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Bullaire Maronite
Auteur(s) : ISSA Mireille
Prix (TTC) : 75 €
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Parution : 2019
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Aux côtés de Léon X, Grégoire XIII, Urbain VIII, Clément XII et Benoît XIV, souverains Pontifes romains, s’illustrent dans le Bullaire maronite les Patriarches maronites Georges de Sebeel, Estéphan Douwayhi, Siméon Awwad et Toubia Khazen. Quand la traduction du Bullarium Maronitarum fut entreprise, l’objectif était clair : mettre à la disposition des historiens et des chercheurs un outil de travail susceptible de les aider à surmonter divers problèmes, principalement ceux de la langue. 1213 et 1899 sont les dates des deux bulles qui bornent dans l’œuvre un intervalle de quelques siècles marquant profondément l’histoire des maronites, et des rubriques desquelles se dégage symboliquement une tonalité imprimée à l’ensemble : la communion ecclésiale, souci majeur du Saint-Siège.
En effet, la première bulle donnée en 1213 par Innocent III à Jérémie Amchiti, et invitant ce dernier au Concile de Latran projeté en 1215, entend récupérer la Terre Sainte, condamner les hérésies et procéder à la réforme de l’Église universelle. L’avant-dernière bulle adressée en 1899 en confirmation de l’élection du Patriarche maronite Élias Houwayek est suivie de la formule de profession de foi prescrite uniformément aux Orientaux et Latins. Néanmoins, si le corpus des deux cent treize bulles réunies par Toubia Anaissi (1870-1950), moine de l’Ordre Mariamite Maronite et abbé de l’Hospice-Collège Maronite de Rome, est imprégné par la prééminence d’une Église qui se veut unifiée, il charrie selon un rythme inégal, très timide entre le XIIIe et le XVe siècle et s’intensifiant dès le XVIe siècle pour constituer une solide correspondance, un événementiel lourdement chargé dont les maronites ont vécu les vicissitudes avec plus ou moins d’acuité dramatique : la période mamelouk, la mission franciscaine représentée par Grifon de Courtray, la Compagnie de Jésus par l’Italien Jérôme Dandini, l’ascension du Collège Maronite, tournant décisif dans la vie des maronites dont une élite réussit une brillante insertion dans la République des Lettres, notamment Joseph Simon Semaani, pionnier du Synode Libanais. Lui aussi le Synode bénéficie dans cette littérature épistolaire de l’attention qui lui est due, tout comme l’affaire de Hindiyyé, les élections patriarcales, les réformes dogmatiques et liturgiques, celle du monachisme, la christologie et la communication des décrets de Propaganda Fide.
Cet ouvrage est traduit et annoté par le Père Professeur Karam Rizk, Vicaire de l’Ordre Libanais Maronite et Recteur émérite de l’Université Saint-Esprit de Kaslik, et le Professeur Mireille Issa, Chef du Centre d’Études Latines de la même Université.
ISBN 10 : 2705340124
ISBN 13 : 9782705340124
Traduction : Karam Rizk & Mireille Issa
Collection :
VariaPages : 732
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Maronite,
Bulles,
Bullaire
Auteur(s) : TORTEL Christiane
Prix (TTC) : 72 €
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Parution : 2019
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À cause de sa beauté bien sûr, mais aussi parce qu’il déploie sa queue ocellée d’Est en Ouest, s’habille de neuf au printemps, annonce la pluie par ses cris et résiste au venin des serpents qu’il tue, le paon a été porté au plus haut de l’échelle des symboles dans les religions de l’Asie à la Méditerranée. Gardien des Portes de l’Au-delà en Chine archaïque, Monture du dieu de la guerre en Inde, Avatar du Bouddha Gautama dans les contes didactiques, Substitut du Dionysos Sauveur dans les cultes à Mystères après les conquêtes d’Alexandre, l’oiseau conserve intacte sa valeur d’éclaireur sur les Voies du Salut jusqu’en christianisme byzantin et post-byzantin dans les terres de culture gréco-romaine. Mais tout à coup en Occident médiéval, jugé trop fier de sa beauté, il tombe de toute sa hauteur et devient une incarnation du Diable. Le processus de diabolisation s’avère d’autant plus énigmatique dans ses causes que les clercs lui font endosser certains – et seulement certains – des vices qui n’appartiennent qu’à l’homme, dont des pratiques sexuelles qui le rendent encore plus monstrueux.
La question que pose cette incroyable campagne de destruction est donc une question de représentation, mais de représentation de qui ? L’identification par les Textes du personnage le plus exécré en cette période troublée par l’expansion de l’islam permettra-t-elle de neutraliser le réflexe de répulsion éprouvé envers le plus beau des oiseaux depuis des siècles, et cela même
à la seule vue de ses plumes ?
Christiane Tortel est un chercheur indépendant (Dr EPHE Sciences religieuses, diplômée de l’Institut des Langues Orientales et de l’Institut d’Art et d’Archéologie), auteur-traducteur de différents ouvrages sur le Soufisme, elle prend le risque de dépasser les limites de sa spécialité pour mettre en lumière les dérives sectaires des religions. Elle fonde son argumentaire non seulement sur l’analyse des Textes (grec, latin, arabe, persan, etc.), mais aussi – quand les Textes sont muets – sur l’iconographie. Elle offre ainsi au lecteur un dossier illustré d’une richesse prodigieuse à la hauteur de la diversité des couleurs de l’oiseau.
