la fin du xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle. Au lendemain de la création de l’État d’Israël en 1948 et de la nationalisation du canal de Suez en 1956, les juifs d’Égypte, massivement expulsés ou contraints de quitter leur terre natale, prennent la route de l’exil, se dispersant aux quatre coins du monde.
Pour commémorer le cinquantième anniversaire de cet exode, un colloque a été organisé à l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris, rassemblant des intervenants de divers horizons. Le présent ouvrage réunit leurs interventions articulées autour de cinq thèmes essentiels : l’histoire de la présence juive sur les rives du Nil, les mutations socio-culturelles aux xixe et xxe siècles, la communauté caraïte, l’expression artistique et littéraire ainsi que l’intégration au lendemain de l’exil dans les différents pays d’accueil.
Cet ouvrage nous invite à découvrir un héritage souvent méconnu, un parcours humain et historique qui éclaire les ombres d’un monde en mutation.
ISBN 10 : 2705341305
ISBN 13 : 9782705341305
Pages : 354
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
exode,
juifs,
Egypte,
Judée,
refuge,
colloque,
Nil,
Liban de 1920 à nos jours
Auteur(s) : EL-LAHHAM Wissam
Prix (TTC) : 32 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Au Liban, la pactologie est l’arme par laquelle le pouvoir politique décide de suspendre la constitution au nom de la concorde confessionnelle. Sous prétexte d’équilibre national, l’émergence d’une « pactocratie » fait le jeu des seigneurs de la guerre qui se sont partagés, notamment après 2005, les dépouilles d’un État et pris en otage une société civile toujours menacée par la crainte d’une éventuelle «guerre civile ».
Cet ouvrage pluriellement référencé et par une approche interdisciplinaire associe la théorie du droit, l’histoire politique et le droit constitutionnel dont il questionne les pratiques. Il confronte le Pacte national à tous les concepts politico-juridiques capables d’élucider sa nature mais devenus inopérants dans le contexte libanais : démocratie consociative, coutume, conventions de la constitution, fédéralisme, contrat social, légitimité. Seule, du point de vue de l’auteur, la théorie décisionniste de Carl Schmitt semble apte à fournir une interprétation de l’équilibre entre politique et constitution du Liban actuel.
Wissam el-Lahham est Maître de conférences à l’Institut des Sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Il enseigne la théorie politique, les régimes politiques du Liban et du Monde Arabe ainsi que le droit constitutionnel libanais. Chercheur affilié au Legal Agenda, il y dirige le département des études constitutionnelles.
ISBN 10 : 2705341329
ISBN 13 : 9782705341329
Pages : 319
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
pactologie,
droit,
pactocratie,
histoire politique,
liban
La musique arabe à la recherche de son identité
Auteur(s) : MOUSSALI Bernard
Prix (TTC) : 46 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Le Congrès de musique arabe, en 1932, qui avait rassemblé au Caire de nombreux musicologues d’Orient et d’Occident, ainsi que des musiciens du monde arabe, vit se confronter plusieurs visions de la future musique arabe moderne : d’une part, des conservateurs qui pensaient en termes de fidélité à la tradition de l’improvisation et du ṭarab (l’émotion musicale indissociable de la performance vivante), et d’autre part, des réformistes qui souhaitaient utiliser les outils de la musique occidentale, notamment pour s’adapter à la radio, au cinéma et à l’écoute de masse. À cette occasion, de nombreux enregistrements furent effectués sur disques 78 tours : musiques d’Égypte, classique, populaire et religieuse ; musiques arabes, principalement : Irak, Algérie, Tunisie et Maroc. Après leur publication par la Bibliothèque nationale de France en 2015, basée sur la documentation de l’historien franco-libanais Bernard Moussali, 1953-1996, ces enregistrements importants n’ont pourtant pas livré tous leurs secrets.
