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Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 12 €
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Parution : 2020
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« Malte, disait Fernand Braudel, a ouvert son esprit et son cœur à toutes les civilisations qui lui ont rendu visite, si bien qu’aujourd’hui la Méditerranée lui appartient en son entier… »
Tout au long de l’Histoire, les contacts et échanges se sont succédé dans ce petit archipel au cœur de la Méditerranée, faisant de celui-ci un véritable creuset de cultures.
Ce bref essai suit le processus de la mixité originale qui s’opère, en apprécie les effets – dans le domaine de la langue, de la religion, de la culture en général – et dégage quelques aspects saillants de la personnalité maltaise.
Micheline Galley est directeur de recherche honoraire au CNRS. Ethnologue arabisante, elle a travaillé sur les littératures de tradition orale à Malte et au Maghreb ; elle s’est attachée particulièrement à l’étude d’une œuvre maîtresse de la littérature populaire arabe : La Geste hilalienne, aujourd’hui inscrite au patrimoine de l’Unesco.
S’intéressant aux phénomènes de continuité de certains thèmes narratifs (observés à Malte et en Italie) et liturgiques (en Catalogne), Micheline Galley a suivi le parcours semé de transformations de la Sibylle et le rayonnement artistique qu’elle a suscité à travers l’Europe ; un livre richement illustré (Geuthner 2010) et plusieurs articles lui sont consacrés.
ISBN 10 : 2705340469
ISBN 13 : 9782705340469
Pages : 42
Format (mm) : 210x210
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Malte,
civilisations,
Méditerranée,
Histoire,
culture,
religion,
langue
Archives françaises commentées
Auteur(s) : BONNENFANT Paul
Prix (TTC) : 68 €
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Parution : 2019
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La fierté de Djedda sʼinvestit notamment dans des records de hauteur. Le plus haut mât du monde pour un drapeau, 170 m de haut, inauguré le 23 septembre 2014 à l’occasion de la fête nationale de l’Arabie saoudite. Le plus haut jet dʼeau du monde, 312 mètres. Quʼon imagine la puissance des canons à eau nécessaires pour envoyer lʼeau à une telle hauteur ! Mais le monument le plus emblématique du futur est sans conteste la « Tour du royaume », rebaptisée « Tour de Djedda », dont la construction devrait sʼachever en 2020. Paroxysme de sa hauteur qui doit atteindre plus dʼun kilomètre, en dépassant toutes les tours du monde.
Djedda a été classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, sur la liste des biens culturels, en juin 2014, comme Porte de La Mecque : pôle spirituel de l’islam du monde entier, vers lequel les musulmans se tournent cinq fois par jour pour la prière, et où les pèlerins affluent désormais, tous les ans, par millions.
Dès le début du XIXe siècle, des voyageurs ont remarqué la hauteur des maisons et la qualité de la décoration en bois ajouré des moucharabiehs, loges en encorbellement sur les façades. Cette architecture aérienne et éolienne s’est épanouie entre 1800 et 1950, époque où la mer Rouge est devenue une des principales voies maritimes du monde, surtout après l’ouverture du canal de Suez en 1869.
Le noyau historique de Djedda est le témoin d’un « style de la mer Rouge », fait d’empreintes croisées de deux sphères d’influence commerciale et artistique : vers le nord-ouest, le monde de la Méditerranée orientale, autour d’Istanbul, du Caire et de Damas ; vers le sud-est, le monde de l’océan Indien, autour de la côte indienne du nord-ouest.
Les archives françaises possèdent de nombreuses photos sur l’architecture domestique de Djedda et des ports de la mer Rouge. Prises durant la première guerre mondiale, elles illustrent abondamment cet ouvrage. Quasi inédites, elles sont riches d’enseignement sur le centre historique de la ville avant les transformations drastiques dues aux retombées de la rente pétrolière.
Ancien directeur de recherche au CNRS affecté à lʼIREMAM, Paul Bonnenfant a passé une trentaine d’années dans les pays arabes. Il s’attache particulièrement à étudier les rapports de l’habitat avec les structures sociales, en privilégiant les recherches sur le terrain. Il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur la péninsule Arabique, région dont il est spécialiste.
ISBN 10 : 2705340407
ISBN 13 : 9782705340407
Pages : 470
Format (mm) : 240x300
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
Djedda,
architecture,
Patrimoine mondial de l’UNESCO,
moucharabiehs,
façades,
style,
histoire,
ville
Auteur(s) : FERDOWSI
Prix (TTC) : 89 €
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Parution : 2019
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Récit fondateur de la culture iranienne, épopée mythique
et historique, le Shâhnâmeh ou Livre des Rois, a été
composé en persan au début du xie siècle par le poète Ferdowsi.
