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Histoire inachevée des cités-États et royaumes VIIIe-VIe siècles av. J.-C.
Auteur(s) : ARBACH Mounir
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2024
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Berceau d’une civilisation florissante, le Yémen s’est doté dès le début du ier millénaire av. J.-C. d’un système politique, religieux et social spécifique. Durant cette période de formation et de constitution des cités-États et royaumes sudarabiques, l’Arabie du Sud était marquée par la présence de multiples entités politiques composées de villes/tribus, dont les plus documentées sont de la région de Jawf – Nashshān, Kamna, Haram, Inbbaʾ, Qarnā. Elles partageaient, outre une langue commune, le minaic, une iconographie religieuse d’inspiration mésopotamienne unique en Arabie. Chacune d’elle avait son institution monarchique, son propre panthéon et son organisation sociale.
Les conquêtes militaires menées par le royaume de Sabaʾ au début du viie siècle av. J.-C. ont provoqué la disparition progressive des cités-États en Arabie du Sud par leur intégration dans des royaumes plus importants. Celles de la région Jawf ont été annexées par les royaumes de Sabaʾ et Maʿīn ; celles méridionales des hauts plateaux sont désormais dans l’orbite de Qatabān et du Ḥaḍramawt, au vie siècle av. J.-C.
De cette période de formation des cités-États et royaumes d’Arabie du Sud est née l’idée de cet ouvrage, véritable état des lieux des recherches sur l’histoire du Yémen antique entre le viiie et le vie siècles av. J.-C. Il propose une reconstitution historique basée sur une chronologie relative des événements et des règnes, à la lumière des dernières découvertes et sur de solides données principalement épigraphiques et archéologiques.
Mounir Arbach, directeur de recherche au CNRS, est épigraphiste et historien de l’Arabie du Sud avant l’Islam. Actuellement en poste au Centre français de recherche de la péninsule Arabique au Koweït, en mission à Mascate, Sultanat d’Oman, où il dirige depuis 2021 la Mission franco-omanaise de prospection épigraphique. Depuis une trentaine d’années, il a effectué de longs séjours et de très nombreuses missions de terrain au Yémen, en Arabie saoudite et actuellement en Oman. Auteur/coauteur et coéditeur d’une quinzaine d’ouvrages scientifiques, il a également publié plus d’une centaine d’articles parus dans des revues scientifiques internationales et de vulgarisation.
ISBN 10 : 2705341145
ISBN 13 : 9782705341145
Pages : 170
Format (mm) : 210x280
Discipline :
Archéologie-ArchitectureMots-clés :
yémen,
cités-États,
arabie,
minaic,
épigraphie
Auteur(s) : MONTSERRAT Claude
Prix (TTC) : 24 €
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Parution : 2024
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« Notre éternité est de passage. Et à sa suite nos désirs. Elle se tient entre et ne dure qu’un temps. Entre vie et naissance, entre naissance et mort. Glissée. Prise. Aux bords d’une apparition et de sa défaite. Assourdie par la trace du rien. Assourdie simplement. Elle est passante. Elle est aussi plurielle. Elle s’interrompt un temps. Et se reprend un autre. Par surprise et par mystère. En une neuve intensité qui se connaît clarté. Éphémères et lucides, nos éternités. Je les éprouve ainsi. Sans l’ombre d’une preuve. Ni d’aucune raison. Je n’en ai pas la science. Rien qu’un sentiment.
Mais je voudrais les affirmer et chercher une assise sur quoi les soutenir… En formulant le vœu que dans le séjour hésitant qui est le nôtre, hésitant et perplexe jusqu’en sa mortalité, quelque chose, je ne sais quoi, se déclare intact. De tout temps préservé. »
Claude Montserrat poursuit dans ce livre son questionnement sur le temps. Après la contemplation métaphysique des heures opérée dans Des soirs et des matins – Geuthner 2021 – elle cherche ce qui, entre naissance et mort, peut demeurer intact, indemne, illèse. Elle renouvelle la question de l’éternité en la soumettant à deux paradoxes – l’affirmation de sa pluralité et celle de son expérience au sein du temporel.
ISBN 10 : 2705441190
ISBN 13 : 9782705441190
Pages : 120
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
temps,
éternité,
éphémère,
mort
Auteur(s) : VILLEY Émilie
Collection : Manuels
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2024
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L’étude du syriaque classique (langue sémitique dérivée de l’araméen d’Édesse) a connu ces dernières années un regain d’intérêt. Il manquait un outil pédagogique adapté au public universitaire francophone. Le présent manuel est le fruit d’un enseignement universitaire dispensé entre 2015 et 2024 et d’une concertation avec des chercheurs et enseignant-chercheurs français spécialistes du syriaque classique (notamment G. Bohas et M. Farina) pour valoriser une approche grammaticale et phonétique renouvelée de cette langue. Adressée aux débutants et faux débutants, la méthode vise à initier à la lecture et à la graphie des trois grandes écritures syriaques classiques. De nombreux exercices, douze leçons de grammaire accompagnées d’enregistrements audio et, en fin de manuel, deux longs extraits de textes (l’un en serṭo relevant de la tradition syriaque occidentale, l’autre en syriaque oriental) permettent d’acquérir un bagage grammatical et lexical suffisant pour commencer à lire de manière autonome un texte syriaque.
Émilie Villey, chargée de recherche au CNRS (UMR 8167 Orient & Méditerranée), a enseigné le syriaque à Paris (ENS, ICP et Sorbonne Université-ÉLASU) et en Normandie (La Nouvelle Qenneshré).
Simon Brelaud, chercheur à l’IFPO-Erbil en Irak, a enseigné le syriaque à l’Université de Californie à Berkeley. Il est en charge du cours de syriaque pour débutants à Sorbonne Université (ÉLASU).