Bernard Moussali, qui préparait dans sa thèse de doctorat une analyse des débats du Congrès, avait mis cet événement crucial en perspective avec la période ottomane tardive, la Renaissance arabe, Nahda, et les débats entre musiciens et musicologues du Proche-Orient, ainsi qu’avec le mécénat des khédives d’Égypte depuis le XIXe siècle. Il remettait aussi ces débats dans le contexte de l’émergence des premiers enregistrements commerciaux des musiques arabes de l’Orient et du Maghreb, ainsi que des évolutions en cours depuis le début du XXe siècle. Les débats entre tradition et modernité, qui soulèvent la grande question de l’identité culturelle arabe, sont toujours pleinement d’actualité. Après la disparition de B. Moussali, Jean Lambert a édité ce texte inachevé, en lui fournissant les nécessaires compléments apportés par la recherche depuis les vingt-cinq dernières années. Il en résulte une proposition d’interprétation des significations historiques et anthropologiques de ce Congrès : comment concilier le sentiment de parenté et d’unité de civilisation, spontanément perçu par les Arabes, avec la grande diversité de leurs traditions musicales ? Comment concevoir une future musique arabe de manière universelle, à la fois inventive et inclusive de ses riches sources et ressources culturelles ? Des questions que beaucoup se posent encore...
ISBN 10 : 2705341244
ISBN 13 : 9782705341244
Pages : 441
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Musique,
Congrès de musique arabe,
Caire,
musicologie,
musique arabe moderne,
Egypte,
musique arabe
Auteur(s) : Collectif, LE GOFF Jacques (dir.)
Prix (TTC) : 30 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Aigues-Mortes est une cité magique, envoûtante, prenante à tel point qu’on est toujours à se demander quelles raisons mystérieuses ont pu déterminer les conseillers et les ingénieurs du roi Louis ix à choisir ce lieu aride et désert, entouré de marais malsains et dépourvu d’eau potable, pour y bâtir une ville qui, dans l’esprit de ses créateurs, devait devenir le centre commercial et maritime du royaume de la Méditerranée.
René JEANNOT
Durant son année de captivité en Égypte, en 1250, Saint Louis a eu plusieurs entretiens avec les émirs qui le retenaient prisonnier. Dans ces conversations, il a eu des surprises. Lui qui était venu dans l’idée dominante en Chrétienté que les musulmans n’avaient pas de religion, mais étaient des païens ensorcelés par le sorcier Mahomet, il s’aperçut que les émirs étaient, quoique dans l’erreur, des hommes profondément religieux, parfois plus que les meilleurs chrétiens.
Jacques LE GOFF
Ce moment historique de la fin du xiiie siècle, qui coïncide avec l’accession au trône de Jacques II en 1291, se traduit par une rénovation de la manière de percevoir le monde méditerranéen depuis Barcelone. L’argent arrive sans aucun obstacle à la ville, qui se montre à chaque fois plus réceptive aux valeurs mercantiles. D’autre part les partisans de la conquête militaire n’avaient bénéficié qu’épisodiquement d’un meilleur support auparavant. Le point commun à ces faits est la consolidation de l’État monarchique. Sous Jacques II, Barcelone s’oriente vers le modèle économique qui s’était formé en Sicile, sous le règne de Frédéric II, et qui était en fait bien antérieur.
Jose Enrique RUIZ-DOMÈNEC
Jihad et croisade ont pour particularité d’être deux violences sacrées, inspirées et justifiées par la foi, et ont façonné profondément les mentalités respectives de l’Islam et de l’Occident. Chrétienté et Islamité s’étaient affrontées dès le départ dans un duel sans merci. À la fin du XVIe siècle, la balance commença à pencher sérieusement en faveur de la Chrétienté.
Mohamed TALBI
Nous avons la chance d’avoir à ce propos le témoignage du roi lui-même, dans sa lettre d’août 1250, que corroborent les souvenirs du sire de Joinville sur les propos tenus au cours du conseil qui suivit l’arrivée des nouvelles d’Égypte (§437). « Nous étions venus au secours de la Terre sainte », écrivait le roi pour justifier sa décision de différer son retour en France jusqu’à ce qu’il eût remédié à l’état de la Syrie franque. Et Joinville lui fait dire : « Si je m’en vais, cette terre est perdue. J’ai donc considéré qu’à aucun prix je ne laisserai le royaume de Jérusalem se perdre, lui que je suis venu protéger et conquérir.