L’ampleur des épisodes décrits, depuis la création du monde
et la naissance de la civilisation persane préislamique jusqu’à
la conquête arabe de l’Iran au milieu du viie siècle, en fait une
oeuvre sans équivalent dans la littérature mondiale.
Copié et enluminé de façon presque ininterrompue,
il donna naissance à un corpus de plusieurs milliers de manuscrits
et à certaines des plus belles miniatures de l’histoire de l’art
persan.
Près de deux siècles après la publication de la traduction en
prose du Livre des Rois par Jules Mohl, Pierre Lecoq propose la
première traduction française intégrale en vers de cette oeuvre
majeure de la littérature persane. Son texte allie la rigueur
historique et philologique à la restitution des rimes et du souffle
épique de l’original persan, pour le plus grand plaisir des lecteurs.
L’ouvrage est enluminé des cinquante miniatures d’un
manuscrit safavide du xvie siècle, ainsi que de dessins originaux
de Scott Pennor’s. Il comporte un index des noms propres.
Préface de Nahal Tajadod.
ISBN 10 : 2251450292
ISBN 13 : 9782251450292
Publication : Co édition Les Belles Lettres
Pages : 1740
Format (mm) : 18,5x25,5
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
épopée,
Iran,
poésie,
traduction
La philosophie en syriaque
Auteur(s) : Collectif, FIORI Emiliano, HUGONNARD-ROCHE Henri
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2019
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le
point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le
syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Cible de jugements malveillants pendant un siècle, la philosophie en syriaque a récemment été l’objet d’un renouveau d’intérêt qui en a fait l’un des sujets les plus débattus dans les études syriaques. Les Syriaques ont été regardés dans le meilleur des cas comme de simples transmetteurs aux musulmans de la philosophie grecque, incapables d’une pensée philosophique originale. Si leur rôle crucial de vecteurs culturels n’est pas en question, ce volume se propose pourtant de montrer aussi la spécificité des formes que la philosophie grecque a revêtues en monde syriaque au long d’un millénaire, du iie au xiiie siècle.
Dès le début, la sélection des thèmes et textes philosophiques par les Syriaques témoigne d’une continuité avec les courants contemporains de l’Empire romain et d’une participation active aux débats qui y avaient cours. Un auteur syriaque comme Bardesane pouvait s’insérer avec originalité dans les controverses du monde impérial sur le déterminisme et la providence. La traduction de textes grecs d’éthique et l’utilisation de textes de sagesse attribués aux philosophes grecs attestent un intérêt pour la philosophie comme « exercice spirituel », partagé par les auteurs chrétiens de langue grecque et de langue syriaque, qui dans les mêmes années s’interrogeaient sur la valeur de la paideia hellénique pour l’éducation du chrétien. On pourrait donc parler pour ces premiers siècles d’une philosophie chrétienne gréco-syriaque.
À partir du vie siècle, surtout par l’intermédiaire des miaphysites, la logique aristotélicienne pénètre en monde syriaque. La figure clé pour ce passage est Sergius de Rēš‘aynā (m. 536), et encore une fois la continuité avec le monde grec marque cette entreprise : les commentaires aux œuvres logiques d’Aristote écrits par Sergius et ses successeurs, en particulier au monastère de Qennešre, reprennent la structure des commentaires grecs produits à Alexandrie dans l’Antiquité tardive. Dès le viiie siècle on assiste aussi au développement de la logique parmi les élites ecclésiastiques syro-orientales.
L’essor de la falsafa, la philosophie d’empreinte grecque en monde musulman, produit une rupture de cette continuité gréco-syriaque. Les Syriaques, décisifs dans la transmission de la philosophie à l’Islam, ressentent de plus en plus l’influence de la falsafa. À la fin du premier millénaire, des auteurs chrétiens de culture syriaque écrivent des ouvrages philosophiques en arabe et participent à la phase formative de la falsafa ; au début du deuxième millénaire paraissent des ouvrages philosophiques qui, écrits en syriaque, reflètent les structures conceptuelles de la falsafa. C’est la naissance d’une philosophie syro-arabe, qui culmine dans l’œuvre de Barhebraeus (xiiie siècle).
Le volume s’enrichit de deux contributions bibliographiques qui fourniront au lecteur un panorama exhaustif des sources et des études qui ont été consacrées à la philosophie en syriaque.