ISBN 10 : 2705339876
ISBN 13 : 9782705339876
Collection :
VariaPages : 494
Format (mm) : 210x280
Discipline :
ReligionsMots-clés :
Paon,
Art,
Cultes,
Hindouisme,
Bouddhisme (Asie Centrale,
Chine,
Japon),
Achéménides,
Ptolémées/Lagides,
Parthes,
Sassanides,
Colonies grecques de la Mer noire,
Afrique romaine,
Performances des arts vivants
Auteur(s) : Collectif, LÉGERET Katia
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2019
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Comment les jeunes générations rêvent-elles de visiter, au XXIe siècle, les lieux d’expositions ? Avec quels genres de relations à leur corps, aux déplacements dans l’espace, aux démarches, aux postures devant les œuvres et avec les autres visiteurs ? Depuis 2015, tissant un réseau international, des centaines d’étudiants, artistes et chercheurs, fabriquent in situ toutes sortes de dispositifs artistiques et poétiques pour exprimer leur parcours muséal idéal, souvent inséparable d’un engagement politique hors les murs sur des questions d’actualité brûlante, de crises sociétales, de patrimoines oubliés, déplacés ou disparus. Mais à quel prix et à partir de quelles contraintes institutionnelles ? Que ce soit en Europe, en Amérique latine, ou en Asie, ils bouleversent certains codes entre les visiteurs pour créer un être-ensemble capable d’ouvrir l’éventail de nouvelles approches sensibles et transculturelles sur une même œuvre.
ISBN 10 : 2705340209
ISBN 13 : 9782705340209
Collection :
CollectifPages : 330
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ArtsMots-clés :
musée,
arts,
performance
Anthologie de textes sur Djeddah, 1697 - 1939. Préface de Philippe Pétriat
Auteur(s) : BLIN Louis
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2019
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Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l’éveil de l’intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu’elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d’attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu’alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce par le biais de cette ville que les Français découvrirent l’Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d’un savoir français aujourd’hui oublié.
Cette anthologie exhume les sources françaises de l’histoire de l’Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d’une précision remarquable sur Djeddah, souvent d’une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l’Arabie. L’occultation de l’Arabie dans l’imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu’ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d’un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d’Ève, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l’espace symbolique oriental.
Louis Blin, docteur en histoire et arabisant, a été consul général de France à Djeddah de 2012 à 2015. Il a publié de nombreux livres et articles sur le monde arabe contemporain.
ISBN 10 : 2705340117
ISBN 13 : 9782705340117
Collection :
VariaPages : 788
Format (mm) : 160x240
Illustrations : Gravures et dessins
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Djeddah,
Péninsule Arabique,
Anthologie,
Patrimoine orientaliste
Perception et apprentissage des traditions musicales
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2018
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Discipline :
MusicologieMots-clés :
RTM,
Musicologie,
musique
Les auteurs syriaques et leur langue
Auteur(s) : Collectif, FARINA Margherita
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2018
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques, celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est lesyriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde…).
La langue et l’écriture syriaques constituent les marques identitaires les plus fortes, par lesquelles ces diverses communautés se définissent et autour desquelles elles se rassemblent. En même temps, la façon dont la langue syriaque est perçue et traitée au fil du temps et chez les différents auteurs est complexe et variable et nécessite une réflexion. Si certains la décrivent comme « la langue du Paradis », en l’identifiant avec la langue du premier homme, d’autres en soulignent le lien avec le grec, qui était dans l’Antiquité classique et tardive la langue de la culture et du savoir scientifique. C’est sur le modèle de la grammaire, de la rhétorique et de la logique grecques que se fondent les premières œuvres linguistiques syriaques, entre vie et viiie siècle, et l’influence de ce premier modèle perdura jusqu’au xiiie siècle.
De fait, l’influence grecque en syriaque dépasse les limites de l’imitation littéraire et concerne à la fois l’orthographe et la structure du lexique et de la syntaxe. Elle se révèle même dans la perception que certains auteurs syriaques avaient de leur langue. Nous avons là un domaine de recherche relativement récent, où l’épigraphie et les études sur le contact linguistique nous offrent des perspectives tout à fait stimulantes.
Avec la conquête islamique, les populations de langue syriaque sont confrontées aussi à la diffusion officielle de la langue arabe. Cette rencontre influe aussi sur la conception par les auteurs syriaques de la grammaire et, à partir du xie siècle, plusieurs d’entre eux s’inspirent de la théorie linguistique arabe pour structurer leurs traités, tandis que d’autres organisent la résistance. Si, dans le domaine de la syntaxe, l’arabe propose une approche et des catégories qui ont finalement été, au moins partiellement, assimilées par le syriaque, sur d’autres questions fondamentales le syriaque garda plus solidement son identité. Il suffit de rappeler qu’aucun des plus grands grammairiens syriaques du Moyen Âge n’utilise la notion de la racine trilitère dans la description de la conjugaison verbale, ni celle de la dérivation nominale ou verbale.
En dépit de l’importance du sujet pour l’appréhension de la culture syriaque, les études consacrées à l’histoire des sciences du langage sont relativement peu nombreuses. Ce volume se présente comme une première invitation à une approche interdisciplinaire de ce thème majeur, rassemblant les contributions de spécialistes de théorie grammaticale, de rhétorique, de logique, mais aussi de littérature, de linguistique comparée etc.