Jean RICHARD
Le moment est venu de conclure, en disant que la Méditerranée à l’époque de Saint Louis, ce n’est peut-être plus le nombril du monde. Ce qu’il me paraît intéressant de voir, c’est que, jusque-là, les différentes nations – enfin nations est un terme impropre, disons les différents ensembles civilisés – vivaient autour de la Méditerranée comme des grenouilles autour d’une mare, mais, à partir de l’époque de Saint Louis, le monde se dilate, il va depuis le Maroc jusqu’à Pékin, depuis Londres jusqu’à la mer Rouge et la Perse : il y a donc une sorte de déplacement de ce centre du monde qu’il me paraît important de souligner.
Michel BALARD
ISBN 10 : 2705341299
ISBN 13 : 9782705341299
Collection :
CollectifPages : 220
Format (mm) : 160x280
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
méditerranée,
Saint Louis,
Aigues-Mortes,
égypte,
Chrétienté,
Islam
Auteur(s) : Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le
point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le
syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Les sources syriaques qui nous sont parvenues émanent dans leur grande majorité des élites ecclésiastiques et savantes. Il était donc naturel que les études syriaques se focalisent d’abord sur les doctrines et les pratiques normatives promues par ces auteurs. Au sein de ce champ d’étude, une autre veine historiographique s’est concentrée sur la magie et les sciences occultes. L’adjectif « populaire », entendu dans ces deux acceptions de « répandu » et de « relatif au peuple », est appliqué ici à la notion de religion afin de proposer un autre angle de vision : à travers des textes mais aussi des fresques, des graffitis et des objets magiques, les auteurs mettent en lumière la religion d’un monde mal connu, celui des chrétiens ordinaires de tradition syriaque. Des acteurs tels que les femmes et les paysans, souvent illettrés et donc exclus de la culture ecclésiastique savante et, de ce fait, en grande partie négligés par les chercheurs contemporains, parviennent pourtant à prendre corps au fil des chapitres de ce volume. Les différents contributeurs démontrent qu’« illettré » ne signifiait pas « ignorant » et que « populaire » ne rimait pas nécessairement avec « subversif ». Un autre rapport à l’écrit, à la piété et aux pouvoirs surnaturels émerge plutôt de l’examen des sources, souvent inédites ou sous-exploitées. Enfin, des rituels parfois en marge de la liturgie des Églises institutionnelles sont étudiés ici comme certains rites funéraires, des pratiques magiques et différents aspects du culte des saints.
La multiplicité des approches et des sources convoquées offrira aux syriacisants mais aussi aux historiens et aux folkloristes spécialistes d’autres domaines une première exploration de la religion chrétienne telle qu’elle était vécue au Proche-Orient, de l’Antiquité tardive à la période ottomane. La bibliographie chrono-thématique qui clôt le volume leur permettra de s’orienter dans ces champs encore nouveaux pour les études syriaques.
ISBN 10 : 2705341312
ISBN 13 : 9782705341312
Collection :
Études syriaquesPages : 450
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
études syriaques ,
magie,
sciences occultes,
religion,
Proche-Orient,
christiannisme
Les corans
Auteur(s) : REGOURD Anne, MIRZA SANA
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 40 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Catalogue of the Manuscripts in the Sherif Harar Municipal Museum
The Qurʾans
Préface de
Bruno Delmas
Foreword
ʿAbdullahi ʿAli Sherif
sources africaines
Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
Premier catalogue du Sherif Harar Municipal Museum, cette publication richement illustrée est d’une grande importance pour les études islamiques en général, d’histoire, d’histoire de l’art et de codicologie africaines en particulier. Ce musée est le plus grand conservatoire de manuscrits et d’objets à valeur culturelle provenant de l’un des plus anciens centres religieux islamiques d’Éthiopie.
Interdisciplinaire, la publication documente les manuscrits coraniques de la collection et propose des traductions de leurs marginalia, mises en waqf et autres textes à portée historique, à partir du xviie siècle. Les quelque 250 corans ici décrits témoignent de styles, de matériaux et de pratiques historiques non figées. Par un examen minutieux de ce matériel documentaire exceptionnel, l’analyse met en évidence des dimensions sociales au sein de la société hararie, des femmes commanditaires aux pratiques de mises en waqf et d’apprentissage. Anne Regourd & Sana Mirza examinent en outre les caractéristiques des corans en termes d’histoire de l’art et de codicologie, les plaçant dans le contexte plus vaste des traditions manuscrites islamiques. De ce fait, la publication délivre l’importance négligée de ce centre peu connu de production de manuscrits islamiques.
