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Préface d’Alain Touraine, Postface d’Edgar Morin
Auteur(s) : Collectif
Prix (TTC) : 39 €
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Parution : 2017
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Les trente-sept co-auteurs de ce livre d’hommage, originaires de France, d’Italie, d’Iran, du Liban, d’Algérie, des États-Unis, d’Haïti ou de Turquie, ont collaboré du vivant de Paul Vieille à son projet ancré dans des millénaires d’échanges et d’histoire commune aux rives de la Méditerranée. Son héritage est lié à l’actualité du Moyen-Orient et à ses drames se prolongeant au-delà de la région. Dans les rencontres où est né ce livre, Peuples méditerranéens (1977-1997, 80 numéros parus) a formé un pôle actif tout au long des débats qui ont émané des recherches impulsées par Paul Vieille, pénétrées d’échanges scientifiques ouverts à la subjectivité, à l’interdisciplinarité (sciences sociales, histoire, littérature, féminisme, orientalisme, musicologie), aux échanges noués dans la société civile.
La liberté de parole qui imprègne notre livre d’hommage à Paul Vieille prolonge et interroge ses orientations et ses pratiques, depuis le « lieu méditerranéen de parole » qu’il avait ouvert avec Peuples méditerranéens jusqu’à la recherche de « ce qui donne sens à ce qui est en train de se faire sur les rives de la Méditerranée en dépassant les savoirs particuliers, parcellaires, discrets des sciences sociales ». La Méditerranée devient symboliquement un lieu qui interroge le monde, d’où l’on ébauche une confrontation avec d’autres espaces, dont la Caraïbe, participant ainsi à l’effort de décentrement par rapport à l’Europe auquel s’est consacré Paul Vieille.
Les trente-huit contributions réunies, précédées d’une longue introduction, sont réparties autour de quatre axes :
- Itinéraire de Paul Vieille (Vallauris, 1922 - Paris, 2010). Études et témoignages
- Méditerranée, méditerranéité, sciences sociales
- Politique, religion, mouvement social, guerre
- Culture, globalisation, conviction, liberté.
ISBN 10 : 2705339500
ISBN 13 : 9782705339500
Collection :
CollectifPages : 540
Format (mm) : 158x240
Discipline :
Bibliographie-Histoire de l'orientalismeMots-clés :
France,
Italie,
Iran,
Liban,
Méditerranée,
Méditerranéité,
Algérie,
États-Unis,
Haïti,
Turquie,
Sciences Sociales,
Histoire,
Littérature,
Féminisme,
Orientalisme,
Musicologie
Volume 2
Auteur(s) : LOUBATIÈRES Jean
Prix (TTC) : 27 €
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Parution : 2017
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La linguistique s’est construite contre les grammaires, mais peut difficilement s’en passer. mais ce n’est pas la difficulté qui doit nous empêcher de poursuivre notre tâche : celle de dire les langues, et de les dire en langues. Ce travail — assez exactement théologique — ressemble fort à la recherche de trésors cachés, tellement enfouis, mais tout en surface ! Et il concerne toutes les langues.
Faut-il le redire ? Il n’y a pas de belles langues et des langues… moins belles, de langues riches et de langues pauvres, de langues rationnelles et d’autres irrationnelles. La bénédiction de Babel a été parfaitement équitable, et toutes les langues disent autant, mais pas les mêmes… choses !