ISBN 10 : 2705340094
ISBN 13 : 9782705340094
Collection :
Études syriaquesPages : 264
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
langue syriaque,
théorie grammaticale,
rhétorique,
logique,
littérature,
linguistique comparée
Guide pratique
Photographies de Houda Kassatly
Auteur(s) : SAMADI NAAMAN Hana
Prix (TTC) : 22 €
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Parution : 2018
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Cette promenade muséale aux pays des Cèdres n’a pas de prétention. Elle a pour objectif de souligner l’effort patrimonial tant privé que public, de vous inciter à la découverte, de piquer votre curiosité : voir le lit où a dormi Charles de Gaulle, se rendre à la maison du père de la nation, s’émerveiller devant des pierres d’une beauté rutilante, plonger dans les richesses insoupçonnées des profondeurs abyssales… Apprendre l’histoire du Liban par ses sites archéologiques, sa monnaie, ses métiers, ses outils agraires, ces expressions artistiques diverses et variées ; admirer l’ingéniosité de la première imprimerie en lettres arabes ; se recueillir devant les reliques des saints pour une intercession ou la paix intérieure : voilà tout un programme ! Les collectionneurs ne sont pas en reste dans ce guide pratique : miniatures, toiles, icônes, mosaïques, manuscrits, rien n’arrête leur passion.Des objets éclectiques ou valeureux, témoins discrets de savoir-faire traditionnels tombés dans l’oubli sont exhibés dans des lieux et des conditions très variables. Vous n’avez plus d’excuses : la route des musées du Liban est tracée.
Il ne vous reste plus qu’à l’emprunter.
ISBN 10 : 2705340087
ISBN 13 : 9782705340087
Publication : co-édition Alayn
Collection :
VariaPages : 252
Format (mm) : 140x200
Illustrations : 1 carte
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
Liban,
Muséographie,
Patrimoine
La diplomatie allemande dans la Beyrouth ottomane
Auteur(s) : CHAAYA Saïd
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2018
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De 1878 à 1913, Girgi Dimitri Sursock, drogman au consulat général de l’Empire d’Allemagne à Beyrouth, entretient une correspondance suivie avec Martin Hartmann, orientaliste de renom, établi à Berlin après avoir travaillé au Proche-Orient. Les deux hommes s’apprécient d’autant plus qu’ils partagent un intérêt commun pour les religions, l’histoire et la géographie de ces pays, leurs littérature et philologie, sans oublier leurs arts et techniques. Leur commune appartenance à la franc-maçonnerie renforce leur amitié, vraie fraternité d’esprit tissée au travers de ces pages.
Restées jusqu’à présent inédites, les lettres de Girgi Dimitri Sursock adressées à Martin Hartmann conduisent le lecteur à la rencontre de nombreuses personnalités de premier plan de Beyrouth au tournant du XXe siècle, diplomates et archéologues, négociants, militaires et voyageurs. De nationalités diverses G. D. Sursock est le lien qui les unit. Il est, pour eux, une clef ouvrant sur la compréhension des cultures du monde arabe. Les lettres rendent ainsi témoignage d’une ville en mouvement, Beyrouth, d’une nation en construction, le Liban moderne.
Le présent livre rassemble toutes les lettres répertoriées de G. D. Sursock à M. Hartmann, rédigées en français, en arabe, en allemand, et parfois dans l’une et l’autre langue au gré des paragraphes. Elles sont éditées, traduites en français, analysées et commentées. Elles permettent de cerner les réseaux intellectuels, politiques, diplomatiques et économiques aux seins desquels se situe et agit un membre éminent d’une des plus notables familles beyrouthines, les Sursock.
Saïd Chaaya est historien du Proche-Orient, docteur en histoire contemporaine de l’École Pratique des Hautes Études, EPHE-Sorbonne, Paris. Ses recherches portent sur l’histoire intellectuelle et politique du XIXe siècle au Proche-Orient, avec un intérêt particulier pour la province ottomane de Syrie. Rattaché au CNRS-GSRL, Groupe Sociétés Religions Laïcités, il est chercheur associé à l’Institut Français des Études Anatoliennes à Istanbul (IFEA). Membre de plusieurs sociétés savantes : la Société historique libanaise, la Société libanaise pour les études ottomanes et la Middle East Studies Association, il a enseigné un an à l’University of California Los Angeles (UCLA). Son livre précédent paru chez Geuthner s’intitule : Beyrouth au XIX‑e siècle, entre confessionnalisme et laïcité.
ISBN 10 : 2705340193
ISBN 13 : 9782705340193
Collection :
VariaPages : 390
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Monde arabe,
Liban,
Beyrouth,
Franc-maçonnerie,
Histoire,
Diplomatie
Aux sources de la république libanaise - seconde partie. Les deux tomes ne peuvent être vendus séparément.
Auteur(s) : VAN LEEUW Michel
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2018
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Émile Eddé, un nom, un homme, une figure politique que l’on retrouve pendant près de quarante ans à toutes les étapes de la création de la République libanaise et pourtant tellement méconnu. Pourquoi Émile Eddé a-t-il été éradiqué de l’histoire de son pays alors qu’il en a été l’un des acteurs principaux et père fondateur de la République ?
Certes, Émile Eddé avait sa conception du Liban et de ses institutions. Celle-ci ne pouvant aboutir, il décide alors de défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale, telles que fixées par les autorités mandataires. Le principal reproche qui lui sera fait est ce lien fort avec la France. Il a toujours voulu que cette Grande Puissance représente les garanties de viabilité et d’indépendance pour le Liban. Président en 1936, Émile Eddé pensera y parvenir avec le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais » ; ce Traité ne sera jamais ratifié par la France. En politique intérieure, sa rivalité avec Béchara al-Khoury est devenue légendaire, tout comme son amitié avec Riyad al-Sulh, avant que ce dernier devienne président du Conseil. Émile Eddé a profondément réformé les institutions libanaises et défendu la Constitution par rapport aux exigences des Hauts Commissaires pendant ses présidences du Conseil, en 1929, et de la République, en 1936.