Jean Pflieger collabore aux séminaires syriaques de Sources Chrétiennes (UMR 5189 HiSoMA). Il accompagne des étudiants et des chercheurs dans le perfectionnement de la langue syriaque.
ISBN 10 : 2705341176
ISBN 13 : 9782705341176
Collection :
ManuelsPages : 274
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
syriaque,
sémitique,
méthode,
grammaire
1192 – 1473
Auteur(s) : FENOY Laurent
Prix (TTC) : 68 €
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Parution : 2023
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Dès l’époque byzantine Chypre accueille d’importants flux migratoires chrétiens notamment lors de la progression seldjoukide. L’enracinement de la dimension chrétienne du refuge chypriote se renforce considérablement durant les croisades et au-delà alors que l’Orient musulman est en proie à des désordres exogènes et endogènes. Sous la domination des Lusignan (1192-1473) et jusqu’à la fin de la période vénitienne, 1571, le contraste est avéré entre le peu d’attraction de l’île auprès des populations juives et musulmanes et son rayonnement auprès des communautés chrétiennes principalement franque, arménienne, maronite, jacobite, melkite et nestorienne, mais également grecque, géorgienne copte et éthiopienne. Ces migrations ont un fort impact sur la société insulaire. Dans un premier temps s’étendant de 1192 aux années 1310, les Francs « réfugiés conquérants », imposent un nouvel « ordre chiprois », privilégiant une haute noblesse franque installée aussi bien à Chypre qu’en Terre sainte. Cependant, à partir du xive siècle les intérêts des nouveaux venus issus d’Occident s’agrègent à ceux des élites grecques et chrétiennes orientales pour ancrer une nouvelle identité kypriote vainement contestée, tant par les descendants des réfugiés francs que par le « petit peuple » grec. Dans leur capacité à défendre comme à instrumentaliser les identités spécifiques de chaque communauté insulaire tout en les coiffant par une identité nationale, les nouveaux kypriotes n’entendent pas seulement jouer des dynamiques identitaires à des fins sociales : ils s’assignent un dessein historique visant à ériger la petite île de Chypre comme sanctuaire des nations chrétiennes aux portes de l’Islam.
Laurent FENOY a étudié à l’Université Paul-Valéry Montpellier III et obtenu l’agrégation d’histoire, avant de soutenir sa thèse, Chypre île refuge, 1192-1473, dans le cadre du Centre d’Études Médiévales de Montpellier (CEMM), sous la direction des professeurs Gérard Dédéyan et Gilles Grivaud. Professeur de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, chargé de cours aux universités de Montpellier et Nîmes, il est membre du jury écrit et oral des concours du CAPES et de l’agrégation d’histoire et géographie. Familiarisé avec l’île de Chypre grâce à des visites de terrain préparées avec le chercheur chypriote Nicholas Coureas, il se consacre tout particulièrement à l’histoire de Chypre durant la période de domination latine, bénéficiant des conseils éclairés du professeur Brunehilde Imhaus.
ISBN 10 : 2705341107
ISBN 13 : 9782705341107
Pages : 756
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
chypre,
religion,
migrations,
croisades,
île
Auteur(s) : BERTI Vittorio, DEBIÉ M.
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2023
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Cette série est destinée à regrouper des études thématiques faisant le point sur différents aspects de l’histoire ou de la culture syriaques,
celles des communautés chrétiennes dont la langue de culture est le syriaque (maronites, syriaques catholiques et orthodoxes, assyro-
chaldéens, communautés du Proche-Orient et de l’Inde...).
Le thème du droit dans les contextes de présence syriaque, tant sur le plan ethnique que du point de vue de la diffusion des Églises, est essentiel pour comprendre comment les communautés étaient organisées à un certain moment de l’histoire, quels modèles comportementaux et sociétaux étaient ou non admissibles et quelle a été l’évolution dans l’espace et dans le temps des textes et des pratiques.
Héritières des cultures juridiques du Proche-Orient ancien et liées à celles des empires dans lesquels elles se développèrent, la réflexion et la pratique juridiques syriaques, porteuses de leur propre mode autochtone de régulation des relations mercantiles et patrimoniales, ont été fortement enrichies par l’influence des traditions juridiques d’Israël, par la présence en Syrie occidentale de la culture et des institutions juridiques romano-byzantines, par la confrontation en monde iranien avec celle des Perses sassanides, et enfin par le nouveau monde éthique et juridique apparu avec l’avènement de l’Islam à partir du viie siècle dans tout le Proche et Moyen-Orient.
L’expansion des communautés et des Églises de tradition syriaque s’est accompagnée d’une caravane de lois et de traditions jurisprudentielles recueillies, préservées, transmises et constamment intégrées par les lettrés syriaques dans un paysage ethnique et culturel asiatique encore plus vaste. Celui-ci a contribué à façonner un certain « relativisme » vis à vis des systèmes juridiques et des coutumes avec lesquelles les chrétiens syriaques ont appris à composer. De là sont nées une créativité et une liberté dans l’élaboration de solutions pour les différents cas de vie, sous le regard des évêques et des dirigeants communautaires.
Droit des Églises, le droit en syriaque est envisagé dans ce volume dans le contexte des droits impériaux dans lesquels il s’est développé et par rapport auxquels il s’est défini. Droit civil et droit ecclésiastique doivent être ainsi appréhendés en interaction et en situation multilingue, le droit des Églises syriaques entrant en dialogue avec celui des autres communautés religieuses et des États.