ISBN 10 : 2705340421
ISBN 13 : 9782705340421
Collection :
Études syriaquesPages : 456
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Philosophie-PhilologieMots-clés :
syriaques,
philosophie,
philosophie chrétienne gréco-syriaque,
falsafa,
étude
Lettre d’Ahmad al-Bakkāy al-Kuntī
à Ahmad b. Ahmad, émir du Māsina (1854)
Auteur(s) : DIAGAYÉTÉ Mohamed
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2019
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Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
Mohamed Diagayété présente ici l’édition arabe, la traduction et le commentaire d’une longue épître écrite fin 1853 - début 1854 par Ahmad al-Bakkāy al-Kuntī lors du séjour à Tombouctou du voyageur Heinrich Barth. L’auteur, un des grands lettrés musulmans de son temps, y explique à l’émir du Māsina pourquoi l’islam commande de faire bon accueil à ce chrétien. L’intérêt de ce texte est multiple : lu en contrepoint avec le récit de voyage de Barth, il constitue un témoignage inestimable sur le dialogue entre deux érudits venus de deux mondes différents. Il permet de suivre l’argumentation par laquelle l’auteur justifie sa décision de protéger son hôte. Les documents publiés en annexe montrent que le soufi qu’était Ahmad al-Bakkāy cherchait également, par l’intermédiaire de Barth, le contact avec l’Angleterre pour faire contrepoids à l’avancée des Français au Sahara.
Mohamed Diagayété, docteur de l’université ez-Zeitouna de Tunis en 2007, se consacre à l’étude des manuscrits anciens du Mali. Il est depuis 2018 directeur général de l’IHERI-ABT (Institut des Hautes Études et de Recherches Islamiques Aḥmad Bābā de Tombouctou).
ISBN 10 : 2705340346
ISBN 13 : 9782705340346
Publication : co-édition Académie des sciences d'o
Traduction : oui
Collection :
Sources AfricainesPages : 154
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
Tombouctou,
Barth,
Voyage,
islam,
traduction
Le manuscrit arabico-malgache HB2
Auteur(s) : BEAUJARD Philippe
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2019
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Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
À la fin du XVe siècle, des musulmans d’origines diverses venus du nord-est de Madagascar s’installent à l’embouchure du fleuve Matatàña, dans le sud-est de l’île. Ils forment l’aristocratie d’un royaume dit antemoro qui se constitue au XVIe siècle. Cette aristocratie conserve jusqu’à nos jours des manuscrits écrits en caractères arabes adaptés à la langue malgache. Certains, à contenu historique, racontent des guerres ayant pour cadre le royaume antemoro aux XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cet ouvrage présente un manuscrit de l’Académie des sciences d’outre-mer de Paris (ms. HB2), qui figure en bonne place dans l’importante bibliothèque de recherche de cette Académie. Ce texte inédit est comparé à d’autres manuscrits. L’ensemble de ces écrits apporte un éclairage pénétrant et vivant sur la société antemoro ancienne. Leurs témoignages sont sans équivalent dans les sources concernant l’histoire de Madagascar.
Philippe Beaujard est ingénieur agronome, anthropologue et historien. Il est directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique, membre de l’Institut des mondes africains (IMAf). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur Madagascar et a publié, en 2012 à Paris, Les Mondes de l’océan Indien, en deux volumes.
ISBN 10 : 2705340339
ISBN 13 : 9782705340339
Publication : co-édition Académie des sciences d'o
Collection :
Sources AfricainesPages : 320
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
continent africain,
manuscrits,
Madagascar,
malgache,
Le plus antique témoignage sur l’initiation chrétienne : « Onction – Baptême – Eucharistie »
Auteur(s) : MEKKATTUKULAM Jiphy Francis
Collection : Cahiers d'études syriaques
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2019
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L’une des plus anciennes œuvres chrétiennes apocryphes, les Actes de l’apôtre Judas Thomas, est célèbre. Elle met en scène l’apostolat et le martyre de Thomas au pays des rois Goudnaphar et Mazdaï, alors identifié avec l’Inde. Sujet de nombreux débats historiques, elle est aussi considérée pour sa qualité littéraire et la beauté de ses hymnes et prières. Mais sa doctrine promeut la sainteté et l’ascèse en repoussant le mariage.
Comment comprendre ce christianisme syrien du début du IIIe siècle ?
L’ouvrage de Jiphy Francis Mekkattukulam renouvelle profondément la compréhension de son intérêt historique. Il montre que la structure même des Actes de Thomas, organisés en cinq récits, est le reflet de pratiques liturgiques liées au don du « sceau » que les personnages demandent à recevoir.
Il prouve que la structure liturgique est cohérente et remonte aux tout débuts de la liturgie de l’initiation chrétienne procédant en trois étapes unifiées : l’onction d’huile, le baptême dans l’eau et l’eucharistie. Les Actes de Thomas sont ainsi un véritable document historique sur les origines de l’initiation chrétienne. J. F. Mekkattukulam en offre la reconstitution du rituel, dans ses gestes et ses paroles.