Alors pourquoi en novembre 1943, en pleine crise d’indépendance, Émile Eddé, accepte-t-il d’être nommé à la tête de l’État, par les autorités mandataires ? Nous en verrons les raisons. Cette crise durera dix jours et sonnera le glas de sa carrière sur l’avant-scène politique libanaise. Démis de ses prérogatives parlementaires, Émile Eddé échappera de justesse à une Cour de Justice spéciale pour le juger et le condamner pour haute trahison, lors de ce coup d’état blanc des autorités françaises. Il crée, par la suite, le « Bloc National », nouveau parti politique par le biais duquel il tentera d’organiser une véritable opposition au régime imposé par le président de la République, Béchara al-Khoury, son grand ennemi de toujours. Après les élections falsifiées de 1947, l’opposition se renforce encore. Sur le point d’arriver à un accord avec les autres partis d’opposition, il meurt soudainement d’une crise de tachycardie, le 27 septembre 1949. Des funérailles nationales lui ayant été refusées par Béchara al-Khoury, la population libanaise fit de son enterrement un plébiscite national contre la politique du Président et du gouvernement en place.
Ce 2e volume analyse, tout à la fois, sa présidence de la République, le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais », la crise de novembre 1943, la création du « Bloc National » et son rôle comme membre de l’opposition jusqu’à son décès en septembre 1949.
Michel Van Leeuw est né en Belgique en 1956. Il a enseigné à San Francisco (1980-1983) et à Beyrouth (1983-1986). Il obtient sa Maîtrise en Histoire en 1986 et son D.E.A. en Relations Internationales l’année suivante à L’Université de Haute Bretagne-Rennes II. Il entame alors sa thèse de Doctorat et participe à de nombreux colloques. Il a aussi été invité dans le cadre d’un “Visiting Fellowship”, par le Center for Lebanese Studies et le Saint Anthony’s College, à Oxford. Il interrompt ses recherches pour raisons professionnelles. En 2000 et 2001, il reprend ses recherches et achève sa thèse de Doctorat en Relations Internationales (section Moyen-Orient ‒ Liban) sous la direction du Professeur Jacques Thobie, à l’Université de Paris 8 Vincennes à Saint Denis, thèse qui recevra les félicitations du Jury.
ISBN 10 : 2705340056
ISBN 13 : 9782705340056
Traduction : Préface de Jacques Thobie
Collection :
VariaTome : 2
Pages : 406
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
République Libanaise
Aux sources de la république libanaise - première partie. Les deux tomes ne peuvent être vendus séparément.
Auteur(s) : VAN LEEUW Michel
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2018
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Émile Eddé, un nom, un homme, une figure politique que l’on retrouve pendant près de quarante ans à toutes les étapes de la création de la République libanaise et pourtant tellement méconnu. Pourquoi Émile Eddé a-t-il été éradiqué de l’histoire de son pays alors qu’il en a été l’un des acteurs principaux et père fondateur de la République ?
Certes, Émile Eddé avait sa conception du Liban et de ses institutions. Celle-ci ne pouvant aboutir, il décide alors de défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale, telles que fixées par les autorités mandataires. Le principal reproche qui lui sera fait est ce lien fort avec la France. Il a toujours voulu que cette Grande Puissance représente les garanties de viabilité et d’indépendance pour le Liban. Président en 1936, Émile Eddé pensera y parvenir avec le « Traité d’Amitié et d’Alliance franco-libanais » ; ce Traité ne sera jamais ratifié par la France. En politique intérieure, sa rivalité avec Béchara al-Khoury est devenue légendaire, tout comme son amitié avec Riyad al-Sulh, avant que ce dernier devienne président du Conseil. Émile Eddé a profondément réformé les institutions libanaises et défendu la Constitution par rapport aux exigences des Hauts Commissaires pendant ses présidences du Conseil, en 1929, et de la République, en 1936.
Alors pourquoi en novembre 1943, en pleine crise d’indépendance, Émile Eddé, accepte-t-il d’être nommé à la tête de l’État, par les autorités mandataires ? Nous en verrons les raisons. Cette crise durera dix jours et sonnera le glas de sa carrière sur l’avant-scène politique libanaise. Démis de ses prérogatives parlementaires, Émile Eddé échappera de justesse à une Cour de Justice spéciale pour le juger et le condamner pour haute trahison, lors de ce coup d’état blanc des autorités françaises. Il crée, par la suite, le « Bloc National », nouveau parti politique par le biais duquel il tentera d’organiser une véritable opposition au régime imposé par le président de la République, Béchara al-Khoury, son grand ennemi de toujours. Après les élections falsifiées de 1947, l’opposition se renforce encore. Sur le point d’arriver à un accord avec les autres partis d’opposition, il meurt soudainement d’une crise de tachycardie, le 27 septembre 1949. Des funérailles nationales lui ayant été refusées par Béchara al-Khoury, la population libanaise fit de son enterrement un plébiscite national contre la politique du Président et du gouvernement en place.
Ce 1er volume restitue les contextes géographique et historique avant la naissance d’Émile Eddé et se poursuit par son évolution politique depuis 1916 jusqu’à son accession à la présidence de la République en 1936.
Michel Van Leeuw est né en Belgique en 1956. Il a enseigné à San Francisco (1980-1983) et à Beyrouth (1983-1986). Il obtient sa Maîtrise en Histoire en 1986 et son D.E.A. en Relations Internationales l’année suivante à L’Université de Haute Bretagne-Rennes II. Il entame alors sa thèse de Doctorat et participe à de nombreux colloques. Il a aussi été invité dans le cadre d’un “Visiting Fellowship”, par le Center for Lebanese Studies et le Saint Anthony’s College, à Oxford. Il interrompt ses recherches pour raisons professionnelles. En 2000 et 2001, il reprend ses recherches et achève sa thèse de Doctorat en Relations Internationales (section Moyen-Orient ‒ Liban) sous la direction du Professeur Jacques Thobie, à l’Université de Paris 8 Vincennes à Saint Denis, thèse qui recevra les félicitations du Jury.