Ce volume rassemble une série de contributions visant à présenter les sources du droit en monde syriaque afin de les rendre accessibles aux non-spécialistes. Il a pour but également de faire un point sur les études historiques concernant les contextes dans lesquels textes et corpus sont apparus et l’impact qu’ils ont eu. Il s’intéresse aussi aux pratiques du droit et aux conditions d’exercice de la justice, ouvrant ainsi des fenêtres vers des études d’histoire sociale, d’histoire culturelle et d’études de genre en permettant un accès à des catégories sociales peu représentées dans d’autres types de textes, comme les femmes, les enfants, les esclaves.
Les anciens systèmes notariaux présents dans les contextes araméophones, la manière dont les sources canoniques se rapportent aux juifs et au judaïsme, l’impact de la production canonique alexandrine et des textes synodaux antiochiens dans le contexte syriaque, la réflexion théologique sur le droit séculier, la tradition canonique syro-occidentale, de Sévère d’Antioche aux synodes du ixe siècle, jusqu’à la relation entre le droit canonique et le droit islamique sont autant de sujets étudiés.
ISBN 10 : 2705341152
ISBN 13 : 9782705341152
Collection :
Études syriaquesPages : 494
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-Littérature-Histoire des textesMots-clés :
syriaque,
droit,
étude,
histoire,
culture
Volume offert à Christian Julien Robin
par ses collègues, ses élèves et ses amis
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 58 €
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Parution : 2023
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Édité par
Iwona Gajda et Françoise Briquel Chatonnet
avec la collaboration de Denise Aigle
Ce volume dédié à Christian Robin réunit divers articles
concernant l’Arabie ancienne, son histoire, ses langues et
écritures et ses religions. Les contributions rédigées par
des historiens, philologues, épigraphistes et archéologues
présentent l’Arabie préislamique à travers les témoignages et
vestiges laissés par ses habitants mais aussi sous des regards
extérieurs.
Table des matières
Introduction
Abréviations
Carte de la péninsule Arabique
Galerie de photos
Bibliographie de Christian Julien Robin
Les Arabes sous le regard des autres
- Gilles Dorival, La Septante : une ou deux Arabies ?
- Véronique Boudon-Millot, Arabes, Égyptiens et Éthiopiens sous le regard d’un médecin grec du iie siècle de notre ère : Galien de Pergame
Nouvelles inscriptions de la péninsule Arabique et d’alentour
- Mounir Arba ch, Samʿī, un royaume des Hautes-Terres (au nord de Sanaa) au viie siècle av. J.‑C.
- Khaldūn Nuʿmān, Nouvelles inscriptions de Maṣnaʿat Māriya
- Alessia Prioletta & Khaldūn H. Nuʿmān, Dhamār epigraphical series. 3, Nouveaux documents de la région de Ḏamarī et leurs implications historiques pour la reconstruction du moment qui précède l’union de Sabaʾ et de ḏū-Raydān
- Alessio Agostini, Trois inscriptions de Bayt al-Šiḥṭara (Yémen)
- Walter W. Müller, Zwei Bronzetafeln aus Kāniṭ mit mittelsabäischen Votivinschriften
- Mohammed Maraqten, A Ḥimyarite diplomatic mission of the king Shammar Yuharʿish
- to the Roman Caesar of Shaʾmat
- Serge A. Frantsouzoff, Sur le droit d’hérédité en Arabie méridionale antique
- Iwona Gaj da, Inscription expiatoire provenant de Barāqish, musée national de Ṣanʿāʾ, Yémen
- Irene Rossi, Nouvelles listes de femmes étrangères des Minéens et première mention d’Édom en Arabie du Sud
- François Bron, Une dédicace minéenne à Nakraḥ
- Alessandra Avanzini, The inscription CSAI I, 203 = RES 3858: some observations on noun declension in the Qatabanic language
- Saʿīd al-Saʿīd, L’inscription funéraire de Thāj
- Michael C. A. Macdonald, Babel around Taymāʾ and Dūma
- Hani Hayaj neh, First evidence of the locative Qdr (Qedar) in the Ancient North Arabian inscriptions
- Françoise Briquel Chatonnet, Écriture en pays de mission : à propos des inscriptions syriaques d’Arabie
- Maria Gorea, Deux nouveaux graffites palmyréniens découverts dans la Bādiyah (Jordanie)
- Robert G. Hoyland, Arabic and Greek in Nessana and the Near East before and after the Muslim conquest
- Hélène Cuvig ny, Aves psittacos, animal sphingion
Du tesson à l’architecture
- Sabina Antonini de Maig ret, Missione archeologica italiana in Yemen: notizia di una prospezione archeologica a Ġaymān
- Alexander V. Sedov & Yuri A. Vinogradov, An important archaeological discovery on the island of Socotra (Republic of Yemen)
- Jean-François Breton, Jidfir ibn Munaykhir : quantification d’un assemblage céramique
- Guillaume Charloux, Hédi Dridi & Jérémie Schiettecatte, Le Bâtiment A de Ḥaṣī (Yémen) : palais des princes haṣbaḥides ?