Et Saussure me revient toujours « en bouche » :
« … Sans cesse l’ineptie absolue de la terminologie courante, la nécessité de la réformer et de montrer pour cela quelle espèce d’objet est la langue en général, vient gâter mon plaisir historique, quoique je n’aie pas de plus cher vœu que de n’avoir pas à m’occuper de la langue en général… »
ISBN 10 : 2705339746
ISBN 13 : 9782705339746
Collection :
VariaTome : 2
Pages : 230
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Ouvrages généraux et diversMots-clés :
linguistique,
grammaire,
théologie,
terminologie,
controverse
Auteur(s) : GALLEY Micheline
Prix (TTC) : 19 €
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Parution : 2017
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« La Méditerranée, disait Fernand Braudel, c’est un mouvement continu de biens culturels les plus divers, de langages, de techniques, d’idées, de sentiments, d’art de vivre. »
D’une rive à l’autre, les contes véhiculés par la tradition orale témoignent de ces contacts et échanges qui, de tous temps, n’ont cessé de s’exercer. Les contes présentés ici ont été recueillis à Alger de 1962 à 1966. à la manière du conte, ils traitent, entre autres thèmes, du mariage : choix du conjoint, conséquences de l’exogamie, refus de l’inceste, relations au sein de la famille. Mais l’apport crucial de ce petit corpus est aussi – fait rare dans les contes maghrébins – la présence de récits qui s’apparentent étroitement à la mythologie grecque. C’est ainsi, par exemple, que « Le sultan qui ne voulait pas d’enfant » se comporte exactement comme Cronos et que, à l’image d’Atalante, Hadjira succombera à la curiosité qu’éveille en elle la vue des pommes.
Autre domaine en Méditerranée où, d’est en ouest, les influences ont toujours été fécondes : l’art du verre. La récitation des contes s’est souvent appuyée en Tunisie sur de petites peintures sur verre dont on trouvera ici quelques exemples. Elles s’inspirent de récits à caractère épique (portraits équestres de héros, combats singuliers), de croyances (le mauvais œil) ; elle peuvent être de véritables narrations en images (par ex. l’Arche de Noé en couverture). Elles reflètent la diversité d’un art populaire d’une grande richesse.
ISBN 10 : 2705339760
ISBN 13 : 9782705339760
Collection :
VariaPages : 112
Format (mm) : 210x210
Illustrations : oui
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Algérie,
conte,
mythologie,
Méditerranée,
relations sociales et thèmes facétieux
Auteur(s) : Collectif, ISSA Mireille
Prix (TTC) : 26 €
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Parution : 2017
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C’est, vraisemblablement, la première fois qu’on se penche sur la question du latin des maronites. L’ensemble des contributions présentes s’est attaqué à une littérature orientale dont l’originalité est, en l’espace de quelques siècles de « romanisation » que valut une formation humaniste plus ou moins rigoureuse, d’avoir été écrite en latin : latin tantôt classique, tantôt innovateur en fonction des besoins des auteurs disciples du Collège Maronite fondé à Rome en 1584, avec l’aval de Grégoire XIII. Or, si au rang de ces derniers on observe le plus souvent une vocation d’historien, il n’est pas malaisé de saisir la possibilité pour certains noms ayant atteint la notoriété d’être, probablement sans l’avoir voulu, vecteurs d’une matière anthropologique fort intéressante ou auteurs de créations linguistiques. Quant aux contributeurs du présent volume, ils se sont retrouvés dans les diverses orientations de l’histoire religieuse, de la biographie des élèves de l’illustre Collège, des témoignages littéraires, des liens qu’ont tissés les maronites avec l’Église catholique, du mode de vie des maronites du Liban des siècles passés, de l’intrigante littérature susceptible d’étancher la soif de l’Occident de l’époque pour une altérité laissée dans l’oubli depuis les croisades, de l’érudition de certains savants, voire de l’actualité d’un Liban moderne révélée par une exploration géo-historique.
ISBN 10 : 2705339739
ISBN 13 : 9782705339739
Collection :
CollectifPages : 216
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
littérature orientale,
latin,
maronite,
Liban
(du Croire, du Pouvoir)
Auteur(s) : HAMMAD Manar
Collection : Sémantique des Institutions Arabes
Prix (TTC) : 24 €
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Parution : 2017
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Le domaine politique dispute au domaine religieux la prééminence dans l’univers sémantique arabe. Si la question du croire domine l’un, celle du pouvoir domine l’autre… La résille de claustra choisie pour la couverture de ce recueil constitue une métaphore visuelle du travail entrepris ici. Les fragments ne s’y ajustent les uns aux autres qu’en raison d’un tracé régulateur qui les soutend, et s’étend à l’infini dans les deux dimensions du plan. Or l’univers sémantique de la langue est multidimensionnel, et sa résille demeure inconnue.