ISBN 10 : 2705340049
ISBN 13 : 9782705340049
Traduction : Préface de Jacques Thobie
Collection :
VariaTome : 1
Pages : 482
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
République Libanaise
Les écrits d’Albert Naccache 1917 - 1951
Auteur(s) : NACCACHE Pierre
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2018
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Ingénieur diplômé de l’Université de Lausanne en 1911, Albert Naccache a marqué les années du Mandat français au Liban par ses réalisations. Le Liban lui doit, par exemple, les premières usines hydroélectriques libanaises, la conception du barrage du Litani ainsi que des planifications de l’électrification et de la valorisation des eaux de tout le territoire. La mise en œuvre du volet concernant les eaux restera longtemps réduite à la seule réalisation du barrage et à quelques projets d’irrigation.
Inlassable promoteur d’une industrialisation adaptée aux conditions du pays, Albert Naccache a développé ses idées dans le cadre d’une réflexion globale économique et politique. Consterné par l’évolution du Liban, il a fortement critiqué autant l’administration mandataire que les politiciens libanais.
Les écrits regroupés dans ce livre offrent une vision d’un pan peu traité de l’histoire libanaise. Ils suggèrent qu’une occasion historique d’établir un autre Liban, « rationalisé », n’a pas été saisie. Alors que se profile le centenaire de la création d’un Liban né sous le signe d’intérêts divergents, une lecture rétrospective de ce patrimoine s’impose !
Petit-fils d’Albert Naccache, mathématicien de formation, architecte informatique de profession, Pierre Naccache est passionné par l’histoire du Liban et de la Palestine de la première moitié du vingtième siècle.
ISBN 10 : 2705340063
ISBN 13 : 9782705340063
Collection :
VariaPages : 290
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Liban,
Mandat français,
réformisme
Postface musicologique : Saif Ben Abderrazak -
Texte arabe : Dima Rifaï
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2018
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Wadia Sabra (1876-1952) est connu comme compositeur de l'hymne national libanais et fondateur du Conservatoire national supérieur de musique du Liban. Mais il est bien plus que cela, et notamment l'un des premiers à “importer” l'écriture musicale au Liban. Son catalogue compte un grand nombre d’œuvres vocales et instrumentales à côté d’une riche activité de musicologue. Cet ouvrage, dont la principale source est le fonds Wadia Sabra, déposé par sa famille au Centre du Patrimoine Musical Libanais CPML), revient sur l’étonnant parcours de celui qui peut être considéré comme le père fondateur de la musique savante libanaise.
Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des XXe et XXIe siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du Patrimoine Musical Libanais (CPML - Espace Robert Matta), elle a fondé et dirige cette collection.
ISBN 10 : 2705340025
ISBN 13 : 9782705340025
Collection :
Figures Musicales du LibanTome : 5
Pages : 300
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur(s) : BOHAS Georges, ROQUET Gérard
Prix (TTC) : 30 €
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Parution : 2018
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Peut-on parler de lecture laïque du Coran ou, selon la terminologie d’Adonis, de lecture « areligieuse » ? Cela nous semble possible en nous situant dans la perspective définie par Th. Römer : « Il s’agit d’appliquer à la Bible (ici au Coran) les mêmes méthodes de lecture et de décryptage que pour les récits d’Homère. Je n’ai jamais considéré que la Bible devait être traitée comme un texte à part ». C’est une démarche analogue, et combien fructueuse, qui a été suivie par Finkelstein et Silberman dans La Bible dévoilée.
La première partie du livre est consacrée à des études littéraires. En mobilisant des données empruntées à des sources coptes, hébraïques, syriaques et grecques, elle permet de reformuler et de résoudre plusieurs problèmes d’interprétation, de traduction et de datation.
La seconde partie entreprend d’abord de démontrer que, formellement, le Coran entretient un lien profond avec la poésie préislamique, exactement comme la poésie libre moderne avec la poésie classique. Notre étude établit ainsi une continuité structurelle entre la poésie ancienne et le Coran, qui se voit de ce fait restauré dans un continuum. Ensuite, en mettant en évidence la présence du style formulaire dans le Coran, elle établit un autre lien entre celui-ci et la poésie préislamique dont de nombreuses études ont mis en lumière, depuis longtemps, le caractère formulaire.
ISBN 10 : 2705340070
ISBN 13 : 9782705340070
Collection :
VariaPages : 200
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Islam,
Coran,
étude laïque
Auteur(s) : Joseph & Adonis Nehmé
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2018
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Ces contes reflètent plusieurs aspects de la vie populaire libanaise d’antan, bien avant le déferlement de la modernité dans la vie quotidienne. Ils divertissaient petits et grands.
Un père et un fils, Joseph puis Adonis Nehmé – deux hommes de poigne – ravivent ces paroles de femmes – ici celles de Loulou, Saada et Rosa – qui tissent et transmettent souvenirs, imaginaire et identité libanaises.
Le commandant de gendarmerie Joseph Nehmé est né en 1910 à Deir el-Qamar où il fit ses études avant de rentrer au séminaire de l’ordre mariamite du couvent Notre-Dame de Loueizé. Il renonça à la vie ecclésiastique et intégra la gendarmerie où il atteignit le rang de commandant. Il se consacra à l’écriture d’une histoire de cette dernière puis à celle de l'émir Fakhreddine Maan enfin à celles du Liban à l'époque des émirs. Il s’intéressa au folklore libanais puisé dans les récits de village. Du recueil de ces histoires naquirent Les Contes de ma grand-mère et autres contes du Liban.