- Christian Darles & Pierre Gentelle, L’architecture de l’irrigation dans les territoires
- arides de l’Arabie du Sud : techniques hydrauliques et construction, tentative de définitions
- Joseph Patrich, Caravan trade: the “Nabataean” fortresses in the Negev re‑examined
- Romolo Loreto, Textual sources and archaeological evidence for the study of Christian architecture in pre-Islamic Yemen: notes on Great Church of Abrāha at Sanaa
- Pierre-Louis Gatier & Denis Genequand, Un sanctuaire de Dousarès à Umm al-Walīd (Jordanie)
Des religions traditionnelles à l’islam
- Pierre Bordreuil, Du nuage aux sources : ʿAn et ʿAnatou
- Maria Grazia Masetti-Rouault, L’autre face, et la jambe, de la Reine de Saba, encoreune fois
- Stéphanie Anthonioz, La polémique contre l’idolâtrie dans la Bible hébraïque : du contexte babylonien au contexte grec
- Michael Lecker, Idol worship in pre-Islamic Yamāma
- Yoseph Tobi , Jews in the poetry of Imrū al-Qays (ca. 497-545 ad)
- Alain Desreuma ux, Le folio perdu de l’horologion araméen melkite de Berlin (Or. Oct. 1019)
- Asmahan Al-Garoo, Quelques rites du pèlerinage communs au paganisme d’Arabie du Sud et à l’islam
- Uri Rubi n, The Dome of the Rock in Jerusalem: a second Kaʿba
- François Déroche, Du « Qurʾan on white vellum » au « coran en vingt-huit tomes »
ISBN 10 : 2705341169
ISBN 13 : 9782705341169
Pages : 648
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
une variété archaïque de la langue arabe
dans la région de Najrān
vers le début de l’ère chrétienne
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 32 €
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Parution : 2023
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La langue arabe apparaît en pleine lumière après la fondation de l’Empire
musulman dont elle est la langue officielle. Si on remonte dans le temps,
elle est illustrée, au vie siècle de l’ère chrétienne, par une poignée de textes
courts en langue et en écriture arabes, qui ont été trouvés dans trois zones, le
Bilād al-Shām, l’extrême nord-ouest de la péninsule Arabique et la région de
Najrān. Pour les périodes plus anciennes, la thèse dominante est que la langue
arabe ne serait attestée que dans deux zones, le nord-ouest de la péninsule
Arabique et le Bilād al-Shām, dans des textes écrits soit en alphabet arabique
(ṣafāʾitique et ḥismāʾique) soit en alphabet araméen.
Cette dernière affirmation paraît incongrue, d’autant plus que, durant les
siècles précédant l’Islam, la carte tribale paraît relativement stable. Il semble
plus logique de supposer que de nombreuses populations en Arabie parlaient
un arabe qu’on ne sait pas reconnaître. Les inscriptions de Najrān en écriture
sudarabique et en langue sabaʾique en offrent une première illustration.
Dans le corpus du sabaʾique, quelques dizaines de textes s’écartent plus
ou moins de la norme. Ils présentent des déviances dans la phonétique, la
morphologie et le lexique, qui peuvent être interprétées comme des emprunts
à la langue arabe. Le nombre de ces déviances est relativement faible dans
tous les textes sauf un où il excède celui des caractères propres au sabaʾique.
Tous ces textes, qui proviennent d’une même zone, celle de l’oasis de Najrān,
au nord de Sabaʾ, datent d’une période relativement haute, entre 350 avant
l’ère chrétienne et 150 après l’ère chrétienne.
Dans l’analyse des inscriptions antiques, la démarche traditionnelle
consiste à isoler des ensembles de textes présentant une parenté linguistique
manifeste ; chacun de ces ensembles définit une langue. Pour Najrān, cette
démarche aboutit à l’identification de deux « langues » : un dialecte du
sabaʾique en contact avec l’arabe et une langue apparentée à l’arabe.
Cette démarche paraît inappropriée parce que la plupart des commanditaires
des textes rédigés dans ces deux « langues » appartiennent au même
groupe tribal. La variabilité linguistique des inscriptions de Najrān s’explique
plutôt par l’introduction dans la langue écrite de caractères empruntés à la
langue parlée en proportion variable. Ces caractères sont peu nombreux
dans les textes les plus formels comme les règlements ou les offrandes ; en
revanche, ils abondent dans les inscriptions funéraires dont les stipulations
et les interdictions doivent être impérativement comprises.
La langue des inscriptions de Najrān serait donc du sabaʾique écrit par une
population parlant une variété ancienne de la langue arabe que l’on peut
appeler « vieil-arabe de Najrān ».
ISBN 10 : 2705340568
ISBN 13 : 9782705340568
Pages : 192
Format (mm) : 160x240
Illustrations : nombreuses illust. couleurs
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
Rhétorique de la poésie arabe médiévale
Auteur(s) : FODA Hachem
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2023
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Entre rhétorique, philosophie et littérature, cet ouvrage traite de phénomènes essentiels de la poésie arabe médiévale. Alors que cette dernière est souvent abordée à travers des études historiques ou thématiques, on la trouve examinée ici sous son angle le plus inattendu et le plus redoutable : l’apparente obscurité de ses énoncés, où s’accumulent superlatifs, ellipses, verbes de quasi-acte et conditions paradoxales. Partant du problème de l’omniprésence dans cette poésie de ces deux figures que sont l’hyperbole et la concession, l’auteur met en évidence les différentes manifestations d’une véritable « logique concessive » qui la travaille de l’intérieur, anime ses thèmes et ses codes, et la voue à la « force affirmative » : dans la louange ou l’invective, pour accabler ou consoler, le poète est celui-là qui veut dire ce qui ne peut l’être. Au fil des pages, l’auteur (re)traduit et (ré)interprète des vers de poésie et des versets coraniques qui sont de véritables défis aux lecteurs et aux chercheurs. Alors même qu’il souligne leur illisibilité, l’auteur réalise l’exploit de nous rendre familiers ces textes si lointains et difficiles, faisant de son ouvrage une porte d’entrée unique en son genre sur la littérature arabe médiévale.
Après l’obtention d’une maîtrise de littérature française à l’Université du Caire en 1976, Hachem Foda poursuit ses études à Nanterre, où il soutient une thèse en sémiologie sur le « Statut de l’événement dans le texte littéraire » en 1980. Invité à Ann Arbor University (Michigan, USA) puis au Collège international de philosophie (1982-1984), il se dirige finalement vers la littérature arabe classique, qu’il enseigne à Paris VIII puis à l’Institut national des langues et civilisations orientales jusqu’à son départ prématuré en 2022. Après des travaux portant sur des sujets aussi divers que les proverbes arabes, la poésie amoureuse, le genre de la louange, le statut de la fiction, etc. le présent ouvrage représente l’aboutissement d’une carrière qui a profondément marqué les études arabes en France et renouvelé la compréhension de la poésie et de la prose arabes classiques.