Grâce à une comparaison rigoureuse entre la version grecque et la version syriaque, l’ouvrage analyse minutieusement les concepts véhiculés par la catéchèse de l’apôtre et par la liturgie : le ministre, le serviteur, l’apôtre, le sceau (rušmā en syriaque et sphragis en grec), le signe de la Croix, l’huile, la source, l’habitation divine, la puissance, la formule trinitaire, le corps et le sang, la bénédiction eucharistique, l’invocation, la formule de communion... Il propose une datation des différentes strates de rédaction de cet apocryphe et met en évidence son importance historique dans l’évolution de la théologie de l’Esprit-Saint.
Un ouvrage détaillé dans les analyses et rigoureux dans sa synthèse, d’un apport essentiel pour l’histoire de la liturgie et l’histoire du christianisme primitif dans ses pratiques et son développement théologique.
Le père Jiphy Francis Mekkattukulam, prêtre de l’archidiocèse syro-malabare de Trichur au Kérala (Inde) où il est né et où vit sa famille, a fait ses études supérieures à Paris et soutenu sa thèse conjointement à la Sorbonne et à l’Institut catholique. Il est aujourd’hui curé de la paroisse de Valakkavu et professeur au grand Séminaire Marymatha Trichur.
ISBN 10 : 2705340230
ISBN 13 : 9782705340230
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 860
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Actes de l’apôtre Judas Thomas,
christianisme syrien ,
pratiques liturgiques,
don du « sceau »,
théologie
Mélanges offerts à Daniel Lançon
Auteur(s) : Collectif, BOULAÂBI Ridha
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Placé sous le signe de « l’aménité des rencontres » entre collègues de France, du Maghreb, des États-Unis, ce volume réunit des contributions qui rendent hommage à Daniel Lançon, professeur des universités émérite à l’université de Grenoble Alpes. Reconnus en France et à l’étranger, ses travaux de recherche sur les transferts culturels entre Orient et Occident, sur les littératures française et francophone contemporaines, ont largement contribué aux débats autour de l’altérité, des identités contrariées, de « l’entre-deux », pour reprendre l’expression de Daniel Sibony.
En s’inscrivant dans le prolongement de ces réflexions, les contributions qui composent ce volume d’hommage viennent rappeler la complexité des rapports entre l’Europe et ses ailleurs linguistiques et culturels, face à une actualité marquée par les crispations identitaires et par la peur de l’autre, désigné comme foncièrement étranger. Faisant entendre de nombreuses « voix d’Orient », cet ouvrage propose des formes de dépassement, permettant de sortir du manichéisme qui nourrit aujourd’hui certaines approches racialisantes. À l’instar de Gérard de Nerval, les contributeurs tiennent à montrer que « l’Orient est moins éloigné de nous que l’on ne pense ».
Ridha Boulaâbi
Avec les contributions de
Yves Bonnefoy, Ridha Boulaâbi, Guillaume Bridet,
Catherine Brun, Christiane Chaulet-Achour, Dominique Combe,
Ralph Heyndels, Kadidja Khelladi, Martine Mathieu-Job, Fouad Mehdi,
Anne-Marie Monluçon, Sarga Moussa, Patrick Née
ISBN 10 : 2705340100
ISBN 13 : 9782705340100
Pages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Daniel Lançon,
Orient,
Europe,
aménité des rencontres,
littérature,
arts,
histoire,
orientalisme
Auteur(s) : LEFKIR-LAFFITTE Naïma, LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 44 €
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Parution : 2019
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De retour d’Égypte en 1836, lors d’un intermède parisien, une autre vie se dessine pour Urbain. La perspective d’un nouveau départ s’ouvre : celui vers l’Algérie, en avril 1837, en pleine tempête de la conquête. Pour lui, comme pour ses deux mentors, Enfantin et d’Eichthal, l’Algérie va profondément altérer leurs premières idées de la période d’emballement spirituel pour l’Orient lors du séjour égyptien. Arraché à son rêve d’avenir poétique et théâtral, Urbain se trouve poussé vers des tâches plus prosaïques d’interprétariat et d’administration. C’est un autre homme qui nous parle, à travers ses articles de presse, brochures, rapports militaires et correspondances privées, surtout celle avec d’Eichthal, son second dans le duo des « deux proscrits : le Juif et le Noir ». L’exaltation laisse place à l’exposé d’une réalité cruelle : celle du fracas des armes et des combats politiques. Cette expérience prouvera que conquête et colonisation sont la pire manière d’associer Orient et Occident, de rassembler la Famille universelle.