Le général Adonis Nehmé est né en 1943 à Baabda au Liban. Il intègre l’école militaire de l’armée et poursuit sa spécialisation militaire en France, en Grande-Bretagne puis aux États-Unis. Il occupe successivement les postes d’attaché militaire à Paris et Washington, directeur des affaires géographiques, commandant de la brigade médicale, conseiller d’Émile Lahoud alors commandant en chef de l’armée puis président de la République. Il rédigea ses Mémoires, en écho à la période de troubles au Liban, de 1975 à 1990, puis se consacra à ce recueil de contes.
ISBN 10 : 2705339821
ISBN 13 : 9782705339821
Collection :
VariaPages : 292
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Poétique - Ethnologie - EthnomusicologieMots-clés :
Liban,
contes
L'art au service de la foi
Auteur(s) : Amir Harrak
Collection : Cahiers d'études syriaques
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2018
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Le monastère consacré à mar Behnam, dans la plaine de Mossoul, est un des plus beaux exemples de l’art chrétien du Nord de l’Irak. Ses monuments les plus remarquables sont le martyrion, le baptistère, et l’église, tous rénovés au xiiie siècle, au temps du roi atabeg de Mossoul Badr-al-din Lu’lu’. L’ancien martyrion contient la relique d’un martyr de l’époque sassanide dont le nom, Beh-nām, est persan. L’église est antérieure au xiie siècle selon une inscription syriaque qui commémore des rénovations dans son sanctuaire.
Le répertoire architectural et iconographique du xiiie siècle à Mar-Behnam est riche et brillant. Toutes les portes sont munies de doubles linteaux décorés de serpents entrelacés, des têtes de lions, le lion étant le symbole des rois seldjoukides, des stalactites, et des croix, et de longues bandes de palmettes décorent le haut des murs. Le matériau de construction est surtout la pierre locale, utilisée par les anciens Assyriens, et le plâtre moulé avec lequel fut construite une voûte en forme d’étoile. Les inscriptions en syriaque, exécutées probablement par un moine de Qaraqosh, se mêlent harmonieusement avec l’iconographie.
Ce livre contient la première traduction française des Actes de mar Behnam, qui furent composés probablement au début du iie millénaire, qui donnent une idée sur le monument à cette époque. Il comprend également une analyse approfondie de l’architecture, de l’iconographie et de l’épigraphie de ce monastère. Le contenu et les innombrables photos permettront d’admirer ce monument, fortement endommagé lors de l’occupation de la région par l’État islamique, et contribueront à la discussion sur l’art et l’architecture de la région de Mossoul tant au xiiie qu’au xviiie siècle, au temps des rénovations.
Amir Harrak est professeur d’araméen à l’université de Toronto (Canada). Il a publié en 2010 le volume Syriac and Garshuni Inscriptions of Iraq, dans le Recueil des inscriptions syriaques édité par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
ISBN 10 : 2705340032
ISBN 13 : 9782705340032
Collection :
Cahiers d'études syriaquesPages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Auteur(s) : IBN EL-‘ARABÎ
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2018
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Recension de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer : cliquez içi
S’il ne fallait étudier qu’une seule oeuvre d’Ibn el-‘Arabî, ce devrait être celle-ci. Méditée encore de nos jours par les Çûfîs qui y trouvent les bases essentielles à la restauration d’une spiritualité opérante de la fin des temps, elle manifeste de manière magistrale le redressement global nécessaire à toute démarche spirituelle, quelle qu’en soit la tradition. Éminemment centrale, elle voit le jour à Mekka en décembre 1203, son auteur a quarante ans, il est à la moitié de sa vie. Il avait quitté son Andalousie natale depuis trois ans et, entouré de disciples de tous horizons, il entame une phase qui évoque celle du Prophète lorsqu’il reçut la révélation au même âge, même endroit, et commença à s’entourer de fidèles de toutes conditions. Ibn el-‘Arabî savait qu’il était le Sceau de la Sainteté muhammadienne, tout comme Muhammed fut et sera à jamais le Sceau de la Prophétie. Élevé en Islâm au rang de Cheikh Akbar, Doctor Maximus, il remplit cette fonction embrassant dans sa double autorité exotérique et ésotérique toutes les disciplines et gnoses que cette religion recèle. Son kérygme fait écho à : Inçah ‘ibêdî ! Conseille Mes serviteurs, ordre divin reçu à Almería, Fès, Mekka, Damas… Mû par cette injonction réitérée et sans appel, il écrit cette oeuvre majeure : Rûh el- Qudus fî Munâçahet en-Nefs, épître qu’il enseignera sa vie durant.
Cette édition comporte le texte arabe établi et commenté sur la base de cinq manuscrits, une traduction française inédite et annotée, précédée d’un préliminaire intitulé De l’Ami à l’Âme, destiné à ancrer cette oeuvre ici et maintenant.
Après des études en chimie, Sakhr Benhassine se tourne vers les études religieuses. Chercheur depuis plus de trente ans, il étudie la religion sous ses diverses formes, en particulier l’Islâm auprès d’éminents maîtres au Maghreb et au Machreq. Partisan d’une refonte de l’entendement du religieux et de l’esprit philosophique, il est l’auteur d’un grand ouvrage de fond intitulé Fahm aç-Çalât, mais aussi de nombreux essais, traductions et articles.