Manar Hammad
Le livre s’ouvre sur une analyse du terme « croire » et de la classe sémantique dont il relève. C’est dans le Coran, noyau théologique et juridique des institutions durant plus d’un millénaire, que l’auteur trouve le corpus linguistique à partir duquel il mène son enquête. Grâce aux instruments de la linguistique, et notamment les acquis de Greimas et de Courtès, il explore avec finesse et pertinence l’isotope « croire », dont il isole les invariants dans les institutions, tout au long de l’histoire de la civilisation islamique. Il ne s’agit pas d’une étude d’ethno-linguistique, ni de linguistique comparée, mais bien plutôt d’une archéo-linguistique à visée pour ainsi dire phénoménologique.
Roshdi Rashed
Ce livre est avant tout un éblouissant panorama sur la civilisation arabe et son histoire, du VIe au XVIe siècle, vue par un sémioticien dont le regard acéré et la puissance de synthèse s’allient avec la méticulosité du philologue et l’érudition de l’historien. Et c’est en même temps la réflexion d’un esprit directement partie prenante, par la langue et toute sa culture, à l’univers de pensée qu’il décrit à la fois de l’intérieur et avec le recul que lui apporte (ou lui impose) le recours à cette langue autre — ce « méta-langage » — qu’est pour lui le français. On retrouve là un peu la même posture que celle de son maître, Greimas, reconstruisant, lui aussi dans une langue d’adoption, les arcanes de sa propre culture et de sa langue maternelle à travers une étude non moins approfondie des mythologies lithuaniennes. La lumière que l’un et l’autre de ces sémioticiens en terre d’exil projettent sur le passé de leur terre d’origine nous aide à découvrir ou à mieux comprendre leurs sociétés respectives, l’une et l’autre si proches et pourtant, en général, si mal connues et, aujourd’hui, bien souvent, si scandaleusement diffamées…
Cette exploration, l’auteur la conduit d’une manière qui, méthodologiquement, tranche par rapport aux procédures habituelles. Si l’analyse conceptuelle qu’il entreprend à partir des lexèmes et de leurs dérivations évoque à l’évidence la démarche de Benveniste, d’ailleurs constamment cité (celui du Vocabulaire des institutions indo-européennes, ouvrage dont la dimension comparative est reprise ici à travers la confrontation entre deux langues principales, arabe et français, et plusieurs autres à titre accessoire), elle s’inspire non moins directement de la méthode greimassienne d’analyse sémique. Vient s’y ajouter une dimension dynamique essentielle grâce à l’attention constamment portée à la syntaxe interactantielle qui se cache « sous les mots » et fait de chacun d’eux, comme disait Greimas, le support d’un « petit spectacle ».
Eric Landowski
ISBN 10 : 2705339722
ISBN 13 : 9782705339722
Collection :
Sémantique des Institutions ArabesPages : 212
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Linguistique-DialectologieMots-clés :
linguistique,
archéo-linguistique,
sémantique,
Islam,
phénoménologie
corps mystique et mystique du corps essai comparatiste
Auteur(s) : AMBROSIO Alberto Fabio
Prix (TTC) : 29 €
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Parution : 2017
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Modeste dans ses dimensions, l’ouvrage, non sans ambition, ouvre une voie nouvelle pour le comparatisme. Il met en regard l’épître du Ier siècle attribuée à saint Paul, que celui-ci adresse aux chrétiens de la ville de Colosses, dans la vallée du Lycus, non loin de Pamukkale, inscrite au patrimoine de l’Unesco, et des textes produits là, des siècles plus tard, par l’islam spirituel. La démarche est hardie, et le défi de cet essai, qui se méfie des creuses envolées prétendument théologiques, est d’énoncer, à partir de la comparaison, des constantes dans les croyances anatoliennes.
Trois passages clés de la lettre paulinienne aident à mettre en lumière de façon surprenante une filiation entre les traditions les plus typiques de la région et le soufisme anatolien diffusé dans la même zone géographique un millénaire plus tard. Le fil directeur de ce travail, qui s’insurge contre un comparatiste simpliste, mène à une « confrontation » entre l’anthropologie et la théologie. Autant il est risqué de parler, pour l’instant, d’influences ou d’interactions directes, autant on pourra trouver ici les bases d’une méthodologie jetant un pont entre deux mondes que tout sépare : « comparer l’incomparable » s’associe ici au désir de « réduire l’irréductible ».