ISBN 10 : 2705340292
ISBN 13 : 9782705340292
Tome : 2
Pages : 504
Format (mm) : 160x240
Illustrations : 3 cartes
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Urbain,
Algérie,
Egypte,
d’Eichthal
Auteur(s) : LEFKIR-LAFFITTE Naïma, LAFFITTE Roland
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Les jeunes années d’Urbain, fils d’un armateur de La Ciotat et d’une mère mulâtre née esclave, sont ballottées entre Cayenne et Marseille. Dès l’été 1831, les élans républicains nés de la Révolution de Juillet modèlent ses premières actions politiques. L’année 1832 est celle de sa conversion au Saint-Simonisme et des émotions de la Retraite de Ménilmontant. Après l’interdiction de l’association et l’arrestation de ses chefs, ce sont les missions prolétaires à Lyon et dans le Midi puis, en 1833, le départ pour l’Orient. Un voyage exotique fertile en péripéties pittoresques et en sensations nouvelles, mais aussi riche de leçons politiques qui dépassent l’effritement du rêve religieux et l’échec des projets du canal de Suez et du barrage du Nil. À l’opposé des politiques de conquête et de colonisation de l’époque, c’est une période inédite de coopération volontaire en Orient. La conversion d’Urbain à l’Islam est un élément original dans la Famille saint-simonienne. Cette expérience aura une importance capitale dans sa nouvelle vie et une influence réelle, mais contrariée, dans la politique française.
ISBN 10 : 2705340285
ISBN 13 : 9782705340285
Tome : 1
Pages : 348
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Ismaÿl Urbain,
Saint-Simonisme,
religion,
politique,
jeunes années d'Urbain
Mélanges offerts à Leila Badre
Auteur(s) : Collectif, BRIQUEL CHATONNET F., CAPET Emmanuelle, GUBEL Eric, ROCHE-HAWLEY Carole
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2019
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Études d’archéologie, d’épigraphie et d’histoire proche-orientales et méditerranéennes
Contributions de
Julien Aliquot, Nagib Badre, Marie-Françoise Besnier, Dominique Beyer, Jean-Luc Biscop,
Pierre Bordreuil, Vanessa Boschloos, Françoise Briquel Chatonnet,
Emmanuelle Capet, Annie Caubet, Mhamed H. Fantar, Hermann Genz, Nicolas Grimal,
Eric Gubel, Haytham Hasan, Robert Hawley, Linda Herveux, Jean-Louis Huot, Eva Ishaq,
Martha Sharp Joukowsky, Reinhard Jung, Vassos Karageorghis, Kay Kohlmeyer, Jacques Lagarce,
Nour Majdalany, Michel Al-Maqdissi, Jean-Claude Margueron, Valérie Matoïan,
Stefania Mazzoni, Patrick Maxime Michel, Nadine Panayot Haroun,
Tatiana Pedrazzi, Carole Roche-Hawley, Jacques Seigne, Samir Tabet,
Jean-Paul Thalmann, Anita van der Kloet-de Kock van Leeuwen,
Jean‑Baptiste Yon, Marguerite Yon
ISBN 10 : 2705340278
ISBN 13 : 9782705340278
Collection :
CollectifPages : 446
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
archéologie,
épigraphie,
histoire proche-orientales et méditerranéennes,
Leila Badre
Actes des 22e Rencontres sabéennes
Paris, 21-23 juin 2018
Auteur(s) : Collectif, BRETON Jean-François, VILLENEUVE François
Prix (TTC) : 36 €
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Parution : 2019
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Les 22e rencontres sabéennes se sont déroulées du 20 au 23 juin 2018 à Paris. Elles avaient pour thème principal la guerre en Arabie antique. Elles ont réuni historiens, épigraphistes et archéologues travaillant dans la péninsule Arabique ; en Arabie saoudite, dans les îles de la mer Rouge et à Oman. La guerre y a été évoquée sous toutes ses formes ; son vocabulaire, ses représentations iconographiques, ses ravages, sa poliorcétique et ses moyens. Ces chercheurs, d’horizons variés, regrettant de ne plus pouvoir exercer au Yémen, ont exposé leurs travaux antérieurs, évoqué la situation de son patrimoine archéologique ou historique et souligné la tragédie humanitaire que connaît ce pays.
Ont contribué à l’ouvrage
Mounir Arbach, Jean-François Breton, François Bron, Christian Darles, Werner Daum, Serge Frantsouzoff, Michela Gaudiello, Solène Marion de Procé, Christian Robin, Loreto Romolo, Ronald Ruzicka, Mohanad al-Siyani, Paul Yule.
ISBN 10 : 2705340315
ISBN 13 : 9782705340315
Collection :
CollectifPages : 260
Format (mm) : 160X240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
rencontres sabéennes,
guerre,
arabie antique,
historiens,
épigraphistes,
archéologues,
Mélanges offerts à Mahmoud Guettat
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2019
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire, qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et l’Université Paris-Sorbonne et, plus particulièrement, entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, http://recherche.ua.edu.lb/crtm/), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France http://www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO, RILM et Manhal.