The first catalogue of the Sherif Harar Municipal Museum, this richly decorated publication has great importance for the fields of Islamic studies, African and Islamic history and art history, and codicology. The museum is the largest repository of manuscripts and cultural artifacts from one of the oldest Islamic religious centers in Ethiopia.
The interdisciplinary publication documents the Qur ʿanic manuscripts and provides translations of their inscriptions, endowments and other historical texts dating from the seventeenth century onwards. The roughly 250 Qurʿans present changing styles, materials, and historical practices. In examining the rare documentary material, the analysis highlights social dimensions within Harari society, from female patronage to endowment and learning practices. Additionally, Anne Regourd & Sana Mirza elucidate the art historical and codicological features of the Qurʿans and place them within the larger contexts of Islamic manuscripts traditions. Subsequently, the publication shares the overlooked importance of this little-known center of Islamic manuscript production.
ISBN 10 : 2705340377
ISBN 13 : 9782705340377
Collection :
Sources AfricainesPages : 340
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
afrique,
Corne de l'Afrique,
Ethiopie,
catalogue,
corans,
Sherif Harar Municipal Museum,
études islamiques,
codicologie,
histoire de l'art
Volume 1
Auteur(s) : SIBONY Jonas, OBADIA Yves
Prix (TTC) : 25 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Dormant au fond d’un tiroir pendant des décennies, un carnet de plusieurs centaines de proverbes minutieusement relevés à la main en judéo-fassi par Rachel Obadia (1917-1988) aboutit finalement entre les mains de son neveu, Yves Obadia. Passionné par ce dialecte, celui-ci s’empresse alors de partager sa précieuse découverte avec Jonas Sibony, spécialiste en la matière.
Ce jour-là marque le début d’une belle amitié et d’une intense collaboration visant d’abord à mettre en lumière ce véritable trésor culturel et en y joignant, par la suite, le fascinant récit du parcours de son auteure dans Le Carnet de Rachel, Volume 1.
« La sagesse, l’humour, la tendresse et la profondeur de ces proverbes que Rachel aimait tant sont les qualités mêmes qui lui étaient propres ».
Yves Obadia
Avant de me plonger dans ce carnet, je n’avais pas anticipé le fait que « … j’allais avoir l’impression de rencontrer Rachel, de lui parler, de partager quelque chose avec elle. Je l’imaginais parfois se remémorant une phrase drôle, une malédiction, une bénédiction, un cri de détresse ou encore une scène dans laquelle elle aurait entendu tel ou tel proverbe… »
Jonas Sibony
Jonas Sibony est enseignant-chercheur, Maître de Conférences en langue hébraïque à La Sorbonne. Ses travaux concernent la linguistique sémitique et la dialectologie arabe. Il est spécialiste des parlers arabes des Juifs du Maroc.
Jusqu’à la fin de son adolescence à Casablanca, Yves Obadia se délecte d’écouter ses parents et leur entourage converser en judéo-fassi. Diplômé du Berklee College of Music, il est guitariste, arrangeur et enseigne la musique dans le New Jersey.
ISBN 10 : 2705341268
ISBN 13 : 9782705341268
Pages : 220
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
carnet,
proverbes,
judéo-fassi,
Rachel Obadia
De 1574 aux derniers vestiges post-ottomans
Auteur(s) : BECHRAOUI Mohamed-fadhel
Prix (TTC) : 40 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
La situation de la langue turque en Tunisie a été dans son ensemble fonction de l’interaction entre trois grands acteurs politiques : la Sublime Porte, la France et les autorités locales. La Sublime Porte, loin de souscrire à une politique de turquisation, s’est contentée en tant que puissance suzeraine d’imposer l’usage de la langue turque dans la rédaction des traités que la régence devait conclure avec les puissances européennes. Après la conquête d’Alger, la France parvient à modifier le protocole diplomatique et interdit au Bey de rédiger désormais sa propre copie en turc. Implantée en Tunisie un demi-siècle plus tard, elle parvient également à bannir les cours de turc de l’enseignement sadikien. Quant aux autorités locales, elles n’avaient, jusqu’à la deuxième décennie du dix-huitième siècle, porté d’intérêt à cette langue que dans la mesure où c’était celle des expatriés turcs venus pour la plupart servir dans la milice des janissaires. Les usages postérieurs s’inscrivent uniquement dans le souci de consolider les rapports avec la Sublime Porte engagée alors autant que Tunis dans des réformes institutionnelles de grande envergure.