ISBN 10 : 2705339654
ISBN 13 : 9782705339654
Collection :
VariaPages : 158
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Littérature-Histoire des textesMots-clés :
comparatisme,
épître,
islam spirituel,
soufisme,
anatolie,
anthropologie,
théologie
Mélanges offerts à Jean During
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2017
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire, qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et l’Université Paris-Sorbonne et, plus particulièrement, entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, http://recherche.ua.edu.lb/crtm/), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France http://www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les éditions de l’Université Antonine (EUA) et les éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO et RILM.
ISBN 10 : 2705339630
ISBN 13 : 9782705339630
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 266
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen,
RTM,
Université Antonine,
Musicologie
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur(s) : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Publication : alqalam
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
L’improvisation taqsīm, Coédition avec les éditions de l’Université Antonine
Auteur(s) : Collectif
Collection : Revue des Traditions Musicales - RTM
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2016
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La Revue des Traditions Musicales (alias Revue des Traditions Musicales des Mondes Arabe et Méditerranéen, RTM) est un périodique scientifique annuel consacré aux traditions monodiques modales vivantes et/ou anciennes d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe, et ce, dans une perspective musicologique générale et transdisciplinaire, qui met l’accent sur l’analyse musicale. La RTM est le fruit de la collaboration musicologique entre l’Université Antonine (Liban) et l’Université Paris-Sorbonne et, plus particulièrement, entre le Centre de Recherche sur les Traditions Musicales (CRTM, http://recherche.ua.edu.lb/crtm/), rattaché à la Faculté de Musique et Musicologie de l’Université Antonine, et l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus UMR 8223, France http://www.iremus.cnrs.fr/). Elle est coéditée par les Éditions de l’Université Antonine (EUA) et les Éditions Geuthner. Elle figure dans les bases de données scientifiques EBSCO et RILM.
Collection :
Revue des Traditions Musicales - RTMPages : 144
Format (mm) : 170x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Revue des Traditions Musicales,
Mondes Arabe et Méditerranéen,
traditions monodiques modales,
Les principes du Le Califat et son évolution - co-édition Alqalam
Auteur(s) : SANHOURI Abd ar-Razzaq as
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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La notion de gouvernement en Islam s’est imposée dès la période médinoise et plus gravement à la disparition du Prophète lorsque se posa la nécessité de la gestion de l’Etat, ceci au VIIe siècle début du Moyen Âge. Les premiers dirigeants prirent le titre de Calife, textuellement « qui vient après », et le terme Califat désigna la fonction. Au fil des siècles le Califat perdit son sens originel et disparut en 1924 après la première guerre mondiale et avec la chute de l’Empire ottoman.
Aujourd’hui, revenir sur cette notion est important afin de comprendre quelle est la conception du gouvernememt en Islam. En quoi consiste le Califat ? Quelles sont les attributions et le rôle du Calife ? Quels sont ses pouvoirs tant sur le plan religieux que politique ? Quels rapports entretient-il avec la Nation ?
Cet ouvrage de ‘Abd ar-Razzâq as-Sanhoûrî (1895-1971), grande figure de la jurisprudence du XXème siècle, éclaire sur ces questions. Il présente l’institution du Califat au sens doctrinal et historique du terme. Tout d’abord il analyse la position du Califat dans le droit musulman, son mode d’investiture, son fonctionnement et sa fin. Puis il étudie l’évolution du Califat, depuis ses origines jusqu’à sa disparition. Ensuite, il passe en revue les divers pays musulmans dans leur état social et politique. Enfin, il tire de l’enseignement du passé et de l’étude de l’état du monde musulman, des conclusions pour l’avenir. L’auteur souhaitait reconstruire une unité entre les peuples musulmans et, plus largement, que ceux-ci participent à une véritable collaboration à l’échelle du monde dans l’intérêt de l’humanité.