ISBN 10 : 2705340261
ISBN 13 : 9782705340261
Publication : co-édition les Éditions de l'univers
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 174
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
RTM,
Musicologie,
Maghreb,
musique
entre motivé et non-motivé
Auteur(s) : BOHAS Georges
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2019
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La majorité des arabisants, sémitisants et linguistes adoptent, pour organiser le lexique des langues sémitiques, le concept de « racine », élaboré voici une douzaine de siècles par Sîbawayhi et son « maître » al-Khalîl. Certains sont même allés jusqu’à prendre ce concept pour une réalité innée présente dans le cerveau des locuteurs de ces langues, alors qu’il a été démontré par les travaux antérieurs de l’auteur qu’il échappe totalement à la conscience spontanée des locuteurs natifs. De nombreuses études ont de surcroît prouvé qu’il s’agit d’un concept trop abstrait pour organiser la phonologie et insuffisamment abstrait pour organiser le lexique. L’organisation fondée sur la racine échoue en outre à expliquer les principales caractéristiques de l’arabe : son extraordinaire propension à la synonymie, à l’homonymie et à l’énantiosémie.
Alors pourquoi la majorité des savants s’obstine-telle à demeurer fidèle à ce concept ? La réponse tient au fait qu’elle se fonde sur des théories linguistiques qui, se limitant au niveau des phonèmes et des morphèmes, n’adoptent pas les postulats et cadres conceptuels adéquats, ni la démarche et les unités empiriques pertinentes, et échouent donc à identifier les principales composantes du lexique de l’arabe que masque justement l’organisation fondée sur la racine (tri- ou quadriconsonantique).
Or la recherche évolue, précisément au fil de la découverte des inadéquations des concepts et modèles (ainsi la phonologie structuraliste ne domine-t-elle plus le champ, et a-t-on vu naître la phonologie autosegmentale ou la théorie de l’optimalité...). En matière de linguistique arabe, de même, a émergé à la fin du XXe siècle un paradigme nouveau, désormais vérifié sur de grands corpus, articulé en trois grandes composantes :
La composante matrices/étymons, intrinsèquement motivée. Elle se situe au niveau submorphémique où le trait phonétique est pertinent pour représenter la structuration lexicale. La motivation tient à une corrélation établie entre un invariant notionnel et les particularités articulatoires (décrites sous forme d’une matrice de traits phonétiques non ordonnée) dans lesquelles il se manifeste.
La composante des étymons onomatopéiques. En ce cas la motivation tient à l’onomatopée elle-même, « création de mots par imitation de sons évoquant l’être ou la chose que l’on veut nommer », laquelle repose sur ce que Lafont appelle « l’anamorphose » : « Un système de transfert formel, d’une substance sonore ou inorganisée (un bruit naturel) ou autrement organisée (l’émission animale) à l’organisation phonologique humaine ».
La composante des noms-bases, majoritairement non motivée. Encore que certains noms comme « ʾabun » et « ʾummun » puissent trouver une motivation analogue à celle de « père » et « mère » en français (Jakobson).
Cette organisation tripartite permet de rendre compte du pullulement des synonymes, ainsi que de l’homonymie et de l’énantiosémie, abondamment présentes dans le lexique de l’arabe, alors que la conception traditionnelle qui prend la racine pour un primitif ne peut que se borner au constat.
Georges Bohas, membre correspondant de l’Académie de langue arabe de Damas, est professeur émérite à l’ENS-Lyon. Il a longtemps étudié les théories des grammairiens arabes auxquelles il a consacré sa thèse de Doctorat d’État et un ouvrage, considéré maintenant comme un classique, The Arabic Linguistic Tradition (1990) (en collaboration avec J. P. Guillaume et D. E. Kouloughli).
ISBN 10 : 2705340247
ISBN 13 : 9782705340247
Collection :
VariaPages : 276
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
langues sémitiques,
langues,
lexique,
phonologie,
arabe,
phonétique
du Proche-Orient ancien à l’Occident médiéval
Auteur(s) : Collectif, DEBIAIS Vincent, PALAZZO Eric
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2019
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Issu d’un colloque tenu au printemps 2016 à Ligugé, dans le cadre de la plus ancienne abbaye d’Occident, ce volume réunit les contributions de chercheurs universitaires venus de divers pays et continents, invités à vivre et à travailler ensemble pendant trois journées sur un thème jusque-là peu abordé : celui du voilement et du dévoilement du divin dans l’art et dans liturgie entre Antiquité et Moyen Âge.
Dépassant largement la seule interrogation historique, la problématique proposée utilise de nombreuses approches qui, au fil des pages et des contributions, se révèlent complémentaires. Depuis le voile du Temple de Jérusalem – à la fois limite et lieu de révélation – jusqu’à l’utilisation du « rideau » par les artistes de l’époque classique, la matérialité du voile ne cesse de se rencontrer et de dialoguer avec sa symbolique ; que ce soit dans la littérature patristique, dans la liturgie, dans la vie et la mise des moniales, dans l’architecture et l’ornementation des édifices religieux ou encore dans le « dévoilement » cosmique d’une vision du divin.