ISBN 10 : 2705341138
ISBN 13 : 9782705341138
Pages : 448
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
rhétorique,
philosophie,
littérature,
études historiques,
poésie arabe médiévale
Auteur(s) : KHLAT Yasmine
Prix (TTC) : 18 €
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Parution : 2023
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« Cela se passa chez lui. Il était au salon. Moi, à la cuisine. J’avalai la pilule puis criai presque :
‘Ça y est, je l’ai prise !’
Il me répondit par un autre cri. Un cri de souffrance. Sans mot. Sans parole. Juste un cri. S’est-elle mis à saigner le soir-même ? Ou était-ce le lendemain ? Elle se revoit assise sur une chaise devant la télévision, toujours chez lui. C’est à partir de là qu’elle a eu des années durant une sorte de toc. Comme une légère plainte s’échappant de ses lèvres. Peut-être un soupir éternel de l’enfant en-allé. »
Sur fond de guerre et d’exil, ce livre parle de violence mais aussi de lumière, d’éblouissement. Il raconte sans juger. Il emmène sur le sentier de l’espérance et de la rédemption. Sur celui de la guérison et de la renaissance.
Née en Égypte en 1959, Yasmine Khlat a entamé au Liban une carrière dans le cinéma réalisant notamment un documentaire de création, avant de se consacrer à l’écriture. En 86, elle s’installe à Paris et publie trois romans aux Éditions du Seuil dont Le Désespoir est un péché, prix des Cinq continents de la francophonie en 2001. Suivent ensuite trois autres romans aux Éditions Elyzad.
ISBN 10 : 2705341114
ISBN 13 : 9782705341114
Pages : 76
Format (mm) : 140x200
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
guerre,
violence,
rédemption,
guérison
Hommage à Michel Balivet
Auteur(s) : Collectif, LESSAN PEZECHKI Homa (dir.), GARDETTE Philippe (dir.)
Prix (TTC) : 46 €
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Parution : 2023
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Contributeurs : Paschalis Androudis, Alireza Askari-Chaverdi, Cyril Aslanov, Camille Aubert, Benoît Fliche, Sami Benkherfallah, Stéphane Cermakian, Kamel Chachoua, Jean-Claude Cheynet, Marie-Hélène Congourdeau, Mattéo Coq, Gérard Dédéyan, Morteza Djamali, Nicolas Faucherre, Denis Gril, Frédéric Hitzel, Élisabeth Malamut, Yoan Parrot, Homa Lessan Pezechki, Vladislava Spasova Ilieva, Alexandre Toumarkine, Nicolas Vatin, Philippe Gardette.
Pendant plus de quarante ans, Michel Balivet (1944-2020) a réalisé une œuvre abondante. Son étude de la zone persano-byzantino-ottomane au Moyen-Âge, passage traditionnel entre continent oriental et continent occidental, s’appuyait sur un nécessaire comparatisme. Cela évitait le piège de la fameuse « guerre des civilisations » en insistant sur les interinfluences politiques, économiques, culturelles, religieuses et mystiques qui aboutissaient à une véritable culture anatolienne hybride marquée par le syncrétisme.
Fort d’une érudition précoce et d’une connaissance du grec et du turc, Michel Balivet était à la fois un homme de terrain, un chercheur et un professeur hors pair s’appuyant sur des sources premières incitant à leur traduction. Son œuvre et son approche, profondément humanistes, ne faisaient que souligner les ponts interculturels et intercivilisationnels trop peu mis en exergue par la recherche.
Cet ouvrage réunit les contributions de chercheurs de disciplines différentes qui voudraient, à son instar, penser l’Histoire autrement qu’un choc des civilisations ; celle de la conscience de l’Autre, bien plus proche que différente.
ISBN 10 : 2705341091
ISBN 13 : 9782705341091
Pages : 536
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-LittératureMots-clés :
Michel Balivet,
histoire,
échanges,
voyage,
interinfluences,
perse,
byzance,
empire ottoman,
littérature
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2023
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et Sorbonne Université et plus particulièrement entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, www.ua.edu.lb/french/faculte-de-musique-et-musicologie/centre-de-recherche-sur-les-traditions-musicales-crtm), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO, RILM et Manhal.
Le numéro 16 est réalisé
• avec le soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie Moyen-Orient
• avec le concours de Sorbonne Université et du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) – IReMus (Institut de Recherche en Musicologie UMR 8223)
• en collaboration avec l’International Musicological Society
ISBN 10 : 2705341121
ISBN 13 : 9782705341121
Publication : Co-édition les Éditions de l'Univers
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 126
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique,
arabe,
musicologie,
transmission,
numérique
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2023
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et Sorbonne Université et plus particulièrement entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, www.ua.edu.lb/french/faculte-de-musique-et-musicologie/centre-de-recherche-sur-les-traditions-musicales-crtm), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO, RILM et Manhal.