ISBN 10 : 2705339029
ISBN 13 : 9782705339029
Traduction : Sakhr Benhassine
Collection :
VariaPages : 710
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Islam
Auteur(s) : Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2018
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Langage universel, la musique constitue l’un des attributs privilégiés de l’espèce humaine. L’histoire étudiée dans ce livre s’étend sur une longue durée puisque deux millénaires séparent Enḫeduanna, la princesse musicienne fille de Sargon d’Agadé et l’auteur du Livre de Daniel. C’est une très large séquence historique, mais dans un cadre géographique constant que l’on peut définir comme s’étendant du rivage méditerranéen à l’ouest aux monts du Zagros à l’est et de l’Anatolie au nord jusqu’au Golfe persique au sud. Les évolutions sociétales, religieuses et techniques advinrent sur le fond commun de la « civilisation des Sémites ».
La musique, aspect capital de cette civilisation, est un bon exemple de la manière dont évolue un art tout en restant dans une pérennité de transmission. On constate une persistance certaine des instruments dont les cordes – lyres et harpes – traversent l’espace et le temps, depuis Sumer au troisième millénaire jusqu’à Jérusalem au premier. Malgré une certaine uniformité de l’art musical dans les lieux et temps qui intéressent notre étude, on perçoit des particularités locales, des spécialisations, des lieux qui étendent leur influence par la formation que l’on y reçoit. Les musiciens répandaient leur savoir et leurs techniques, leur vocabulaire aussi.
Le chant, les instruments, mais aussi la danse comme expres-sion de joie en même temps qu’acte cultuel, nous permettent de mieux comprendre ces civilisations qui ont si profondément marqué la suite de l’Histoire.
Historien, diplômé de l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, ainsi que des Universités de Strasbourg et de Poitiers, Lucien-Jean Bord est vice-président de la Société Mabillon et directeur de la collection Orients Sémitiques.
ISBN 10 : 2705340018
ISBN 13 : 9782705340018
Collection :
Orients sémitiquesPages : 228
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Proche-Orient
Afrique du Nord - XIXe-XXIe siècles
Auteur(s) : Collectif, DEL FIOL Maxime, MITATRE Claire Cécile
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2018
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Maxime Del Fiol et Claire Cécile Mitatre (dir),
Ni les mondes arabes et musulmans ni les mondes occidentaux ne constituent des totalités intemporelles et immuables, des blocs monolithiques et irréductibles. Ces deux espaces historiques aux délimitations fluctuantes entretiennent en outre, depuis des siècles, d’innombrables relations, si bien que leur histoire se présente comme une série continue d’échanges multiples et réciproques au sein d’un continuum-monde de plus en plus globalisé.
Dans cette trame commune, l’expédition d’Égypte et la rencontre des mondes arabes et musulmans avec la "modernité" européenne au début du XIXe siècle ouvrirent une nouvelle séquence. Les influences européennes dans les domaines économiques, politiques, techniques, culturels et scientifiques s’imposèrent progressivement et furent très souvent discutées. Cet ouvrage pluridisciplinaire, réunissant des chercheurs maghrébins et européens et croisant études littéraires, sciences humaines et sciences sociales, porte sur les différentes manières dont les acteurs des mondes musulmans d’Afrique du nord ont perçu, expliqué, construit, voire "créé" l’"Occident" depuis ce moment décisif. Les contributions des différents auteurs permettent de comprendre à quel point ces discours et perceptions ne sont pas univoques, les "occidentalismes" des mondes arabes et musulmans variant selon les contextes historiques, géographiques et sociopolitiques, mais aussi selon le genre des acteurs, leurs conceptions idéologiques, leurs parcours de vie individuels et l’importance de leurs interactions avec les mondes occidentaux.
En décrivant la diversité des modes de perception et d’explication des mondes occidentaux depuis les mondes arabes et musulmans, au travers de l’analyse de textes et de données produites par des enquêtes de terrain au long cours, cet ouvrage collectif est aussi une critique de la sombre vision huntingtonienne du "Choc des civilisations".
Les coordinateurs :
Maxime Del Fiol, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et docteur ès lettres, est maître de conférences en littératures française, francophone et comparée à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où il est responsable du master d’Études culturelles. Il est également membre du laboratoire RIRRA 21 (EA 4209), dont il dirige le programme « La mondialisation des littératures ». Ses travaux portent sur la poésie française contemporaine, les littératures francophones postcoloniales, la mondialisation des littératures et l’Islam arabe. Il a notamment dirigé plusieurs volumes collectifs et il a publié deux ouvrages personnels : Salah Stétié. Figures et infigurable (Paris, Alain Baudry et Compagnie, 2009) et Lorand Gaspar. Approches de l’immanence (Paris, Hermann, 2013).
Claire Cécile Mitatre, anthropologue, est maître de conférences à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 ainsi qu’à l’École Polytechnique Paris-Saclay et membre du CERCE (EA 4584-E1). Elle mène depuis 2003 des recherches sur les Sahraouis de l’Ouest Saharien, fondées sur un travail de terrain au long cours. Ses travaux mettent à jour des réseaux de correspondances entre des faits sociaux de tailles très différentes, partant de micro-relations (relations de parenté, allaitement, corps, production d’images), jusqu’à des faits de grande envergure (relations inter-tribales, traites esclavagistes, nationalisme, politique internationale, patrimonialisation culturelle). Elle a notamment publié l’ouvrage El Melhfa. Drapés féminins de l’ouest saharien (Malika éditions, Casablanca, 2011 /2014 pour la traduction en anglais et arabe).
Sommaire :
- Introductions de Claire Cécile Mitatre et de Maxime Del Fiol
- Claire Cécile MITATRE : "Est-on toujours le « barbare » des autres ?"