Mohamed-Fadhel Bechraoui est spécialiste d’histoire et d’épistémologie des sciences du langage. Ses travaux portent sur l’analyse métathéorique des modèles syntaxiques, sur les grammaires françaises écrites à l’usage des Arabes, des Turcs et des Persans, ainsi que sur le contact des langues en Tunisie. II envisage de publier sous peu une traduction annotée de la grammaire de Port-Royal.
ISBN 10 : 2705341237
ISBN 13 : 9782705341237
Publication : co-édition ABENCERAGE
Pages : 442
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
langue turque,
Tunisie,
Sublime Porte,
France,
Tunis,
langage,
grammaire
Éléments pour une refondation
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 39 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Le premier objectif de l’auteur est de montrer que depuis Nöldeke et Duval les linguistes et grammairiens se sont fourvoyés dans le traitement de la spirantisation des bgdkpt en syriaque. Les uns ont tenté de résoudre le problème en injectant dans les représentations sous-jacentes des voyelles empruntées aux langues voisines (/ketâbâ/>ktâbâ), d’autres ont implanté en syriaque le shewa de l’hébreu (ex. bəgherô). Dans les deux cas, il est facile de mettre en échec ces traitements et de montrer qu’ils doivent être remplacés par une grille de spirantisation de construction très simple qui opère « en surface », sans recourir à ces artifices.
Le deuxième serait d’attirer l’attention sur l’intérêt de la tradition grammaticale syriaque pour l’histoire des théories linguistiques.
Le troisième consiste à mettre en cause le traitement de la phonologie syriaque dans la perspective abstraite inspirée par les œuvres des grammairiens arabes afin de le remplacer par une organisation fondée sur les radicaux, seules formes réelles de la langue, dans la perspective des grammairiens syriaques.
Il s’agit bien là de propositions pour une refondation !
Georges Bohas, arabisant, a commencé l’étude du syriaque en suivant les cours du Pr Guillaumont à Paris, puis il a approfondi ses connaissances auprès de divers ecclésiastiques qui maitrisaient toujours cette langue, comme Mgr Gigawi à Damas et Mgr Bahnan Hindo pour la version occidentale à Hassaké, Mgr Petros Youssif pour la version orientale chaldéenne et Giwargis Athniel pour la version orientale assyrienne. Il s’est également perfectionné auprès du père Graffin à Paris et de Mgr Feghali au Liban. Il enseigne chaque année le syriaque à l’Université d’été en langues de l’Orient organisée par l’université de Lausanne à Venise (San Servolo).
ISBN 10 : 2705341251
ISBN 13 : 9782705341251
Pages : 316
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
spirantisation des bgdkpt,
syriaque,
grammaire,
linguistique,
théorie linguistique,
phonologie,
arabe
Édition bilingue français-kabyle
Auteur(s) : LECHANI Mohand Saïd
Prix (TTC) : 35 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Formé aux études berbères par des spécialistes de la dialectologie de renom tels Saïd Boulifa, Émile Laoust et André Basset, compagnon de recherches de l’orientaliste André Picard puis aîné inspirant de Mouloud Mammeri, Mohand Saïd Lechani (1893-1985) est une figure de la première élite kabyle militante. Il a contribué dès le début du xxe siècle à l’éveil culturel et identitaire berbères. Il fut, à ce titre, un des maillons garants de la continuation de la fragile chaîne de la berbérologie algérienne en contexte colonial. C’est assez dire l’importance de ces textes, ici rassemblés, qui constituent une nouvelle voie d’entrée dans son œuvre plurielle, située à la confluence du monde éducatif, culturel et politique.
Outre les perspectives offertes par les matériaux réunis dans ce volume, ces écrits en fragments – dont certains passages ont valeur de testament culturel – brossent le portrait intellectuel d’un défenseur du patrimoine immatériel de Kabylie, longtemps confiné aux marges, dont les inquiétudes sur son avenir restent prégnantes en dépit de sa récente consécration constitutionnelle.
Méziane Lechani est médecin spécialiste et éditeur à Paris.