Le numéro 15 est réalisé
• avec le soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie Moyen-Orient
• avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) – IReMus (Institut de Recherche en Musicologie UMR 8223)
• en collaboration avec l’International Musicological Society
ISBN 10 : 2705341084
ISBN 13 : 9782705341084
Publication : Co-édition les Éditions de l'Univers
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 132
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
musique,
arabe,
musicologie,
transmission,
numérique
Auteur(s) : Collectif
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 42 €
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Parution : 2023
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Texte arabe transcrit, traduit et commenté par
Silvia Neposteri
Préface
Philippe Beaujard
Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
Le royaume antemoro naît vers la fin du xve siècle, à la suite de l’installation de musulmans d’origines variées dans la région Sud-Est de l’île, à l’embouchure du fleuve Matatàña. Ils se constituent en aristocratie et leurs descendants perpétuent leurs savoirs et leur pouvoir à l’aide de la tradition sorabe (litt. « grande écriture »). Écrite en caractères arabes et de langue malgache, cette tradition autochtone constitue une source unique, de valeur incommensurable, pour l’histoire et l’anthropologie de Madagascar. Encore vivante et impactante dans la société actuelle, elle garde et transmet l’histoire, les généalogies et les savoirs exotériques des élites antemoro. Cet ouvrage présente le manuscrit inédit HB6, appartenant au Fonds Berthier et conservé à l’Académie des Sciences d’Outre-Mer de Paris. Le texte, ici transcrit, translittéré et traduit, est analysé et comparé avec d’autres manuscrits arabico-malgaches. Le ms. HB6 relate en particulier l’histoire du clan antemoro anakara, qui détient des prérogatives religieuses spéciales.
Silvia Neposteri, anthropologue et historienne, est Docteur de recherche en Histoire de l’Afrique et de l’Asie à l’Università di Pavia et Docteur de recherche en Histoire, société et civilisations à l’INALCO de Paris. Depuis 2016, elle travaille dans l’OBNL Italia Solidale – Mondo Solidale Vo.S.Vi.M. où elle est directrice de la section Missions en Afrique, Asie et Amérique du Sud.
ISBN 10 : 2705340360
ISBN 13 : 9782705340360
Collection :
Sources AfricainesPages : 340
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
manuscrit arabico-malgache HB6,
Anakara,
histoire,
afrique,
antemoro,
sorabe,
malgache
Récits en vers arabes d’expéditions militaires
au xixe siècle
Auteur(s) : Collectif
Collection : Sources Africaines
Prix (TTC) : 46 €
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Parution : 2023
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Mustafa Alloush, Thierno Woûri Diallo Lâriya, Alfa Mamadou Lélouma, Bernard Salvaing
Une nouvelle histoire du continent africain est en train de s’écrire, à partir de l’étude des manuscrits rédigés sur place en arabe et dans les langues locales. Ces sources africaines de nos connaissances appellent la multiplication d’éditions critiques scientifiquement établies par des spécialistes : ainsi le lecteur peut-il disposer d’un matériau autochtone, souvent antérieur aux colonisations et à leur prisme parfois réducteur.
Forte de son expertise sur l’Afrique, l’Académie des sciences d’outre-mer, membre de l’Union académique internationale, a rejoint le programme de recherches « Fontes Historiae Africanae » créé par cette dernière. Elle lance, en 2019, avec l’aide des éditions spécialisées Geuthner, la collection sources africaines où la présente étude vient prendre place.
On y trouvera huit poèmes arabes écrits par des auteurs du Fouta-Djalon (Guinée actuelle) qui relatent des combats menés au nom de l’islam auxquels ils ont pour la plupart participé.
Les textes les plus anciens (d’un auteur anonyme et d’Aḥmad b. Muḥammad b. ʿUṯmān Kali) ont trait à l’invasion de Condé Bourama, à la fin du xviiie siècle. Les autres récits datent de la deuxième moitié du xixe siècle : ils relatent des expéditions menées dans l’actuelle Guinée Bissau, contre Bérékolon (textes de Tierno Samba Mombéyâ et Tierno Sadou Dalen) et contre Korobâli (texte d’Alfā Bakar b. Muḥammad Numā).
Viennent enfin trois poèmes rédigés par Tierno ʿAbdullah b. Šayḫ Ḥāmid Dalâlé : sur l’expédition contre Badon dans l’actuel Sénégal et sur des combats contre la dissidence intérieure des Houbbous.
Ces documents permettent de reconstituer une histoire rédigée jusqu’alors essentiellement à partir de documents écrits en peul ou de sources orales. Leur caractère officiel, le fait qu’ils n’émanent que d’une élite restreinte, n’empêchent pas une liberté de ton parfois inattendue et permettent au chercheur d’effectuer une foule de découvertes, sur l’histoire politique, religieuse et sociale du Fouta-Djalon. En particulier, on y perçoit l’évolution rapide de la société entre le début et le milieu du xixe siècle. On y constate l’importance de la guerre dans la vie de la Confédération, mais aussi la place importante du soufisme chez les combattants.
ISBN 10 : 2705340353
ISBN 13 : 9782705340353
Collection :
Sources AfricainesPages : 434
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
afrique,
histoire,
manuscrits,
Fontes Historiae Africanae,
poemes,
poésie
DANCING THE FOREST
Yoga and ecology of bharata-natyam
Auteur(s) : LÉGERET-MANOCHHAYA Katia
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2023
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À la fois yoga, art martial, théâtre, danse, poésie et musique, le bharata-natyam puise sa sagesse en Inde dans l’observation de la nature et de ses mouvements, en particulier ceux des arbres. L’Abhinaya-darpaṇa, un texte antérieur au VIe siècle, a élaboré une gestuelle des arbres exceptionnelle, mais très rarement traduite et pratiquée. Katia Légeret-Manochhaya vous invite à la découvrir. Elle y fait fructifier la transmission du maître de bharata-natyam K. Muralidhar Rao qu’elle a reçue à Mysore de 1985 à 2014.
Dans son enseignement oral qui accompagne ce livre, il s’agit de se ressourcer avec les arbres qui nous entourent, à l’intérieur et à l’extérieur de soi, par la méditation, la respiration et le mouvement. La gestuelle des arbres est une énergétique puissante qui harmonise en nous-mêmes rythmes, souffle et sérénité.