- Maxime DEL FIOL : "Occidentalismes et occidentalisation de l’Islam. Réflexions critiques pour une nouvelle nahda cosmopolite"
- Dominique CASAJUS : "Pour les Touaregs, les Occidentaux ne sont-ils que des païens ?"
- Sonia ZLITNI FITOURI : "L’Occident à l’épreuve de l’imaginaire maghrébin dans la littérature maghrébine de langue française"
- Daniel LANÇON : "L’islam des Orientaux réformistes au début du XXe siècle : débats plurilingues en vue d’une Renaissance"
- Touriya FILI-TULLON : "L’utopie contrariée de Muhammad al-Hajwî"
- Thomas BRISSON : "L’Occident /Orient comme enjeux épistémiques : Crise du tiers-mondisme, connexions transnationales et déterminations politiques des critiques arabes (Abdel-Malek, Alatas, Patterjee)"
- Ridha BOULAABI : "L’homoérotisme oriental au risque de l’Occident"
- Richard JACQUEMOND : "La traduction en arabe du roman mondial (1991-2015). Jalons pour une enquête"
- Josephine VAN DEN BENT, Robbert WOLTERING, Lidwien VAN DE WIJNGAERT : "Representations of the West in Post-Mubarak Egypt"
ISBN 10 : 2705339999
ISBN 13 : 9782705339999
Collection :
CollectifPages : 240
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Afrique du Nord,
Occidents
Auteur(s) : HAMMAD Manar
Collection : Sémantique des Institutions Arabes
Prix (TTC) : 24 €
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Parution : 2018
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Ce livre a de quoi surprendre. Son objet, la monnaie — plus précisément les inscriptions figurant sur des dinars et des dirhams émis en Syrie peu avant l’an 700 — ne manquera pas de dérouter les lecteurs familiers des oeuvres de Manar Hammad, pionnier de la sémiotique de l’espace et sémioticien archéologue. Mais ils retrouveront son esprit de méthode, sa rigueur analytique, sa passion d’expliquer. Ce livre, construit comme un théorème, administre une démonstration de part en part impeccable. Les formules extraites du Coran qu’on lit sur ces pièces sont incomplètes.
Pourquoi ? La résolution sémiotique de cette énigme a la même élégance que la solution inventée il y a treize siècles par les califes de Damas face au dilemme théologico-économique (en forme de double bind) qui mettait en conflit statut religieux et fonction libératoire de la monnaie. Il s’agit de bout en bout de rendre raison d’une singularité présente sous nos yeux, exigence qui relève autant du postulat heuristique que du pari, puisque la satisfaire présuppose que toute chose a une raison d’être, et qu’à condition de savoir où et comment chercher, cette raison est accessible. Or, pour rendre compte de la monnaie épigraphique, il ne fallait pas moins que la reconstruction d’un monde (société, culture, économie, religion).
Du coup, la numismatique s’évade des cabinets de collectionneurs et nous transporte au coeur de la vie sociale d’un autre temps. Pratiquée de la sorte, honorant ses principes heuristiques originels, la sémiotique montre qu’elle sert à quelque chose !
Eric Landowski
ISBN 10 : 2705340001
ISBN 13 : 9782705340001
Collection :
Sémantique des Institutions ArabesPages : 128
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Numismatique-SémiologieMots-clés :
Syrie,
numismatique,
Omeyyades,
épigraphie
Les imaginaires de la royauté d’après les enluminures du Shāh Nāma de Firdawsī - Époque timouride et turkmène
Auteur(s) : CAIOZZO Anna
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2018
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Le Livre des rois de Perse ou Shāh Nāma est l’une des œuvres poétiques et épiques majeures du monde iranien. Composé au début du XIe siècle par Firdawsī, le poème met en scène les mythes fondateurs de la Perse ainsi que la geste des rois depuis les temps archaïques jusqu’à la chute des Sassanides. Illustré à partir du XIVe siècle, c’est véritablement à compter du XVe siècle, sous les Timourides puis sous les Turkmènes, que le Livre des rois est largement commandité par les souverains et qu’il donne naissance à un vaste corpus enluminé.
Cet intérêt des princes de la maison de Tīmūr pour le Livre des rois ne va pas de soi. Pourquoi les souverains turco-mongols s’intéressent-ils à cette épopée persane, au point d’y projeter leur imaginaire et leurs ambitions personnelles ? Quelles dimensions du récit sont mises en avant dans les programmes iconographiques destinés aux souverains turco-mongols ?
Pour répondre à ces questions, Anna Caiozzo se livre à une étude minutieuse des corpus enluminés de cette époque. Dans leur grande diversité, outre la geste des héros, ils valorisent tous la fonction souveraine, insistant notamment sur la dimension charismatique de la royauté, et sur les éléments qui permettent au roi de bien gouverner. Autant d’aspects qui, outre le formidable instrument d’acculturation que ce texte représentait, ont incité les Turco-mongols à l’adopter et le promouvoir comme une œuvre littéraire majeure de leur époque, un statut qu’elle n’a, à travers les siècles, jamais véritablement perdu.
Anna Caiozzo est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université Bordeaux Montaigne où elle enseigne l’histoire des mondes musulmans médiévaux. Spécialiste des images, elle explore l’herméneutique des manuscrits à peintures et l’histoire des imaginaires orientaux.
ISBN 10 : 2705339791
ISBN 13 : 9782705339791
Collection :
VariaTome : Préface de Francis
Pages : 380
Format (mm) : 158x240
Illustrations : 32 planches couleurs
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
Iran,
Perse,
époque timouride,
époque turkmène,
Livre des rois,
Shāh Nāma,
Firdawsī,
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