Ce livre témoigne d’une étonnante actualité pour repenser les rapports entre la Loi, le pouvoir et le religieux en Islam et pour analyser les enjeux politiques actuels des pays musulmans, du Moyen-Orient en particulier.
ISBN 10 : 1092883138
ISBN 13 : 9791092883138
Publication : Coédition: Alqalam
Collection :
VariaPages : 480
Format (mm) : 155x236
Discipline :
Sociologie-Ethnologie-Anthropologie-DroitMots-clés :
Gouvernement en Islam,
Califat,
Moyen-Orient
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Zad Moultaka est né à Beyrouth le 5 juin 1967. Il débute comme pianiste concertiste puis décide de se consacrer à la composition. Il poursuit une recherche personnelle sur le langage musical, intégrant les données fondamentales de l’écriture occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe.
ISBN 10 : 2705339692
ISBN 13 : 9782705339692
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 134
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Ce livre n'est pas disponible
Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Gabriel Yared est né à Beyrouth le 7 octobre 1949. Célèbre pour ses musiques de films, lauréat de nombreux prix (Oscar, Golden Globe, Bafta, César etc.). il compte également à son catalogue des musiques de ballet, de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339685
ISBN 13 : 9782705339685
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 174
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Naji Hakim est né à Beyrouth le 31 octobre 1955. Il est célèbre dans le monde entier pour ses interprétations et ses improvisations à l’orgue. Son catalogue, outre de la musique pour orgue, compte également des pièces symphoniques, des oratorios, de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339678
ISBN 13 : 9782705339678
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 142
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Auteur(s) : SALEH KAYALI Zeina
Collection : Figures Musicales du Liban
Prix (TTC) : 20 €
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Parution : 2016
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Figures musicales du Liban est une collection dont le but est de faire connaître le patrimoine musical libanais des 20e et 21e siècles. Toute personne ayant contribué par son travail ou sa passion à apporter une pierre à l’édifice encore fragile des musiques savantes libanaises peut y trouver sa place. Aux couleurs de l’âme libanaise, tantôt d’Orient ou d’Occident, pont entre les cultures, le patrimoine musical libanais trouve ici un écrin qui lui donne, auprès des Libanais ainsi que des mélomanes en général, la visibilité qu’il mérite.
Zeina Saleh Kayali s’attache depuis de nombreuses années à faire connaître le patrimoine musical libanais. Chargée de mission à la Délégation du Liban auprès de l’UNESCO et vice-présidente du Centre du patrimoine musical libanais (CPML-espace Robert Matta), elle dirige cette collection.
Bechara El-Khoury est né à Beyrouth le 18 mars 1957. Sa musique symphonique et concertante est jouée à travers le monde entier par les orchestres les plus prestigieux et les plus grands interprètes. Son catalogue compte également de la musique de chambre et de la musique pour instrument seul.
ISBN 10 : 2705339661
ISBN 13 : 9782705339661
Collection :
Figures Musicales du LibanPages : 144
Format (mm) : 125x180
Discipline :
MusicologieMots-clés :
FML,
Figures musicales du Liban,
collection,
patrimoine musical libanais,
musiques savantes libanaises,
musicologie
Préface et prologue de Nidaa Abou Mrad
Auteur(s) : MAATOUK Toufic
Prix (TTC) : 34 €
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Parution : 2016
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Le corpus traditionnel d’hymnes syriaques monodiques modales de l’office divin constitue le noyau générateur de la liturgie de l’Église maronite. Ces hymnes s’inscrivent dans la continuité du syncrétisme qu’a réalisé Saint Ephrem de Nisibe au IVe siècle entre la poésie prédicative chrétienne et des mélodies populaires de caractère dansant rural et communiel. Ce métissage esthétique a marqué de son sceau la facture musicale des chants syriaques et notamment leur morphologie rythmique. Celle-ci se marie de diverses façons à des mélodies-types de nombre restreint que l’on retrouve en sous-jacence des strophes de tête (rīš qōlōs) des hymnes maronites. C’est à l’étude de la composition musicale de ces rīš qōlōs dans une perspective grammaticale musicale générative que s’attelle ce livre. Il part du matériau musical de référence que le Père antonin Maroun Mrad, maître de cette tradition, a enregistré vers 1967. Cet essai applique à ce corpus la procédure d’analyse et de modélisation sémiotique modale que Nidaa Abou Mrad a établie pour les monodies traditionnelles du Levant, à partir de la théorie arabe de l’arborescence grammaticale modale, de l’analyse schenkérienne, de la théorie des vecteurs harmoniques (Nicolas Meeùs) et de la grammaire chomskyenne.