Nos enseignements artistiques sont proposés sur le site www.creons-au-musee.com
Combining yoga, martial art, theatre, dance, poetry and music, bharata-natyam draws its wisdom from the observation of nature and its movements, in particular those of trees. The Abhinaya-darpaṇa, a text that dates from before the 6th century, codified an exceptional gestural language of trees, but it is very rarely translated and practiced. Katia Légeret-Manochhaya invites you to discover it. In this way she passes on the teachings of bharata-natyam master Muralidhar Rao which she received at Mysore from 1985 to 2014.
Her oral teachings, which accompany this book, are concerned with nourishing ourselves with the trees that surround us, inside and outside ourselves, through meditation, breathing and movement. The gestural language of trees is a powerful energy that harmonises our rhythms, breath and serenity.
Our artistic teachings are available on the site www.creons-au-musee.com
Katia Légeret est artiste de bharata-natyam (théâtre dansé de l’Inde) chercheuse et professeure des universités en philosophie de l’art. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les arts de l’Inde, sur la médiation culturelle au musée et sur les liens entre art et écologie.
Katia Légeret is a bharata-natyam artist (dance theatre of India), university professor and researcher of philosophy of art. She has published numerous works on the arts of India, cultural mediation in museums and the links between art and ecology.
ISBN 10 : 2705341060
ISBN 13 : 9782705341060
Pages : 156
Format (mm) : 210x210
Discipline :
ArtsMots-clés :
bharata-natyam,
danse,
yoga,
art martial,
théâtre,
Inde,
poésie,
musique
Auteur(s) :
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2023
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Traduction de l’arabe par Maurice Saliba
Peu de Français connaissent aujourd’hui ce nom qui, à l’époque, a pourtant été régulièrement cité dans la presse européenne. Originaire d’une riche famille musulmane de Minya, Hoda Charaoui est sans doute « la pionnière du mouvement de libération de la femme dans tout le monde musulman » (Nawal El Saadawi). Elle fonda le mouvement féministe égyptien. Cette Égyptienne polyglotte, née en 1879 et décédée en 1947, mariée à treize ans, joua un rôle très actif pour l'émancipation de la femme arabe musulmane. Elle créa, dès 1919, la Société de la femme nouvelle, puis quelques années plus tard, l’Union féministe égyptienne. Témoin oculaire d’évènements politiques cruciaux et engagée politiquement, notamment au sein du parti nationaliste, Al-Wafd « La Délégation » aux côtés de son mari, elle milita contre le colonialisme des grandes puissances, le patriarcat autochtone mais aussi contre la corruption. Elle lutta pour l’égalité homme-femme. Elle ouvrit des salons littéraires et des clubs culturels dédiés aux femmes. En 1925, elle créa le mensuel francophone L’Égyptienne, revue de sociologie et de culture pour la défense du féminisme, du panarabisme et de la Palestine. Son parcours exemplaire s’illustra par une action qui fit date : c’est la première qui, en public, arracha son niqab turc au cours d’une festivité publique. Aux dires de Alaa al-Aswany « la libération de la nation égyptienne était inséparable de la libération de la femme ».
Vingt-sept revues féministes ont vu le jour entre 1892 et 1957. Hoda Charaoui, comme Hind Naufal, May Ziadé, Dorriya Chafiq ou encore Out El Kouloub, esquissèrent, par leurs écrits et leurs actions, les contours d’une prise de conscience d’une identité féminine également illustrée par Mary Kahîl, Céza Nabarawi ou encore Badawiya Moussa.
ISBN 10 : 2705341008
ISBN 13 : 9782705341008
Pages : 348
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
hoda charaoui,
féminisme,
libération,
femme,
émancipation
Auteur(s) : KANTARI Nadia
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2023
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En islam, ni le Coran ni la Sunna n’obligent les femmes musulmanes à se couvrir les cheveux. Pourtant, la tendance normative et la pression sociale patriarcale vont dans le sens de l’obligation. La « protection » de la femme par le « voilement » devient alors incontournable. Exégètes et autres tenants des écoles juridiques divergent sur ses modalités. Une confusion apparaît quant à la notion coranique de ‘awra, partie intime du corps. Elle devient, par extension, le corps tout entier ou presque de la femme, et son « voilement » garant de l’honneur des hommes, ‘irḍ.
Cet ouvrage porte sur l’examen linguistique, textuel puis anthropologique des vêtures, niqâb, burqu‘ et autres, dans leurs propres contextes socio-historiques. Différentes manières de paraître des femmes arabo-musulmanes, voilées ou non, ont existé avant, pendant et après l’avènement de l’islam.
Libre à la femme de porter ou non le voile, en connaissance de cause, et non sous les pressions sociale, politique ou patriarcale !
Nadia Kantari, franco-libanaise, est née à Beyrouth, au Liban. Elle est titulaire d’un B. A. en économie et d’un M. A. en philosophie de l’Université Américaine de Beyrouth, puis d’un doctorat en anthropologie de l’Université Paris 8. Pendant dix-sept ans, elle travaille comme traductrice-interprète à l’Ambassade de France auprès des Émirats Arabes Unis. Elle est chercheuse, rattachée au Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes (MéMo) - Axe mondes islamiques, des Universités Paris 8 et Paris Nanterre.