Le voilement du « dieu » (ou du lieu de sa rencontre), attesté depuis la plus haute antiquité orientale, n’a cessé de se manifester tout au long de l’histoire des religions, particulièrement du monothéisme. Mais il ne va pas sans l’idée, l’espoir et même la réalisation d’un dévoilement qui veut révéler un invisible pourtant impossible à faire paraître matériellement. Sous ses diverses formes, cultuelles, littéraires, artistiques, ce « voilement/dévoilement complémentaire » traverse l’histoire humaine.
ISBN 10 : 2705340155
ISBN 13 : 9782705340155
Collection :
CollectifPages : 356
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
colloque,
voile,
voilement,
liturgie,
ornementation,
divin,
art,
histoire
Auteur(s) : AL-ANṢᾹRĪ AL-MŪ’AḪḪER Abū-l-Qᾱsim
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2019
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L’astronomie est probablement, la science où les arabo-musulmans ont le plus excellé. Ils ont perfectionné l’héritage ancien et pratiqué la géométrie sphérique, notamment avec le quadrant-sinus. Cet instrument permet de déterminer les coordonnées d’une étoile ainsi que l’équation horaire et la latitude d’un lieu.
Cet ouvrage traduit et commente un ancien manuscrit explicatif du quadrant-sinus de 1147 de l’Hégire (1735) d’Abū-l-Faḍl Abū-l-Qāsim l-Anṣārī surnommé al-Mū’aḫḫar. Il explicite les formules mathématiques utilisées. Ce travail s’insère dans le cadre général de la recherche sur l’histoire des instruments astronomiques.
Nejib Boulahia, ancien professeur de mathématiques à l’Université de Tunis, est spécialiste en géométrie algébrique. Lecteur pour le journal Mathematical Reviews et ancien directeur du département de mathématiques à l’école normale supérieure de Bizerte, il a enseigné à la faculté des sciences de Bicha, Université du Roi Khaled en Arabie saoudite. Il mène des recherches en histoire des mathématiques arabes et de l’astronomie.
ISBN 10 : 2705340223
ISBN 13 : 9782705340223
Traduction : Nejib Boulahia
Collection :
VariaPages : 148
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire des sciences et des techniquesMots-clés :
astronomie,
science,
géométrie,
quadrant-sinus,
instruments astronomiques,
mathématiques
Auteur(s) : MONTSERRAT Claude
Prix (TTC) : 21 €
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Parution : 2019
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« Ce fut comme un océan. Un océan métaphysique. Où perdre ses repères. Lâcher la langue grecque et plonger en liberté. Et se perdre. Et se laisser dérouter, retourner, dans ses idées et dans ses schèmes. Dans ses certitudes. Et ses acquis immémoriaux. Ce fut comme un océan et non pas une terre parce que la peau des mots se ravivait soudain à ce contact. L’eau n’est pas l’air. Elle se fait sentir tout le temps que l’on est en elle. Elle instaure le contour et l’appartenance. Elle baigne. Et ce fut bien cela que fit cette métaphysique, venue de l’est d’Athènes, en son orient persan. Plonger la réflexion dans un bain de fraîcheur.
...Peut-être la pensée la plus prodigieuse rencontrée en ces eaux fût celle que l’homme est naturellement destiné à devenir ange. Ni surhomme, ni esprit, ni bête, ni néant. Non, ange. Ange au corps subtil et à la bienveillance. »
Claude Montserrat, agrégée de Philosophie et Docteur ès lettres, s’attache dans tout son questionnement à mettre en regard l’occident de la pensée, venu de Grèce, et son orient, venu de Perse. Sa recherche commencée dans Cette Lumière (Encre Marine 2000), continuée dans « Sois ! » (Geuthner 2016), se prolonge dans L’à peine ou la façon de l’ange sous la figure de l’ange comme advenir à soi-même.
ISBN 10 : 2705340308
ISBN 13 : 9782705340308
Collection :
VariaPages : 88
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Philosophie-PhilologieMots-clés :
ange,
métaphysique,
Grèce,
à peine
Analytique grammaticale et pensée de l’être
Auteur(s) : TRISTANI Jean-Louis
Prix (TTC) : 22 €
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Parution : 2019
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Signifiance du monde propose une « harmonisation intégrale » entre la linguistique saussuro-guillaumienne des langues naturelles et la pensée phénoménologique heideggérienne de la vérité de l’être en tant qu’alètheia, dans son sens grec de « ce qui sort de la latence » et que Jean-Louis Tristani nomme illatence. En d’autres termes, cet essai donne accès à une compréhension des « relations grammaticales évidentes qui articulent l’être, dans sa vérité, et la pensée, telles qu’elles sont a priori données dans le système linguistique de n’importe quelle langue naturelle ». Cette mise au jour de la co-originarité de la langue et de la pensée corrobore la formule du linguiste français Antoine Meillet, maintes fois citée par Gustave Guillaume, selon laquelle, en ce lieu intelligible de la langue « tout se tient et a un plan d’une pleine rigueur ». Une rigueur qui intègre le système morpho-lexical d’une langue, en tant qu’intégrale des conditions d’effection du discours, avec les conditions existentiales de possibilité du Dasein en tant qu’être-au-monde. D’où Signifiance du monde, ce titre qui annonce la composante linguistique de notre présence au monde.