ISBN 10 : 2705339647
ISBN 13 : 9782705339647
Publication : coédition: Université Antonine
Collection :
VariaPages : 288
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
hymnes syriaques,
hymnes maronites,
Saint Ephrem de Nisibe,
Père antonin Maroun Mrad,
Musicologie
Essai d’une grammaire musicale pour les traditions monodiques
Auteur(s) : ABOU MRAD Nidaa
Prix (TTC) : 40 €
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Parution : 2016
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Les traditions musicales monodiques (ou à une voix) d’Asie occidentale et centrale, d’Afrique du Nord et d’Europe médiévale ont ceci en commun que de faire reposer la composition et l’improvisation sur des modèles mélodiques dénommés modes. En outre, cette élaboration met en œuvre des modèles rythmiques qui sont inféodés au contexte culturel, s’agissant de la métrique de la parole chantée et de celle du geste (rituel et/ou chorégraphique) musicalisé. La théorie sémiotique modale que présente ce livre propose une description formelle de cette élaboration musicale traditionnelle sous la forme d’une grammaire générative qui réécrit les textes musicaux en leur structure profonde. Celle-ci subit une suite de transformations pour aboutir à la composition ou improvisation proprement dite. De ce jeu sur les structures mélodiques modales sous-jacentes et leurs modalités sémantiques (question, réponse, suspension, prolongation) surgit une signification musicale intrinsèque. Celle-ci se complète d’une signification culturelle qui est inhérente au sceau stylistique rythmique qu’impriment dans la pâte musicale la parole et le geste musicalisés. Cette analyse sémiotique est appliquée à un échantillon de musiques ecclésiastiques et de séquences qui relèvent de la tradition musicale lettrée arabe du Mašriq.
ISBN 10 : 2705339586
ISBN 13 : 9782705339586
Publication : coédition: Université Antonine
Collection :
VariaPages : 560
Format (mm) : 160x240
Discipline :
MusicologieMots-clés :
traditions musicales monodiques,
sémiotique modale,
grammaire musicale,
grammaire générative,
morphophonologie rythmico-mélodique,
syntaxe modale,
schèmes esthétiques musicaux
Les controverses religieuses en syriaque
Auteur(s) : Collectif, RUANI Flavia
Collection : Études syriaques
Prix (TTC) : 45 €
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Parution : 2016
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Le christianisme syriaque s’est construit au fil du temps au contact des principales religions de l’Asie occidentale où il évolua. Les controverses avec le judaïsme, le manichéisme, le zoroastrisme et l’islam ont profondément marqué son identité et reflètent le regard que les communautés syriaques ont porté sur les autres, les percevant comme adversaires du présent ou du passé, selon les époques et les régions. Mais la controverse est aussi au cœur de l’histoire interne des chrétientés syriaques : des discours antagonistes s’y sont développés, menant à la scission en courants qui se considéraient mutuellement comme déviants. Le cas le plus célèbre est la controverse qui opposa syro-orthodoxes et syro-orientaux, mais la littérature syriaque révèle de nombreuses autres variantes chrétiennes encore largement méconnues de ces Églises.
L’étude des controverses religieuses en monde syriaque ne relève pas seulement de la dimension proprement dogmatique et théologique, mais ouvre aussi une fenêtre unique sur l’histoire sociale et culturelle des communautés syriaques. Les controverses ont un impact institutionnel, avec la constitution d’Églises séparées ; elles ont une dimension politique, émanant de communautés minoritaires, non-impériales, à Byzance comme dans l’empire perse, puis dans le monde islamique et dans les États latins. Elles possèdent enfin une épaisseur littéraire et apologétique : défiant le cloisonnement des genres, la controverse se retrouve à tous les niveaux d’expression de la vie communautaire, incluant traités polémiques, chroniques, textes apocryphes, livres liturgiques, vies de saints et actes de martyrs, et elle a ses propres codes rhétoriques et stylistiques.