ISBN 10 : 2705341039
ISBN 13 : 9782705341039
Pages : 308
Format (mm) : 160x240
Illustrations : de nombreuses illustrations
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
Voile,
femme,
islam,
Coran,
Sunna
The Genius and the Dance
Auteur(s) : LÉGERET-MANOCHHAYA Katia
Prix (TTC) : 26 €
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Parution : 2023
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Nyota Inyoka created around 50 compositions combining Theatre, Dance and Music relating to India, between 1921 and her final performances in the 1950s. From the very beginning of her international career, she performed in the most prestigious theatres of the time, mainly in France, in Europe and in America. Nyota Inyoka was a pioneer in many respects. She was the first Franco-Indian woman artist in Indian modern dance, but was no doubt overshadowed by the first modern Indian dancer Uday Shankar. Nyota Inyoka was the first feminist Indian dancer to draw inspiration from Hinduism, as her innovation came through the medium of figures of goddesses. Historians have largely ignored this pioneer, certainly due to the fact that she is unclassifiable. Her work was shut into the category of oriental dance, with its presumptions related to the history and imaginary of colonialism, which press coverage of her performances was eager to highlight. Yet Nyota Inyoka was extremely close to the India of her time. But the exceptional nature of Nyota Inyoka’s work goes even further. She was the first in France to interpretate on a western stage the difficult portion of the most ancient Sanskrit dance treatise, encompassing the 108 karaṇa, an alphabet of poses and steps, for which so many Indian dance styles offer an interpretation. She did this particularly at the time of the reinvention of temple dances of southern India starting in the 1930s.
Starting in 2018 at the Bibliothèque nationale de France, a symposium with a research-creation next to Inyoka’s archives, include an interpretation of Nyota Inyoka’ Dances by contemporary women artists and researchers, to reconsider the complex history of modern dance and classical Indian dance together.
Katia Légeret is a researcher and Professor of Philosophy and Performing Arts at University Paris 8, where she leads the research team Scènes du monde [world stages]. Director and choreographer, she is a Bharata Natyam artist under the name Manochhaya, and a specialist in Indian classical and contemporary forms of dance theatre.
ISBN 10 : 2705341053
ISBN 13 : 9782705341053
Pages : 140
Format (mm) : 160x240
Discipline :
ArtsMots-clés :
Dance,
Nyota Inyoka,
Music,
India
Auteur(s) : FAÜ Jean-François (dir.)
Prix (TTC) : 28 €
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Parution : 2023
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Chaque famille de lettrés au Sahel possède sa propre bibliothèque ; le livre y a longtemps été marque d’autorité et de rareté. Ce patrimoine universel est aujourd’hui menacé par les actions iconoclastes des groupes radicalisés et par les intempéries liées au changement climatique. Il est temps d’interroger cette patrimonialisation africaine et arabe, la nature de ses acteurs et les enjeux d’un processus articulant dimensions transrégionales et appropriation communautaire. Par ailleurs, outre l’aspect religieux initial, ces textes livrent un contenu littéraire ou savant qui aborde des thématiques parfois d’actualité, comme les questions environnementales, l’herboristerie, l’astronomie, la philologie ou encore l’historiographie. Si cet inventaire demeure non exhaustif, les manuscrits de l’Afrique subsaharienne et maghrébine, rédigés en arabe et ʿağamī, s’inscrivent avec force dans la longue tradition littéraire et scientifique de cet espace.
Les débats des journées scientifiques d’Alexandrie consacrées aux manuscrits islamiques en Afrique partent de ce constat ; celui de la variété des thématiques de recherche et des supports relevant du domaine culturel musulman et de ses composantes juives et chrétiennes.
Pour y répondre, des universitaires et chercheurs originaires de douze pays francophones et arabophones se sont réunis à l’Université Senghor à Alexandrie pour partager leurs réflexions et débattre de la patrimonialisation des manuscrits sahéliens, maghrébins, éthiopiens et égyptiens.
Préface de Thierry Verdel
ISBN 10 : 2705341046
ISBN 13 : 9782705341046
Pages : 222
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
afrique,
manuscrit,
islamique,
Sahel,
arabe,
débat,
Université Senghor
Embargos et blocus au Moyen-Orient
de 1948 à nos jours
Auteur(s) : ANDRÉ-DESSORNES Carole
Prix (TTC) : 25 €
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Parution : 2022
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De Troie à Jérusalem en passant par Babylone, Tyr, Carthage ou Constantinople : blocus, embargos et autres sanctions s’égrènent et se succèdent dans la région du Moyen-Orient et du pourtour méditerranéen. Depuis 1948, ils concernent désormais les États : de l’Iran à la Syrie en passant par l’Irak et jusqu’en Libye.
Contre le vacarme des anciens assauts, c’est bien le silence de nos sociétés en quête de sensationnalisme qui domine – d’où le choix du titre « Guerres silencieuses ». Pas d’effusion de sang, d’explosions, de bombardements, mais les conséquences de ces blocus ou embargos n’en sont pas moins terribles.
Cet ouvrage n’est pas exhaustif. Il a le mérite d’offrir une vue d’ensemble doublée d’une analyse critique des politiques quasiment contreproductives quant aux objectifs premiers mais aux effets ô combien dévastateurs pour les populations.
Carole André-Dessornes est géopolitologue, spécialiste des rapports de forces & violences au Moyen-Orient et zones limitrophes.
Chercheure associée à la FRS, chargée de cours à l’Institut Catholique de Paris, elle est conférencière en géopolitique depuis 2001. Elle intervient sur la géopolitique du Moyen-Orient à l’EMSOME (État-major pour l’Outremer et l’Étranger) depuis 2009.
Elle forme également le personnel soignant et médecins des hôpitaux psychiatriques (EPS de Ville-Évrard, GHU de PARIS Psychiatrie & Neurosciences) sur la géopolitique, les violences et conséquences traumatiques sur les civils et militaires et a déjà publié plusieurs autres ouvrages sur la Géopolitique et le Moyen-Orient.
ISBN 10 : 2705341015
ISBN 13 : 9782705341015
Pages : 168
Format (mm) : 157x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
embargos,
guerre,
blocus,
Moyen orient,
silence
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