Licencié en théologie et agrégé de philosophie, Jean-Louis Tristani (1935-2012) enseigna à la Sorbonne au Département de Sociologie sous l’égide de Raymond Aron. Il participa au mouvement « Socialisme ou barbarie ». La découverte de la phénoménologie allemande, de la mythologie comparée de Georges Dumezil, puis de la linguistique de Gustave Guillaume le conduisit à s’interroger sur les fondations grecques de l’anthropologie et à s’avancer sur la voie d’une grammaire et d’une anthropologie générales. Enfin, il se voua à une recherche inédite sur la langue balinaise en collaboration avec l’Université de Denpasar.
ISBN 10 : 2705340131
ISBN 13 : 9782705340131
Collection :
VariaPages : 194
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique saussuro-guillaumienne,
langues,
pensée phénoménologique,
relations grammaticales,
linguistique
et les débuts des études sanskrites en Europe 1800-1850
Auteur(s) : Collectif, RABAULT-FEUERHAHN Pascale, PETIT Jérôme
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2019
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À l’orée du XIXe siècle, à Paris, la Bibliothèque nationale est riche d’une importante collection de manuscrits indiens qui suscite la curiosité croissante des savants. Dès 1815, le Collège de France accueille la première chaire de sanskrit fondée en Europe. Son titulaire, Antoine-Léonard (de) Chézy, l’occupera pendant dix-sept ans, jusqu’à sa mort en 1832. Dans sa leçon inaugurale, il évoque avec emphase son rôle de pionnier des études sanskrites : Plus porté par goût à ce genre d’études, ou doué peut-être de plus de patience, j’entrepris de soulever le voile qui déroboit à nos regards ce sanctuaire mystérieux…
Ce volume revient sur cette époque charnière des études indiennes en Europe, pour mettre en lumière les différents facteurs qui permirent ce soudain élargissement du périmètre intellectuel et institutionnel des études orientales, jusqu’alors centrées sur les langues utiles à la connaissance de la Bible, à la diplomatie et au commerce dans le Levant. Tout héroïque qu’elle ait été, l’œuvre de Chézy bénéficie des jalons posés aux siècles précédents par divers missionnaires et savants. Elle se situe à un carrefour qui met en jeu des circulations permanentes entre différents espaces, indien, français, mais aussi plus largement européen.
ISBN 10 : 2705340216
ISBN 13 : 9782705340216
Publication : co-édition BnF
Collection :
CollectifPages : 458
Format (mm) : 160x240
Illustrations : 20
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
Inde,
sanskrit,
manuscrit,
Chézy
description et catégorisation
Auteur(s) : Collectif, DIAB-DURANTON Salam, KLEIBER Georges, LACHKAR Abdenbi
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2019
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Cet ouvrage s’intéresse à la description et à la catégorisation des proverbes et expressions figées. Il fait fond sur les résultats déjà acquis par les linguistes et parémiologues de différentes aires linguistiques et culturelles. Aussi, il propose de nouvelles approches des formes proverbiales. Cet ensemble de travaux se sert des notions de description et de catégorisation pour établir une analyse linguistique plus approfondie et tracer, à partir de là, en contexte, contours, points de ressemblance ou divergences entre les diverses formes stéréotypées (proverbes, dictons, aphorismes, expressions figées).
Les neuf contributions qui composent l’ouvrage étudient plus particulièrement le statut figé ou non des proverbes, la place et le rôle de la métaphore dans le déploiement des proverbes et des locutions figées, la typologie des locutions figées, leur domaine d’extension, leurs usages et fonctions.
Les chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants y trouveront une source stimulante pour mieux comprendre et poursuivre ce chantier scientifique toujours ouvert.
Ont contribué à cet ouvrage Guy Achard-Bayle, Jean-Claude Anscombre, Rahma Barbara, Salam Diab-Duranton, Joseph Dichy, Georges Kleiber, Abdenbi Lachkar, Irène Tamba, Jean-Philippe Zouogbo.
ISBN 10 : 2705340148
ISBN 13 : 9782705340148
Collection :
CollectifPages : 240
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Proverbes,
Expressions figées,
Linguistique,
Dictons,
Aphorismes
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