Ce volume collectif offre une vue d’ensemble à jour, inexistante par ailleurs, des controverses religieuses en syriaque, depuis les premiers siècles (IIIe-IVe s.) jusqu’au Moyen Âge (XIVe s.). Il privilégie les analyses de controverses particulières, selon une approche à la fois historique, littéraire et philologique. Les auteurs étudient la part de l’écriture dans la controverse et réfléchissent à la relation entre littérature et réalité, discours de vérité et faits historiques, en dégageant autant que possible les controverses réelles des controverses imaginées et en retraçant la réalité historique des rapports interreligieux décrits par les sources. Dans ce panorama, on voit finalement comment chaque controverse, individuelle en apparence, s’articule en fait avec une ou plusieurs autres ; comment les stratégies polémiques passent d’une cible à l’autre – les adversaires se mélangent et on accuse l’un pour viser l’autre – ; comment les accusations naissent, disparaissent, puis refont surface pour servir les propos de nouvelles controverses.
Cet ouvrage de synthèse cherche à saisir les spécificités syriaques de la controverse par rapport à d’autres traditions, tout en en relevant les emprunts et les legs, et s’adresse donc aussi bien aux syriacisants qu’aux historiens des religions de l’Asie occidentale et plus généralement à tous ceux qui s’intéressent aux débats interreligieux.
ISBN 10 : 2705339616
ISBN 13 : 9782705339616
Collection :
Études syriaquesPages : 454
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
études syriaques,
interreligieux,
controverses,
polémiques,
apologétique,
asie occidentale
Auteur(s) : AZHARI Valérie
Prix (TTC) : 35 €
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Parution : 2016
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Le système « multiconfessionnel » au Liban, est lié au caractère communautaire et à la particularité de ce pays. Les événements historiques qui vont fonder le Liban mettent en avant le caractère complexe de son multiculturalisme et de son système consensuel. Cet ouvrage démontre surtout que les fondations de ce pays sont basées sur des décisions politiques « à chaud ».
Le Liban, terre du Proche-Orient au carrefour des civilisations, forme une sorte de couloir « fertile » entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Terre d’invasions, d’échanges ou de refuge il compose nécessairement avec les forces régionales. Tiraillé entre tendances « libanistes » et « unionistes » il n’a jamais pu prétendre à une société apaisée. Comme toujours dans les pays multiconfessionnels ou multiethniques, le clivage était vertical et la saga nationale, à peine centenaire, est grosso modo un récit de frictions entre divers groupes. L’histoire de la cohabitation et du vivre ensemble connaît trois temps.
Suite aux troubles confessionnels au xixe siècle, le Mont-Liban applique un nouveau système administratif. Druzes et maronites se partagent le pouvoir de la « principauté » sous le régime de la Moutassarifiah. En 1920, le Grand-Liban naît sous mandat français où différentes communautés se côtoient. Entre 1943 et 1946, le Liban devient indépendant. Cette indépendance s’accompagne d’une mise en place d’un modèle de gouvernance original, ou les différentes communautés se partagent le pouvoir et l’administration. C’est le Pacte national qui scelle le système multiconfessionnel déjà existant mais s’effrite jusqu’à éclater au début des années soixante-dix. Le pays devient le théâtre d’une guerre pour les autres ou toutes les communautés vont s’affronter. C’est l’Accord de Taëf en 1990 qui met fin à cet état de guerre et le Liban est a nouveau réuni sous un nouveau pacte du vivre ensemble. Le Liban s’est donc construit et se reconstruit politiquement sur un modèle multiconfessionnel original qui a ses limites. Ce système jusque-là inéluctable est-il une invention libanaise ou le fruit d’une circonstance de faits ?