Kamal Naït-Zerrad est professeur de linguistique des universités et directeur de l’unité Lacnad (Langues et cultures du Nord de l’Afrique et diasporas). Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques sur la langue berbère.
ISBN 10 : 2705341213
ISBN 13 : 9782705341213
Pages : 248
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
berbère,
dialectologie,
kabyle,
fragments
Quand la littérature francophone du Maghreb met en fiction la pensée postcoloniale
Auteur(s) : BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 42 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Si cet ouvrage tire son titre principal du célèbre The Empire Writes Back, publié par Bill Ashcroft, Gareth Griffiths et Helen Tiffin en 1989, Ridha Boulaâbi enrichit ici considérablement cette perspective des postcolonial studies par la révélation de la mise en fiction des orientalismes savants ou littéraires anciens par les autrices et les auteurs du xxie siècle.
L’orientalisme de retour au sein de la création littéraire maghrébine, bien après sa déconstruction saïdienne, signifie ici qu’il y a un enjeu pour ces écrivains à en venir à un « orientalisme au pluriel », à des « expériences et des parcours inédits, des figures peu connues », autant de traces d’une mémoire collective à partager et à discuter – d’où le titre principal – en les insérant dans les fictions afin de requalifier des hybridités culturelles, des minorités « invisibilisées » au sein de rapports croisés de domination (race, classe, genre).
Grand connaisseur de l’histoire de l’orientalisme et des principales figures intellectuelles des xixe et xxe siècles l’ayant incarné en Orient comme en Occident, Ridha Boulâabi explique parfaitement pourquoi et comment, dans ses composantes savantes, politiques, littéraires, l’orientalisme revisité est au cœur de la stratégie d’écriture et de discours des écrivains maghrébins les plus contemporains. Les intertextes orientalistes des xixe et xxe siècles, notamment arabisants, servent à dénoncer des hiérarchies encore imposées et à tenter, pour certaines et certains, de puiser dans les traditions écrites et orales pour une réconciliation postcoloniale des langues et des cultures. C’est incontestablement un apport majeur de ce livre.
Daniel Lançon
Enseignant-chercheur en littératures française et francophone à l’Université Grenoble Alpes, Ridha Boulaâbi est notamment l’auteur de L’Orient des langues au xxe siècle : Aragon, Ollier, Barthes, Macé (Éditions Geuthner, 2011) et de Nedjma de Kateb Yacine (Champion, coll. « Entre les lignes/littératures Sud », 2015). Il a par ailleurs dirigé aux Éditions Geuthner les collectifs : Les Orientaux face aux orientalismes (2013) et Voix d’Orient – Mélanges offerts à Daniel Lançon (2019).
ISBN 10 : 2705341220
ISBN 13 : 9782705341220
Pages : 534
Format (mm) : 160x280
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
Orientalisme,
Maghreb,
littérature,
pensée postcoloniale,
stratégie d’écriture et de discours,
écriture
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Prix (TTC) : 25 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Enfin un ouvrage consacré aux femmes dans la musique au Liban ! Qu’elles soient compositrices, interprètes ou militantes musicales, comme Myrna Boustani à qui le dernier chapitre est consacré, les femmes jouent un rôle essentiel dans la vie musicale libanaise et portent haut les couleurs de leur pays aux quatre coins du monde, bien qu’elles soient encore sous-représentées dans les programmations. Il était tout de même temps de leur consacrer un opus au sein de la collection Figures musicales du Liban. Un volume pour toutes les femmes ? Oui, mais ce n’est qu’un début. Bientôt d’autres ouvrages suivront et raconteront les parcours de ces battantes, qui ont souvent dû lutter contre une société archaïque et patriarcale afin de pouvoir s’affirmer.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis près de vingt ans à valoriser la musique savante libanaise, les compositeurs ainsi que les interprètes du pays du cèdre. Elle est la fondatrice et la directrice de la collection Figures musicales du Liban, la cofondatrice du Centre du Patrimoine musical libanais, ainsi que du festival Les Musicales du Liban et de la résidence musicale Beit Tabaris consacrée à la jeunesse musicienne libanaise. Elle est également conférencière et chroniqueuse musicale pour l’Orient-le Jour et l’Agenda culturel.