ISBN 13 : 9782705339579
Collection :
VariaPages : 360
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Histoire-GéographieMots-clés :
multiconfessionnel,
Liban,
Mont-Liban,
Grand-Liban,
Proche-Orient,
vivre ensemble
sous la direction de Sabine Mohasseb Saliba
Auteur(s) : Collectif
Prix (TTC) : 38 €
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Parution : 2016
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Comment les chrétiens et les juifs firent-ils usage du waqf, cette institution juridique relative aux fondations pieuses du monde musulman,
d’autant que des restrictions législatives entouraient certains bénéficiaires de leurs fondations ? Revenons à cet égard à la définition même de cette institution emblématique du monde musulman et qui fut également adoptée par les chrétiens et les juifs vivant en terre d’islam dès le Moyen Âge.
Si les waqfs ou ḥabūs désignent communément ces fondations charitables et familiales, le terme waqf signifie plus précisément l’acte juridique par lequel un individu constitue une fondation pieuse, à partir d’une propriété bâtie ou agricole, pour soutenir des établissements charitables – religieux ou publics –, et/ou pour garantir la sécurité à des membres de sa famille. Or les chrétiens et les juifs avaient le droit d’établir des waqfs familiaux ainsi que des waqfs charitables au profit des pauvres de leur communauté mais pas d’en établir au profit de leurs lieux de culte et de leur clergé. Cette restriction n’empêchera cependant pas la fondation de nombreux waqfs au profit des lieux de culte et du clergé. C’est ce que nous révèlent notamment les diverses contributions de cet ouvrage qui réunit les actes du premier colloque international portant sur les waqfs des chrétiens et des juifs. Des contributions qui s’interrogent de même sur l’assimilation progressive de l’institution par ces communautés, une question d’autant importante que d’anciennes traditions et institutions juives et chrétiennes, relatives aux fondations pieuses, continuèrent à être adoptées parallèlement au waqf. Couvrant tout le pourtour méditerranéen, ces contributions s’étendent du Moyen Âge à l’époque contemporaine, mettant ainsi à jour la genèse, la consolidation, puis le devenir de cette institution chez les dhimmīs.
ISBN 10 : 2705339623
ISBN 13 : 9782705339623
Collection :
CollectifPages : 348
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Religions-MythologiesMots-clés :
Islam,
Moyen Âge. chrétiens,
juifs,
monde musulman,
fondation pieuse,
religieux
Essai de lecture théologique
Auteur(s) : BASSIL Raymond
Collection : Orients sémitiques
Prix (TTC) : 33 €
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Parution : 2016
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Cet ouvrage porte sur un essai de lecture théologique d’un recueil de chants maronite, le Beth-Gazo (Add. 14.703 ; xiie-xiiie siècles), dédié aux martyrs. Ce recueil renferme, au cœur de ses pages et au milieu de ses strophes, un concept théologique intéressant sur les témoins fidèles du Christ. Loin d’être considéré comme un exposé classique ou même scolastique sur la question, le recueil cherche, par le biais de la poésie sacrée et des hymnes, à dire l’idée du martyre et à présenter les témoins de la foi, et surtout à les célébrer en gardant vivante leur mémoire.
La tradition syro-maronite, comme les autres traditions de l’ensemble de l’Église, a produit des écrits pour exposer sa foi ou pour approfondir tel ou tel aspect de sa réflexion théologique. Mais, la majorité du trésor théologique de l’Église maronite est plutôt d’ordre liturgique. Ce sont les livres de prières qui font le poids dans cette tradition antiochienne d’expression syriaque, beaucoup plus que d’autres disciplines théologiques ou profanes.
Le manuscrit du Beth-Gazo s’inscrit dans cette fidélité à l’école des Pères syriaques. Il se veut dans le prolongement de l’esprit de cet enseignement qui médite et présente la Parole de Dieu, là où le chant sacré, les hymnes métriques et la liturgie disent la foi de la communauté.
ISBN 10 : 2705339210
ISBN 13 : 9782705339210
Collection :
Orients sémitiquesPages : 378
Format (mm) : 160x240
Discipline :
Epigraphie-ManuscritsMots-clés :
XIIe siècle,
XIIIe siècle,
liturgie,
chants maronites,
théologie,
pères syriaques
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