ISBN 10 : 2705341206
ISBN 13 : 9782705341206
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 228
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
femmes,
musique,
Liban
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 29 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Dans Itinéraire d’un arabisant Georges Bohas avait retracé de manière distanciée l’essentiel de son parcours scientifique, isolément du monde dans lequel il s’inscrivait. Puis, à l’instar de Renan, il a commencé à rédiger ses « souvenirs d’enfance et de jeunesse ». Origines familiales, naissance dans une famille de petits paysans de la Bresse, études secondaires à Trévoux puis à Issoudun, ensuite à l’université de Strasbourg, découverte du monde arabe à l’occasion de son service militaire (comme coopérant au Liban), toutes ces étapes étaient là mais hors du contexte social et intellectuel du monde universitaire des arabisants. Il s’agit, dans le présent ouvrage, de restituer cet environnement en inscrivant la subjectivité constructive de l’auteur et d’esquisser les contours ainsi que l’évolution du monde des arabisants français de 1973, date de son agrégation d’arabe, jusqu’à l’arrêté du 3 août 2007, date de sa nomination à l’Institut universitaire de France.
« Bond en avant » « ascenseur social » ou corde à nœuds ? Le lecteur en décidera.
Georges Bohas, a été directeur de l’Institut français d’études arabes de Damas, (IFÉAD), il est membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas et actuellement professeur émérite à l’ENS de Lyon et chercheur dans l’UMR 5191 ICAR du CNRS.
ISBN 10 : 2705341183
ISBN 13 : 9782705341183
Pages : 214
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
souvenirs,
origines,
monde arabe,
arabisants,
institut universitaire de France
Histoire inachevée des cités-États et royaumes VIIIe-VIe siècles av. J.-C.
Auteur(s) : ARBACH Mounir
Prix (TTC) : 58 €
Ajouter au panier
Mon panier
Parution : 2024
/
En savoir plus... /
Berceau d’une civilisation florissante, le Yémen s’est doté dès le début du ier millénaire av. J.-C. d’un système politique, religieux et social spécifique. Durant cette période de formation et de constitution des cités-États et royaumes sudarabiques, l’Arabie du Sud était marquée par la présence de multiples entités politiques composées de villes/tribus, dont les plus documentées sont de la région de Jawf – Nashshān, Kamna, Haram, Inbbaʾ, Qarnā. Elles partageaient, outre une langue commune, le minaic, une iconographie religieuse d’inspiration mésopotamienne unique en Arabie. Chacune d’elle avait son institution monarchique, son propre panthéon et son organisation sociale.
Les conquêtes militaires menées par le royaume de Sabaʾ au début du viie siècle av. J.-C. ont provoqué la disparition progressive des cités-États en Arabie du Sud par leur intégration dans des royaumes plus importants. Celles de la région Jawf ont été annexées par les royaumes de Sabaʾ et Maʿīn ; celles méridionales des hauts plateaux sont désormais dans l’orbite de Qatabān et du Ḥaḍramawt, au vie siècle av. J.-C.
De cette période de formation des cités-États et royaumes d’Arabie du Sud est née l’idée de cet ouvrage, véritable état des lieux des recherches sur l’histoire du Yémen antique entre le viiie et le vie siècles av. J.-C. Il propose une reconstitution historique basée sur une chronologie relative des événements et des règnes, à la lumière des dernières découvertes et sur de solides données principalement épigraphiques et archéologiques.
Mounir Arbach, directeur de recherche au CNRS, est épigraphiste et historien de l’Arabie du Sud avant l’Islam. Actuellement en poste au Centre français de recherche de la péninsule Arabique au Koweït, en mission à Mascate, Sultanat d’Oman, où il dirige depuis 2021 la Mission franco-omanaise de prospection épigraphique. Depuis une trentaine d’années, il a effectué de longs séjours et de très nombreuses missions de terrain au Yémen, en Arabie saoudite et actuellement en Oman. Auteur/coauteur et coéditeur d’une quinzaine d’ouvrages scientifiques, il a également publié plus d’une centaine d’articles parus dans des revues scientifiques internationales et de vulgarisation.
ISBN 10 : 2705341145
ISBN 13 : 9782705341145
Pages : 170
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
yémen,
cités-États,
arabie,
minaic,
épigraphie
Retour à la page précédente